Kilis

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ville de Turquie

Kilis est une ville du sud-est de la Turquie, préfecture de la province du même nom, près de la frontière turco-syrienne.

Histoire

Après la conquête de la Syrie par [[Sélim Ier|Sélim {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1516, Kilis est gouvernée par une dynastie de begs kurdes, les Djanbulad (Canbalat, Canbulat, Joumblatt : « âme d'acier », en kurde), sandjakbey (gouverneur de sandjak) de 1516 à 1553, fait construire la mosquée ou tekke qui porte son nom<ref name="sinclair-114">T.A. Sinclair, Eastern Turkey: An Architectural & Archaeological Survey, Volume IV, The Pindar Press, Lonfres, 1990, Modèle:P..</ref>.

Ali Djanbulad, après l'exécution de son frère pendant la Modèle:Lien, prend la prend la tête d'une révolte en 1607 ; vaincu, il part à Constantinople pour demander son pardon. Il est nommé gouverneur du Banat, sur le Danube, mais il est tué à Belgrade peu après<ref>J. de Hammer, Histoire de l'Empire Ottoman depuis son origine jusqu’à nos jours, livre XXIII, vol. 2, Paris, 1844, Modèle:P.</ref>. La dynastie des Djanbulad conserve le sandjak de Kilis jusqu'en 1630 mais doit ensuite s'exiler au Liban ; la famille druze des Joumblatt en descend<ref name="sinclair-114" />.

À la fin de l'époque ottomane, Kilis est le chef-lieu d'un caza du sandjak d'Aintab (Gaziantep) dans le vilayet d'Alep<ref>Gibb, Kramer & al., Encyclopaedia Dictionary Islam Muslim World, etc, , 13 vols & 12 vols, Brill, Leyden, 1960-2004, art. 'AYNTAB</ref>. D'après le géographe Vital Cuinet, elle compte alors environ Modèle:Nombre avec 47 mosquées du vendredi, 12 mosquées plus petites, 4 couvents de derviches, 24 medresas et 3 églises. Actuellement, elle compte 11 mosquées d'époque ottomane, 3 mausolées (türbe), un couvent derviche (tekke) et 3 hammams.

La forteresse de Ravendel (Ravanda Kalesi), d'origine peut-être hittite et utilisée pendant les croisades, est à Modèle:Unité au nord de Kilis<ref>Gaziantep Tür Rehberi, "Ravanda Castle".</ref>.

Pendant la guerre civile syrienne, Kilis est un important point de passage pour les réfugiés syriens : ils forment un tiers de la population de la province en 2013<ref>UN High Commissioner for Refugees (UNHCR), Syrian refugees support each other even as numbers rise, 20 juin 2013.</ref>,<ref>UN Institute for Training and Research (UNITAR), Kilis Refugee Camp in Kilis Province, Turkey (as of 12 March 2014), 12 mars 2014.</ref>. En 2016, elle subit à plusieurs reprises des tirs de roquette de l'État islamique auxquels répliquent des tirs de l'artillerie turque<ref>"Turquie : une personne tuée par des tirs d’artillerie venus de la Syrie", Le Monde, 8 mars 2016.</ref>,<ref>Reuters, "Anger, fear sweeps Turkish border town under attack from Islamic State", 16 mai 2016.</ref>. Ces tirs cessent avec l'occupation de la région syrienne limitrophe par l'armée turque lors de l'opération Bouclier de l'Euphrate à partir d'Modèle:Date-.

Géographie

Subdivisions administratives

Le district de Kilis (ou Kilis Merkez) est divisé en 70 quartiers :

Démographie

{{#invoke:Démographie|demographie}}

En constante augmentation depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population de ce village devenu ville a diminué dans les années 1990.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

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Liens externes

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