Jean Ier le Posthume
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Souverain-, dit « le Posthume »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Souverain- de France sur le site de la Foundation for Medieval Genealogy, lire en ligne.</ref>, roi de France et roi de Navarre, est le fils posthume de Modèle:Souverain2 et de Clémence de Hongrie. Né le 14Modèle:Sfn ou le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il ne vit que cinq jours. Il est enterré dans la basilique Saint-Denis. Son oncle paternel, le comte de Poitiers, alors régent, est proclamé roi de France sous le nom de Modèle:Souverain2. Modèle:Souverain- est le treizième et le dernier roi de la dynastie dite des Capétiens directs à avoir hérité du titre de roi par son père.
Histoire
Accession au trône
Quand Modèle:Souverain3, son père, meurt sans fils pour lui succéder, c'est la première fois depuis Hugues Capet que la succession de père en fils des rois de France est interrompue.
Le principe de la loi salique n’étant pas encore bien établi (puisque le cas ne s’était jamais posé), la fille du roi, Jeanne, que ce dernier a eu avec Marguerite de Bourgogne, sa première épouse décédée, pourrait être proclamée reine, mais ce n'est pas le cas car la reine Clémence, veuve du roi, est alors enceinte : il faut donc attendre de savoir si elle accouchera d’un garçon, qui aura alors priorité sur sa demi-sœur.
Dans l'attente de cette naissance, Philippe, frère du roi, est chargé de la régence du royaume, au détriment de son oncle Charles de Valois.
La venue d'un enfant mâle est donc très attendue pour donner à la France son roi. Dans l’intervalle, les partisans de Philippe commencent à exhumer le principe de la « loi salique », pour que leur poulain puisse monter sur le trône, dans le cas où la reine accoucherait d’une fille.
Mort
C'est bien un garçon qui naît. Mais le nourrisson, proclamé roi de France sous le nom de Modèle:Souverain-, meurt cinq jours après sa naissance, sort qui fait de lui « le seul roi de France à avoir régné de sa naissance à sa mort »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La mort prématurée de Modèle:Souverain- amène le premier problème de succession de la dynastie capétienne. Son oncle, après l'avoir fait sacrer roi au cours de la cérémonie d'enterrement à Saint-Denis<ref>L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1990, no 464-474, Modèle:P..</ref>, monte sur le trône, aux dépens de sa nièce de cinq ans, Jeanne, fille de Modèle:Souverain- et de Marguerite de Bourgogne.
Son corps est déposé dans la crypte de la basilique Saint-Denis. Son cercueil est profané le 18 octobre 1793, lors de la Révolution française, et son corps jeté dans une fosse commune attenante à la basilique.
Rumeurs
Diverses légendes circulent sur cet enfant royal. Tout d'abord, la rumeur veut que son oncle Modèle:Souverain-, ou la belle-mère de ce dernier, Mahaut d'Artois, l'ait fait tuer, en l'étouffant ou en lui piquant la tête avec une épingle. D'autres allégations attribuent à un empoisonnement la mort du roi Modèle:Souverain-, père de l'enfantModèle:Sfn.
Une imposture, survenue quelques dizaines d'années plus tard, vient lancer la rumeur que le petit roi Jean n'est pas mort. Pendant la captivité du roi Modèle:Souverain3, entre 1356 et 1360, un Siennois du nom de Giannino Baglioni prétend être Modèle:Souverain- et donc l'héritier de la couronne. Il essaie de faire valoir ses droits, mais est fait prisonnier en Provence. Une étude historique, L'uomo che si credeva re di Francia, publiée en Italie en 2005, fait le point sur ce fait. Selon l'auteur de l'ouvrage, c'est Cola di Rienzo ou bien Giannino lui-même, qui fait fabriquer les faux censés attester que Giannino Baglioni est Modèle:Souverain- le Posthume. Peu après leur rencontre en 1354, Cola di Rienzo est assassiné, et Giannino attend deux ans avant de faire état de ses prétentions. Il se rend à la cour de Hongrie, où le roi Modèle:Souverain3, neveu de Clémence de Hongrie, le reconnait comme le fils de Modèle:Souverain- et de Clémence, ce qui, d'ailleurs, ne lui sert en rien. En 1360, Giannino se rend à Avignon, mais le pape Modèle:Souverain2 refuse de le recevoir. Après plusieurs tentatives pour se faire reconnaître, il est arrêté et emprisonné à Aix-en-Provence. Transféré d'abord à Marseille et plus tard à Naples, il y meurt en 1362.
Dans sa suite romanesque historique Les Rois maudits, Maurice Druon reprend certaines de ces légendes, en construisant notamment son récit autour de l'hypothèse de la survie de Modèle:Souverain-, sauvé et élevé en Italie sous le nom de Giannino Baglioni.
Ascendance
Notes et références
Bibliographie
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
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