John Chandos

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2 John Chandos, aussi nommé « Jean Chandos » en français, né vers 1320 dans le Derbyshire et mort le Modèle:Date de mort- à Valdivienne, est considéré comme le plus grand capitaine anglais de la première phase de la guerre de Cent Ans.

Biographie

Né dans le Derbyshire vers 1320 d'une lignée de petite noblesse, c'est grâce à ses talents militaires qu'il réussit à s'imposer dès le début de la guerre. En 1339, il se fait remarquer par le roi Édouard III lors du siège de Cambrai et est, à partir de ce moment, de toutes les expéditions. Il le conseille lors de la chevauchée de Normandie en 1346. À Crécy, c'est lui, en réalité, qui commande l'armée du prince Édouard, le futur Prince Noir, celle qui est à l'avant-garde et qui subit la charge de l'ost du roi de France. Après le siège de Calais, le roi lui confie la formation militaire de son fils. En 1349, il est parmi les membres fondateurs de l'ordre de la Jarretière<ref name="gart">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1355 et 1356, il conseille et seconde le Prince Noir dans son combat contre le roi Jean II. Il dirige une des colonnes anglo-gasconnes, lors de la chevauchée vers le Languedoc de 1355, et pendant celle vers le Poitou de 1356 sa compagnie prend, pille et brûle Aubigny puis rejoint le gros de la troupe d'Édouard à Romorantin. Plus que le prince de Galles, médiocre militaire, il peut être considéré comme le vainqueur de la bataille de Poitiers.

En 1360, Édouard III lui fait suffisamment confiance pour être l'un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d'Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains de l'Angleterre. Le roi d’Angleterre lui fait également don de la forteresse de Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie<ref name="bardo">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, missionné par le roi Édouard III, il part de Saint-Sauveur-le-Vicomte, se rend à Paris où il essaie vainement de rencontrer Jean II. Puis, de Modèle:Date- à Modèle:Date-, il parcourt tous les territoires cédés ou rétrocédés à l'Angleterre par le traité de Brétigny (Poitou, Basse Saintonge, Angoumois, Limousin, Périgord, Cahorsin etc.). Il prend possession des villes et châteaux, reçoit les serments d'allégeance des seigneurs et des autorités locales au roi d'Angleterre, et met en place une nouvelle administration<ref>Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le traité de Brétigny, d’après le manuscrit du musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire Passion.</ref>.

En 1364, le roi envoie Chandos en Bretagne assister le duc Jean IV dans son combat contre le prétendant Charles de Blois, favori du roi de France. Les troupes de Charles sont, elles, commandées par Bertrand du Guesclin. En août, Chandos assiège Auray, acquise au prétendant. Le 29 septembre, du Guesclin tente de dégager la ville, mais son intervention tourne au désastre. Du Guesclin est capturé ; Charles de Blois est tué pendant le combat<ref name="dugues"/> Modèle:RpModèle:Rp. La bataille d'Auray met fin à la guerre de Succession de Bretagne<ref name="trente">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1366, il seconde à nouveau le Prince Noir en Espagne pour remettre sur son trône [[Pierre Ier de Castille|Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Castille]]<ref name="dugues">Modèle:Ouvrage.</ref>, que son demi-frère, Henri II, acquis à la France, a renversé. L'armée de celui-ci est commandée par du Guesclin qui se retrouve de nouveau face à face à son ancien adversaire. Le Modèle:Date-, les deux capitaines s'affrontent à Nájera, à mi-chemin entre Pampelune et Burgos. Les troupes de Henri II sont enfoncées, du Guesclin est de nouveau le prisonnier de Chandos<ref name="dugues"/>Modèle:Rp.

En 1369, le Prince Noir le nomme sénéchal du Poitou<ref name="">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La guerre est alors en train de reprendre contre la France. Le 31 décembre, il est blessé mortellement par la lance de Guillaume Boitel ou la flèche d'Alain de Guigneux<ref>Modèle:Article</ref> lors d'une escarmouche près du pont de Lussac-les-Châteaux<ref>Jean Froissart, quand il était historiographe de la reine Philippine à la cour du roi Édouard III, donc appointé par la cour d'Angleterre, a écrit que l'auteur du coup de lance mortel était le seigneur de Saint-Martin que les Anglais ont blessé mortellement en représailles alors qu'il s'était constitué prisonnier. Mais les chroniqueurs ou historiens français du {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}} attribuent la mort de Chandos à d'autres: le trouvère Cuvelier à la flèche d'Alain-de-Guigneux et La Haye du Chastelet à la lance de Guillaume Boitel, Il semblerait que Jean Froissard n'ait pas voulu froisser le roi d'Angleterre son seigneur, en rapportant que Chandos, ami du monarque, avait été tué sans épée et par un chevalier sans titre d'importance. Il fallait aussi justifier l'assassinat de Saint-Martin par un motif autre qu'une simple erreur sur la personne.</ref>. Transporté à Morthemer, il meurt. Regretté par Édouard III, il l'est aussi par Bertrand du Guesclin, qui admirait son courage et son talent militaire.

Il a été inhumé en l'église de Morthemer<ref name="briquet">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son tombeau a peut-être disparu lors de travaux de restauration au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'épitaphe a été préservée<ref name="Rush-Meyrick">D'après Modèle:Article</ref> : Modèle:Vers

Peu après sa mort, un cénotaphe est érigé en sa mémoire par les autorités anglaises sur les rives de la Vienne où a eu lieu le combat. Déplacé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:De quoi pour le protéger des crues par la société d'histoire locale, il est classé aux Monuments Historiques en 1909 et est aujourd’hui visible dans un petit jardin aux Aubeniaux, entre la rue Jean Chandos et la route de Gouex, sur la commune de Mazerolles.

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

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