Warner Bros.

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Modèle:Langue est l'une des plus grandes sociétés de production et de distribution au monde, pour le cinéma et la télévision. C'est une filiale de Warner Bros. Discovery dont le siège social se situe à New York. Modèle:Langue a elle-même plusieurs filiales dont Modèle:Langue, Modèle:Langue (anciennement Modèle:Langue) et bien d’autres.

Fondée en 1923 par les frères Modèle:Page h' (Warner Bros. signifie « Warner Brothers », « les frères Warner »), de leur vrai nom Wonskolaser, immigrés juifs polonais naturalisés américains, la Modèle:Langue est le troisième plus vieux studio cinématographique américain encore en activité, après la Modèle:Langue, fondée en 1912 sous le nom de Modèle:Langue, et l'Modèle:Langue, fondée la même année.

Malgré des débuts incertains, la Modèle:Langue est sauvée de la banqueroute en 1927 par le plus grand succès du cinéma parlant (après Autant en emporte le vent) Le Chanteur de jazz, premier film à expérimenter le son synchronisé, grâce au Vitaphone. La Warner produit également le premier film entièrement en couleur, On with the Show! — ce qui lui permettra, peu à peu, de faire sa place parmi les Modèle:Langue et sur le marché du cinéma mondial. Désormais, la Modèle:Langue est l'un des plus gros studios de production et de distribution.

Le studio hollywoodien a également permis la découverte d'artistes reconnus dans le milieu cinématographique mondial, tels qu'Errol Flynn, Bette Davis, James Cagney, Joan Blondell, Edward G. Robinson, Warren William ou encore Lauren Bacall et Humphrey Bogart. À ce jour, la Modèle:Langue a distribué plus de Modèle:Unité, et en a produit près de 3 200. Elle est le second distributeur mondial avec 13,9 % de PDM<ref>Modèle:Lien web.</ref>, derrière Walt Disney Pictures (33,5 %) et devant Sony Pictures (12,1 %) selon les chiffres de 2019.

Histoire

1903-1925 : Fondation du studio

La société doit son nom à ses quatre fondateurs, les frères Modèle:Langue : Harry, Albert, Sam et Jack, des juifs polonais de Russie impériale qui ont émigré à Baltimore dans le Maryland<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sam Warner, après plusieurs petits métiers, est engagé comme projectionniste au White City Park de Chicago. Il se rend alors compte du potentiel de la diffusion de film et fait mettre en gage des objets de son père pour pouvoir acquérir un projecteur<ref name="fab hist war 12-1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lui et ses frères entrent donc dans le marché de la projection en présentant des films dans des villes minières de Pennsylvanie et d'Ohio<ref name="fab hist war 12-1"/>. Ils ouvrent ensuite leur première salle à New Castle, le Cascade Theatre, en 1903<ref name="fab hist war 12-1"/> (salle toujours existante et qui a été rénovée pour devenir la pièce maîtresse de la revitalisation du centre de New Castle et un point d'attraction touristique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Warner Bros First Theatre - New Castle PA (page consultée le 19 décembre 2008)</ref>). En 1908, les Modèle:Langue fondent, à Pittsburgh, la Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (précurseur de la Modèle:Langue) qui leur permet de distribuer des films. Quelques années plus tard, leur activité de distribution s'étend sur quatre États. Durant la Première Guerre mondiale, les frères Modèle:Langue débutent dans la production et, en 1918, ouvrent Modèle:Langue sur Sunset Boulevard à Hollywood. Sam et Jack produisent les films, tandis que Harry, Albert et Paul Ashley Chase, un commissaire aux comptes engagé en 1912, gèrent les finances et la distribution à New York. Le Modèle:Date, grâce à un prêt accordé à Harry par son banquier, Motley Flint<ref name="SMWp77">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>, ils forment officiellement la Modèle:Langue.

Les premiers succès

Fichier:Warner Bros 1920.jpg
Le premier studio de la Modèle:Langue, Burbank (1928)

La première grande affaire de la société est l'acquisition des droits de la pièce de Broadway écrite par Avery Hopwood en 1919, The Gold Diggers, qui sera adaptée par David Belasco. Cependant, la première réussite des frères Modèle:Langue à Hollywood est due à Rintintin<ref name="SMWp81">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>, un chien rapporté de France après la Première Guerre mondiale par un soldat américain<ref name="SMWp80">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref> qu'ils font tourner dans Where the North Begins. Ce dernier connait un réel succès et Modèle:Langue accepte de signer un contrat de Modèle:Unité par semaine au chien<ref name="SMWp81"/> pour qu'ils puissent tourner davantage de films. Le chien devient vite la principale célébrité du studio<ref name="SMWp81"/> et est surnommé « Modèle:Langue » par Jack Modèle:Langue<ref name="SMWp81"/>. Ce succès lance la carrière de Darryl F. Zanuck<ref name="SMWp82">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref> qui devient l'un des principaux producteurs du studio<ref name="SMWp101">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. Entre 1928 et 1933, Zanuck est le bras droit de Jack Modèle:Langue et est le producteur délégué attitré du studio<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le succès s'amplifie avec l'arrivée d'Ernst Lubitsch comme réalisateur principal<ref name="SMWp82"/>. Cependant, malgré un succès grandissant, le studio voit partir Harry Rapf, l'un de ses producteurs, pour la Metro-Goldwyn-Mayer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. En 1924 sort Comédiennes de Lubitsch, qui devient le plus grand succès du studio pour l'époque, et qui est considéré comme l'un des meilleurs films de l'année par The New York Times<ref name="SMWp82"/>. Les succès se succèdent mais les Modèle:Langue ne sont cependant pas encore considérés comme des célébrités du milieu<ref name="SMWp83">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>.

La Warner évolue

Sam et Jack décident d'offrir à John Barrymore, un acteur de Broadway, le rôle principal de Beau Brummel<ref name="SMWp83"/>. Le film est si bien reçu, notamment perçu comme l'un des dix meilleurs films de l'année par le New York Times<ref name="SMWp84"/>, qu'Harry fait signer un généreux contrat à long terme à Barrymore<ref name="SMWp84">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. À la fin de l'année 1924, la Modèle:Langue est probablement le studio indépendant le plus connu de Hollywood<ref name="SMWp84"/> mais elle demeure, en importance, derrière les grands studios tels que Paramount Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer, First National Pictures,Fox Film et Universal Pictures<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Theatre Owners Open War on Hays, New York Times (12 mai 1925), page 14</ref>. En conséquence, Harry Modèle:Langue — dans un discours à un congrès réunissant près de Modèle:Unité indépendants à Milwaukee dans le Wisconsin — réussit à convaincre des réalisateurs de dépenser Modèle:Unité dans la publicité pour son studio<ref name="SMWp86">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>, voyant ainsi une opportunité d'établir des salles sous l'enseigne du studio dans les plus grandes villes des États-Unis<ref name="SMWp86"/>.

Le studio prospérant, il gagne le soutien de Wall Street, ce qui lui permet d'obtenir un prêt important de la part de Goldman Sachs en 1924. Grâce à ce prêt, les Modèle:Langue achètent la Modèle:Langue, qui possède un réseau national de distribution<ref name="SMWp86"/>. En 1925, la Modèle:Langue s'essaye également avec succès à la radiodiffusion en établissant sa propre station à Los Angeles, la KFWB<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>.

1926-1931 : Arrivée du son, de la couleur… et du style

Le Vitaphone sonne le glas du cinéma muet

La Modèle:Langue est l'un des premiers studios à expérimenter les films avec un son synchronisé (alors connus sous le nom de Modèle:Langue). En effet, en 1925, Sam a l'idée de rajouter le son aux films du studio<ref name="SMWp95">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>, ce qui déplait à Harry qui s'y oppose fortement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref> : « qui diable voudrait entendre des acteurs parler ? ». Mais en Modèle:Date, le studio subit un déficit net de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Freedland, Michael. The Warner Brothers. St. Martin's Press. Page 119. Modèle:ISBN</ref> ce qui pousse Harry à finalement changer sa position, à condition que le son soit réservé à la musique<ref name="SMWp95"/>.

Fichier:Don Juan 1926.jpg
Projection de Don Juan avec John Barrymore dans un cinéma Modèle:Langue

Les frères Modèle:Langue qui ont hérité des recherches dans le domaine sonore de la Vitagraph Company of America<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> signent un contrat avec la Modèle:Langue afin de poursuivre les travaux sur le son<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jacques Legrand, Pierre Lherminier et Laurent Mannoni, Chronique du cinéma, Éditions Chronique, 1992 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> qui débouchent sur le Vitaphone<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref> qui permet d'intégrer de la musique et des effets sonores à un film. Au bord de la faillite à cause de ses investissements<ref name="chronique cinéma 221">Modèle:Ouvrage.</ref>, la Modèle:Langue sort alors un film muet avec de nombreux effets sonores, Don Juan. Pour en faire la promotion, Harry Modèle:Langue achète le Modèle:Langue à Manhattan qu'il renomme Modèle:Langue et où le film est projeté le Modèle:Date<ref name="chronique cinéma 221"/>,<ref name="Tp56">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

Aux débuts de la distribution cinématographique, les propriétaires de cinémas engageaient des orchestres pour accompagner la projection et fournir une bande sonore. Grâce au Vitaphone, la Modèle:Langue produit huit courtes représentations musicales<ref>Les huit morceaux musicaux étaient Caro Nome, An Evening on the Don, La Fiesta, His Pastimes (Roy Smeck jouant de l'ukulélé devant le Vitaphone), The Kreutzer Sonata, Mischa Elman, Overture "Tannhäuser" et Vesti La Giubba</ref> — montrées à chaque début de projection de Don Juan — et remet en question la nécessité d'orchestres au sein des sociétés de production<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Don Juan s'impose au box-office<ref name="SMWp113">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref> mais les coûts de production ne sont malgré tout pas remboursés<ref name="SMWp113"/>. Au même moment, Lubitsch décide de quitter la Modèle:Langue pour la MGM<ref name="SMWp83"/>. En Modèle:Date, les Modèle:Langue (la Modèle:Langue, la Modèle:Langue, la MGM, l'Modèle:Langue et la Modèle:Langue<ref>À noter que peu de temps après, la Warner Bros. Pictures intègrera les Big Five, aux côtés de la Paramount, la MGM, la 20th Century Fox et la RKO Pictures</ref>) mettent les frères Modèle:Langue en ruine financière<ref name="Tp59">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, et la Modèle:Langue renouvèle son contrat avec la société avec des termes qui permettent à ses concurrents de bénéficier également de la technologie du son<ref name="Tp59"/>.

Compte tenu de ces problèmes, la Modèle:Langue décide de franchir un palier en produisant Le Chanteur de jazz (1927) avec Al Jolson. Ce film, qui ne contient que très peu de dialogue, comprend plusieurs segments de Jolson chantant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jacques Legrand, Pierre Lherminier et Laurent Mannoni, Chronique du cinéma, Éditions Chronique, 1992 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le Chanteur de jazz fait sensation et marque le début de l'ère du cinéma sonore et la fin de celle du muet. Cependant, Sam meurt et ses frères, qui sont à ses funérailles, n'assistent pas à la projection. Jack devient directeur de production<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jack Warner et Dean Jennings My First Hundred Years in Hollywood an Autobiography (1964), pages 180 et 181</ref>, mais la mort de son frère influence son état émotionnel<ref name="JM">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen Schochet, « Tales of the Warner Brothers », The Jewish Magazine, édition février 2004 (consultée en ligne le 25 décembre 2008)</ref> car Sam n'était pas seulement son frère préféré mais également une source d'inspiration pour lui<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Les années suivantes, Jack dirige le studio d'une main de fer<ref name="JM"/>, rendant le licenciement de ses employés comme une habitude<ref name="Tp100">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Parmi les « remerciés », on retrouve Rintintin (en 1929) et Douglas Fairbanks Jr. (qui devient par la suite la principale célébrité de la Modèle:Langue)<ref name="Tp100"/>.

La Warner se diversifie

Fichier:WarnerBrosRecords.gif
Logotype du Modèle:Langue

Grâce au succès du Chanteur de jazz, le studio annonce un bénéfice de Modèle:Unité pour l'année 1927<ref>Modèle:Ouvrage,</ref>. Jolson tourne alors un nouveau succès en 1928, The Singing Fool<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Avec la réussite des Modèle:Langue (Le Chanteur de jazz, Lights of New York et The Singing Fool), la Modèle:Langue devient l'un des principaux studios hollywoodien, faisant désormais partie des Modèle:Langue, et n'est plus considéré comme une Modèle:Langue après l'acquisition d'un grand studio à Burbank<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner, J. Warner et J. Jr. Warner, Hollywood Be Thy Name : The Warner Brothers Story Modèle:P..</ref>, ceux de First National Pictures rebaptisés Warner Bros. Studios. Ils se développent également en achetant la Modèle:Langue, une chaîne majeure de salles de cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. Cette opération leur permet d'obtenir une part chez leur rival, la Modèle:Langue, dans laquelle la Stanley détenait un tiers des actions<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref>. Puis, à la suite d'une guerre d'enchère avec William Fox le Modèle:Date, les frères Modèle:Langue achètent de nouvelles parts de la Modèle:Langue et nomment Darryl Zanuck comme gérant de leur nouvelle filiale<ref name="SMWp147">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>.

En 1929, les frères Modèle:Langue achètent également la chaîne de cinémas Modèle:Langue à Saint-Louis. Spyros Skouras, le patron de cette société, devient alors le directeur général du circuit des salles de cinéma aux États-Unis de la Modèle:Langue. Il travaille avec succès à ce poste durant deux ans en réussissant à éliminer les pertes et même à augmenter les profits. C'est un gain appréciable par rapport aux difficultés financières occasionnées par la Grande Dépression.

De plus, Harry Modèle:Langue créé une maison d'édition de musique, branche qu'il nomme Modèle:Langue. Malgré le refus de vente de la Modèle:Langue, Harry achète des compagnies de radio et divers brevets étrangers<ref name="SMWp147"/>. Après l'établissement de la Modèle:Langue, Harry nomme son fils, Lewis, directeur général de la société<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Harry produit, durant la même année, une adaptation d'un album du compositeur Cole Porter, intitulé Fifty Million Frenchmen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. À côté de cela, les profits du studio augmentent considérablement grâce à l'activité de la Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref>.

Rachat de la First National Pictures

Fichier:Joan Bennett in Disraeli trailer.JPG
Bande-annonce de Disraeli qui marque la première collaboration d'Arliss et des studios

Après le succès du film L'Arche de Noé (1928), Harry fait de Michael Curtiz le réalisateur principal du studio de Burbank<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Mort Blumenstock, scénariste à la Modèle:Langue, devient également l'un des principaux scénaristes du studio Modèle:Langue de Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Vers la fin de l'année 1929, les frères Modèle:Langue gagnent le contrôle complet de la Modèle:Langue lorsque Harry obtient le dernier tiers des parts, alors à Fox Film<ref name="SMWp147"/>. Le département de la Justice des États-Unis accorde l'achat seulement si la Modèle:Langue demeure une compagnie dissociée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Quand la Grande Dépression frappe, Modèle:Langue demande — et obtient — la permission d'associer les deux studios ; peu après, la Modèle:Langue est transférée dans les studios de la Modèle:Langue à Burbank. Bien que les compagnies fusionnent, le département de justice demande à la Modèle:Langue de produire et de distribuer quelques films chaque année sous le label Modèle:Langue jusqu'en 1939. Pendant trente ans, plusieurs productions de la Modèle:Langue sont identifiées comme « Un film Warner Bros. et Modèle:Langue<ref>Traduction de l'anglais : « A Warner Bros. - First National Picture ».</ref> ».

Dans la dernière partie de l'année 1929, Jack Modèle:Langue engage l'acteur George Arliss pour jouer dans Disraeli<ref name="Tp77">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, qui reçoit un succès inattendu<ref name="Tp77"/>. Airliss remporte l'Oscar du meilleur acteur et tourne neuf films supplémentaires avec le studio<ref name="Tp77"/>. En 1930, Harry achète de nouvelles salles à Atlantic City<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Warner Week », The Time, publié le 9 juin 1930 (page consultée le 26 décembre 2008)</ref>. En juillet, le banquier du studio, Motley Flint, est assassiné par un investisseur mécontent d'une autre compagnie<ref name="Tp72">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

En 1931, le studio commence cependant à ressentir les effets de la Grande Dépression lorsque le public n'est plus capable de supporter le prix du billet d'entrée<ref name="SMWp160">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. Le studio souffre alors d'une perte nette de Modèle:Unité et de Modèle:Unité l'année suivante<ref name="SMWp160"/>. La même année, le directeur général de la Modèle:Langue, Lewis Modèle:Langue, fils de Harry, meurt d'une infection<ref name="Tp72"/>. Dans la même période, Darryl Zanuck engage le scénariste Wilson Mizner<ref name="Tp89">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref>. Au sein du studio, Mizner n'a aucun respect pour l'autorité et travaille difficilement avec le patron Jack Modèle:Langue<ref name="Tp89"/>, mais il devint cependant un atout précieux des studios<ref name="Tp89"/>. Avec le temps, Modèle:Langue devient plus tolérant et aide même Mizner à investir dans son restaurant Brown Derby<ref name="Tp89"/>. Le Modèle:Date, Mizner meurt d'une attaque cardiaque<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

Révolution de la couleur

Fichier:Olivia de Havilland and Errol Flynn in Captain Blood trailer.JPG
Bande-annonce de Capitaine Blood qui marque un renouveau des studios, avec l'arrivée du film de cape et d'épée

En 1928, la Modèle:Langue distribue Lights of New York, le premier long métrage entièrement parlant. De par son succès, l'industrie cinématographique se convertit entièrement au son en peu de temps. Fin 1929, toutes les majors ne tournent plus que des films sonores. La Modèle:Langue produit, en collaboration avec la Modèle:Langue, L'Arche de Noé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>, un film au coût de production élevé mais qui permet de nombreux profits pour les deux studios<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Parallèlement, la Modèle:Langue produit On with the Show!, le premier film entièrement parlant et en couleur. Il est très vite suivi par Gold Diggers of Broadway qui reçoit un si grand succès qu'il est projeté durant plus de dix ans en salles. Le succès de ces deux films en couleur apporte une révolution de la couleur (de la même manière qu'avec l'arrivée du son). La Modèle:Langue produit alors un grand nombre de films en couleur entre 1929 et 1931 : The Show of Shows, Sally, Golden Dawn, Hold Everything, Song of the Flame, Song of the West, The Life of the Party, Sweet Kitty Bellairs, Sous le ciel du Texas, Bride of the Regiment, Nuits viennoises, Woman Hungry, Fifty Million Frenchmen, Kiss Me Again et Manhattan Parade. Ces films sont majoritairement musicaux.

Trois ans plus tard, le public se lasse de ces films musicaux et le studio est contraint de couper les séquences musicales de beaucoup de films et de les vendre comme de simples comédies. Le public ayant associé la couleur aux films musicaux, les studios abandonnent donc son usage. Modèle:Langue a pourtant passé un accord avec la technicolor afin de produire deux films supplémentaires utilisant ce procédé. En conséquence, les premiers films à suspense en couleur sont produits et distribués par le studio : Docteur X (1932) et Masques de cire (1933). Dans la dernière partie de 1931, Harry Modèle:Langue loue les Teddington Studios de Londres pour que le studio se concentre sur la production de films réservés au marché londonien<ref name="Tp110">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. C'est Irving Asher qui est nommé producteur général du studio anglais<ref name="Tp110"/>. En 1934, Harry achète officiellement le studio.

En Modèle:Date, la Modèle:Langue produit [[42e Rue (film)|Modèle:42e Rue]], un film musical qui a beaucoup de succès<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref> et qui permet ainsi d'éviter une faillite<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref>. À la vue de ce nouveau succès, les frères Modèle:Langue produisent plusieurs autres films musicaux qui se révèlent également générateurs de profits<ref name="SMWp194">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. On y retrouve Ruby Keeler et Dick Powell, et ils sont, pour la plupart, tournés par Busby Berkeley<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. En 1935, le studio souffre de l'arrestation de Berkeley après que celui-ci a tué trois personnes alors qu'il conduisait en état d'ivresse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. À la fin de l'année, le public s'ennuie à nouveau des films musicaux<ref name="SMWp194"/> et le studio — après l'énorme profit engrangé par Capitaine Blood — s'intéresse aux films inspirés de romans de cape et d'épée d'Errol Flynn<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>.

1930-1935 : Période du Pré-Code

Vers un cinéma réaliste

Fichier:Warner Brother Studios from The Petrified Forest film trailer.jpg
Vue du studio, dans la bande-annonce de La Forêt pétrifiée (1936)

Avec l'effondrement du marché des films musicaux, la Warner Bros., avec Darryl Zanuck comme directeur de production, s'oriente vers des histoires plus réalistes mettant en scène des gangsters ce qui lui vaudra plus tard son surnom de « studio gangster<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adam Dunn, « The mobster and the movies », CNN.com, publiée le mardi 24 août 2004 (page consultée le 29 décembre 2008)</ref> ». Le premier film de ce genre du studio, Le Petit César (1931), est un grand succès au box-office<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref> et permet à Edward G. Robinson de jouer dans plusieurs autres films de gangsters du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. La production suivante, L'Ennemi public<ref name="SMWp185">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref> (1931), fait de James Cagney la nouvelle star du studio<ref name="Tp81">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, une situation qui convainc les frères Warner à produire et distribuer ce type de films<ref name="SMWp185"/>.

Je suis un évadé (1932), un autre film de gangsters du studio salué par la critique, basé sur une histoire vraie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> et remettant en question le système juridique américain<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Fugitive », Time, publié le 26 décembre 1932 (page consultée le 30 décembre 2008)</ref>, fait de Paul Muni l'une des plus grandes célébrités du studio<ref name="SMWp185"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date, le protagoniste du film, Robert Elliot Burns — qui était emprisonné dans le New Jersey — ainsi que quelques autres prisonniers et anciens membres de gangs de tout le pays, font appel et sont libérés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « fugitive free », Time, publié le 2 janvier 1933 (page consultée le 30 décembre 2008)</ref>. Pendant ce temps, le chef d'un gang de Géorgie, J. Harold Hardy — qui est également le personnage principal d'un film — poursuit le studio en justice pour mauvaise adaptation de son histoire dans le film<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « U.S. », Time, publié le 16 janvier 1933 (page consultée le 30 décembre 2008)</ref>. Après son apparition dans le film L'Homme qui jouait à être Dieu, Bette Davis devient également l'une des actrices principales du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

Les conséquences de la Grande Dépression

En 1933, le soulagement arrive avec l’élection de Franklin Delano Roosevelt au poste de président des États-Unis et le succès de son plan de relance, le New Deal; grâce au rebond économique, Warner Bros. redevient profitable<ref name="SMWp161">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Cependant, la même année, Darryl Zanuck quitte le studio. L'une des raisons de ce départ est sa relation conflictuelle avec Harry Warner depuis qu'il avait refusé que son film Liliane (1933) puisse ne pas respecter le Code Hays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « of the Week », Time, publié le 3 juillet 1933 (page consultée le 30 décembre 2008)</ref>. De plus, le studio avait réduit le salaire de Zanuck, à cause de la Grande Dépression<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref> et Harry se refusait de le restaurer lors des prémices du New Deal<ref name="NDH">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « New Deal in Hollywood », Time, publié le Modèle:1er mai 1933 (page consultée le 30 décembre 2008)</ref>. Zanuck quitte ainsi la Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rudy Behlmer, Inside Warner Bros. Modèle:P..</ref> pour fonder 20th Century Pictures<ref name="NDH"/>. Dès lors, Harry Modèle:Langue accepte d'augmenter le salaire de tous ses employés<ref name="NDH"/>.

L'économie relancée, la Modèle:Langue signe un accord avec la Modèle:Langue, appartenant au magnat de la presse, William Randolph Hearst<ref name="Tp96">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Hearst avait précédemment signé un contrat avec la MGM<ref name="Tp95">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, mais il rompit leur relation à la suite d'une dispute avec Irving Thalberg, le producteur général du studio, au sujet du traitement de l'actrice Marion Davies, sa maîtresse<ref name="Tp9596">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. À travers leur partenariat avec Hearst, les frères Modèle:Langue obtiennent alors un contrat avec Davies<ref name="Tp96"/>. Mais ces deux nouveaux contrats n'augmentent pas les profits du studio<ref name="Tp95"/>.

Fichier:L'Ennemi Public.png
Bande-annonce de L'Ennemi public qui fit de James Cagney l'un des principaux acteurs de la Warner, dans des films de gangsters

En 1934, le studio perd Modèle:Unité<ref name="SMWp209">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>, parmi lesquels Modèle:Unité sont le résultat d'un incendie au studio de Burbank, feu qui a détruit tous les films produits par la First National et la Warner Bros. des vingt dernières années<ref name="SMWp209"/>. L'année suivante, Hearst produit une adaptation de la comédie de William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été (1935) qui est très mal reçue par le public, et le studio vit encore sa perte nette augmenter<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Durant ce temps, Harry Warner et six autres grands producteurs sont accusés de conspiration envers le Modèle:Langue<ref name="SMWp209"/>, après avoir essayé d'obtenir le monopole des salles à Saint-Louis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Saint-Louis Suit », Time, publié le 21 janvier 1935 (page consultée le 31 décembre 2008)</ref>. En 1935, à la suite d'une vente de cinémas de la société, Harry est mis à l'essai pour une courte durée<ref name="SMWp209"/>. L'affaire n'a jamais été rouverte par la suite<ref name="SMWp211">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. 1935 marque aussi un regain du studio, avec un profit net de Modèle:Unité<ref name="SMWp211"/>.

De nouvelles vedettes

En 1936, les contrats des acteurs de films musicaux et muets ne sont pas renouvelés et de nouveaux talents sont engagés pour convenir avec le nouveau cinéma sonore. Des personnalités comme Dorothy Mackaill, Bebe Daniels, Frank Fay, Winnie Lightner, Bernice Claire, Alexander Gray, Alice White ou Jack Mulhall qui caractérisent l'attitude moderne, urbaine et sophistiquée des années 1920, cèdent leur place à des personnes telles que James Cagney, Joan Blondell, Edward G. Robinson, Warren William et Barbara Stanwyck qui étaient plus appropriés pour jouer dans les nouveaux films. La Warner Bros. est l'un des studios les plus prolifiques du Pré-Code mais elle a beaucoup d'ennuis avec les censeurs après la mise en œuvre des mesures sur ce qu'ils considèrent comme indécent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>. Ainsi, le studio produit plusieurs films historiques en 1935 pour éviter la moindre confrontation avec le Modèle:Langue. En 1936, après le succès de La Forêt pétrifiée, Jack Warner signe un contrat avec Humphrey Bogart<ref name="Tp109">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> sans penser qu'il ait le potentiel d'un grand acteur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Les cinq années suivantes Bogart est cantonné à des petits rôles, comme le méchant opposé à James Cagney ou à Edward Robinson<ref name="Tp109"/>.

1935-1942 : Ère du Code Hays

Un cinéma plus contractuel

Après la succession de Zanuck par Hal B. Wallis en 1933<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> et le renforcement du Code Hays en 1935, le studio est contraint d'abandonner son approche réaliste pour produire des films plus moralistes et idéalistes. Le studio se tourne naturellement vers des drames historiques qui ne posent aucun problème avec la censure, mais également vers des mélodrames, des films de cape et d'épée ou des adaptations de best-sellers. En 1936, Bette Davis, l'une des stars de la Warner<ref name="SMWp219">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>, n'est pas satisfaite des rôles que la Warner lui propose. Elle part alors pour l'Angleterre et essaye de casser son contrat avec le studio<ref name="SMWp219"/>. Cependant, elle perd le procès et retourne aux États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Bien que plusieurs des employés du studio aient des problèmes avec Jack Warner, ils considèrent généralement Albert et Harry comme des employeurs justes et équitables<ref name="Tp115">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

Des tensions au sein de la société

Fichier:James Cagney in Yankee Doodle Dandy trailer.jpg
La Glorieuse Parade qui marque le retour de Cagney aux studios Warner

La période d'application du Code Hays marque la disparition d'un grand nombre d'acteurs et d'actrices qui ont caractérisé la période réaliste mais qui ne conviennent pas à cette nouvelle ère où les films sont plus moralisateurs et idéalistes. La Warner demeure l'un des principaux studios de Hollywood après la naissance du cinéma sonore mais ce changement en 1935 — comme pour les autres studios, et particulièrement la MGM — éclipse rapidement ce prestige qui caractérisait auparavant le studio. À la fin des années 1930, Bette Davis devient la principale « attraction » du studio et est surnommée « le cinquième frère Warner<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Profiles of Bette Davis », WatchMojo.com (page consultée le Modèle:1er janvier 2009)</ref> ».

En 1935, Cagney poursuit en justice Jack Warner pour obtenir la rupture de son contrat<ref name="Tp104">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Il prétend que Warner l'a forcé à jouer dans plus de films que son contrat ne le stipule<ref name="Tp104"/>. Cagney laisse finalement tomber les poursuites après un versement d'argent de la part de la Warner<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> et quitte le studio pour fonder sa propre société de production indépendante, la Modèle:Langue, avec son frère Bill<ref name="Tp106">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Les frères Cagney ne sont néanmoins pas capables d'obtenir un financement pour leurs productions et manquent d'argent après leur troisième film<ref name="Tp106"/>. Cagney accepte alors de signer un nouveau contrat avec la Warner qui lui garantit un traitement selon ses propres termes<ref name="Tp106"/>. Après le succès de La Glorieuse Parade (1942), Cagney demande de nouveau une augmentation<ref name="Tp144">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> mais quitte une nouvelle fois la Warner pour former une nouvelle société de production et de distribution avec son frère<ref name="Tp144"/>.

Le producteur Bryan Foy est un autre employé qui a des problèmes avec l'un des frères Warner<ref name="Tp116">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. En 1936, Hal B. Wallis, alors producteur général d'un studio de la Warner, embauche Foy comme producteur de séries B<ref name="Tp115"/>. Foy est l'un des producteurs les plus prolifiques du moment pour ce type de film<ref name="Tp115"/>, ce qui ne l'empêche pas d'avoir pas moins de sept différents avec Jack Warner<ref name="Tp116"/>. En 1937, le studio engage le speaker de radio Ronald Reagan<ref name="Tp117">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Bien qu'il ne tourna initialement que quelques séries B<ref name="Tp117"/>, les frères Warner sont impressionnés par sa performance dans la scène finale de Knute Rockne, All American<ref name="Tp117"/> et s'accordent pour le faire jouer aux côtés d'Errol Flynn dans La Piste de Santa Fe (1940). Reagan retourne ensuite des séries B<ref name="Tp117"/> mais après sa performance dans Crimes sans châtiment (1942), les frères Warner décident de faire de Reagan l'un de leurs acteurs principaux et lui font signer un nouveau contrat, triplant ainsi son salaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

L'acteur George Raft est également un problème pour Jack Warner<ref name="Tp123">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Warner lui a fait signer un contrat en 1939 en espérant qu'il pourrait remplacer Robinson ou Cagney dans les films de gangsters<ref name="Tp123"/>. Mais Raft rencontre des difficultés à travailler avec Bogart et refuse de tourner à ses côtés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Jack propose alors à Raft d'annuler son contrat<ref name="Tp125">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Et, à la suite de son départ, le studio offre à Bogart le rôle de Roy Earl dans La Grande Évasion (1941)<ref name="Tp125"/>, qui l'aida à se hisser au rang d'acteur principal du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref>. Après La Grande Évasion, Bogart tourne dans le film de John Huston, une nouvelle version d'un précédent échec : Le Faucon maltais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P.</ref> (1941). Ce film est un grand succès.

En 1936, la fille d'Harry Warner, Doris, lit le roman de Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent et a l'idée d'en tourner une adaptation<ref name="SMWp235">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Doris offre à Mitchell Modèle:Unité pour obtenir les droits d'adaptation<ref name="SMWp235"/> mais Jack Warner refuse que ce marché soit conclu, réalisant que le projet serait une production coûteuse<ref name="SMWp235"/>. Le livre sera finalement adapté par la Modèle:Langue en 1939 et deviendra l'un des plus grands succès du cinéma.

Lancement des dessins animés

Le département dessin animé de la Warner est en fait le Harman-Ising Studio. De 1930 à 1933, Hugh Harman et Rudolf Ising, deux anciens employés des studios Disney, produisent plusieurs dessins animés musicaux pour Leon Schlesinger, qui les vend ensuite à la Warner. Harman et Ising introduisent leurs personnages Bosko dans le premier dessin animé de la série Looney Tunes, Sinkin' in the Bathtub, et créent en 1931 une série sœur, les Merrie Melodies<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>.

Harman et Ising se séparent de Schlesinger en 1933, à la suite d'un conflit les opposant, et emportent les droits sur Bosko avec eux. Dès lors, Schlesinger fonde son propre studio, Leon Schlesinger Productions, et continue la production des Merrie Melodies et des Looney Tunes et créé le personnage Buddy, un clone de Bosko. À la fin de la décennie, une nouvelle équipe de production se forme aux côtés de Schlesinger, incluant Friz Freleng, Tex Avery, Bob Clampett et Chuck Jones<ref name="Lantz Cartune Encyclopedia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé sur The Walter Lantz Cartune Encyclopedia</ref>. Cette équipe développe son propre style, jeune et irrévérencieux, qui donne à leurs dessins animés un succès mondial.

En 1936, Avery tourne une série de dessins animés, avec le personnage Porky Pig, qui est considéré comme le premier personnage célèbre du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Barrier, Hollywood Cartoons: American Animation in Its Golden Age Modèle:P..</ref>. En plus de Porky Pig, les personnages Daffy Duck (qui débute dans le court métrage Porky's Duck Hunt, 1937) et Bugs Bunny (qui débute dans le court métrage A Wild Hare, 1940) deviennent également connus dans le monde entier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Looney Tunes All Hebrew Children's Books, Hardback, 23 pages (page consultée le 2 janvier 2009)</ref>. En 1942, le studio de Schlesinger dépasse les studios Disney en tant que producteur le plus connu de courts métrages animés des États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Warner Bros. Studio Biography », animationusa.com (page consultée le 2 janvier 2008)</ref>.

En 1944, Jack Warner achète le département dessin animé de la société de Schlesinger, qui devient Warner Bros. Cartoons. Durant la décennie suivante, les personnages tels que Bugs Bunny, Daffy Duck, Titi et Porky Pig deviennent la vitrine de la compagnie et Bugs Bunny devient la mascotte de différents départements de la Warner Bros. Le dessin animé Tweetie Pie (1947) connait un succès phénoménal, et le duo Sylvestre et Titi apparait dans tous les dessins animés qui suivent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P.</ref>.

1942-1945 : Seconde Guerre mondiale et conséquences

Un studio patriotique

Fichier:Principal Cast in Casablanca Trailer crop.jpg
Le succès de Casablanca détériora les relations entre Bogart et Jack Warner

Avant que les États-Unis ne s'impliquent dans la Seconde Guerre mondiale, Harry Warner produit le film engagé, au propos du Nazisme, La Vie d'Émile Zola<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Après ce dernier, Harry supervise la production de plusieurs autres films antinazis, comme Les Aveux d'un espion nazi (1939)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>, L'Aigle des mers (qui donna au roi Phillip {{#if:

 | Modèle:Abréviation discrète
 | II

}} l'image d'Adolf Hitler)<ref name="SMWp247">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>, Sergent York<ref name="SMWp247"/>, et You're in the Army Now<ref name="SMWp247"/>. Quand les États-Unis entrent officiellement en guerre, Harry Warner décide de se concentrer sur la production de films de guerre<ref name="SMWp240">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Mais un quart des employés du studio, dont Jack Warner et son fils, sont appelés sous les drapeaux<ref name="SMWp240"/>.

Parmi les films que le studio produit durant la guerre, on retrouve Casablanca (1942), Une femme cherche son destin, La Glorieuse Parade, This Is the Army (1943) ou encore le controversé Mission to Moscow<ref name="SMWp255">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Durant les trois premières projections de La Glorieuse ParadeLos Angeles, New York et Londres), Modèle:Unité sont pris en billets de trésorerie par les gouvernements anglais et américain<ref name="SMWp255"/>. Mais au milieu de 1943, les spectateurs commencent à se lasser des films de guerre<ref name="SMWp255"/> et malgré une pression grandissante, la Warner continue d'en produire, ne tenant pas compte de la perte d'argent<ref name="SMWp255"/>. Finalement, en l'honneur du soutien du studio en faveur de l'armée (Modèle:Unité en billets de trésorerie ont été obtenus à travers le studio, la Croix-Rouge américaine a collecté Modèle:Unité de plasma sanguin parmi les employés<ref name="SMWp255"/> et 753 autres employés ont servi dans l'armée<ref name="SMWp255"/>), le gouvernement baptise un Liberty ship aux noms de Harry Warner et de son père, Benjamin Warner<ref name="SMWp255"/>.

Les acteurs ne veulent plus de contrats longue durée

À la suite d'une dispute sur la propriété de l'Oscar du meilleur film pour Casablanca, le producteur Hal B. Wallis démissionne de la Warner Bros<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Ce même film fait de Bogart l'un des acteurs principaux du studio<ref name="Tp144"/> mais n'empêche pas la détérioration de ses relations avec Jack Warner<ref name="Tp144"/>. En 1943, Olivia de Havilland (que la Warner « prête » à différentes compagnies) poursuit en justice le studio pour obtenir la rupture de son contrat<ref name="Tp145">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.145.</ref>. En effet, elle refuse de jouer l'abolitionniste Elizabeth Blackwell dans un film pour la Columbia Pictures<ref name="Tp145"/>, ce à quoi Warner répond en envoyant près de 150 télégrammes aux différentes sociétés de production en leur demandant de ne l'engager pour aucun rôle<ref name="Tp145"/>. Cependant, de Havilland découvre qu'un contrat aux États-Unis ne pouvait servir que pour sept ans ; or elle était sous contrat depuis 1935<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.98.</ref>. Le procès tourne ainsi en sa faveur<ref name="Tp145"/> et elle quitte le studio<ref name="Tp145"/>. À la suite de cette victoire, plusieurs des acteurs du studio sont désormais libérés de leur contrat<ref name="Tp145"/> et Harry Warner décide de mettre fin à la politique de suspension du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.148.</ref>.

La même année, Jack Warner signe avec Joan Crawford, anciennement à la MGM et célébrité dont la carrière s'essouffle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. C'est dans Hollywood Canteen (1944) qu'elle joue pour la première fois pour le studio mais son premier rôle principal elle le trouve dans Le Roman de Mildred Pierce. Ce rôle qui lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.152.</ref>, relance sa carrière<ref name="Tp151">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.151.</ref>.

1946-1956 : Les changements d'après-guerre

Confrontation à la politique

Le record d'affluence durant la Seconde Guerre mondiale rend les frères Warner riches. L'image réaliste des années 1930 a cédé à un regard plus brillant, particulièrement dans les mélodrames avec Davis, de Havilland ou Crawford. Durant les années d'après guerre, les frères Warner continuent à chercher de nouvelles stars, comme Lauren Bacall ou Doris Day, faisant ainsi prospérer le studio<ref name="SMWp258">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.258 à 279</ref>. En 1946, la masse salariale de la société atteint Modèle:Unité par semaine<ref name="SMWp258"/> et permet un profit net de Modèle:Unité.

Un problème persiste néanmoins : Jack Warner refuse de satisfaire les demandes salariales de la Screen Actors Guild<ref name="Tp163">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date, les employés lancent une grève qui dure un mois<ref name="Tp163"/>. Dans sa riposte, Warner — à travers son témoignage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Testimony : en loi et en religion, testimony est une affirmation solennelle</ref> en 1947, précédant un congrès pour réaliser une propagande du film Mission to Moscow, en Russie — accuse certains de ses employés d'être des communistes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. À la fin de cette même année, le studio atteint un profit net record de Modèle:Unité<ref name="SMWp279">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.279.</ref>, mais il chuta de 50 % l'année suivante<ref name="SMWp279"/>. Le Modèle:Date, la Warner offre la première actualité filmée, traitant du tournoi de la parade des roses et du Rose Bowl Game. En 1948, Bette Davis, actrice majeur du studio et désormais appréciée par Jack Warner, pose souci à Harry après qu'elle a quitté le studio après le tournage de La Garce<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p. 175 et 176.</ref>.

La Warner Bros. est touchée par le United States v. Paramount Pictures, Inc. des années 1940. Cette décision, prise par le Département de Justice et la Federal Trade Commission, revendique les cinq chaînes de cinémas détenues par les majors afin de permettre la concurrence. La Cour suprême des États-Unis entend parler de cette affaire en 1948 et statue sur la décision. La Warner Bros. Pictures, ainsi que les quatre autres majors, sont obligés de dissocier production et distribution. En 1949, le profit net de la compagnie n'est « que » de Modèle:Unité<ref name="SMWp279"/>.

Le CinemaScope face à l'avènement de la télévision

En 1949, avec le succès de la télévision qui menace de plus en plus l'industrie cinématographique, Harry Warner décide de se tourner vers ce nouveau média<ref name="SMWp286">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. Cependant, la Federal Communications Commission n'autorise pas ce changement<ref name="SMWp286"/> et après un essai infructueux de convaincre d'autres studios de production cinématographique de se tourner vers la télévision, Harry abandonne son effort<ref name="SMWp286"/>. Au début des années 1950, la menace de la télévision devient oppressante et en 1953, Jack Warner décide de tenter une nouvelle approche pour rester en compétition face à cette menace<ref name="SMWp286"/>. Avec le succès du film en 3D de la United Artists, Bwana Devil, Jack décide de développer cette technique avec L'Homme au masque de cire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.287.</ref>. Malgré le succès du film, le cinéma en relief ne conquiert pas les cinéphiles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>.

Après la chute du cinéma en 3D, Harry Warner décide d'utiliser le CinemaScope pour les futurs films du studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner Modèle:P..</ref>. L'un des premiers films en CinemaScope, Écrit dans le ciel (désormais détenu par la Paramount Pictures), fait gagner un peu d'argent au studio<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.288.</ref>. En 1954, le studio peut enfin s'engager dans la télévision en fournissant à ABC un show hebdomadaire, Warner Bros. Presents<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, un programme qui ne rencontre pas le succès escompté<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p. 193.</ref>. Malgré cet échec, la Warner produit la série télévisée Cheyenne qui est appréciée des téléspectateurs et qui pousse le studio à poursuivre sur cette voie avec des séries de Westerns populaires, comme Maverick, Bronco ou Colt 45<ref name="Tp194">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Le succès de ces séries permet de compenser les pertes engendrées par les films<ref name="Tp194"/>, convaincant ainsi Jack Warner de se concentrer sur la production pour la télévision<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p. 195.</ref>. Après quelques années, le studio, habitué à traiter les acteurs de façon autoritaire, provoque une réaction hostile de la part des nouvelles vedettes de la télévision, telles que James Garner, qui poursuivent en justice le studio au sujet de leur contrat<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. Jack Warner, irrité par l'ingratitude des acteurs de télévision qui agissent avec plus d'indépendance que les acteurs de cinéma, les méprise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.199.</ref>.

Jack Warner prend le pouvoir

Peu avant 1953, le Modèle:Langue, auparavant détenu par la Modèle:Langue, est vendu à la Modèle:Langue<ref name="BtH">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Boston to Hollywood », Time, publié le 21 mai 1956 (page consultée le 3 janvier 2009)</ref>, ce qui n'empêche le studio de perdre de l'argent<ref name="SMWp303">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.303.</ref>. À la fin de 1953, le profit net du studio s'élève à Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.190.</ref> et se situe entre 2 et Modèle:Unité pendant les deux années suivantes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date, Jack Warner vend les droits de tous les films antérieurs à 1950 à l'Associated Artists Productions (qui fusionnera avec l'United Artists Television en 1958)<ref name="GPRS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} George Perry et Richard Schickel, You Must Remember This: The Warner Bros. Story p.255</ref>,<ref name="WB1949">La Warner Bros. conserve malgré tout plusieurs films de 1949 qu'elle avait seulement distribués, ainsi que tous les courts métrages sortis après le Modèle:1er septembre 1948 et tous les dessins animés sortis en août 1948</ref>.

En Modèle:Date, les frères Warner annoncent qu'ils mettent en vente la Warner Bros<ref name="BtH"/>. Jack, cependant, organise secrètement un syndicat — dirigé par le banquier Serge Semenenko<ref name="SMWp303"/> — pour prendre Modèle:Unité, soit 90 % de la compagnie<ref name="SMWp303"/>. Après la vente conclue, Jack — grâce à son organisation — rejoint le syndicat de Semenenko<ref name="SMWp308">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.308.</ref> et rachète toutes ses parts, soit Modèle:Unité<ref name="SMWp308"/>. En juillet<ref name="Tp226">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>, Jack — désormais le plus grand actionnaire de la société — se nomme nouveau président de la Warner Bros<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.306.</ref>. Harry et Albert découvrent le stratagème de leur frère mais il était déjà trop tard<ref name="Tp226"/>. Jack annonce que la compagnie et ses filiales seront « dirigées plus vigoureusement, dans le but d'acquérir la plupart des meilleures histoires, de nouveaux talents, et dans le but de produire un cinéma des plus fins possible<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2 Warners Sell Most of Stock in Film Firm: Harry and Albert Dispose of Shares to Banker; Jack to Be President, The United Press, publiée le 12 juillet 1956, page 22.</ref> ».

1956-1995 : Succession de propriétaires

Fichier:Natalie Wood in Gypsy trailer 1.jpg
Natalie Wood dans Gypsy, vénus de Broadway

La Warner Bros. rebondit à la fin des années 1950 en se spécialisant dans l'adaptation de pièces populaires comme La Mauvaise Graine (1956), Deux farfelus au régiment (1958) et Gypsy, vénus de Broadway (1962) ; ou de romans comme À l'est d'Éden et La Fureur de vivre (1955) avec James Dean ou encore La Peur au ventre et L'Allée sanglante (1955). Son département de télévision, dirigé par William T. Orr, le fils de Jack Warner, est également reconnu dans le monde entier grâce à des séries comme Maverick (de 1957 à 1962) ou 77 Sunset Strip (de 1958 à 1964). Déjà propriétaire de vastes sociétés d'éditions musicales, le studio crée en 1958 une nouvelle filiale, la Warner Bros. Records.

Jack, après un accident de voiture en France en 1958, retourne au studio et s'assure que son nom apparaisse toujours dans les communiqués de presse du studio<ref name="SMWp325">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Warner Sperling, C. Millner et J. Jr. Warner, The Brothers Warner p.325.</ref>. Les trois premières années des années 1960, le profit net du studio dépasse légèrement les Modèle:Unité<ref name="SMWp325"/>. Alors, Warner dépense près de Modèle:Unité pour acquérir les droits de la comédie de Broadway My Fair Lady en Modèle:Date. Le précédent détenteur, le directeur de CBS, William S. Paley, impose au contrat des clauses lui permettant de récupérer la moitié des profits bruts de distribution ainsi que de la propriété du négatif à la fin du contrat<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.259.</ref>. En 1963, le profit net chute de Modèle:Unité<ref name="SMWp325"/>. Au milieu des années 1960, un déclin de la production cinématographique commence. Il y a peu de films produits par un seul studio, à la différence des coproductions (pour lesquelles la Warner fournit de l'équipement, de l'argent ou s'occupe de la distribution), et quelques rares films indépendants.

Fusion avec Seven Art

En 1963, Jack Warner décide de fusionner la Modèle:Langue avec la Modèle:Langue<ref name="Tp255">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref>. En 1964, au vu du record du profit engrangé par la vente des musiques de films, Jack Warner décide de récupérer la propriété des musiques des films que la Warner produit et se concentre sur la Warner Bros. Records<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.254 et 265.</ref>. Durant dix-huit mois, la filiale musicale du studio perd près de Modèle:Unité<ref name="Tp265">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> mais avec le succès du film La Grande Course autour du monde (1965)<ref name="Tp265"/> et de sa bande originale<ref name="Tp265"/>, la Warner Bros. Records gagne enfin de l'argent. Le film Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966) est également un énorme succès au box-office<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.278.</ref>.

En Modèle:Date, le vieillissant Jack Warner<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.280.</ref> cède le contrôle du studio à la Seven Arts Productions, dirigée par les investisseurs canadiens Elliot et Kenneth Hyman, pour Modèle:Unité<ref name="Tp279">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.279.</ref>. La société est alors rebaptisée Modèle:Langue. Jack Warner demeure cependant le président jusqu'à l'été 1967 quand sort Camelot, décevant au box-office. Jack cède alors son poste de longue date à Ben Kalmenson<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood Modèle:P..</ref> mais reste cependant au sein du studio comme producteur indépendant et vice-président<ref name="Tp279"/>. Avec le succès de Bonnie et Clyde (1967), la Warner Bros. fait à nouveau profit<ref name="Tp288">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bob Thomas, Clown Prince of Hollywood p.288.</ref>.

La société intègre un conglomérat

Deux ans plus tard, les frères Hyman ne supportent plus la présence constante de Jack Warner<ref name="Tp288"/> et acceptent une offre de rachat de plus de Modèle:Unité provenant du conglomérat Modèle:Langue<ref name="Tp288"/>. Kinney possède déjà l'agence hollywoodienne Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William Poundstone, Fortune's Formula: The Untold Story of the Scientific Betting System That Beat the Casinos and Wall Street</ref> et National Periodical Publications, plus connu sous le nom de DC Comics. En 1969, la Kinney National Company rachète donc Warner Bros.-Seven Arts et l'associe à ses nombreuses propriétés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref>. Mais la loi antitrust interdit d'avoir un studio (Warner) et une agence de talent (Ashley), ce sera l'agence de talent qui sera revendue. Comme c'est le dirigeant Ted Ashley, qui suggéra à Kinney de demander à Steve Ross d'acheter la Warner, Ashley devient ainsi le nouveau président du studio, qui prend le nom de Modèle:Langue. Jack Warner est outragé par cette vente de Hyman<ref name="Tp288"/> et décide donc de se retirer complètement<ref name="Tp288"/>.

Bien que le nombre de spectateurs diminue encore, la nouvelle direction de la Warner croit au pouvoir des stars et multiplie les coproductions avec les plus grands noms de l'époque, tels que Paul Newman, Robert Redford, Barbra Streisand ou encore Clint Eastwood, menant le studio au succès durant les années 1970 et 1980. La Warner fait de gros profits avec des films et séries télévisées sur les personnages Superman, Batman et Wonder Woman, détenus par la DC Comics, une filiale de la Warner. Elle mise également sur des films plus violents comme L'Arme fatale, qui devient l'un des plus grands succès du cinéma d'action.

Fichier:Warner logo by Saul Bass sans text.svg
Le logo de Warner Bros. conçu par Saul Bass dans les années 1970

En abandonnant les dépôts mortuaires et quelques autres activités, la Kinney se renomme, en l'honneur de sa possession la plus connue, en « Modèle:Langue ». Durant vingt ans, la Modèle:Langue s'ouvre à de nouvelles activités, comme l'acquisition de la société de jeux vidéo Atari et la société de parcs à thèmes Six Flags.

De 1971 jusqu'à la fin de 1987, les opérations de distribution internationales se déroulent en collaboration avec la Columbia Pictures, collaboration permettant également de distribuer des films d'autres compagnies (comme EMI Films ou Cannon Group pour le Royaume-Uni). La Warner met fin à cette collaboration en 1988 et rejoint la Walt Disney Pictures jusqu'en 1993, quand Disney créé la Buena Vista International.

À la surprise de beaucoup, la Modèle:Langue fusionne en 1989 avec la maison d'édition [[Time (entreprise)|Modèle:Langue]]. Bien que le Time et ses magazines le nient devant le public, la Warner Bros. apporte les plus gros profits de la société. La fusion avec la Time Warner est sur le point de ne plus se faire quand la [[Gulf+Western|Modèle:Langue]] lance une offre publique de Modèle:Unité, qui force la Time à pousser son offre jusqu'à Modèle:Unité. La Modèle:Langue répond avec un procès qui prit place dans le Delaware, pour casser cette fusion. Mais elle perd et la fusion a lieu peu après.

En 1997, la Time Warner vend la filiale Six Flags. La prise de contrôle d'AOL par la Modèle:Langue, en 2000, ne marche pas, et après l'écroulement des actions, le nom d'AOL est banni de l'enseigne de l'entreprise.

Le studio, aujourd'hui

Productions télévisuelles

Fichier:Warner Bros studios Burbank -view from the street.jpg
Vue des studios depuis la rue.
Fichier:WarnerStudio.jpg
Vue panoramique des studios de nos jours

En 1995, la Modèle:Langue et le propriétaire de la Tribune Company, à Chicago, lancent le Modèle:Langue, trouvant ainsi leur place sur le marché de la programmation pour adolescents. Les premiers programmes incluent Buffy contre les vampires, Smallville et Dawson. Deux drames plébiscités produits par la Spelling Television, Sept à la maison et Charmed, permettent à la Warner de se placer au-devant de la scène : Charmed dure 8 saisons et représente ainsi la plus longue série dramatique mettant en scène des femmes dans les rôles principaux (Bien qu'aujourd'hui c'est Desperate Housewives qui détient ce record) et Sept à la maison dure onze saisons et représente la plus longue comédie familiale dramatique ainsi que la plus longue série de la Modèle:Langue. En 2006, la Modèle:Langue et Modèle:Langue décident d'arrêter United Paramount Network et de lancer la [[The CW Television Network|Modèle:Langue]].

Monde des sorciers

Modèle:Article détaillé

À la fin des années 1990, la Warner obtient les droits de la saga Harry Potter et produit ses adaptations qui sortent entre Modèle:Date et Modèle:Date. Harry Potter et le Prince de sang-mêlé est initialement prévu pour Modèle:Date mais, à trois mois de la sortie, celle-ci est repoussée à Modèle:Date officiellement à cause de la grève de la Writers Guild of America<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Susan Fleischman, « Harry Potter and The Half-Blood Prince Moves to Summer 2009 », TimeWarner.com, publié le 14 août 2008 (page consultée le 10 janvier 2009)</ref>. En réalité, la décision est uniquement financière. Alan Horn déclare à ce propos qu'«il a vu le film. Il est fabuleux. Qu'ils auraient été parfaitement capables de le distribuer en novembre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Associated Press, « Poof! ‘Harry Potter’ flick bumped to summer », msnbc.com, publié le 14 août 2008 (page consultée le 10 janvier 2009)</ref> ». La Warner Bros. décide également d'adapter le dernier tome, Harry Potter et les Reliques de la Mort en deux films qui sortent en 2010 et 2011. À partir de 2016, la Warner produit la série de films Les Animaux fantastiques, qui se situent dans le même univers étendu que l'histoire de Harry Potter, mais une soixantaine d'années plus tôt dans la chronologie. Le monde des sorciers de J. K. Rowling est l'une des franchises les plus rentables de l'histoire du cinéma.

La Warner et les petits studios

Fichier:Warner Bros.jpg
Enseigne des studios Modèle:Langue

Au cours des années suivantes, la Modèle:Langue distribue ou coproduit des films en association avec plusieurs petites compagnies, incluant l'Modèle:Langue, la Modèle:Langue (travaillant désormais pour Modèle:Langue), la Modèle:Langue (travaillant désormais pour la Modèle:Langue), la Modèle:Langue, la Modèle:Langue, les Modèle:Langue, la Modèle:Langue (travaillant désormais pour la Modèle:Langue), la Modèle:Langue et la Modèle:Langue.

Le marché vidéo

La Warner joue un grand rôle dans l'arrêt du format HD DVD. Le Modèle:Date, le studio annonce qu'il favorisera le format Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Warner Bros Goes Blu-Ray Exclusive », ConsoleWatcher, publié le 5 janvier 2008 (page consultée le 11 janvier 2009)</ref>. Jusqu'à la date d'expiration du contrat entre la Modèle:Langue et Toshiba, en Modèle:Date, le studio distribue donc des HD DVD mais après la sortie des Modèle:Langue et des DVDs. En parallèle, Walmart décide de ne plus produire d'HD DVD, poussant Toshiba à annoncer la mort officielle de son format lors d'une conférence de presse le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Toshiba Corporation, « Toshiba Announces Discontinuation of HD DVD Businesses », publié le 19 février 2008 (page consultée le 20 janvier 2009)</ref>.

Situation après la crise de 2008

La Modèle:Langue célèbre son Modèle:85e le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Figaro, « Warner Bros. : 85 ans d'émotion », publié en avril 2008 (page consultée le 14 février 2009)</ref>. De plus, en 2008, le studio bat un record historique, dépassant un profit de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guinness World Records 2008, Planeta Pub Corp, 256p., anglais. Modèle:ISBN</ref>. Le précédent record était détenu par Sony en 2006, avec Modèle:Unité. Malgré la réussite du studio, en 2009, à cause de la crise financière, Barry Meyer et Alan F. Horn ont décidé de se séparer de 10 % de leurs effectifs, soit Modèle:Unité pour « maîtriser les coûts<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mathilde Degorce, « La Warner Bros. se sépare de 10 % de ses effectifs », AlloCiné, publié le 21 janvier 2009 (page consultée le 24 janvier 2009)</ref> ». En Modèle:Date, la Modèle:Langue avait déjà fermé deux de ses unités indépendantes, à la suite de l'achat de la New Line Cinema.

En Modèle:Date-, Warner Bros acquiert une grande partie d'Eyeworks, une société de production néerlandaise qui emploie Modèle:Nombre, pour un montant inconnu mais estimée à 200 millions d'euros<ref>Warner Bros rachète le concepteur de "Splash", Le Figaro, 11 février 2014</ref>,<ref>Warner Bros. buys Netherlands-based TV programmer Eyeworks Group, Joe Flint, Los Angeles Times, 11 février 2014</ref>,<ref>Warner Bros rachète une grande partie d'Eyeworks, La Presse, 11 février 2014</ref>.

Les licences superhéros DC Comics : Batman, Superman, Wonder Woman, Justice League et autres (2008-présent)

Télévision

Les comics de la firme DC ont été, depuis leurs créations (les années 1930), produits, adaptés, distribués ou même diffusés de nombreuses fois à la télévision, à la radio et au cinéma via Warner. Ainsi, les séries télévisées telles que Batman (1966) avec Adam West, Wonder Woman (1975) incarnée par Lynda Carter ou encore Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman (1993) comprenant en vedette Dean Cain et Teri Hatcher, étaient de véritables succès, devenant à leurs époques des phénomènes sociétaux, tout en étant considérées à l'heure actuelle, comme des programmes cultes de la télévision américaine<ref>Modèle:Citation épisode</ref>,<ref name="Patterson">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

D'autres programmes comme Flash (1990) avec John Wesley Shipp et Smallville (2001) portée par Tom Welling, obtiennent également un immense succès<ref name="Pilot rate">Modèle:Article</ref>. Récemment, les shows tels que Arrow (2012) ayant pour vedette Stephen Amell<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, Gotham (2014) via Ben McKenzie<ref name="1.01">Modèle:Lien brisé</ref>, Flash (2014) à travers Grant Gustin<ref name="S1PremiereLive7">Modèle:Lien web</ref>, Supergirl (2015) interprétée par Melissa Benoist<ref name="S01E01">Modèle:Lien web</ref> ou encore Legends of Tomorrow révélée par Victor Garber<ref>Modèle:Lien archive</ref>, continuent de perpétuer le succès télévisuel de Dc Comics via Warner.

Des séries télévisées d'animations incluant : Le Plein de super (1973 à 1988) considérée comme l'un des 50 meilleurs cartoons de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>, Batman (1992) élue Modèle:7e meilleure cartoon de tous les temps et remportant de nombreux prix<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, Superman, l'Ange de Metropolis (1996)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, La Ligue des justiciers (2001) qui est classé à la Modèle:20e place des meilleurs cartoons de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>, Batman, la relève (1999) érigée au Modèle:40e rang des meilleurs cartoons de tous les temps<ref name="ign">Modèle:Lien web</ref>, Static Choc (2000)<ref name=superherobook>Modèle:Ouvrage</ref>, Teen Titans : Les Jeunes Titans (2003)<ref name="ign100">Modèle:Lien web</ref>, La Ligue des justiciers : Nouvelle Génération (2010)<ref name="IGN's top 25 comic book shows of all time">Modèle:Lien web</ref>, ont toutes marqué leurs époques et toutes furent acclamées aussi bien par la critique, que par le public, remportant au passage, des multiples récompenses pour leurs qualités. Elles sont également toutes érigées dans le classement des meilleurs cartoons de tous les temps.

Cinéma
Batman

Le film Batman, paru en 1989, a été un succès commercial et critique, rapportant plus de 400 000 000 de dollars au box-office mondial<ref name="mojo">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Kimberly Ann Owczarski">Modèle:Ouvrage</ref>. Il est, à l'époque de sa sortie, le Modèle:5e film le plus rentable de tous les temps. Batman a reçu de multiples nominations aux Golden Globes et Saturn Awards et gagna un Oscar<ref name="Academy of Motion Picture Arts and Sciences 1990">Modèle:Lien web</ref>. Le succès du film inspira la série animée Batman de l'univers des DC animé et influença le marketing moderne, ainsi que les techniques de développement des films de superhéros, tout en engendrant plus de Modèle:Nombre de dollars sur les produits dérivés<ref name="reboot">Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="Guber">Modèle:Chapitre</ref>. La bande originale du film de Danny Elfman incluant les titres de Prince, est un énorme succès, en se vendant à Modèle:Nombre d'exemplaires dans le monde, tout en étant appuyé par les singles Modèle:N° Batdance, Partyman et Scandalous!<ref name="InfoDisc Les Meilleurs Ventes d'Albums">Modèle:Lien web.</ref>. De par son succès et son impact dans la pop culture, le film et sa bande originale sont considérés comme cultes<ref name="Batman (1989) - Rotten Tomatoes">Batman film on rottentomatoes.</ref>,<ref name="Batman film culte">Batman film culte sur uproxx.com.</ref>,<ref name="Batman film sur standard.co.uk">Batman film sur standard.co.uk.</ref>,<ref name="Batman (1989)">Batman film sur www.filmsite.org.</ref>,<ref name="Batman film de la popculture sur popculthq.com">Batman film de la popculture sur popculthq.com.</ref>,<ref name="CULT MOVIE REVIEW Batman (1989)">Batman film cult on cultmovie.com.</ref>,<ref name="reflectionsonfilmandtelevision">Batman film cult on cultmovie.com Film batman sur cultmovie.com.</ref>,<ref name="Batman de 1989, le film culte de Tim Burton">Batman film cute sur www.comixtreme.com.</ref>.

Batman, le défi est sorti aux États-Unis le Modèle:Date- rapportant 45,69 millions $ dans 2644 salles de cinéma lors du weekend d'ouverture. C'est le weekend d'ouverture le plus rentable de 1992 et de tous les temps à cette période. Il engrange Modèle:Unité aux États-Unis pour 18 semaines de présence, 104 millions $ à l'étranger et une recette mondiale de Modèle:Unité<ref name="mojo" />. Il est le troisième film le plus rentable des États-Unis en 1992 et le sixième au niveau mondial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un Modèle:3e volet intitulé Batman Forever, parait le Modèle:Date- aux États-Unis et reçoit des critiques globalement négatives de la presse, mais récolte tout de même Modèle:Nombre de dollars de recettes dans le monde<ref name="mojo" />. Le Modèle:1er single de la bande originale du film Kiss from a Rose du chanteur britannique Seal, est un succès en se classant à la Modèle:1re place des meilleures ventes de singles dans de nombreux pays, tout en se vendant à Modèle:Nombre d'exemplaires dans le monde<ref name="Genius 8225372">Modèle:Lien web</ref>. Il remporte 3 récompenses dont le Grammy Award de l'enregistrement de l'année, Grammy Award de la chanson de l'année et Grammy Award du meilleur chanteur pop<ref name="grammy 1995">Modèle:Lien web</ref>.

De par ce succès, un Modèle:4e opus Batman et Robin, sort en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si le film reçoit des critiques mitigées, il est cependant rentable avec plus de 238 millions de dollars<ref name="BOM" />. Quant à sa musique The End Is the Beginning Is the End des Smashing Pumpkins, qui apparaît dans le générique de fin, elle vaut au groupe le Grammy Award de la meilleure performance hard rock en 1998 et devient culte<ref name=Grammy1998>Modèle:Article</ref>. La bande originale se vend bien et se classe notamment Modèle:5e au Billboard 200<ref name="allmusic">Modèle:Lien web</ref>.

Au milieu des années 2000, Warner et DC Comics, relancent leurs licences de superhéros au cinéma, en adaptant Batman et Superman. Ainsi la trilogie de Batman, réalisée par Christopher Nolan, comprenant Batman Begins (2005), The Dark Knight : Le Chevalier noir (2008) et The Dark Knight Rises (2012), réalise la somme colossale de 2.464 milliards de dollars de recette, ce qui est un record pour une trilogie filmique basée sur un superhéros<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À noter que ce score est largement dû au second volet de cette saga The Dark Knight : Le Chevalier noir, qui sortit en 2008, a amassé plus de 1.005 milliard de dollars de recettes mondiales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Green Lantern

Entretemps, Green Lantern, réalisé par Martin Campbell et sorti en 2011, reçoit des critiques mitigées, tout en étant tout juste rentable avec plus de 220 millions de dollars de recettes mondiales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Superman

Si Superman Returns, réalisé par Bryan Singer en 2006 est un succès modéré<ref>Modèle:Lien web</ref>, le reboot intitulé Man of Steel, dirigé par Zack Snyder, qui récolte 668 millions<ref>Modèle:Lien web</ref>, relance la franchise de ce superhéros au cinéma.

Batman v Superman

De par ce succès, l’idée d’unir Batman et Superman au cinéma, donnera naissance au film Batman v Superman : L'Aube de la Justice, qui sort en 2016. Le film est considéré comme un événement de par le sujet traité : en l’occurrence le combat de Batman contre Superman, qui sont deux icônes de la pop culture depuis les années 1930, mais également de par la première apparition cinématographique des héros aussi cultes comme : Wonder Woman, Flash, Aquaman et Cyborg<ref name=FlashCast>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Justice-league-members-confirmed>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de son avant-première aux États-Unis, le film gagne 27,7 millions de dollars de recettes le jeudi Modèle:Date-, ce qui en fait le meilleur démarrage de l'année 2016 (détrônant ainsi Deadpool) et devient par la même occasion, le meilleur démarrage d’un weekend de Pâques (battant le record de Fast and Furious 7), le deuxième meilleur démarrage pour un film de super-héros (derrière The Dark Knight Rises) et le septième meilleur démarrage de tous les temps pour une Modèle:1re d'exploitation, avec 3,6 millions de dollars de recettes pour des projections IMAX, ce qui est également un nouveau record pour le week-end de Pâques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il fait un excellent démarrage lors de sa sortie en salles, en s’érigeant à la Modèle:1re dans plus de dix pays, amassant au total plus de 7 millions de dollars de recettes en l’espace d’une seule journée sur 5 900 écrans, ce qui est un record pour un film de superhéros<ref name="INTopening">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au total, lors du weekend de Pâques, il récolte plus de 424,100 millions de dollars de recettes mondiales, ce qui en fait le meilleur démarrage de l’histoire de la Warner Bros. et de DC Comics et le quatrième meilleur démarrage de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="DeadBvS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Deadline-B.O.">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="OP">Modèle:Lien web</ref>.

Suicide Squad

Sorti le Modèle:Date- aux États-Unis, le film Suicide Squad est un succès, récoltant plus de 746, 8 millions de dollars de recettes dans le monde<ref name=BOM />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Wonder Woman

Le Modèle:Date- aux États-Unis, le film Wonder Woman, dévoilant les aventures de Diana Prince, déesse amazone, qui utilise ses pouvoirs afin de sauver la Terre, sort au cinéma et est un succès<ref name=BOM>Modèle:Lien web</ref>. Lors de son exploitation, le film bat plusieurs records<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="deadline2">Modèle:Lien web.</ref>. D'abord, pour son premier week-end d'exploitation, le film récolte plus de 200 millions de dollars de recettes<ref name="deadline2"/>. Wonder Woman devient dès lors le plus gros succès commercial lors de son premier week-end d'ouverture pour un film réalisé par une femme, devançant ainsi Cinquante nuances de Grey<ref group="A">Le film Cinquante nuances de Grey est aussi réalisé par une femme : Sam Taylor-Wood.</ref>. Deuxièmement, après quatre semaines d'exploitation aux États-Unis, le film récolte 346,6 millions de dollars et dépasse ainsi les résultats obtenus par Batman v Superman : L'Aube de la justice en douze semaines (soit 330 millions de dollars), Suicide Squad en quatorze semaines (pour 325 millions de dollars) et Man of Steel en quatorze semaines (avec 291 millions de dollars) et se hisse donc à la première place des plus gros succès de l'univers cinématographique de DC Comics aux États-Unis, la seconde place derrière Batman v Superman : L'Aube de la Justice au box-office mondial et à la troisième pour les adaptations des comics de DC Entertainment<ref group="A">Les plus grands succès commerciaux adaptés des comics de DC Entertainment sont The Dark Knight : Le Chevalier noir et The Dark Knight Rises.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au total, le film amasse 821 millions de dollars de recettes<ref name="BOM"/>, devenant le Modèle:5e meilleur démarrage de l'année 2017<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, le Modèle:17e meilleur démarrage d'une franchise de tous les temps<ref name="WW2 Release Date">Modèle:Article.</ref>, le deuxième meilleur box-office américain pour un film basé sur les origines d'un super héros avec 412 millions de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>, derrière Black Panther et devant Spider-Man de 2002. Il est également élu à la Modèle:1re place des meilleurs films de super-héros de tous les temps par le site de critiques Rotten Tomatoes, avec plus de 92 % de critiques positives et une note de 7.5/10<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.

Aquaman

Le Modèle:Date-, le film Aquaman, sort aux États-Unis<ref name=ReleaseDateSlashFilm>Modèle:Lien web</ref>. Avec plus de 135,9 millions de dollars de recettes en Chine en seulement trois jours, il surpasse tous les films DC et Marvel réunis dans ce pays<ref name="deadline 1202505552">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="comicbook 20181122">Modèle:Article.</ref>,<ref name="variety 1203033964">Modèle:Article.</ref>,<ref name=projections>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="the wrap 20181127">Modèle:Article.</ref>,<ref name=ChinaOpen>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=Forbes>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=ChinaThur>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est un énorme succès, dépassant les prédictions du studio, en amassant plus de 1 milliard de dollars de recettes, tout en étant acclamé par la critique pour ses effets spéciaux spectaculaires, ses jeux d'acteurs et son ambition<ref name="screen rant 20181211">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="mashable AoXC13OKOqj">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BBC 46536972">Modèle:Lien web.</ref>.. Il est également le Modèle:5e meilleur démarrage de l'année 2018<ref name=Variety>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Box Office Mojo 2018">Modèle:Lien web</ref>.

Shazam!

Le film Shazam! sort aux États-Unis le Modèle:Date-<ref name="Runtime">Modèle:Lien web</ref>. Avec 360 millions de dollars de recettes mondiales, le film est un succès et reçoit des critiques positives<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>“Shazam !” : enfin un film DC Comics qui ravit la presse américaine. lesinrocks.com, 25 mars 2019.</ref>, qualifié par certains journalistes comme le meilleur film de l'univers cinématographique DC depuis Wonder Woman. Il obtient 92% d'avis favorables sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur Metacritic, il obtient la note moyenne de 72/100 pour 47 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Catalogue de films

Au fil des années, une série de fusions et d'acquisitions aide la Modèle:Langue (aujourd'hui filiale de la Modèle:Langue) à accumuler diverses collections de films, dessins animés ou programmes télévisés<ref>Modèle:Fr+en « Warner Bros. Pictures » sur l'Internet Movie Database (page consultée le 17 janvier 2009)</ref>. Par ailleurs, en 2008, la Modèle:Langue crée le service Modèle:Langue qui permet aux internautes de télécharger ou de commander un DVD de films n'étant plus commercialisés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mathieu Lenoir, « Lancement de Warner Archive », audiovideohd.com, publié le 25 mars 2009 (page consultée le 27 mars 2009)</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de Warner Archive (page consultée le 27 mars 2009)</ref>.

Modèle:Article détaillé

Productions Warner d'avant 1950

Fichier:Water tower WB.jpg
Château d'eau de la WB

Après le procès de 1948, les temps incertains mène la Modèle:Langue, en 1956, à vendre la majorité de ses films et dessins animés d'avant 1950<ref name="GPRS"/>,<ref name="WB1949"/> à une compagnie qui deviendra l'Modèle:Langue (AAP). Deux ans après, cette dernière est vendue à l'United Artists. En 1981, la MGM rachète alors l'Modèle:Langue et, par la même occasion, l'AAP.

Trois ans après, la Modèle:Langue, qui n'a pas réussi à acheter la MGM, veut la propriété du catalogue de la MGM, incluant la plupart des longs métrages d'avant 1986 produits par la MGM ainsi que tous les films d'avant 1950 de la Modèle:Langue<ref name="GPRS"/>,<ref name="WB1949"/>. La collection Modèle:Langue est reconstituée quand la Modèle:Langue achète la Modèle:Langue. En théorie, les films sont détenus par la Modèle:Langue et leur vente et distribution sont assurées par la Modèle:Langue.

Ces acquisitions, parmi d'autres, signifient que la Warner détient la plupart des films qu'elle a produit depuis sa création, excepté certains films qu'elle a simplement distribué. Beaucoup des autres films du catalogue américain (avec certaines exceptions, comme La Bataille des Ardennes, que la Modèle:Langue détient) sont désormais sous la propriété de la Republic Pictures et de la Paramount (qui détiennent également désormais Cujo, produit par une division de la Modèle:Langue, avec une licence vidéo de la Lions Gate Film.

Fichier:Movie shooting at Warner Bros studios.jpg
Tournage dans les studios de Burbank, Californie

Partages de droits

Sept ans après sa sortie en 1964, les droits de My Fair Lady retournent à la Modèle:Langue, qui avait assuré la distribution. Cependant la Modèle:Langue détient les droits du DVD conformément à la licence de la Modèle:Langue (35 ans après, la Modèle:Langue et la Modèle:Langue ont formé la Modèle:Langue).

La Modèle:Langue (via la Modèle:Langue) acquiert la plupart du catalogue de la compagnie Hanna-Barbera, ainsi que la plupart des films d'avant 1990 de Ruby-Spears Productions. Ceci n'inclut pas les séries basées sur d'autres licences (comme la version animée de Happy Days, Mork and Mindy ou Laverne and Shirley qui sont détenues par la Modèle:Langue).

Précédemment détenus par la Modèle:Langue / Lyric Studios et par la Modèle:Langue, depuis 2007, la Modèle:Langue détient désormais les droits de production de The Wiggles. En 2007, la Modèle:Langue ajoute le catalogue de Peanuts / Charlie Brown à sa collection (incluant tous les shows télévisés et les séries, en dehors des films, qui sont encore détenus par la CBS et la Modèle:Langue).

Particularité du catalogue

Une raison à la construction de ce catalogue est que la Modèle:Langue détient beaucoup de travaux provenant de personnes variées. Par exemple, ils détiennent sept des films tournés par Stanley Kubrick (incluant cinq distributions par la Modèle:Langue et deux par la MGM), la plupart des films dans lesquels Joan Crawford a joué (tous ceux de la MGM ou de la Modèle:Langue) et tous les dessins animés dirigés par Tex Avery (sauf quatre qui sont détenus par Modèle:Langue), en plus de ses créations telles que The Kwicky Koala Show.

Warner Bros. Animation

Modèle:Article détaillé

Fichier:WBFamilyEntertainment Bugs.jpeg
Bugs Bunny, ambassadeur de la marque.

Initialement sous le nom de Modèle:Langue, la Modèle:Langue est une filiale de la Modèle:Langue, qui compte parmi les plus grands studios d'animation américains<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vincent Dechamps, « Warner Bros. Classics Animation », publié le 13 février 2009 (page consultée le 13 février 2009)</ref>. On l'associe souvent aux personnages des Looney Tunes ou des Merrie Melodies, du fait des nombreuses franchises qu'elle possède, telles que Tom et Jerry, Bugs Bunny, Daffy Duck ou encore Porky Pig. Ces derniers sont parmi les personnages de dessins animés les plus célèbres dans le monde.

Tout a commencé avec Bosko, un personnage créé par Hugh Harman et Rudolf Ising alors sous contrat avec Leon Schlesinger dont le studio servait d'intermédiaire avec la Modèle:Langue. Quelques années plus tard, Modèle:Langue décide de racheter le studio de Schlesinger. Une nouvelle équipe prend place aux studios, composée de Friz Freleng, Tex Avery, Bob Clampett et Chuck Jones.

Depuis 1980, ainsi, le studio a comptabilisé nombre de films d'animation, de dessins animés ou même de shows télévisés qui s'ajoutent au catalogue de la Modèle:Langue. Parmi ceux-ci, on retrouve par exemple Poucelina, Happy Feet, Les Noces funèbres, Le Géant de fer, Space Jam ou même Batman et Animaniacs ; voire la liste complète. Depuis la fin des années 1980, le studio s'est en revanche tourné vers l'adaptation de comics, en association avec la DC Comics, une filiale de la Modèle:Langue.

Au catalogue construit par la Modèle:Langue, s'ajoute celui des studios Hanna-Barbera Productions, rachetés pendant les années 1990 par la Modèle:Langue

Matériel détenu par la Warner

En plus d'une grande majorité de ses propres films et séries télévisées, la Modèle:Langue détient la plupart des films et téléfilms produits par la Modèle:Langue, dont une grande partie de la collection de l'Modèle:Langue et de la Modèle:Langue comme plusieurs des films tournés par Modèle:Langue mais distribués par la Paramount ; la plupart des films de la Modèle:Langue, ainsi que le catalogue de la Modèle:Langue, excepté les films produits avec la Modèle:Langue qui sont désormais détenus par la Modèle:Langue (pour les distributions autres que pour le cinéma) et par la Modèle:Langue (pour les distributions uniquement pour le cinéma). La Warner détient également la plupart des droits auxiliaires du catalogue de la Modèle:Langue, la version datant de 1956 du Tour du monde en quatre-vingts jours, la plupart des films d'avant 1951 de la collection de la Modèle:Langue, en plus du catalogue de Saul Zaentz d'avant 1990 et du catalogue de l'Modèle:Langue entre 1978 et 1982.

La Modèle:Langue détient également les droits des trois premiers films non japonais Pokémon, les films de la Modèle:Langue après que la Modèle:Langue l'a acheté (mis à part Les Derniers Jours du disco et Une vie à deux, ainsi que les droits internationaux de Le Président et Miss Wade détenus par Modèle:Langue). À ceux-ci s'ajoutent la grande majorité des dessins animés de la MGM d'avant 1986, les droits sur la majorité du catalogue de la Modèle:Langue, les courts métrages d'animations de Popeye distribués entre 1933 et 1957 et produits par la Modèle:Langue en colicence avec la Modèle:Langue.

Pour finir, la Modèle:Langue détient les droits de La Star (distribué par la Modèle:Langue), [[Mr. Wonderful (film)|Modèle:Langue]], la version datant de 1931 de Docteur Jekyll et M. Hyde, Sept jours en mai (1964) et Charlie et la Chocolaterie (1971) distribués par la Modèle:Langue ; la version de 1931 de Waterloo Bridge et celle de 1936 de Show Boat, ainsi que La Folle Escapade (Watership Down) (1978).

Films n'appartenant pas à la société

Productions Warner

Fichier:Rope3 1948.jpg
John Dall, James Stewart et Farley Granger dans La Corde

Il demeure cependant quelques exceptions dont voici l'énumération. Certains films avec John Wayne, produits par la Modèle:Langue, sont détenus par la Modèle:Langue ou par la société de Wayne elle-même — la Modèle:Langue détient les droits de distributions. La Modèle:Langue et la Modèle:Langue se sont accordées pour placer leurs deux logotypes respectifs pour la distribution DVD de ces films et des dessins animés de Popeye, ainsi que pour le partage des droits de Watchmen ou d'autres films sur lesquels ils ont travaillé ensemble. À ces films s'ajoutent La Corde (1948), un film d'Alfred Hitchcock, Moby Dick (1956) et Sayonara (1957) initialement distribués par la Modèle:Langue mais appartenant désormais respectivement à l'Modèle:Langue, à l'Modèle:Langue et à la Modèle:Langue.

De plus, les droits auxiliaires des films de l'Modèle:Langue, initialement distribués par la Modèle:Langue (incluant La Grande Menace, Folie Folie et Capricorn One), sont aujourd'hui à la Granada Productions, et la MGM détient les droits de distribution au cinéma. Le western de 1951, Fort Invincible, produit et distribué par la Modèle:Langue, est détenu par la Modèle:Langue ; ainsi qu'Modèle:Langue détient les droits des séries télévisées Les Pierrafeu et Les Jetson. Jack Warner a cédé les droits, en 1950, du film musical This Is the Army (1943) à l'Modèle:Langue. Le Petit Monde de Charlotte (1973) de l'Modèle:Langue est aujourd'hui détenu par son distributeur, la Modèle:Langue. Les droits des films Le Voyage d'Edgar dans la forêt magique (produit par Hanna-Barbera) et Richard au pays des livres magiques (produit par la Modèle:Langue) appartiennent à la Modèle:Langue. Pour finir, Poucelina et Un lutin à Central Park, réalisés par Don Bluth, sont aujourd'hui à la Modèle:Langue, et, Officier et Gentleman et Starfighter sont détenus respectivement par la Modèle:Langue et l'Modèle:Langue

Films MGM non détenus par la Turner

Fichier:Gone With The Wind title from trailer.jpg
Autant en emporte le vent de la Modèle:Langue

Aujourd'hui, en tant qu'élément de la Modèle:Langue, la Modèle:Langue garde le contrôle de son catalogue, qui inclut Le Magicien d'Oz, Modèle:Langue, Autant en emporte le vent et Tom et Jerry. Il demeure des exceptions à ce catalogue, cependant.

La plupart des films de Hal Roach appartiennent à la Modèle:Langue (avec la Modèle:Langue et la Modèle:Langue qui détiennent les droits vidéo), alors que Un jour une bergère de Roach appartient à son distributeur original, la Modèle:Langue (en vertu de l'acquisition du catalogue des anciens propriétaires de la Modèle:Langue, des films d'avant 1996) ; la série de courts métrages Les Petites Canailles distribuée par la MGM avant que le studio ne prenne le contrôle des séries est maintenant à la Modèle:Langue (pour la distribution en salle), à la Modèle:Langue (pour la distribution vidéo) et à la Modèle:Langue (pour la diffusion sur télévision). De plus, une comédie musicale produite par Samuel Goldwyn, Blanches colombes et vilains messieurs, acquise par la Modèle:Langue, appartient également, désormais, à la MGM.

His Glorious Night, à l'origine détenu par la MGM, appartient maintenant à la Modèle:Langue. Un Modèle:Langue fut tourné en 1960 sous le nom de Un scandale à la cour. Le film L'Enjeu appartient désormais à Modèle:Langue. Le catalogue de la WCW a été acheté par la Modèle:Langue en 2001. De plus, Dar l'invincible est détenu par son producteur, désormais, alors que la Modèle:Langue se restreint aux droits de diffusion à la télévision. De la même manière, le studio ne détient plus que les droits de diffusion en salle et à la télévision pour The Wall, les autres droits appartiennent désormais à la Modèle:Langue. Pour finir, La vie est belle, initialement à la Modèle:Langue, est aujourd'hui détenu par la Modèle:Langue via la Modèle:Langue — le film a été, durant quelque temps, dans le domaine public jusqu'en 1990, lorsque son copyright fut repris ; et les films de David O. Selznick, distribués par la RKO, comme Deux Mains, la nuit, qui sont désormais à l'Modèle:Langue.

Les archives

Les archives de la Modèle:Langue à l'Université de Californie du Sud sont la plus grande collection de films de par le monde, pour un seul studio. Offerte en 1977 au département audiovisuel de l'université par la Modèle:Langue, la collection détaille les activités du studio depuis leur premier long métrage, My Four Years in Germany (1918) à sa vente à la Modèle:Langue en 1968.

L'Modèle:Langue a offert les pellicules au nitrate des films d'avant 1949 de la Modèle:Langue à la Bibliothèque du Congrès et les négatifs à l'Modèle:Langue. La plupart des fichiers juridiques, des scénarios et du matériel de production a été offert à l'Université du Wisconsin-Madison.

Films primés

Fichier:Eastwoodtux2.jpg
Clint Eastwood est le réalisateur le plus primé du studio avec quatre Oscars.

La Modèle:Langue a vu plusieurs de ses films récompensés durant des cérémonies ou festivals de cinéma internationaux. Voici ceux qui ont été couronnés par l'Oscar du meilleur film, du César du meilleur film étranger, de la Palme d'or ou encore du Lion d'or.

Les films « oscarisés »

La Warner Bros. a vu huit de ses films remporter l'Oscar du meilleur film<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé sur le site de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences.</ref> :

Palme d'or

L'Épouvantail de Jerry Schatzberg (en 1973)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de L'Épouvantail sur le site du Festival de Cannes.</ref> et Mission de Roland Joffé (en 1986)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Mission sur le site du Festival de Cannes.</ref> sont les seuls films produits par la Warner ayant obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes.

Lion d'or

En 1996, Michael Collins de Neil Jordan devient le premier film produit par la Warner à remporter le Lion d'or à la Mostra de Venise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des Lions d'or sur le site de la Mostra de Venise (page consultée le 28 février 2009)</ref>.

En 2019, Joker de Todd Phillips.

César du meilleur film étranger

Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears (en 1990), Mystic River (en 2004), Million Dollar Baby (en 2006) et Gran Torino (en 2010) de Clint Eastwood ont remporté le César du meilleur film étranger<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Voir les différents palmarès des Césars sur le site officiel de l'académie.</ref>.

Les films sélectionnés pour préservation

39 des productions de la Warner ont été désignées « culturellement signifiantes » par la Bibliothèque du Congrès et sélectionnées pour préservation au National Film Registry<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des films sélectionnés pour préservation au National Film Registry sur le site de la Bibliothèque du Congrès (page consultée le 28 février 2009)</ref> :

Autour des studios

Les franchises

Fichier:Warner Bros store.jpg
un point de vente de la Modèle:Langue

Depuis sa création, le nombre de franchises de la Modèle:Langue n'a cessé d'augmenter. Parmi elles, on retrouve les Looney Tunes, Superman, Batman, ou encore Harry Potter, Le Seigneur des anneaux et Dragon Ball. D'ailleurs, Harry Potter (ainsi que ses spin-off Les Animaux Fantastiques) est la quatrième plus grosse franchise mondiale dans le milieu du cinéma, avec une recette de Modèle:Unité, dépassant James Bond.

Au total, le studio possède près de soixante franchises dont plusieurs labels discographiques et un ensemble de parcs à thèmes ce qui lui a permis une influence mondiale, de par le succès de ses franchises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Warner Bros. : 85 ans d'émotion », Le Figaro, publié le 19 novembre 2008 (page consultée le 24 janvier 2009)</ref>. Ceci est par ailleurs la conséquence du rachat de plusieurs sociétés telles que la New Line Cinema, la Lorimar Productions ou la Castle Rock Entertainment

En parallèle, Warner Bros. Movie World sont des parcs à thème sous licence de la Time Warner, dont elle n'a pas la gérance. Il existait deux parcs en 2008, l'un à Madrid et l'autre en Australie. Un autre devait se construire en Allemagne, mais la Modèle:Langue n'a pas renouvelé la licence après 2004. Le parc s'appelle depuis lors Movie Park Germany.

Données économiques

Modèle:Section à actualiser

Bénéfice et chiffre d'affaires des studios américains en 2014
(en millions d'USD)<ref name="forbes_2014">Modèle:Lien web</ref>
Studio Bénéfices 2014 Chiffre d'affaires 2014
20th Century Fox 1 500 10 300
NBCUniversal 711 5 000
Paramount Pictures 219 3 700
Sony Pictures 540 6 900
Walt Disney Studios 1 700 7 200
Warner Bros. 1 200 12 500

Logotype de la Modèle:Langue

Avec le temps, le logotype de la Modèle:Langue a largement changé, on note plus de dix logos différents. Cette évolution est due le plus souvent à une modernisation de la compagnie, mais elle s'explique également, parfois, par le rachat de la compagnie par une autre société. Par exemple, le Modèle:6e est radicalement différent par rapport aux précédents, à cause du rachat de la Modèle:Langue par la Modèle:Langue, pour devenir la Modèle:Langue.

Le premier logo, surnommé « Modèle:Langue<ref name="logo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jason Jones et Matt Williams, « Warner Bros. Pictures », Closinglogos.com (page consultée le 7 février 2009)</ref> » (voir le logo), est sur fond noir, avec un large et étrange bouclier. Le haut de ce bouclier montre une partie des studios Modèle:Langue alors que le bas contient, d'une écriture stylisée et écrasée, « WB ». Au-dessus du bouclier, est écrit « Modèle:Langue », accompagné, en dessous du bouclier, par « production ». Ce logo est extrêmement rare, mais il est possible de le voir sur la vidéo des 75 ans du studio<ref name="logo"/>. Il apparaît également sur le générique du film Le Chanteur de jazz (1927). Ce logo a persisté de 1923 à 1929.

Fichier:Kantoor van Warner Bros.JPG
Siège des studios Modèle:Langue, où apparaît, en haut, le même bouclier que la majorité des logotypes

De 1929 à 1936, dû à l'arrivée du vitaphone, un nouveau logo apparaît, surnommé « Modèle:Langue » ou encore « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Sur ce dernier, le nom de la compagnie, Modèle:Langue, est écrit en intégralité, accompagné, d'une taille moindre, de « Modèle:Langue ». Dessous, en petit, de la même manière que dans le premier logo, un bouclier, contenant les deux lettres WB, est dessiné. Derrière tout ceci, il y a un drapeau flottant qui contient plusieurs inscriptions. La Modèle:Langue a également utilisé ce logotype, mais en remplaçant « Modèle:Langue » par « Modèle:Langue ». Tous les films tournés durant la période de 1929 à 1936 contiennent ce logo.

Puis, de 1936 à 1937, un nouveau logo est créé, surnommé « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Il représente, par-dessus des nuages, le même bouclier que le deuxième logotype. Son surnom vient du fait que le bouclier se rapproche, via un zoom, du spectateur. À la différence des précédents logos, qui n'étaient accompagnés d'aucune musique, celui-ci est accompagné du thème du film.

De 1937 à 1948, un nouveau logo est imaginé, plus réaliste : « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Ce dernier représente le même bouclier que précédemment, dans une version plus réaliste, moins écrasée. Devant le bouclier, une bannière affiche « Modèle:Langue », et dessous, il est écrit « Modèle:Langue ». Il existe une légère variation remplaçant « Modèle:Langue » par « Modèle:Langue ». Ce logotype est également accompagné d'une musique, le plus souvent par le début du thème du film, mais quelquefois par un thème propre à la Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Vidéo Pour entendre le thème de la Warner, voir la vidéo : « Warner Bros. Pictures opening logo (1940) », YouTube.fr, publiée le 17 janvier 2009 (page consultée le 7 février 2009)</ref>.

Un cinquième logo est créé en 1948, et sera utilisé jusqu'en 1967 : « Modèle:Langue » ou encore « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Par rapport aux Modèle:3e et Modèle:4e, le bouclier a été légèrement modernisé, les bordures, la bannière et le texte sont d'une matière or. Le contenu de la bannière est désormais « Modèle:Langue ».

Fichier:Warner Bros other.jpg
Le bouclier des studios

À la suite du rachat de la Modèle:Langue par la Seven Arts Production, le studio est renommé en Modèle:Langue, ce qui marque, par la même occasion, un renouveau du logotype. Ce dernier, surnommé « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo), servira de 1967 à 1970. Le bouclier a été totalement ré imaginé, il contient une combinaison d'un W et d'un 7, et sous le bouclier, est écrit « Modèle:Langue ».

Un septième logo est imaginé dû au rachat par la Modèle:Langue. Nommé « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo), il servira à peine deux ans. Ce dernier, sur un fond bleu, est composé d'un bouclier plus abstrait qu'auparavant, d'une couleur or. Le bouclier contient, de lettres simples, l'inscription « WB », et un rectangle qui le coupe où apparaît « Modèle:Langue ».

Le huitième logo, utilisé de février à septembre 1972, est surnommé « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Il contient le même fond que le précédent logotype, et un bouclier standard WB, sans la bannière habituelle. On voit cependant « Modèle:Langue ». Ce logo est très rare, à cause de la courte période durant laquelle il a été utilisé.

De 1972 à 1984, un nouveau logo est imaginé, sous le nom de « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo). Sur un fond rouge ou noir, selon la version, un W abstrait est dessiné, formé de deux ovales et un cercle. Il contient également les inscriptions « Modèle:Langue » et « Modèle:Langue ».

Le dixième logo, « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo) est très proche de l'actuel. Sur un fond représentant des nuages, il est composé du même bouclier que le Modèle:8e, mais avec la bannière.

De 1998 à 2020, le onzième logotype, appelé « Modèle:Langue<ref name="logo"/> » (voir le logo) représente dans un premier temps les studios de Burbank, tintés en or. L'image ondule, et tourne, révélant le bouclier « WB ». Il est, à l'instar du précédent, sur un fond composé d'un ciel bleu, nuageux, avec un reprise de "As Time Goes by", une chanson présente dans une de leurs productions, Casablanca.

Depuis 2020, avec l'arrivée de la nouvelle charte graphique l'année dernière, Warner Bros en a profité pour moderniser leur précédent logotype avec une nouvelle reprise de "As Time Goes by" et une version simplifié de leur traditionnel bouclier, cette fois-ci en bleu avec des contours argentés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Visite des studios

Fichier:Friends Central Perk couch.jpg
Central Perk, de la série Friends, que l'on peut visiter durant le Modèle:Langue

À l'instar des studios Modèle:Langue, Modèle:Langue ou Modèle:Langue, Modèle:Langue propose une visite de ses studios, à Burbank aux États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Site officiel du VIP Tour » (page consultée le 8 février 2009)</ref>. D'une durée de deux heures trente, il est possible de visiter les décors, agrémentés de plusieurs anecdotes, délivrées par un guide<ref name="WBST">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Patricia et Bruno Orrù, « Le tourisme cinéma : Warner Studios (Warner Bros.) », DVDCritiques.com (page consultée le 8 février 2009)</ref>. Par contre, la Modèle:Langue peut interdire le port d'un quelconque appareil de prise de vues à certain moment lors de la visite. En effet, la visite se déroule alors que des tournages peuvent potentiellement avoir lieu.

Le Modèle:Langue débute par un court métrage retraçant l'histoire des studios. Ensuite, par l'intermédiaire d'un bus électrique, un guide fait le tour des studios, s'arrêtant à divers entrepôts ou décors extérieurs, et en expliquant ce qui s'y déroule. Il est ainsi possible de visiter les scènes de tournage des séries Friends et Urgence, de Batman ou même de Scooby-Doo. La visite donne à voir le département des costumes, diverses scènes de tournage, le département du son, une salle de montage et également un cinéma. Elle s'achève par un musée qui propose des thèmes de séries télévisées ainsi que des costumes. Récemment, un nouvel étage a ouvert pour montrer l'univers d'Harry Potter aux visiteurs.

Warner Bros. World Abu Dhabi

Warner Bros. World Abu Dhabi est un parc à thème à Abu Dhabi qui a ouvert ses portes le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Documentaires

  • 1991 : La Fabuleuse histoire de la Warner Bros de Robert Guenet.
  • 2007 : Les Frères Warner de Cass Warner.
  • 2014 : La saga Warner Bros de Julia et Clara Kuperberg.
  • 2023 : 100 Ans de Warner Bros. de Leslie Iwerks.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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