Juba II
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Noble- (en latin : Modèle:LangueModèle:Sfn ; en grec ancien : Modèle:Langue<ref name="Roller">Roller, Duane W. (2003) The World of Modèle:Noble- and Kleopatra Selene "Routledge (UK)". Modèle:P.. Modèle:ISBN.</ref>) est un roi de Numidie de 30 à 25 av. J.-C. puis de Maurétanie, de 25 av. J.-C. à 23 ap. J.-C.. Outre son règne très réussi, il était un érudit et un auteur très respecté. Sa première épouse était Modèle:Noble, fille de la reine Modèle:Noble d'Égypte ptolémaïque et du triumvir romain Marc Antoine.
Modèle:Noble- est le fils du roi numide Modèle:Noble. Après la défaite de son père face aux Populares, il est emmené à Rome comme otage par Jules César et recevra une éducation dorée et la citoyenneté romaine par César et Octavie, la sœur du futur empereur Auguste. Il règne à partir de 30 av. J.-C. sur la Numidie et est installé sur le trône de Maurétanie en 25 av. J.-C. Il prend pour capitale Iol, qu'il renommera Caesarea (actuelle Cherchell, en Algérie). La date de son mariage avec Cléopâtre Séléné n'est pas connue, mais celui-ci est attesté dès 20 av. J.-C. avec la mention de la reine sur certaines pièces de monnaie.
Biographie
Jeunesse
Après la défaite de Modèle:Noble<ref name="Apien">Modèle:Lien web.</ref>, César fit une entrée triomphale à Zama. L'année 46 av. J.-C. est celle d'un triomphe total pour Rome, notamment contre les Numides et les Pompéiens<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.
C'est dans l'habitation de l'Aguellid (qui signifie "roi" en berbère) défunt qu'il décida du partage de l'Afrique et du sort de la famille royale. Modèle:Noble-, alors âgé de cinq ans à peine, fut envoyé en otage à Rome où il figura, par la suite, au triomphe de César<ref name="Apien"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> derrière Vercingétorix de Gaule et Arsinoé, sœur de Cléopâtre d'Égypte. Modèle:Noble- est alors le butin le plus précieux de César, issu d'une lignée illustre de rois nord-africains. En effet ce dernier en tant que fils de Modèle:Noble-, roi massyle de Numidie et de Gétulie, est un descendant de Massinissa et Jugurtha<ref name=":1" />, il est donc de la dynastie numide<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Nous ne savons pas ce qu'il advint des autres membres de la famille de Juba. Toujours est-il que Modèle:Noble- fut élevé dans une captivité dorée par Octavie la sœur d'Octave, le futur empereur Auguste.
Selon certains auteursModèle:Référence nécessaire, le jeune Juba n'aurait pas été élevé par Octavie mais par Calpurnia Pisonis, la dernière épouse de César<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Juba s'attira l'amitié de son protecteur qui lui offrit des occasions de se distinguer et de s'élever au rang des autres princes. Octave lui accorda le droit de cité romain. Juba prit alors les noms et prénoms de son protecteur (Gaius Iulius) qu'il transmettrait plus tard à ses affranchis, mais qu'il allait s'abstenir de porter après avoir reçu le titre de roiModèle:Référence nécessaire.
Juba Il Modèle:Référence souhaitée de 31 à 29 av. J.-C. contre Cléopâtre et Marc Antoine, et Modèle:Référence souhaitée de 26 à 25 av. J.-C. où Octave apprécia sa fidélité et son adresse.
Règne
Après la mort de Modèle:Noble, le royaume de Numidie est partagé par Octave (le futur Auguste). Ce dernier installe sur le trône Modèle:Noble-. Plus tard, mettant fin au royaume numide, il propose à Modèle:Noble- de changer ce qui reste de son royaume contre le trône de Maurétanie, qu’a laissé vacant la mort du dernier Bocchus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Empereur romain, Auguste modifie sa position vis-à-vis de la question des protectorats, pour adopter la politique de souplesse appliquée en Orient. Ainsi, le prince numide est placé sur le trône maurétanien<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
À la sixième année de son règne, en 19 av. J.-C., Modèle:Noble- épousa Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre, reine d'Égypte, et de Marc Antoine. Cette dernière avait été élevée en compagnie de son frère jumeau Alexandre Hélios par la sœur d'Octave, Octavie, épouse répudiée de Marc Antoine. Cléopâtre Séléné fut couronnée à son tour en raison de son ascendance maternelle et fut officiellement associée au pouvoir sans qu'il y ait toutefois partage territorial d'autorité. Ce territoire, malgré certaines amputations au profit des colonies romaines, s'étendait donc de l'Atlantique à l'ouest, à l'embouchure de l'Ampsaga (Oued el Kebir) à l'est et comprenait les régions de Sétif au sud ainsi qu'une partie des territoires des Gétules du sud-est algérien et tunisien.
Le rétablissement de ce vaste royaume, supérieur en superficie à celui de Massinissa à son apogée, ne constitue pas pour autant un recul dans la politique coloniale romaine. Il marque seulement une pause. Auguste abandonne moins à Juba la propriété que l'usufruit de son royaume, disposant des territoires, les divisant, les morcelant à sa guise, sans que le roi numide ne manifeste la moindre résistance, tellement son esprit, par l'éducation qui lui avait été dispensée, était obnubilé par l'obéissance à Rome.
Modèle:Noble- implante sa capitale dans l'ancien comptoir phénicien Iol ou Jol qui est renommé Caesarea (actuellement Cherchell, en Algérie)<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Il alors 25 ans lors de sa prise de pouvoir en 25 av.JC et les monnaies sont frappées en son nom avec la mention « IVBA REX8 ». La date du mariage entre Juba et Séléné n'est pas connue<ref name=":0" />, cependant l'effigie de la reine apparaît à l’année 20 av. J.-C. sur les pièces de monnaie avec la légende « ΚΛΕΟΠΑΤΡΑ ΒΑΙΛΙΑ »<ref name=":0" />.
Les projets de constructions et de sculptures à Césarée et Volubilis ont présenté un riche mélange de styles architecturaux égyptiens, grecs et romains. Modèle:Noble a influencé Modèle:Noble- pour exercer une bonne politique gouvernementale. Modèle:Noble- a promu et soutenu les arts du spectacle, la recherche scientifique , la métrique<ref name="h1">Modèle:Ouvrage.</ref>, la linguistique, la mathématique et la connaissance de l'histoire naturelle dont Pline a fourni les sources. Il a aussi favorisé le commerce en Numidie. La Maurétanie échangeait à travers la Méditerranée, en particulier avec l'Espagne et l'Italie, exportant du poisson, des raisins, des perles, des figues, des céréales, du bois de meubles et de la teinture violette pour les vêtements sénatoriaux.
Modèle:Noble- a envoyé une expédition dans les îles Purpuraires afin de rétablir les anciens processus phéniciens de fabrication de colorants ("violet glucique"). Tingis (aujourd'hui Tanger), une ville des colonnes d'Hercule (aujourd'hui détroit de Gibraltar), est devenu un grand centre commercial. À Gades (actuelle Cadix) et Cartage la nouvelle (Cartagène actuelle) en Espagne, Modèle:Noble- a été nommé par Auguste duumvir honoraire. Un duumvir était un magistrat d'une colonie ou ville romaine fondamentalement liée au trafic commercial et était également un Patronus ColonaieModèle:Référence nécessaire.
Il a également exploré d'autres zones géographiques, telles que les montagnes de l'Atlas, Madère et les îles Canaries. De même, la valeur et la qualité de la monnaie maurétanienne ont été reconnues dans le monde antique. L'historien grec Plutarque le décrit comme l'un des meilleurs hommes d'État de son temps.
Modèle:Noble- s'est intéressé aux origines de son royaume comme à l'étude du libyque et du punique, langues de culture de ses habitants. En renonçant à l'annexion de la Maurétanie, Auguste savait ce qu'il faisait avec Modèle:Noble- à la tête de ces vastes territoires où se sont enracinées de nombreuses colonies romaines indépendantes du roi ; il pouvait, sans crainte, confier l'administration des indigènes à un chef « indigène » qui, plus habilement que des fonctionnaires romains, saura maintenir la paix. L'Afrique continuera donc à fournir à Rome ses productions, principalement agricoles.
Vers l'an 5 après JC, le roi Modèle:Noble- a fait le tour de la Méditerranée orientale avec Caius Julius Caesar Vipsanianus, neveu d'Auguste ; pendant le voyage, il a rencontré Glaphyra ; Modèle:Noble était probablement déjà morte. Glaphyra (v. 35 av. J.-C., v. 7 ap. J.-C.?), fille du roi de Cappadoce Archélaos de Cappadoce, était une princesse anatolienne, liée à la dynastie hérodienne ; elle devint reine de Mauritanie en épousant Modèle:Noble-. Elle sera plus tard épouse d’Hérode Archélaos.
En 19 après JC, Modèle:Noble- a nommé son fils Ptolémée de Maurétanie co-régent, avant de mourir en l'an 23 après JC, enterré avec sa première femme au mausolée royal de Maurétanie. Son fils et successeur poursuivit en partie la politique de son père, mais n'hérita pas des vertus de celui-ci. Ptolémée règne jusqu'en 40 après JC., lorsque son cousin au deuxième degré, l'empereur Caligula, le fait assassiner lors d'une visite à Rome. La Mauritanie a ensuite été annexée à l'Empire, devenant une province romaine. Mais son fond berbère ne disparut pas.
Les Grecs érigèrent à Modèle:Noble- une statue auprès de la bibliothèque du gymnase de Ptolémée à Pausanias. Modèle:Lequel On en trouve peu de traces écrites , une inscription qui lui est dédiée a cependant été trouvée à Athènes :
Modèle:Citation étrangère bloc(Boulé et Demos honorent la reine Glaphyra, fille du roi Archélaos et épouse du roi Juba pour sa vertu.)
Un homme de science et de lettres
Modèle:Noble- consacra les loisirs que lui laissait l'administration de son royaume à l'étude et acquit une réputation de lettré dans le domaine des sciences et des lettres.
Toujours désireux de prouver l'ancienneté de ses origines, il fit remonter sa généalogie à Hercule qui épousa la Libyenne Tingis (à l'origine de l'étymologie de la ville de Tanger), fille d'Atlas et veuve d'Antée dans la mythologie grecqueModèle:Référence nécessaire.
Il fit construire de nombreux édifices publics, des places ou forums, des théâtres, des thermes, des temples, des jardins publics… Beaucoup de ces vestiges confirment la grandeur de Modèle:Noble-, qui possédait une grande puissance de travail et d'assimilation (sculpture, architecture…).
Modèle:Noble- a écrit des livres en grec et en latin sur l'histoire, l’histoire naturelle, la géographie, la grammaire (latine, grecque, berbère, assyrienne, égyptienne), la peinture et le théâtre. Seuls des fragments de son œuvre ont survécu, laissant des témoignages de celui-ci dans les œuvres d'autres auteurs (Voir citations et références). Il a également compilé une importante bibliothèque avec une multitude de thèmes, qui ont sans aucun doute complété sa propre production prolifique.
Son guide sur l'Arabie a eu beaucoup de succès à Rome, écrivant également sur les Assyriens, sur la Libye et une histoire de Rome. Concernant la grammaire, il a écrit sur la corruption du lexique et les similitudes. Dans l'art, à propos de la peinture et une histoire du théâtre. Quant à la faune, sur les animaux toxiques et les physiologiesModèle:Référence nécessaire.
Modèle:Noble- était considéré par les écrivains de l’Antiquité comme un lettré et un érudit. Malheureusement, son abondante œuvre ne nous est parvenue que sous forme de fragments<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il est très souvent cité dans les sources anciennes, en particulier par Pline l'Ancien<ref>Historia naturalis, Modèle:Nobr, 16, 2.</ref> qui considérait que « sa réputation de savant est encore plus mémorable que son règne » et Plutarque<ref>(César, 55, 3.</ref> qui voit en lui un très grand historien grec. Modèle:Noble- avait lui-même réuni une bibliothèque dans la tradition des rois hellénistiques et envoyé des copistes dans les plus grandes bibliothèques de son temps. On sait même que des escrocs lui vendirent de faux livres de Pythagore<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il écrivait, semble-t-il, exclusivement en grec, la langue de la culture en son temps, et ses sujets d’intérêts étaient très variés : philologie, théâtre, poésie, peinture, botanique (il nomma l'euphorbe du nom de son médecin personnel grec Euphorbos). Il rédigea<ref>Modèle:Lien web.</ref> aussi une Histoire de Rome, une autre sur les Assyriens, ainsi que des Arabica qu’il dédia au jeune prince Caius, le petit-fils d’Auguste. Il traita des réalités africaines dans deux ouvrages, les Libyca et un traité sur les Errances d’Hannon. Pour ces derniers, il puisa ses informations sans doute dans des documents anciens, les libri punici, hérités de son grand-père Modèle:Noble<ref>(Salluste, Guerre de Jugurtha, 17,7 ; Pline, Modèle:Référence à confirmer.</ref> : le sénat les confie aux rois africains après la chute de Carthage) et peut-être rédigés par lui (ou traduits en grec) à partir d’une tradition ancienne. Il s’appuyait aussi sur le résultat d’explorations aux îles Canaries<ref>Pline, Historia naturalis, Modèle:VI, 37-2.</ref> et en quête des sources du Nil<ref>Pline, Historia naturalis, Modèle:V, 10-1.</ref>. De l’une de ces expéditions, Juba ramena un crocodile, signe à ses yeux que le Nil prenait bien sa source en Maurétanie.
Citations chez divers auteurs
- Selon Pline le Jeune, Modèle:Noble- a envoyé une expédition aux îles Canaries et à Madère<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Noble- aurait donné ce nom aux îles Canaries car de grands chiens féroces ont été trouvés (canarius, du latin Modèle:Latin chien). Il y aurait collecté des informations sur la flore, la faune et l'ethnographie. Il nomme cinq îles en latin : Canaria (aujourd'hui Gran Canaria), Nivaria (l'île de la neige perpétuelle, maintenant Tenerife), Capraria, Iunonia Maior (probablement, Las Palmas), Iunonia Minor et une en grec, Ombrios (actuelle El Hierro).
- Philostrate d'Athènes se souvient ainsi d'une de ses anecdotes : « Et j'ai lu dans le Traité de Modèle:Noble- que les éléphants s'entraident lorsqu'ils sont persécutés et vont se défendre jusqu'à l'épuisement, et quand ils sont hors de danger, ils oignent leurs blessures avec les larmes de l'aloès, debout, autour de lui, comme les médecins. » (La vie d'Apollonius de Tiana, Loeb Classical Library, Modèle:Noble-, Modèle:Noble-.)
- Le botaniste allemand Karl Sigismund Kunth a dédié le genre de palmier monotypique Jubaea (Arecaceae) d'après le roi Modèle:Noble- en reconnaissance de ses écrits sur l'histoire naturelle et les expéditions botaniques aux îles Canaries et à Madère, indiquant dans le protologue du genre : "in honorem Jubae, regis Numidiae, eruditisimi principis et studiorum claritate quam regno memorabilioris, qui de re herbaria ac geographia commentarios reliquit insignes."<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
- Comme Massinissa et d'autres chefs berbères, et selon une coutume citée par Tertullien (Apologeticum, 24 ) et d'autres auteurs comme Mommsen, Gsell et Muller, Modèle:Noble- aurait été adoré comme divinité après sa mort<ref>Modèle:Article.</ref>. Une statue trouvée à Sala près de Rabat pourrait être son portrait divinisé<ref name="h1" />
- D'après El Khatib B.N, une inscription des environs de Bordj Bou Arreridj (Algérie) prouverait la survivance de son culte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- En l'an 70 un nommé Juba revendiquait encore le trône de ses ancêtres. (Tacite, historiae, Modèle:II, 58)
Archéologie
Tombeau de la Chrétienne
Modèle:Qui pense que le Mausolée royal de Maurétanie, surnommé Tombeau de la Chrétienne, en arabe Kbour-er-Roumia, situé en Algérie, sur l'actuelle commune de Sidi Rached, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest d'Alger a pu être le tombeau de Modèle:Noble- et de son épouse Cléopâtre Séléné mais ce n'est qu'une hypothèse puisque le monument est vide de tout mobilier et qu'aucune chambre secrète n'y a, à ce jour, été identifiée. La date de sa construction et la fonction réelle de ce monument ne sont pas connues avec certitude. Sur la date, on sait qu'il est mentionné dans un texte du géographe Pomponius Mela<ref>Il parle de « monumentum commune regiae gentis », Gabriel Camps, « Nouvelles observations sur l'architecture et l'âge du Medracen, mausolée royal de Numidie », CRAI, 117-3, 1973, Modèle:P. 470.</ref>, daté des années 40 ap. J.-C., époque où le royaume de Maurétanie fut annexé par Rome. Modèle:Lesquels pensent qu'il s'agit d'un mausolée royal construit par le roi Modèle:Noble- qui régna de 25 av. J.-C. à 23 ap. J.-C et son épouse, la reine Cléopâtre SélénéModèle:Référence nécessaire. Modèle:Qui, l'étude architecturale du monument permettrait de le dater approximativement du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et donc antérieurement à la domination romaine sur l'Afrique du Nord. Stéphane Gsell a dit à son sujet : « C'est une construction de type indigène, couverte d'une chemise grecque. »
Pseudo archéologie
En 1982, un chasseur de trésors nommé Burrows a affirmé avoir trouvé un site archéologique de première importance dans l'Illinois, la Grotte de Burrows. Malgré l'absence de preuves, les artefacts prétendument issus de ce site ont suscité l'écriture du livre The Lost Treasure of King Juba: The Evidence of Africans in America before Columbus (2003), par l'auteur Frank Joseph, spécialiste de l'archéologie mystérieuse, qui y affirme qu'une flotte numide du roi Modèle:Noble- a traversé l'Atlantique pour accoster aux actuels États-Unis d'Amérique bien avant Christophe Colomb ou les Vikings. Malgré sa fragilité, cette hypothèse a rencontré un certain succès populaire.
Iconographie
Statue
11 portraits du souverain sont connus.
- Portrait du roi Modèle:Noble-, marbre découvert à Cherchell, en Algérie.
- Buste de Modèle:Noble-, bronze de Volubilis au Maroc dans la maison de la mosaïque à la Vénus, vers 25 av. J.-C. (Musée archéologique de Rabat au Maroc), haut. Modèle:Unité.
Numismastique
- Denier au buste de Modèle:Noble-, revers représentant Cléopâtre Séléné, argent, règne de Modèle:Noble- (25 av. J.-C.- 23 ap. J.-C.) Bibliothèque nationale de France, département des monnaies, médailles et antiques.
- Denier à l'effigie de Modèle:Noble-. Date : c. 20 AC. - AD. 20. Nom de l'atelier/ville : Maurétanie, Césarée
- Denier à l'effigie de Modèle:Noble-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Date : 52 av. J.-C.-23 ap.J.-C. Revers représentant Modèle:Noble-. Mention REX IUBA. Avers représentant un éléphant. Bibliothèque nationale de France, département des monnaies, médailles et antiques.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Ouvrages
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Mouloud Gaid, Aguellids et Romains en Berbérie, éditions SNED, Alger, 1972.
- Stéphane Gsell, Histoire de l'Afrique du Nord, 8 vol. (1913-1928) [Œuvre restée inachevée].
- Jean Mazard, Corpus Numérum Mauretanieque, Arts et Métiers graphiques, 1955.
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