Jean VIII (pape)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique
Modèle:Souverain-, né à Rome vers 820, est le 107e pape de l'Église catholique, du Modèle:Date au Modèle:Date. Il est surtout connu pour ses interventions pacificatrices en direction de l'Église de Constantinople pour mettre fin au schisme de Photius.
Biographie
Il est archidiacre de Rome avant d'être élu pape le Modèle:Date. Son élection fait l'objet d'une vive opposition de la part de Formose, futur pape. Bien qu'assez âgé au moment de sa montée sur le trône de saint Pierre, il se révèle un pape énergique, à l'image du pape Modèle:Souverain2.
Il écrit en 873 la lettre Unum est aux princes de Sardaigne, leur enjoignant d'affranchir les esclaves<ref>L'église a-t-elle autorisé l'esclavage ?</ref> vendus par des Grecs. Il écrit : « C'est pourquoi Nous vous exhortons et Nous vous commandons, avec un amour paternel, si vous leur avez acheté des captifs, de les laisser aller libres, pour le salut de votre âme. » Baluze rapporte, dans ses « Mélanges », que Modèle:Souverain- aurait demandé à l’évêque Annon, de Freising, de lui procurer un orgue, alors un instrument nouveau, et un organiste pour sa cour de Rome<ref name="Cath_Enc">Baluze, Miscellanea, Modèle:Vol., Modèle:P. ; cité dans Modèle:Ouvrage</ref>.
Surnommé le « Recteur de l'Europe », il sait éviter un schisme avec l'Orient : lors du concile de Constantinople de 879, il accepte de reconnaître la légitimité du patriarcat de Photius<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il accepte également, par mesure d'économie<ref>L'économie, en tant qu'antonyme de l'acribie, selon le principe général de l'Église : Pratiquer l'acribie ou bien l'économie, mais jamais la transgression. Cf. https://fr.wiktionary.org/wiki/acribie</ref>, de ne pas faire réciter le Credo avec le Filioque. Il réitère l'autorisation, donnée par Modèle:Souverain2, de célébrer la liturgie en langue slavonne et accorde aux deux missionnaires historiques en terre slave, Cyrille et Méthode, notamment à Méthode en Moravie, un certificat d'orthodoxie catholique.
La mort de l'empereur Modèle:Souverain2 lui fournit une occasion de réaffirmer l'autorité supérieure de la papauté par rapport à celle de l'Empire, et de montrer que l'empereur, autorité civile, dépend d'elle, et non pas le contraire. Louis, n'ayant pas eu d'enfant, son plus proche parent mâle était Carloman, fils de Louis le Germanique, et il l'avait désigné comme son héritier. Modèle:Souverain- en décide autrement : il appelle Charles le Chauve à Rome, le sacre et le couronne le Modèle:Date<ref>Henri Pirenne, Histoire de l'Europe des invasions au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris-Bruxelles, 1939, Modèle:15e éd. , Modèle:P.</ref>. Cependant, à la suite de la mort de Louis le Germanique, Charles se trouve en position difficile. Rappelé par Modèle:Souverain- menacé en Italie, Charles meurt en passant les Alpes en 877.
En 877, Adalgaire, évêque d'Autun, obtient du pape Modèle:Souverain-, sur recommandations de Charles le Chauve, l'intégration des revenus de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny et de la seigneurie d'Alise dans ceux de l'évêque<ref>André Joseph Ansart, Histoire de sainte Reine d'Alise et de l'abbaye de Flavigny, 1783, Modèle:Lire en ligne</ref>.
Au printemps 878, le pape Modèle:Souverain-, en grand danger à Rome, politiquement parlant, doit fuir l'Italie pour ne pas y subir des pressions de quelque parti que ce soit ; il est accueilli avec vénération à Arles par Boson et l'archevêque de la cité, Rostang, avant d'assister au Concile de Troyes, où il propose la couronne d'Italie au roi Louis le Bègue, qui décline l'offre, puis à Boson, qui échoue dans cette tentative. C'est au cours de ce voyage que le pape séjourne Modèle:Unité à l'abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon et se fait voler sa mule. Le Modèle:Date, il consacre l'église de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain.
Quelques années plus tard, en 881, Modèle:Souverain- fait enfin couronner empereur Charles le Gros. Cependant, cette politique connaît encore une fois l'échec : les circonstances très difficiles du règne de Charles le Gros contribuent à sa déposition en 887.
De retour à Rome le 15 décembre 882, le pape Modèle:Souverain- meurt le lendemain. Les Annales de Fulda disent qu’il aurait été d'abord empoisonné par ses ennemis romains ; il a été achevé de plusieurs coups de marteau sur le crâne. À la suite de cet attentat, il serait donc le premier pape<ref>Le titre de "Pape", c'est-à-dire "Père", était d'abord donné à tous les évêques, et ne désigne exclusivement l'évêque de Rome qu'à partir Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref> à avoir été assassiné<ref>Jean-Pierre Delumeau et Isabelle Heullant-Donat, L'Italie au Moyen Âge Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Hachette 2000, Modèle:P.</ref>.
Actes pontificaux
Lettres apostoliques
Modèle:Souverain- écrit, entre autres actes, la mémorable lettre apostolique Unum est, en 873<ref>in Unum Est, citée dans Symboles et Définitions de la Foi Catholique (Enchiridion Symbolorum) No 668 par Heinrich Denzinger</ref> au prince de Sardaigne, citée plus haut, lui enjoignant d'affranchir les esclaves vendus en Italie par des Grecs.
Bulles
(liste chronologique non exhaustive)
- 878 - "Privilegium Sancti Marcelli martyris", bulle concernant Florey et Bouzeron au profit de l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon<ref>Cartulaire de l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, charte Modèle:N°</ref>
Notes et références
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Notice dans Catholic encyclopedia.