Alise-Sainte-Reine

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Modèle:Infobox Commune de France

Alise-Sainte-Reine est une commune française située au centre du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté, principalement connue pour avoir été le siège de la bataille d'Alésia. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située dans la plaine des Laumes, à Modèle:Unité du chef-lieu d'arrondissement Montbard et à Modèle:Unité au nord-ouest de Dijon. L'Ozerain, petite rivière sous-affluent de la Seine, forme sa limite au sud. Le village s'étend au pied du mont Auxois, une butte-témoin s'élevant à Modèle:Unité au-dessus de la plaine et ancien oppidum gaulois qui accueillit par la suite une cité gallo-romaine.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Alise-Sainte-Reine est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Venarey-les-Laumes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Venarey-les-Laumes, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), prairies (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes

Les formes présentant un vocalisme i sont : Alisiia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (inscription), Alisienses au Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (monnaies), Alisia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (saint Jérôme), Alisiensis locus (Constance), Alisiensis oppidum / Alisiense pago au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Fortunat), Alisiemsi oppido (vie de saint Amatre), Alisense oppidum (Étienne Afr.)<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>, Alisia (miracles de saint Loup), Alisia cas[trum] au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (triens méroving.), Alisiana locus (Raban Maur), loco Alisia et locum Alisiane (manuscrits Wiss. Berne), Alysia, Alisia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Chartes), Alisia villa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Alise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les formes présentant un vocalisme e sont : Alesia Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle (César)<ref name="ibidem">ibidem</ref>, Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Diodore de Sicile, Strabon), Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Veli, Paterculus, Tite-Live, Tacite, Pline), Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Polyen), Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Plutarque), Alexia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Florus), Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Dion Cassius), Alesia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Orose).

À cela on peut ajouter la mention tardive désignant le Mont-Auxois à Alise, sous la forme in alesiensi loco (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Constance, Vie de Saint-Germain)<ref>« Alisiia en gaulois, Alesia en latin » in Archéologia, Hors-série N° 14, p. 40.</ref>, connue également par des copies postérieures : in alesensu loco au Modèle:S mini-, in alisiensi loco au Modèle:S mini-.

Étymologie

Aspect phonétique

Une inscription gauloise en caractères latins<ref>CIL XIII, 2880.</ref>,<ref>Michel Lejeune, La dédicace de Martialis à Alise, REA, 81, 3-4, 1979, pp. 251-260.</ref>,<ref>RIG II, 1, pp. 147-155.</ref> d'époque romaine, la pierre de Martialis, nous assure du nom du lieu : « ALISIIA ».

En revanche, la forme utilisée par les auteurs classiques de l'antiquité greco-romaine présente un vocalisme différent en e : Alesia, ce qui pousse certains à considérer qu'il s'agit d'un autre toponyme. En tout cas, il est vraisemblable qu’Alesia soit une forme conventionnellement utilisée par les auteurs gréco-romains, par tradition littéraire.

D'ailleurs, les linguistes et les toponymistes ne trouvent aucune contradiction entre une forme Alesia et une forme Alisia.

Pour les linguistes spécialistes du gaulois, l'identification de la forme gauloise du nom avec la forme latine Alesia s'explique par la tendance observée en gaulois qui veut que le [e] se ferme en [i] dans certains contextes phonétiques, notamment après /l, w/ (cf. *swesor > *swisor > suior- « sœur »<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, 1994, Modèle:P.41. Avec l'exemple précis d'Alésia.</ref> ou le peuple gaulois des Lexoviens appelés également Lixoviens. Pline et César nomment ce peuple Lexovii alors que les monnaies de ce même peuple portent clairement la mention Lixovio<ref>Revue numismatique, Société française de numismatique (lire en ligne) [1]</ref>, le contexte phonétique est tout à fait comparable, puisqu'il s'agit du groupe /li/ qui porte l'accent tonique. Inversement, l'ouverture du [i] final en [e], observée très tôt dans les préfixes ari-> are- ou uxi-> uxe-<ref name="ibidem" />. Le grammairien Consentius atteste en outre que les Gaulois prononçaient e et i de façon analogue<ref>Pierre-Marie Duval, La Gaule jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, 1971, Modèle:P.774.</ref>.

Il existe un parallèle entre la dualité Alesia / Alise et celle falesia / falise, variante ancienne de falaise<ref> Du Cange et al., Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, Niort : L. Favre, 1883-1887 (lire en ligne) [2]</ref> que l'on trouve aussi en toponymie, par exemple la Falize, lieu-dit à Fréchencourt (Somme) ou à Rhisnes ainsi que près de Malmedy (Belgique), microtoponyme en général assez fréquent dans le Nord et l'Est de la France.

Selon les spécialistes il pourrait s'agir exactement du même mot que le gaulois Alesia / Alisia, dont le [p] indo-européen initial s'est régulièrement effacé (cf. latin pater / gaulois *ater « père », atrebo au datif cf. vieil irlandais athir), alors qu'en germanique [p] a donné [f] (anglais father « père »), d'où le latin médiéval falesia de même origine que le vieux haut allemand felisa > allemand Fels « rocher », Felsen « rochers, falaises »<ref>Modèle:Dic-Delamarre-Gaulois.</ref> (cf. die Kreidefelsen « les falaises de craie »).

Nature de l'étymon

Du fait de son identification avec l'Alésia du siège antique, l'étymologie du nom d'Alise-Sainte-Reine a fait l'objet de nombreuses études. Plusieurs pistes de recherche ont été proposées à partir d'une racine *ales ou *alis.

Plusieurs significations possibles du toponymes Alesia ont été retenues par les linguistes ou les toponymistes<ref>Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, pp. 5 et 8.</ref> :

Fichier:Stone inscription mentioning Alesia, Interpretation Centre of the Muséo Parc, Alésia (7700795180).jpg
La dédicace de Martialis avec la mention « Alisiia », exposée au MuséoParc d'Alésia.

Ces points sont confirmés par Jacques Lacroix<ref>Jacques Lacroix, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des dieux, vol 3, Errance, Paris, 2007, pp. 37 et 38.</ref> dans son étude sur le dieu d'Alise : Alisanos<ref>Sur le théonyme, voir aussi : Pierre-Yves Lambert, op. cit., Modèle:P.105, pp. 137 et 138.</ref>.

La recherche sur l'alisier reste largement inachevée malgré les nombreuses tentatives pour développer le sujet<ref>Modèle:Noms de lieux de Franche-Comté Les auteurs signalent à propos de la forme *alisa que la discussion est vive parmi les linguistes.</ref>,<ref>Xavier Delamarre, op. cit.</ref>. Le thème de l'oronyme *alis ou *ales, « hauteur rocheuse », est celui qui est actuellement le plus fréquemment mis en avant pour expliquer le nom d'Alésia. Il serait issu d'une racine indo-européenne *palis *pales, le [p] initial s'étant amuï en celtique, alors qu'au contraire, il se maintient en latin dans le toponyme Palatinus (mont Palatin) par exemple. En germanique, le [p] indo-européen mute en [f] ce qui donnera *falisa en vieux bas-francique, felisa en vieux haut allemand, d'où l'allemand Fels « rocher »<ref>Xavier Delamarre, op. cit., Modèle:P.39.</ref>,<ref>Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne. Bonneton, 2007, p. 25.</ref>,<ref>Jacques Lacroix, préface de Venceslas Kruta, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des combats, vol 1, Paris, Errance, 2003, Modèle:P.125.</ref>,<ref>Contribution de Marianne Mulon dans André Berthier, André Wartelle, Alésia, Paris Nouv. Éd. Latines, 1990, Modèle:P.290.</ref>. Un certain nombre de chercheurs estiment par ailleurs que cette dernière signification peut convenir au site d'Alise-Sainte-Reine qui comporte en effet des falaises.

L'explication par un hydronyme a été évoquée précocement, puisque dès 1901 Camille Jullian affirmait que le nom d'Alise dérivait de la source présente au cœur même du village, et très célèbre jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Camille Jullian, notes gallo-romaines Alésia dans revue des études anciennes, 1901 p.140, ainsi que : Le nom d'Alésia dans pro Alésia 1, 1907-1908, pp. 241 et 242.</ref>. Il devait récidiver en 1908 en décomposant le radical *Alis en deux thèmes AL + IS<ref>IS est un thème hydronymique bien connu, on le retrouve notamment dans les noms de l'Isère ou de l'Oise.</ref>.

En 1956, Paul Lebel ne reprendra pas cette juxtaposition de deux thèmes hydronymiques, il proposera plutôt pour certains cours d'eau un prototype *alisa qui était selon lui postérieur à la période celtique, c'est pourquoi dans le cas d'Alésia, il optera en définitive pour l'oronyme<ref>Paul Lebel, Principes et Méthodes d'hydronymie Francaise, Paris, 1956, 207-209 et p. 306 note 1.</ref>. Ces études étant relativement anciennes, il a été démontré depuis qu'il n'y avait pas de thème hydronymique IS et que les types Oise (Isara), Isère, Isar, etc. étaient issus d'un type hydronymique isara signifiant « l'impétueuse, la rapide », semblable à l'adjectif indo-européen *isərós [ish₁-rós] « impétueux, vif, vigoureux », d'une racine indo-européenne *eis(ə) impliquant une idée de mouvement<ref>Xavier Delamarre, op. cit., Modèle:P.191.</ref>.

Fichier:Statue de Vercingétorix.jpg
Statue de Vercingétorix par Aimé Millet.

En 1990, l'étude de l'étymologie du nom d'Alésia est reprise par Marianne Mulon<ref>Marianne Mulon, op. cit., pp. 289-292.</ref>, elle écrit que la piste oronymique comme la piste hydronymique<ref>Thème repris aussi chez Xavier Delamarre, op. cit., Modèle:P. 39 : « Alisia et ses dérivés Alisontia, Alisincum, etc., se retrouvent dans de nombreux toponymes et hydronymes de la Gaule ».</ref> sont toutes les deux des propositions « raisonnables ».

La même année Ernest Nègre dans sa toponymie générale de la France, vol, 1, explique le nom d'Alise-Sainte-Reine par un préceltique *alis + Suffixe Gaulois -ia et il indique qu'il s'agit d'un dérivé qui a dû désigner la source<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol, 1, Genève, 1990 § 1016 racine *Alis, 22-27. Voir aussi : Alisia qui a dû désigner d'abord la source. L'hydronyme Alzonne en France dans Festschrift für Johannes hubschmid zum 65. Geburtstag, 1982, p. 627.</ref>. En 1995, l'historien François Lassus et le linguiste Gérard Taverdet annotent l'étude d'Ernest Nègre en précisant que son explication par un hydronyme est légitime du fait de la source thermale présente à Alise<ref>François Lassus et Gérard Taverdet, Modèle:Opcit, Modèle:P.35.</ref>. En 2007, Gérard Taverdet précise que cette source a fait l'objet de nombreux pèlerinages, tout en étant exploitée pour la thérapie<ref>Gérard Taverdet, Modèle:Opcit, Modèle:P.24.</ref>.

En 2010, Stéphane Gendron, autre toponymiste, pose la question sans trancher : s'agit-il d'une racine *ales désignant la montagne, ou d'une racine *alis désignant la source ? Il rajoute toutefois que le village possède une source minérale et un sanctuaire gaulois avec établissement de bains ayant une fonction thérapeutique<ref>Stephane Gendron, « Les noms de la forteresse en Gaule », in L'Archéologue, n° 108, 2010, pp. 65 et 66.</ref>,<ref>La découverte du sanctuaire par Emile Espérandieu fut au départ motivée par la volonté de vérifier l'hypothèse de l'hydronyme : E. Espérandieu, Note sur le temple de source du Mont Auxois, CRAI, 53-7, 1909, pp. 498-506.</ref>.

Les eaux curatives du site étaient sans doute célèbres depuis l'époque celtique. À l'époque moderne le commerce de l'eau minérale d'Alise dépassait largement les frontières de la Bourgogne et s'étendait même à l'Europe ; il dura jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Michel Reddé, Alésia. L'archéologie face à l'imaginaire, Paris, 2003, Modèle:P.73.</ref>. Quant au sanctuaire, très vaste, il était dédié à Apollon Moritasgus<ref>Michel Reddé, Modèle:Opcit, pp. 129 et 130.</ref>,<ref>Joël Le Gall, Alésia. Archéologie et histoire, Paris, Fayard, 1963, Modèle:P.139.</ref>. Jacques Lacroix rappelle que cette divinité guérisseuse était liée à l'eau, le premier élément de son nom Mori- désignant la mer ou l'eau comme dans are-morica (Armorique) ou dans la peuplade maritime des Morins (morini)<ref>Jacques Lacroix, La Gaule des dieux, Modèle:Opcit, p. 97.</ref>.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms d'Alise et de Petite-Alise<ref name="Cassini"/>.

Histoire

Fichier:Statue aux trois ormeaux.jpg
Statue de sainte Reine aux trois ormeaux.

Antiquité

Modèle:Article détaillé Alise s'étend au pied du mont Auxois. Des fouilles archéologiques successives ont permis d'identifier un oppidum gaulois reconnu par la communauté scientifique comme le site archéologique du siège d'Alésia.

Le village d'Alise a été construit sur le flanc sud de la colline du plateau où a été localisée l'agglomération gallo-romaine d'Alésia. D'origine tardo-antique Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il succéda à l'agglomération antique du plateau. L'abbaye de Flavigny n'était située qu'à Modèle:Unité<ref>Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France, WAHLEN Patrice, 2013</ref>.

Moyen Âge

La basilique fut construite sur le plateau et est attestée Monasterium Sancte Regine ou Monastère Sainte-Reine en 719<ref>à la fondation de l’abbaye de Flavigny</ref>, Basilica Domne Regine en 721<ref>Testament de l’abbé Wiré de Flavigny</ref>.

Le nom de Sainte-Reine se réfère directement à la martyre chrétienne sainte Reine qui fut décapitée en ce lieu en 252 ap. J.-C. Reine, jeune bergère convertie vers 250, refuse de se marier avec le « gouverneur romain » Olibrius, qui l'a fait martyriser. Inhumé hors la ville, le corps saint, découvert vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été transféré en ville où l'on bâtit un mausolée qui deviendra la basilique du haut Moyen Âge, le long de la voie publique<ref>WAHLEN Patrice, op. cit.</ref>. La commune en a fait sa sainte patronne.

Époque moderne

Modèle:Section vide ou incomplète

Époque contemporaine

Modèle:Section vide ou incomplète

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année Infobox, la commune d'Alise-Sainte-Reine comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:MuséoParcAlésia.jpg
Centre d'interprétation du MuséoParc d'Alésia.

Le site gallo-romain

  • Site archéologique d'Alésia : après le siège d'Alésia, le lieu n'est pas abandonné ; les fouilles récentes ont mis au jour les ruines de bâtiments qui témoignent de la romanisation du site. Au nord-ouest se trouvait tout d'abord un théâtre caractéristique de la Gaule romaine : doté d'une cavea en forme de demi-cercle ; le public s'asseyait sur des gradins en bois, qui ont disparu avec le temps. Les acteurs se produisaient sur l'orchestra. La capacité d'accueil du théâtre est estimée à 5 000 places, ce qui est peu par rapport au théâtre d'Autun (20 000 places). Le mur circulaire de la cavea devait mesurer Modèle:Unité. À l'est du théâtre se tenait un temple, une association courante dans les villes gallo-romaines, dans un complexe à vocation religieuse et cultuelle. Composé d'une cella, ce temple s'élevait sur un podium, comme la Maison Carrée à Nîmes. De dimensions modestes, il s'ouvrait à l'est conformément aux exigences du culte. Sa façade devait comporter quatre colonnes, dont il ne reste rien aujourd'hui. Les archéologues pensent que ce temple était dédié à Taranis ou à Jupiter. Il était entouré d'une enceinte, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Les objets retrouvés sur le site et conservés au musée d'Alésia témoignent de l'apparition d'un culte à Cybèle aux {{#switch: IV
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}}. À côté du temple, une basilique concentrait les fonctions politiques et judiciaires de la cité. C'est dans ce type de bâtiment que se tenaient les séances de la curie et des tribunaux. Les affaires de la cité étaient aussi discutées sur la place publique, le forum. Ce dernier était bordé de boutiques et servait de lieu de rencontres, de réunion pour la ville. Au nord du forum a été retrouvé le monument dit d'Ucuetis, siège de la corporation des bronziers. Il servait aussi de sanctuaire pour honorer les divinités Bergusia et Ucuetis.

Alise-Sainte-Reine dans les arts

Alise-Sainte-Reine est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>.

Manifestations culturelles

  • Chaque dernier samedi et dimanche d'août, représentation du mystère de sainte Reine, tradition qui remonterait à 866.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • André Berthier, André Wartelle, Alésia, Nouv. Éd. Latines, Paris, 1990
  • Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978.
  • Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Paris, 2003
  • Camille Jullian, « Notes gallo-romaines Alésia », Revue des études anciennes, 1901, Modèle:P..
  • Camille Jullian, « Le nom d'Alésia » dans pro Alésia 1, 1907-1908, Modèle:P.241.
  • Jacques Lacroix, préf. V. Kruta, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des combats, vol 1, Errance, Paris, 2003
  • Jacques Lacroix, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des dieux, vol 3, Errance, Paris, 2007.
  • Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : Description linguistique, commentaire d’inscriptions choisies, Errance, Paris, 2003
  • François Lassus et Gérard Taverdet, Noms de lieux de Franche-Comté. Introduction à la toponymie, Bonneton, 1995
  • Paul Lebel, Principes et Méthodes d'hydronymie Française, Paris, 1956.
  • Joël Le Gall, Alésia. Archéologie et histoire, Fayard, Paris, 1963
  • Ernest Nègre, « Alisia qui a dû désigner d'abord la source. L'hydronyme Alzonne en France », dans Otto Winkelmann, Maria Braisch, Festschrift für Johannes Hubschmid zum 65. Geburtstag. Beiträge zur allgemeines, indogermanischen and romanischen Sprachwissenschaft, Bern-Munich, Francke, 1982, Modèle:P..
  • Ernest Nègre, La toponymie générale de la France, vol, 1, Genève, 1990
  • Élisabeth Rabeisen, Les eaux de Sainte-Reine, revue « Pays de Bourgogne » n° 232, Modèle:Date-, pp. 35–39.
  • Michel Reddé, Alésia. L'archéologie face à l'imaginaire, Paris, 2003
  • Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne, Bonneton, 2007
  • J.Carcopino "Alésia et les ruses de César" Paris, 1958, Modèle:P.
  • César "Bellum Gallicum" Commentaires de Jules César sur la guerre des Gaules.
  • Sous la direction de Danielle Porte, collectif, « Alésia, la supercherie dévoilée », édition Pygmalion, 2014. Modèle:ISBN. Cet ouvrage appuie la localisation à Chaux-des-Crotenay.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail