La Décroissance
Modèle:Infobox Presse La Décroissance est une publication mensuelle<ref>Modèle:Article</ref> (à l'origine bimestrielle<ref>Modèle:FRBNF.</ref>,<ref name="XX" />) éditée depuis Modèle:Date-<ref name=XX>Fabrice Flipo, Voyage dans la galaxie décroissante, Mouvements, 2007/2, Modèle:P., Modèle:DOI, lire en ligne.</ref> par l'association Casseurs de pub<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle ne se veut pas un journal de militants ou de convaincus, mais s'adresse au grand public, en argumentant avec humour sur la nécessité d'une réduction de la production matérielle.
Historique
Le journal est lancé en 2004 par Bruno Clémentin, Vincent Cheynet et Sophie Divry<ref>Stéphane Lavignotte, La décroissance, ou la critique radicale, Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, juin-juillet-août 2010/6, Modèle:P., lire en ligne.</ref>. Initialement bimestriel, il devient assez vite mensuel, comme envisagé dès le départ<ref name=LM2004>Modèle:Article</ref>. Deux ans plus tard, Clémentin et Cheynet fonderont le Parti pour la décroissance<ref>https://comptoir.org/2014/12/03/vincent-cheynet-pour-le-liberal-la-societe-est-constituee-dun-agregat-dindividus/</ref>.
Ligne éditoriale
Sous-titré « le journal de la joie de vivre », il critique l'idéologie de consommation et prône l'orientation vers une société de partage et de sobriété. Il développe l'idée d'une décroissance soutenable contre une croissance industrielle et économique fondée sur l'idée d'un monde aux ressources illimitées, tout en se démarquant de l'écologie profonde, voulant privilégier une approche humaniste. Il se veut grand public, refuse d'user d'un ton austère et manie l'humour, évoquant quelquefois le souvenir de La Gueule ouverte<ref name=LM2004 />.
Le journal pourfend, par ailleurs, ceux qu'il nomme les « écotartuffes<ref name="XX" /> » d’un « capitalisme vert » et autres artisans de l'« escroquerie » d'un « développement durable »<ref>Hubert Prolongeau, La belle vie des décroissants, Le Monde, 18 juillet 2010, lire en ligne.</ref>, qui ne sont, selon lui, que des zélateurs de la croissance verte<ref group=n>Modèle:Citation, Éric Dupin, La décroissance, une idée qui chemine sous la récession, Le Monde diplomatique, août 2009, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.
Équipe
Le directeur de publication et responsable de rédaction est Vincent Cheynet, fondateur de l'association Casseurs de pub, et ancien publicitaire lui-même<ref name=LM2004 />,<ref>Mahaut Herrmann, "Promouvoir la décroissance, c’est intégrer les limites", La Vie, 15 avril 2014, lire en ligne.</ref>,<ref>Vincent Cheynet, Le Choc de la décroissance, Seuil, 2008, présentation éditeur.</ref>.
Le journal est illustré par des dessins de Léandre, Pierre Druilhe<ref name=":0" />, Andy Singer, Raoul Anvélaut, Rash Brax, Stéphane Torossian, Vito. Modèle:Référence souhaitée.
Les chroniqueurs sont des personnalités comme Alain Accardo<ref name=":0">Modèle:Lien brisé</ref>, Jacques Testart, François Brune, Alain GrasModèle:Référence souhaitée, Fabrice Nicolino<ref name=LM2004 /> et aussi Pierre Thiesset<ref name=":0" />,<ref>Pierre Thiesset : « La décroissance permet de maintenir les braises d’une écologie politique non inféodée », comptoir.org, 29 juin 2016</ref>, François Jarrige, Denis Baba, Thierry BrulavoineModèle:Référence souhaitéeModèle:Etc. Le politologue Paul Ariès a également contribué au journal, jusqu'à sa rupture idéologique avec Vincent Cheynet en 2011<ref>L’écologie radicale se déchire : « décroissance de gauche » contre « décroissance de droite », rue89lyon.fr, 8 juin 2012</ref>.
La Décroissance fait partie de la presse alternative et indépendante<ref>Quelques journaux alternatifs, Manière de voir, Modèle:N°, avril-mai 2005, lire en ligne.</ref>.
Homonymie
La Décroissance est également le titre français d'un ouvrage de l'économiste Nicholas Georgescu-Roegen, recueil d'articles présenté par Jacques Grinevald. Georgescu-Roegen a rassemblé ses idées dans son livre Modèle:Lang, non traduit en français mais disponible en espagnol et en italien.