La Guerre des boutons (film, 1962)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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La Guerre des boutons est un film comique français réalisé par Yves Robert, sorti en 1962.

Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme La Guerre des boutons de l'écrivain franc-comtois Louis Pergaud publié en 1912, le film réunissant André Treton, Michel Isella, Martin Lartigue dans le rôle du Petit Gibus ainsi que Jean Richard et Michel Galabru.

À ce jour, c'est la deuxième des cinq adaptations cinématographiques du roman. Le film a obtenu le prix Jean-Vigo et la récompense du meilleur film français aux Victoires du cinéma français.

Synopsis

Comme tous les ans, à chaque rentrée des classes, les enfants de Longeverne se querellent avec ceux de Velrans. Cette année sera différente puisque Lebrac (André Treton) et ses camarades viennent d'avoir l'idée d'arracher les boutons et les bretelles de leurs ennemis afin de les faire rosser par leurs parents et, eux-mêmes, combattent entièrement nus et gardent les boutons arrachés à leurs ennemis comme trésor de guerre dans une cabane.

À la fin du film, le père de l'Aztec (Jacques Dufilho) retrouve son tracteur démoli qui a servi à détruire la cabane. Il envoie son fils en pensionnat. Le père de Lebrac (Jean Richard) prend lui aussi une décision similaire à la suite d'une fugue de son fils : les deux meneurs seront envoyés dans la même pension.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Distribution

Modèle:Colonnes

Production

Développement

Même si le roman La Guerre des boutons, déjà porté à l'écran par Jacques Daroy et Eugène Deslaw sous le titre La Guerre des gosses le Modèle:Date-<ref name="cinéfran">Modèle:Lien web, sur le site Cinéma Français.</ref>, avait connu un certain succès<ref>Modèle:Lien web, sur le site ABC Lefrance.</ref>, Yves Robert étant toujours amoureux de ce roman veut absolument le traiter avec la plus grande liberté possible envers l'auteur Louis Pergaud en aérant le texte<ref name="Planséq">Modèle:Lien web, sur le site Plan séquence.</ref> et signe alors en 1961 l’adaptation. Avec François Boyer, le réalisateur actualise l’histoire, alors que, dans l'œuvre littéraire, elle se déroule à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

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Le réalisateur présente son projet aux producteurs qui demeurent embarrassés devant son synopsis parce qu'il ne contient aucune vedette. Alors, avec sa femme Danièle Delorme qui sera productrice de ce film, il fonde en 1960 une maison de production, La Guéville, du nom d'une petite rivière, la Guéville, prenant sa source dans le parc du château de Rambouillet, à Saint-Hilarion où vit le couple.

Pour l'écriture du scénario, Yves Robert n'hésite pas à s'inspirer de son enfance à Pouancé et des rapports conflictuels que lui et ses camarades de l'école privée entretenaient alors avec les enfants de l'école communale<ref>Yves Robert, biographie et filmographie illustrées sur encinematheque.net</ref>,<ref>A. Neau, Pouancé, en flânant sur le sentier médiéval, Pouancé, 1998</ref>.

Attribution des rôles

Pour trouver les jeunes comédiens amateurs, le réalisateur photographie alors près d'un millier d'enfants d'une douzaine d'années dans différentes colonies de vacances et en prend une centaine<ref name="Planséq" />, particulièrement les Saint-Hilarionais et les Gazeranais<ref name="SHilar">Modèle:Lien web, sur le site Foyer Rural de Saint-Hilarion.</ref>. Parmi eux se trouvent les deux petits-enfants du célèbre photographe et peintre Jacques-Henri Lartigue, François et le petit Martin n'ayant que neuf ans à cette époque.

Tournage

Tourné à la sablière de Saint-Arnoult-en-Yvelines, dans les carrières de Poyers (Orphin) et dans la campagne de Bailleau-Armenonville. Les scènes à Longeverne sont tournées à Armenonville-les-Gâtineaux (Eure-et-Loir) et celles de Velrans à Orphin (Yvelines). La scène finale est tournée au collège Adolphe-Chérioux de la rue Édouard Tremblay à Vitry-sur-Seine. La partie de pêche se déroule à l'étang de Guiperreux à Poigny-la-Forêt. Yves Robert profite également des abords de sa propriété le Moulin de la Gueville à Saint-Hilarion, aux Buttes Noires, pour filmer les scènes de sous-bois.

Musique

Modèle:Infobox Musique (œuvre)

La musique originale du film a été composée par José Berghmans en 1962 et enregistrée sous sa direction dans le studio Philips (paroles Francis Lemarque).

Il existe plusieurs disques de 33 tours et 45 tours dont Petit Gibus raconte : La Guerre des boutons.

Liste des chansons
Modèle:Numéro avec majuscule Titre Parolier(s) Durée Note
1 La guerre des boutons Francis Lemarque<ref name="Parolier"/> 2:32 « Marche »
2 Promenade en forêt 1:54
3 Les tout nus 1:30 Orchestre sous la direction de René-Pierre Chouteau<ref name="Musique">Selon la mention gravée sur le verso de l'album original.</ref>
4 Bataille à cheval 1:52
5 Chasse au renard 1:18
6 L'enfant traqué 2:45 Orchestre sous la direction de René-Pierre Chouteau<ref name="Musique" />

Accueil

Sorties

Une fois le film terminé, aucun distributeur français ne veut le prendre en charge. Le réalisateur se tourne alors vers les États-Unis : c'est la Warner qui accepte de financer la distribution Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais ce distributeur n'a pas de réseau en France. Le film entame sa carrière dans quatre salles parisiennes, Le Balzac, Le Helder, Le Vivienne et Le Scala<ref>François-Guillaume Lorrain, Les Enfants du cinéma, éditions Grasset, 2011, page 118.</ref>. Yves Robert se démène pour rester en deuxième semaine et le film décolle enfin. Vendredi Modèle:Date<ref name="Chrono">D'après la Chronique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, page 939</ref>, les affiches du film créées par Raymond Savignac sont dévoilées et de nombreuses salles de cinéma en France le projettent enfin. Les Français tombent sous le charme du Petit Gibus joué par Martin Lartigue. Le résultat se révèle un grand succès auprès du public avec près de neuf millions d'entrées dans les premières semaines. Il est très vite récompensé par le Prix Jean-Vigo et aux Victoires du cinéma français dans la même année.

Modèle:Citation bloc

En 2012, La Guerre des boutons est le douzième film français ayant fait le plus d'entrées, soit 9 936 000, après Les Misérables (1958) et juste devant Le Dîner de cons (1996)<ref>Suivant la liste publiée : Les gros succès du box-office en France (2012) voir aussi : [1].</ref>.

Le film ne fait pas de carrière aux États-Unis à cause des scènes de nus qui choquent le puritanisme des Ligues de Vertu, mais il reste deux ans à l'affiche d'un grand cinéma de Tokyo, Petit Gibus devient si célèbre au Japon qu'il a sa marque de chocolat et de sous-vêtements<ref>François-Guillaume Lorrain, Les Enfants du cinéma, éditions Grasset, 2011, page 119.</ref>.

Accueil critique

Dès sa sortie, le film emballe la critique<ref>Revue de presse du site Allociné</ref> :

France-Soir (Robert Chazal) : fait avec tendresse, ce film fera plus qu'amuser, il touchera (…) à un monde dont nous avons tous la nostalgie (20/04/1962).

Le Monde (Jean de Baroncelli) : si vous êtes las de la noirceur et de la tristesse (…) allez faire un tour du côté de la Guerre des boutons. Je crois que vous ne le regretterez pas (26/04/1962).

Libération (Jeander) : un petit chef-d'œuvre et un grand film comique (25/04/1962).

Télérama (Paule Sengissen) : la Guerre des boutons est un film vif, gaillard, jamais vulgaire, d’une santé qui tranche totalement sur la plupart des films actuels (06/05/1962).

Aujourd'hui encore, sur les sites Internet consacrés au cinéma, l'engouement ne tarit pas :

Box-office

Lors de sa première année d'exploitation en salles, La Guerre des boutons totalise Modèle:Unité, se hissant en tête du box-office annuel en 1962<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, devant Ben Hur<ref group="Note" name="Benhur">Sorti en octobre 1960 en France.</ref> et Les Canons de Navarone<ref group="Note" name="Navarone">Sorti en septembre 1961 en France.</ref>. L'année suivante, le long-métrage enregistre Modèle:Unité, pour un cumul de Modèle:Unité, se positionnant à la septième place du box-office annuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de sa reprise en 1980, le film affiche Modèle:Unité, portant le cumul à Modèle:Unité depuis sa sortie initiale en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui le place à la 13ème place des plus grands succès français.

Distinctions

Entre 1962 et 2011, La Guerre des boutons (film, 1962) a été sélectionné 5 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses<ref name="imdb Awards">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||Distinctions}} sur l’Modèle:Lang (consulté le 13 août 2020).</ref>,<ref name="Allociné palmares">Modèle:Lien web.</ref>.

Récompenses

Nominations

Sélections

  • De la page à l'image - Festival du film du Croisic 2011 : hors compétition pour Yves Robert<ref name="Allociné palmares" />.

Autour du film

  • La célèbre phrase du petit Gibus « Ah ben mon vieux, si j'aurais su, j'aurais pô v'nu ! » n'appartient pas au roman original. C’est en fait une reprise de la phrase « Si j’aurais su, j’aurais pas venu », figurant dans la rubrique « Une heure dix avec... » de L'Os à moelle (no 61, du vendredi Modèle:Date-). Elle y fut prononcée par Jean-Baptiste Carpeaux, natif de Valenciennes et inventeur du buste équestre (du moins selon l’auteur, à savoir Pierre Dac ou un chansonnier de ses amis). Pour des raisons de droits d'auteur, elle n'est pas prononcée dans les remakes sortis en 2011. Cette même phrase était prononcée depuis 1953 par "Philibert", personnage de cancre inventé par Jacques Bodoin qui en Modèle:Date- annonce son intention de faire un procès aux producteurs du film, arguant d'un préjudice<ref>L'Echo républicain de la Beauce et du Perche.des 14 et 15 août 1962</ref>.
  • Le co-scénariste François Boyer apparaît à l'écran dans le rôle du curé.
  • Devant la difficulté à financer le film, Yves Robert et son épouse Danièle Delorme fondent leur propre société de production : La Guéville. Dans une interview radiophonique à France Inter au cours des années 2000, Danièle Delorme dit que les seuls droits sur le film ont assuré les frais de fonctionnement de La Guéville depuis sa création.
  • Le Modèle:Date-, David Ramolet et l'association « Si J'Aurais Su » organisent le cinquantième anniversaire du tournage du film. Danièle Delorme ainsi que plus de trente acteurs du film, parmi lesquels André Treton/Lebrac, Martin Lartigue/Tigibus, François Lartigue/ Grand Gibus, Michel Isella-Ladoux/ L'Aztec, Marie Tintin/ Marie-Catherine Michonska-Faburel et Jean-Denis Robert, sont présents lors de cette manifestation qui déplace plus de quatre cents inconditionnels de La Guerre des boutons. La journée s'articule autour de promenades sur les lieux du tournage, d'un passage à Orphin/Velrans et d'animations et projection à Armenonville-les-Gatineaux/Longeverne. C'est dans ce village qu'est inauguré, ce jour-là, le jardin Yves-Robert.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Cinéma

Autres adaptations du roman de Louis Pergaud :

Opéra

Bande dessinée

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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