La Féline (film, 1942)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin La Féline (Modèle:Langue) est un film d'horreur américain de 1942 réalisé par Jacques Tourneur et produit par Val Lewton pour la RKO. Le film raconte l'histoire d'Irena Dubrovna, une créatrice de mode serbe récemment mariée, obsédée par l'idée qu'elle descend d'une ancienne tribu de personnes félines qui se métamorphosent en panthères noires lorsqu'elles sont excitées. Lorsque son mari commence à s'intéresser à l'une de ses collègues de travail, Irena se met à la traquer. Le film met en vedette Simone Simon dans le rôle d'Irena, avec Kent Smith, Tom Conway et Jane Randolph dans les seconds rôles.

La production commence en 1942, Lewton étant chargé de développer les films d'horreur à petit budget de la RKO. Il réunit une équipe de collaborateurs avec lesquels il avait déjà travaillé par le passé, dont Tourneur, le monteur Mark Robson et le scénariste DeWitt Bodeen. La Féline est le premier film sur lequel l'équipe travaille. Le titre leur est donné par un cadre de la RKO, qui leur demande de développer un film à partir de ce titre. Après avoir fait regardé divers films d'horreur et consulté des ouvrages consacrés aux chats, Bodeen et Lewton développent le scénario ; Lewton participe activement à la rédaction du scénario sans être crédité. Le film est tourné dans les studios de la RKO en réutilisant des décors d'autres films comme La Splendeur des Amberson (Modèle:Langue, 1942). Au cours du montage, Robson met au point une technique appelée plus tard l'effet-bus, une forme de jump scare que Lewton utilise dans ses films suivants.

L'avant-première de La Féline a lieu au Modèle:Langue de Manhattan le Modèle:Date, avant de sortir en salles le Modèle:Date. Les premières critiques sont tantôt négatives, tantôt mitigées. Le film obtient de bons résultats au box-office, et constitue l'un des plus gros succès de la RKO de cette année-là. Plusieurs films d'horreur des années 1940 et 1950 sont influencés par La Féline : certains films s'inspirent de son style visuel sombre, tandis que d'autres présentent un personnage féminin qui craint de posséder un trait héréditaire qui le transformerait en monstre. Le film connait une suite, La Malédiction des hommes-chats (Modèle:Langue), en 1944, et un remake, réalisé par Paul Schrader, sorti en 1982. Le film est entretemps devenu célèbre, malgré son statut de film de série B ; il est sélectionné par la Bibliothèque du Congrès pour être conservé dans le National Film Registry en 1993. Les réactions rétrospectives au film sont variées. Certains critiques modernes jugent le film trop timide pour le genre de l'horreur et déplorent le jeu des acteurs. D'autres louent l'atmosphère et la sophistication du film, à l'instar du critique Roger Ebert qui le considère comme un des films phares des années 1940 au même titre que les autres productions de Val Lewton.

Synopsis

Présentation générale

La créatrice de mode serbe Irena Dubrovna et l'architecte américain Oliver Reed se rencontrent à Central Park, tombent amoureux et se marient rapidement. Mais Irena ne veut pas consommer leur union, de peur de se transformer en panthère obligée de tuer son amant, conformément à une croyance entretenue par son village natal. Lorsque son mari commence à s'intéresser à l'une de ses collègues de travail, Irena se met à la traquer.

Résumé détaillé

Au zoo de Central Park à New York, Irena Dubrovna (Simone Simon), une créatrice de mode née en Serbie, fait des esquisses d'une panthère noire. Elle attire l'attention d'Oliver Reed (Kent Smith), un architecte américain travaillant dans la construction navale. Irena l'invite chez elle pour boire un thé. Alors qu'ils s'éloignent, un des brouillons qu'Irena a laissé tomber nous montre une panthère empalée sur une épée. Chez Irena, Oliver admire une statue, un personnage médiéval à cheval, portant une couronne et empalant un chat avec son épée. Irena apprend à Oliver que ce personnage est un roi, Jean de Serbie, dont elle lui raconte l'histoire : pendant son règne, selon la légende, des Mamelouks ont envahi le village où elle a passé son enfance et converti les habitants en adorateurs du Diable. Après avoir expulsé cette tribu maléfique et constaté ce que les villageois sont devenus, le roi Jean a ordonné qu'ils soient tous tués. Pourtant, Modèle:Citation d'entre eux se sont enfuis. Oliver ne prend pas la légende au sérieux, contrairement à Irena.

Oliver achète à Irena un chaton, mais lorsqu'il le rencontre, il siffle. Irena lui propose d'aller à l'animalerie pour l'échanger. Lorsqu'ils entrent dans le magasin, les animaux se déchaînent en sa présence et Irena se sent mal à l'aise. Irena révèle peu à peu à Oliver qu'elle pense être une descendante des La Féline de son village, et qu'elle peut se transformer en panthère si elle est excitée par la passion. Malgré cela, Oliver lui demande de l'épouser, et elle accepte. Lors du dîner qui suit leur mariage au Belgrade, un restaurant serbe, une femme ressemblant à un chat s'approche et s'adresse à Irena en l'appelant moya sestra (Modèle:Citation). Irena ne consomme jamais le mariage, en craignant les conséquences. Oliver est patient avec elle, mais finit par la persuader de consulter un psychiatre, le Modèle:Dr Louis Judd (Tom Conway). Ce dernier tente de la convaincre que ses peurs proviennent de traumatismes subis dans son enfance. Pendant ce temps, Irena est malheureuse de découvrir qu'Oliver a confié leurs problèmes conjugaux à son assistante, Alice Moore (Jane Randolph). Alice avoue à Oliver qu'elle l'aime. Lorsqu'Irena aperçoit par hasard Oliver et Alice assis ensemble dans un restaurant, elle suit Alice chez elle. Au moment où Alice entend un bruit menaçant, un bus s'arrête et elle y monte. Peu après, un gardien découvre plusieurs moutons fraîchement tués. Les empreintes de pattes qui s'éloignent se transforment en empreintes de chaussures de femme. Irena retourne à son appartement, l'air ébouriffé et épuisé ; on la voit peu après pleurer dans sa baignoire. Irena rêve que le Modèle:Dr Judd, déguisé en roi Jean, lui parle de Modèle:Citation. Plus tard, elle vole la clé de la cage de la panthère à Central Park.

Irena, Oliver et Alice visitent un musée, et Irena est en colère lorsque les individus l'ignorent pratiquement. Le soir même, alors qu'Alice décide d'utiliser la piscine du sous-sol de son immeuble, elle est traquée par un animal. Quand Alice crie à l'aide, Irena apparaît, allume les lumières et dit qu'elle cherche Oliver. Alice trouve plus tard son peignoir déchiré en lambeaux. Après un rendez-vous avec le Modèle:Dr Judd, Irena dit à Oliver ne plus avoir peur, mais Oliver lui dit qu'il est trop tard : il a réalisé qu'il aime Alice et a l'intention de divorcer d'Irena. Plus tard, au travail, Oliver et Alice sont acculés par un animal hargneux. Oliver et Alice parviennent à sortir du bâtiment, mais pas avant d'avoir senti le parfum d'Irena. Alice appelle Judd pour l'avertir de ne pas s'approcher d'Irena, mais il raccroche lorsqu'Irena arrive pour son rendez-vous avec lui. Il embrasse Irena passionnément, ce qui entraîne sa transformation en panthère qui l'attaque et le tue. Quand Oliver et Alice arrivent au bureau de Judd, Irena s'éclipse et se rend au zoo. Là, elle ouvre la cage de la panthère avec la clé volée et est terrassée par la panthère qui s'échappe, laquelle est accidentellement écrasée et tuée par une voiture. À côté de la cage de la panthère, Oliver et Alice trouvent une panthère morte gisant sur le sol. Oliver dit : Modèle:Citation.

Fiche technique

Modèle:Source IMDb

Distribution

Photographie en noir et blanc d'une jeune femme aux cheveux bouclés.
Jane Randolph dans le film.

Les acteurs suivants ne sont pas créditésModèle:Sfn :

Production

Genèse et développement

En Modèle:Date-, le producteur Val Lewton met un terme à sa collaboration avec le producteur indépendant David O. Selznick pour travailler pour Charles Koerner de RKO Pictures ; il devient alors le directeur d'une nouvelle unité de production créée pour développer des films d'horreur de série BModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En 2009, le critique de cinéma Kim Newman compare les productions Lewton à la série de films d'horreur de série B de RKO basée sur Le Faucon, qui, contrairement aux productions Lewton, sont Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Les productions Lewton disposent d'un budget modeste comparé au film Le Loup-garou (Modèle:Langue, 1941) d'Universal et au film La Falaise mystérieuse (Modèle:Langue, 1944) de Paramount, mais plus important que celui du film Modèle:Langue (1942) de Producers Releasing Corporation (PRC) ou L'Homme-singe (Modèle:Langue, 1943) de MonogramModèle:Sfn. Le budget de La Féline est d'environ Modèle:MonnaieModèle:Note,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn, ce qui est nettement inférieur au budget d'Universal pour Frankenstein rencontre le loup-garou (Modèle:Langue, 1943), mais supérieur aux Modèle:MonnaieModèle:Note dépensés par le studio PRC pour le film La Chauve-souris du diable (Modèle:Langue, 1940)Modèle:Sfn.

Lewton sélectionne la plupart des membres de l'équipe principale du film, dont le réalisateur Jacques Tourneur et le scénariste DeWitt Bodeen, qui travaillent tous sur le scénarioModèle:Sfn. Lewton les a rencontrés par l'intermédiaire de leurs collaborations avec Selznick, puisque Tourneur a fait partie de la seconde équipe de Selnick pour Le Marquis de Saint-Évremont (Modèle:Langue, 1935) et que Bodeen a été assistant de recherche sur ce qui deviendra Jane Eyre (1943). Tourneur et Bodeen présentent des versions contradictoires sur la genèse de La Féline. Selon Tourneur, Lewton l'appelle de la part de la RKO pour réaliser le film après que Koerner a assisté à une fête où on lui a suggéré de développer un film avec le titre La Féline. Tourneur précise que Lewton ne sait pas réellement quoi faire avec ce titre et qu'il a décidé de ne pas faire un Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Bodeen explique quant à lui avoir été engagé par Lewton de la RKO comme scénariste sous contrat. Il a déjà visionné des films d'horreur et de suspense britanniques et américains qui sont Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Selon Bodeen, Koerner estime que les loups-garous, les vampires et les monstres artificiels sont surexploités, et que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Bodeen indique que Lewton n'est pas satisfait du titre envisagé, La Féline, et qu'il lui a confié : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Bodeen commence ensuite à parcourir des ouvrages sur les chats, notamment Modèle:Langue d'Ambrose Bierce et Modèle:Langue de Margaret IrwinModèle:Sfn. Lewton choisit de baser le film sur la nouvelle d'Algernon Blackwood de 1906, Modèle:LangueModèle:Sfn. L'histoire de Blackwood se déroule dans un cadre contemporain et concerne une ville française d'architecture médiévale habitée par un groupe de personnes vénérant les chatsModèle:Sfn. Selon Bodeen, alors que les droits sont sur le point d'être achetés, Lewton change d'avis à la dernière minute et annonce à Bodeen que le film se déroule dans le New York contemporain et présente un triangle amoureux entre un homme, une femme étrangère obsédée par des peurs anormales, et une employée de bureauModèle:Sfn. Selon Tourneur, il n'est pas satisfait de la période dans laquelle se déroule Modèle:Langue, déclarant : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Lewton participe activement à l'écriture du scénario. Pendant le processus d'écriture, Tourneur se souvient être passé en voiture devant la maison de Lewton le soir pour trouver une lumière allumée où Lewton travaille. Bodeen décrit le scénario comme un Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> : selon lui, Lewton a eu l'idée originale et a écrit le traitement et le scénario, en collaboration avec Tourneur et Lewton, ainsi qu'avec le monteur du film, Mark Robson. Bodeen soutient que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Le Modèle:Date-, Bodeen achève un traitement de cinquante pages pour La FélineModèle:Sfn.

Préproduction

Photographie en noir et blanc d'une femme habillée en robe.
Simone Simon dans une photo promotionnelle de La Féline en 1942.

Simone Simon est choisie dans le rôle d'Irena Dubrovna par le producteur LewtonModèle:Sfn : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Il compare cette décision à celle de faire jouer Kathleen Burke dans L'Île du docteur Moreau (Modèle:Langue, 1932), où elle incarne la femme Panthère ; il précise que toute tentative de lui donner une apparence sauvage et féline serait désastreuseModèle:Sfn. Simon, une vedette en France, est récemment devenue célèbre aux États-Unis pour son rôle dans Tous les biens de la terre (Modèle:Langue, 1941)Modèle:Sfn. Aux côtés de Simon, Kent Smith joue le rôle d'Oliver ReedModèle:Sfn. Smith aurait obtenu le rôle après que Lewton l'a vu traverser le studio à véloModèle:Sfn.

Le Los Angeles Times rapporte en Modèle:Date- que Jack Holt est engagé dans un rôle secondaire, après que Simon a été choisie pour le rôle principal<ref>Modèle:Article.</ref>. Tom Conway incarne le Modèle:Dr Judd, un psychiatre qui évalue Irena et pense dans un premier temps que ses peurs sont délirantesModèle:Sfn. Jane Randolph, une jeune actrice qui commence sa carrière au cinéma, incarne Alice Moore, une femme qui se dispute l'affection d'OliverModèle:Sfn. Lewton souhaite que Jennifer Jones joue Alice, mais Selznick, qui a d'autres projets pour Jones, l'en empêcheModèle:Sfn. Le compositeur de la musique Roy Webb et le directeur de la photographie Nicholas Musuraca sont quant à eux des vétérans de la RKO<ref>Modèle:DVDBibliographie.</ref>.

Tournage

Le tournage commence le Modèle:Date- dans les studios Gower Gulch de la RKO à HollywoodModèle:Sfn. Tourneur se souvient avoir été presque renvoyé trois jours après le début du tournage : après avoir vu les rushes quotidiens, le producteur délégué Lew Ostrow a appelé Lewton pour lui demander de renvoyer le réalisateurModèle:Sfn. Lewton contacte ensuite Koerner, qui visionne les séquences brutes non montées du film le lendemain et se dit satisfait de la performance de TourneurModèle:Sfn. Simon s'oppose fréquemment aux autres acteurs ainsi qu'à Tourneur pendant le tournage et fait preuve d'un fort tempéramentModèle:Sfn. Randolph se souvient que Simon la doublait fréquemment pendant leurs scènes ensemble, à tel point que Tourneur l'a interpellée : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Randolph se souvient également que Simon a intentionnellement versé du café sur l'un de ses costumes afin d'arrêter le tournage pour la journéeModèle:Sfn. Dans une interview de 1994, Simon évoque sa réputation aux États-Unis en ces termes : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Tourneur se heurte également aux hautes sphères de la RKO, se rappelant une scène ultérieure du film, qui met en scène une panthère : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Le réalisateur achève cette scène en la tournant de manière que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Certains des décors du film sont réutilisés de productions antérieures, comme le couloir et l'escalier de l'appartement de Dubrovna, qui proviennent de La Splendeur des Amberson (Modèle:Langue, 1942)Modèle:Sfn. D'autres décors proviennent de Le Diable s'en mêle (Modèle:Langue, 1941)Modèle:Sfn. Des prises de vue supplémentaires ont lieu au Royal Palms Hotel dans le centre de Los Angeles, où est tournée la séquence de la piscine où un personnage croit être traqué par une panthère. Le lieu est choisi par l'équipe de production en raison de son atmosphère claustrophobeModèle:Sfn. Bodeen déclare également que la scène est inspirée de sa propre expérience de quasi-noyade lors d'une baignade nocturne en solitaire dans une piscine ; Tourneur déclare quant à lui que la scène est basée sur sa propre expérience de baignade en solitaire dans la piscine d'un ami pendant que le guépard de cet ami s'échappait et arpentait les environsModèle:Sfn. Le tournage se termine le Modèle:Date-. Le budget final du film s'élève à Modèle:MonnaieModèle:Note, soit environ Modèle:MonnaieModèle:Note de plus que le budget prévuModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Postproduction

Robson pense avoir été affecté à l'unité de production des films d'horreur de Lewton comme une sanction de la RKO pour son travail avec Welles sur La Splendeur des Amberson (Modèle:Langue, 1942), qui avait connu un échec financier à sa sortieModèle:Sfn. La Féline contient une scène de poursuite qui se termine par un Modèle:LangueModèle:Sfn. Des scènes similaires se retrouvent dans d'autres productions d'horreur de Lewton, comme L'Homme-léopard (Modèle:Langue, 1943) et La Septième Victime (Modèle:Langue, 1943)Modèle:Sfn. Robson appelle ces scènes Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, qu'il décrit comme une Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Dans La Féline, la scène présente Alice marchant dans un parc, seule, la nuit ; filmée en gros plan, son expression passe de la gaieté à la détresse tandis qu'elle accélère le pasModèle:Sfn. Alice regarde par-dessus son épaule et se tourne vers le bruit soudain des freins à air d'un busModèle:Sfn. Robson déclare avoir Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Le 5 octobre, Constantin Bakaleinikoff dirige la partition de Roy Webb pour La Féline au Stage 2A de RKOModèle:Sfn. Une partie de la partition est influencée par Simon. Lewton découvre Simon en train de chanter un air chez RKO qui fait Modèle:Citation, et l'emmène ensuite voir Webb, qui élabore cet air pour l'intégrer à la musique du filmModèle:Sfn. La bande originale du film, ainsi que celles de Vaudou (Modèle:Langue, 1943), La Septième Victime, Le Récupérateur de cadavres (Modèle:Langue, 1945) et Bedlam (1946), est enregistrée de nouveau par l'Orchestre symphonique de la radio slovaque et sort sur disque compact en 1999<ref name="Eder">Modèle:Lien web.</ref>. Dans sa critique de l'album, Bruce Eder écrit pour AllMusic que les partitions de La Féline et de La Septième Victime Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Eder" />.

Avant sa sortie officielle, les cadres supérieurs de la RKO visionnent le film dans une salle de projection du studio et expriment leur mécontentementModèle:Sfn. Les premières projections test ont lieu en octobre au Modèle:Langue, un site d'essai pour les avant-premières, en présence des acteurs et de l'équipeModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Bodeen se souvient que l'ouverture du film par un dessin animé de Disney sur un chaton a provoqué des miaulements dans le publicModèle:Sfn. Selon Bodeen, le public a continué à appeler et à miauler lors du générique de début du filmModèle:Sfn. Après avoir vu une première avant-première, Randolph qualifie sa performance d'Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> ; Simon est quant à elle terrifiée à l'idée que les gens rient de sa performance, en particulier dans la scène de la piscineModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Bodeen estime qu'au fur et à mesure que l'histoire progresse, le public se calme et s'implique davantage dans le filmModèle:Sfn. Dès la fin octobre, Lewton et Tourneur tournent leur film suivant ensemble, VaudouModèle:Sfn.

Sortie

Modèle:Multiple image La première de La Féline a lieu au Modèle:Langue de Manhattan le Modèle:DateModèle:Sfn. Le film sort en région le lendemain à New York<ref name="American Film Institute">Modèle:Lien web.</ref>. La Féline connaît un grand succès lors de ses deux premières semaines au Modèle:Langue, où il rapporte Modèle:MonnaieModèle:Note,Modèle:Sfn. À titre de comparaison, Le Loup-garou (Modèle:Langue, 1941) a rapporté Modèle:MonnaieModèle:Note au même cinéma en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le film sort en salles le Modèle:Date, distribué par RKO Radio Pictures<ref name="American Film Institute" />. La première du film à Los Angeles a lieu le Modèle:Date au Modèle:Langue, où il bat le record du nombre d'entréesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le film ressort en salles en 1952, distribué par RKO<ref name="Pitts">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les recettes du film au box-office sont discutées. L'historien du cinéma Edmund Bansak évalue le box-office de La Féline à 4 millions de dollars aux États-Unis et à 4 millions de dollars dans le reste du monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les historiens du cinéma Chris Fujiwara et Joel Siegel estiment également que le box-office américain s'élève à 4 millions de dollars<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Variety chiffre les recettes de location en 1943 à 1,2 million de dollars<ref>Modèle:Article.</ref>. Mank affirme que les dossiers de la RKO indiquent que les recettes aux États-Unis s'élèvent à Modèle:MonnaieModèle:Note et à Modèle:MonnaieModèle:Note à l'étranger après soustraction de la part de l'exploitant, soit un total de Modèle:MonnaieModèle:Note et un bénéfice de Modèle:MonnaieModèle:Note,Modèle:Sfn. Mank note que les recettes après soustraction de la part de l'exploitant ne sont pas équivalentes aux recettes brutes ; en supposant que les recettes sont réparties équitablement entre les cinémas et le studio, le film a rapporté plus d'un million de dollarsModèle:Sfn. Mank écrit que c'est tout de même Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, en la comparant au bénéfice d'un autre film de la RKO, Modèle:Langue, dont les recettes mondiales après soustraction de la part de l'exploitant s'élèvent à Modèle:MonnaieModèle:Note,Modèle:Sfn.

Accueil lors de la sortie

Lors de sa sortie en salles, les critiques de La Féline sont mitigées<ref name="Pitts" />. Newman a rassemblé les critiques après la première du film à New York, et indique que le Modèle:Langue, le Modèle:Langue, le Modèle:Langue et le Modèle:Langue Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> sur le film, tandis que les critiques du Modèle:Langue, du Modèle:Langue, du Modèle:Langue et du PM sont Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Wanda Hale, du Modèle:Langue, n'est pas impressionnée par le film, estimant qu'il Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Bosley Crowther du Modèle:Langue le décrit quant à lui comme une Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> ; il ajoute que les thèmes sont explorés Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Crowther">Modèle:Article.</ref>. Crowther critique le jeu de Simon en déclarant que les actrices qui tentent de représenter Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Crowther" />.

Newman qualifie les critiques après la première du film à Los Angeles de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Variety écrit que le film est Modèle:Citation et s'appuie sur Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Variety">Modèle:Article.</ref>. Variety ajoute également que le scénario est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> ; le magazine précise que Tourneur Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Variety" />. Un critique de Modèle:Langue juge le film Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> et note que le film Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Pitts" />. Un critique du Modèle:Langue, une publication britannique, soutient que La Féline est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Monthly Film Bulletin">Modèle:Article.</ref>. Il fait également l'éloge de la photographie et de l'interprétation, indiquant que Simon Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Monthly Film Bulletin" />.

Accueil ultérieur

Fujiwara résume ainsi les critiques rétrospectives de La Féline : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Parmi les critiques les moins enthousiastes figure celle de Charles Higam et Joel Greenberg, qui estiment que le film est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Joel Siegel évoque le film dans son livre sur Lewton, déclarant qu'il est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Richard Combs du Modèle:Langue compare défavorablement le film aux autres productions de Lewton, déclarant qu'Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Bansak considère que La Féline Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Tourneur lui-même possède des opinions variées sur le film. Il le juge un jour Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. À une autre occasion, il suggère que les spectateurs de l'époque de la Seconde Guerre mondiale Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Le critique Ken Hanke remarque : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Les critiques concernant le jeu de Simon sont mitigéesModèle:Sfn. Siegel critique son jeu, déclarant que son registre est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Tourneur déclare par la suite ne pas être satisfait du jeu de SimonModèle:Sfn. Bien qu'elle ne soit pas Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, la performance de Simon, écrit Fujiwara, Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Newman décrit la performance de Simon comme Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Il ajoute : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Éditions en vidéo

Modèle:Langue sort le film en VHS en 1986 dans le cadre de sa collection de films d'horreur<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est publié sur LaserDisc par la Voyager Company au sein de la Criterion Collection en 1995<ref name="McGowan">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette version comprend un commentaire audio d'Eder, des bandes-annonces pour d'autres films de Val Lewton et sa filmographie, ainsi que des photogrammes de production, des affiches et des photos d'exploitation<ref name="McGowan" />.

Aux États-Unis, La Féline et sa suite, La Malédiction des hommes-chats, sont publiés en 2005 sous la forme d'un double DVD ou au sein du coffret DVD Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, La Féline est réédité en DVD et Blu-ray par Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce Blu-ray est issu d'un nouveau transfert numérique créé en résolution 2K à partir d'un master 35 mm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Postérité

Suites

Au sujet de l'histoire des films d'horreur, Newman déclare que si un film d'horreur connaît un succès financier dans les années 1940, il est probable qu'il donne lieu à une franchise. La Féline connaît une suite, La Malédiction des hommes-chats (Modèle:Langue, 1944), réalisée par Robert WiseModèle:Sfn. Ce film suit la fille d'Oliver Reed, Amy, et son ami invisible, interprété par Simon. Lewton a tenté, sans succès, de faire changer le titre du film en Modèle:LangueModèle:Sfn. D'autres acteurs de La Féline apparaissent dans le film dans des rôles différents, comme Russell, qui joue Barbara FarrenModèle:Sfn.

Newman qualifie La Septième Victime (Modèle:Langue, 1943) de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> de La Féline, car on y retrouve le personnage de Tom Conway dans le rôle du Modèle:Dr Judd, ainsi qu'une autre femme hantée désireuse de mourirModèle:Sfn. Dans le film, Judd se souvient avoir connu une femme mystérieuse qui est en réalité une Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, alors même que le personnage de Judd est mort dans La Féline, ce qui rend les deux œuvres de fiction contradictoires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans les notes et les premières versions du scénario, le personnage de Conway est appelé « M. Siegfried », ce qui amène certains spécialistes du cinéma à supposer que le nom du personnage a été changé pour créer une continuité entre les deux films et profiter du succès de La Féline<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Remake

Modèle:Article détaillé Le producteur britannique Milton Subotsky achète les droits de La Féline à RKO avec l'intention d'en faire un Modèle:LangueModèle:Sfn. Subotsky transmet ensuite les droits à Universal qui doit initialement confier la réalisation du remake à Roger VadimModèle:Sfn,<ref name="Remake">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Warren">Modèle:Article.</ref>. Trois versions du scénario sont rédigées, les deux premières par Bob Clark et la dernière par Alan Ormsby. Selon Ormsby, Vadim est très inquiet que le film paraisse sexiste, car la femme sexuellement émancipée finit par être tuée. Ormsby modifie donc le genre du personnage dans le remake pour que ce soit un homme qui soit dans cette situation<ref name="Warren" />.

Au début des années 1980, Universal Pictures engage Paul Schrader pour réaliser un remake de La FélineModèle:Sfn,<ref name="Remake" />. Le remake est annoncé et le tournage commence en 1981<ref name="Remake" />. Selon le directeur de la photographie John Bailey, Schrader rend hommage à la scène de traque de l'original avec la scène où le personnage d'Annette O'Toole fait son jogging dans un parc et semble être poursuiviModèle:Sfn. Bailey et Schrader refont également la scène de la piscine. Bailey se souvient que les deux hommes ont soigneusement étudié la scène originale, en prenant note de la façon dont les ombres se reflètent sur la piscineModèle:Sfn. Bailey affirme que la séquence de la piscine était la scène la plus similaire au film original, la raison principale étant qu'Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Le film sort en Modèle:Date- et reçoit des critiques mitigées<ref name="Remake" />.

En Modèle:Date-, un second remake est annoncé. Il s'agit d'une coproduction entre Universal Pictures et Overbrook Entertainment. Le remake envisagé, qui serait écrit par Rafael Moreu, se déroulerait dans le New York contemporain<ref>Modèle:Article.</ref>.

Influence

Plusieurs longs métrages ont été influencés par La Féline. En 1944, Columbia Pictures sort La Fille du loup-garou (Modèle:Langue, 1944), qui combine selon Newman Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> avec des éléments du film Le Loup-garou (Modèle:Langue, 1941) d'Universal, notamment l'intrigue qui implique une malédiction gitane. Plusieurs autres films empruntent des éléments de La Féline, à savoir un personnage féminin qui craint d'avoir hérité de la capacité à se transformer en monstre ou le style visuel ombrageux adopté par Tourneur et MusuracaModèle:Sfn. Parmi ces films figurent Jungle Woman (1944), Modèle:Langue (1944), The Woman Who Came Back (1945), She-Wolf of London (1946), Modèle:Langue (1946), Modèle:Langue (1946), Modèle:Langue (1948), Le Culte du cobra (Modèle:Langue, 1955), The She-Creature (1956) et La Fille du Docteur Jekyll (Modèle:Langue, 1957)Modèle:Sfn.

Le réalisateur Curtis Harrington a réalisé deux films en hommage à l'œuvre de LewtonModèle:Sfn. Le premier est Marée nocturne (Modèle:Langue, 1961), qui remanie l'intrigue de La Féline pour raconter l'histoire d'une artiste de cirque qui s'habille en sirène et s'inquiète de savoir si elle est en fait une sirèneModèle:Sfn. Harrington rend également hommage à l'œuvre de Lewton et aux films d'horreur d'Universal avec son téléfilm Modèle:Langue (1973), dans lequel joue Kent SmithModèle:Sfn. Le film est également mentionné dans le roman Le Baiser de la femme araignée (Modèle:Langue, 1976) de l'auteur argentin Manuel Puig<ref name="Puig">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans ce roman, La Féline est l'un des films américains racontés par deux prisonniers argentins sous la dictature des années 1970, dans le but de passer le temps<ref name="Puig" />.

Notes et références

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Notes

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Citations originales

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Les ouvrages sont classés par ordre alphabétique du nom des auteurs.

Liens externes

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