John Pringle

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 John Pringle (Modèle:Date-Modèle:Date-), est un médecin écossais<ref name=Écosse/>. On lui doit un travail de pionnier en médecine militaire, en particulier en ce qui a trait à la salubrité et à l'asepsie ; il a aussi une place dans l'histoire de l'humanisation des lois de la guerre.

Biographie

Pringle est le plus jeune fils de Sir John Pringle, deuxième baronnet<ref name=baronnetage/> de Stichill<ref name=pèreBayle/> dans le Roxburghshire ; sa mère s'appelait Magdalen<ref name=Westminster/>. Il étudie dans les universités de St Andrews, d'Édimbourg et de Leyde. Il obtient son diplôme de docteur à Leyde, où la réputation de Hermann Boerhave l'a attiré. Ses camarades assidus y sont Gerard van Swieten et Albrecht von Haller ; sa thèse est une esquisse de gérontologie. Il s'installe à Édimbourg, d'abord comme médecin puis, après 1734, aussi comme professeur de philosophie morale à l'université.

En 1742 il devient médecin du deuxième comte de Stair, qui commande alors l'armée britannique dans les Flandres. En 1744 il est promu médecin-général des forces britanniques aux Pays-Bas par le prince Guillaume Auguste, duc de Cumberland. Il s'installe à Londres en 1749 et devient son médecin personnel.

Il se marie en 1752 avec la sœur du Modèle:Lien<ref name=biscuit/>. Il est fait médecin de la reine en 1761, baronnet en 1766 et, en 1774, médecin du roi [[George III (roi du Royaume-Uni)|Modèle:Nobr]].

En Modèle:Date-, il est élu président de la Royal Society. Durant sa présidence il fait six allocutions éditées plus tard en un seul volume. Il s'établit à Édimbourg en 1780, mais retourne à Londres en septembre de l'année suivante ; c'est là qu'il meurt, d'apoplexieModèle:Sfn, en 1782, âgé de Modèle:Nobr<ref name=tombe/>.

Il avait été un ami de Benjamin Franklin, aussi compagnon de voyage, de James Burnett, lord Monboddo, correspondant assidu, et d'Alexander Boswell<ref name=Boswell/>, dont le fils James le mentionne dans ses écrits<ref name=amis/>.

Contributions

Médecine

Le premier livre de Pringle, sur la nature et le traitement des « fièvres » qui se produisent dans les hôpitaux et les prisons, est publié (à la hâte, nous dit-on<ref name=BayleSurHospitalAndJayl/>) en 1750 ; la fièvre est alors une maladie, non un symptôme. Une « fièvre », un « mal des prisons<ref name=distemper/> » (aujourd'hui identifié au typhus), emporte presque simultanément plusieurs personnages importants, dont des juges de la cour d'assises, et met Londres en émoi. Pringle, qui a vu de tels évènements se produire dans l'armée, et qui sait aussi qu'ils se produisent sur les bateaux (particulièrement si les marins sont confinés pendant qu'on attend le vent), pointe du doigt l'air corrompu des baraquements, des navires, des prisons surpeuplés.

Toujours en 1750, il commence à lire devant la Royal Society des articles sur les substances accélérant ou retardant la corruption : Experiments on septic and antiseptic substances. Ces articles lui valent la médaille Copley ; il y avait alors, Modèle:Citation. Ils sont publiés en français dans la traduction de l'ouvrage qui suivra, Observations sur les maladies des armées, dans les camps et dans les garnisons<ref name=tableSubstances/>.

Son plus important travail, paru en 1752, sur les maladies qui se propagent dans l'armée, le fait regarder de nos jours comme un des pionniers de la médecine militaire moderne.

Lois de la guerre

Vers le temps de la bataille de Dettingen en Bavière (Modèle:Date-) (l'armée britannique est alors campée à Aschaffenburg), Pringle, par l'entremise de son supérieur, le comte de Stair, est à l'origine d'un accord original avec le maréchal de Noailles, commandant français.

À cette époque, les blessés devaient être évacués à la hâte — ou laissés à la merci de l'ennemi, quand un mouvement de troupes mettait les hôpitaux militaires à la portée de celui-ci. Modèle:Citation. Pringle a donné aussi son récit<ref name=PringleDettingen/>, paru en français dix ans plus tard, et qui est très proche. Modèle:Citation

On peut voir dans cet évènement une étape<ref name=Bayne-Jones/> vers le premier article de la première convention de Genève du Modèle:Date- : « Les ambulances et les hôpitaux militaires seront reconnus neutres, et, comme tels, protégés et respectés par les belligérants<ref name=Genève-1-1/> ».

Œuvres (liste partielle)

Sauf mention contraire, les écrits de Pringle sont en anglais.

  1. I-1 « Expériences qui démontrent qu'on ne doit point appeler les substances putrides alcalines ; que ni les sels alcalis volatils, ni les fixes, ne tendent naturellement à produire la putréfaction dans le corps humain, étant d'eux-mêmes antiseptiques… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  2. II-1 « Suite des expériences et des remarques sur les substances antiseptiques… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  3. III-1 « Expériences sur les substances qui résistent à la putréfaction des liqueurs animales… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  4. IV-2 [sic] « Suite des expériences sur les substances septiques… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  5. V-1 « Expériences et remarques sur la fermentation des végétaux par le moyen des substances animales putrides… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  6. VI-1 « Expériences sur les substances qui hâtent, qui retardent, qui augmentent et qui diminuent la fermentation des aliments, avec des remarques sur leur usage pour expliquer l'action de la digestion… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  7. VII-1 « Expériences et remarques sur la putréfaction du sang et d'autres substances animales… », Modèle:P. — Lu le Modèle:Date-
  1. « On the different kinds of air », 1773
  2. « On the torpedo », 1774<ref name=torpille/> — Il s'agit de l'animal appelé torpille.
  3. « On the attraction of mountains », 1775
  4. « Upon some late improvements of the means for preserving the health of mariners », 1776<ref name=an76/> — Développements récents pour la préservation de la vie des marins.
  5. « On the invention and improvements of the reflecting telescope », 1777
  6. « On the theory of gunnery », 1778

Attribution

  • Pringle fait remarquer<ref name=attributionPringle/> qu'on lui a attribué par erreur un ouvrage, paru en 1722, dont le titre est traduit : Modèle:Citation.

Hommages

Honneurs

  • Le titre de baronnet Pringle de Pall Mall, créé pour lui, s'est éteint avec lui<ref name=baronnetage/>.
  • Le clan Pringle, dont il était membre, honore sa mémoire.

Iconographie

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Études

Médecine
Lois de la guerre

Article connexe

Liens externes

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