Lauren Bacall
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Betty Joan Perske, dite Lauren Bacall (Modèle:MSAPI<ref name=pron>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>), est une actrice et mannequin américaine, née le Modèle:Date de naissance à New York, où elle est morte le Modèle:Date de décès<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} http://www.tmz.com/2014/08/12/lauren-bacall-dead-dies/</ref>,<ref name="LaPresse_cinema_2014-08-12">Brigitte Dusseau, Agence France-Presse, « Décès de Lauren Bacall, actrice mythique de l'âge d'or d'Hollywood », La Presse, Modèle:Date-.</ref>.
Après des débuts comme mannequin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Famed actress Lauren Bacall dies at 89 », Dana Ford, CNN.com, Modèle:Date-.</ref>, elle incarne au cinéma des rôles de femme fatale, mettant en valeur son regard sensuel et sa voix basse caractéristiques qui lui valent son surnom « The Look » Modèle:MSAPI<ref name=pron /> (« Le regard »). Elle partage notamment l'affiche avec l'acteur Humphrey Bogart, qu'elle épousera et dont elle sera la dernière compagne.
En 1999, Lauren Bacall est classée au vingtième rang de la liste des AFI's 100 Years... 100 Stars listant les actrices de légende du cinéma américain, définie par l'American Film Institute (AFI).
Biographie
Jeunesse et formation
Betty Joan Perske naît en 1924 dans le quartier défavorisé du Bronx à New York. Elle est fille unique. Sa mère Natalie (1901-1977), née Weinstein et devenue légalement « Bacal », est secrétaire. Le père de Betty, William Perske (1889-1982), est vendeur<ref name="cnn_2013-06-24">Modèle:Lien web</ref>. Ses deux parents sont issus de l'immigration juive ashkénaze de l'Europe centrale. Lauren Bacall rapporte dans ses mémoires et dans des interviews que sa mère, née à Ellis Island, a ses racines à Iași en Moldavie roumaine et que son père est né dans le New Jersey de parents immigrés originaires de la région de Valojyn en Russie, aujourd'hui en Biélorussie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Avec ses parents, elle habite le quartier de Brooklyn, parle un yiddish parfait et confie également son rapport complexe à sa judéité et le fait qu'elle aurait fait de ses origines sa force intérieure<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Betty n’a que Modèle:Unité quand ses parents divorcent. Elle est alors élevée par sa mère qui quitte Brooklyn pour Manhattan<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Si sa famille veut en faire « une jeune femme juive comme il faut », sa mère la pousse à apprendre la danse et la comédie. La jeune Betty se rend ainsi le samedi matin aux cours de la New York School of Theatre pour suivre l’enseignement du professeur de danse russe Mikhail Mordkin qui lui annonce bientôt que sa morphologie (elle mesure Modèle:Unité<ref name=":0" />) ne lui permet pas d’envisager une carrière sérieuse de danseuse. Il lui reste néanmoins un avenir dans le théâtre et la comédie<ref name=":1" />. À cette époque, Betty qui ne voit plus son père, est très proche de sa mère Modèle:Incise<ref name="cnn_2013-06-24" />,<ref>Susan Cantrell, « Lauren Bacall on Life, Acting, and Bogie », Carmel. 2009-2015</ref>,<ref>Francis Sill Wickware, « Profile of Lauren Bacall », Life. Vol. 18. pp. 100–106, mai 1945, ISSN 0024-3019</ref>.
À l’adolescence, pendant ses études secondaires à la Modèle:Lien à New York, elle entame une carrière de mannequin au Garment Center. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway.
En 1940, elle quitte l'école et commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts où elle côtoie le jeune Kirk Douglas, alors qu'elle cumule un emploi d’ouvreuse de cinéma et de mannequin, notamment pour présenter les robes de soirée du couturier Sam Friedlander<ref name=":1" />. Après une première année d'études et bien qu’elle ait réussi son examen, elle doit quitter l'école de comédie, parce que sa mère n’a pas les moyens de lui offrir une seconde année, et qu’il n'existe pas de bourse pour les filles<ref name=":1" />.
Débuts
Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme mannequin, Betty Perske en fait la couverture en Modèle:Date- dans un tailleur noir et portant un sac rouge, pour la promotion du don de sang<ref>Christopher Niquet, « L'allure de Lauren Bacall par Jack Robinson, mars 1969 », Vanity Fair, Modèle:N°, novembre 2016, Modèle:P..</ref>. Elle apparaît aussi dans Vogue. Elle se fait remarquer pour Modèle:Citation.
Cette photo dans le Harper's Bazaar vaut à Betty Perske une proposition du studio Columbia pour un rôle muet dans le film La Reine de Broadway (Cover Girl) de Charles Vidor, mais elle refuse le rôle car celui-ci est assorti d’un contrat d’exclusivité d’un an<ref name =":1" />.
Elle fait ses débuts sur les planches à Broadway en 1942, à l'âge de Modèle:Nobr dans la pièce Johnny 2 X 4, puis obtient un rôle parlant dans une autre pièce intitulée Franklin Street<ref name=":1" />. Selon l'autobiographie de Bacall, elle et une amie ont eu la chance de rencontrer en 1940 leur idole, Bette Davis, à son hôtel du Gotham à New York où la star lui dit, à propos du métier : Modèle:Citation<ref name=":1" />. Des années plus tard, l'actrice rend visite à Bacall dans les coulisses pour la féliciter de sa prestation dans la comédie musicale Applause, basée sur le film Eve dans lequel Davis avait joué, disant à Bacall : Modèle:Citation.Modèle:Refsou
Débuts au cinéma
Durant la période où Betty Perske continue à être mannequin, la femme d'Howard Hawks, Nancy, dite « Slim », tombe sur la couverture du Harper's Bazaar Magazine et presse son mari de lui faire passer une audition pour Le Port de l'angoisse. Nancy voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Hawks's wife saw Lauren Bacall on the cover of a magazine and persuaded him to put her in the movies. »
dans : Modèle:Lien web</ref>.
Hawks demande à sa secrétaire de se renseigner sur elle mais, à la suite d'une incompréhension de cette dernière, on lui envoie un billet d'avion pour venir passer une audition à Hollywood, en Modèle:Date-, en lui donnant cinquante dollars par semaine jusqu'au tournage du bout d'essai<ref name=":1" />. À cette occasion, Hawks lui propose d'interpréter le personnage principal de son prochain film, Le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway, En avoir ou pas ; il lui fait signer un contrat de sept ans avec un salaire hebdomadaire de cent dollars et commence à gérer sa carrière.
Impressionné par la personnalité de cette jeune femme de Modèle:Unité mais un peu déçu par sa voix (« Elle avait une petite voix nasale et haut-perchée »)<ref name=":1" />, Howard Hawks lui fait changer son prénom pour « Lauren » tandis qu'elle adopte le deuxième nom de sa mère, « Bacal », en y ajoutant un « L » pour une prononciation différente<ref>Jeffrey Meyers, Bogart: A Life in Hollywood, Houghton Mifflin, 1977, p. 164. Modèle:ISBN</ref>. « Lauren Bacall » devient ainsi son nom de scène définitif<ref name="Fig">« Lauren Bacall, légende d'Hollywood, est morte », Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro.fr, 14 août 2014.</ref>. Néanmoins, elle continue à se faire appeler Betty en privé<ref name=":1" />.
Nancy Hawks la prend sous son aile ; elle apprend au mannequin à s'habiller de manière sophistiquée, la guide en matière d'élégance, dans ses goûts et manières. Howard Hawks demande à Bacall de s'entraîner à avoir une voix plus basse, profonde et sexy. Lorsqu'il l’emmène à Hollywood, il lui fait prendre des cours auprès d'un coach vocal pour abaisser la tonalité de sa voix et en faire l'archétype de la femme fatale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Succès
La veille de ses Modèle:Unité, Lauren Bacall rencontre brièvement Humphrey Bogart sur le plateau de tournage de Passage pour Marseille de Michael Curtiz : ils ne s'échangent qu'une poignée de mains<ref name=":1" />.
Lorsqu'Howard Hawks lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart dans Le Port de l'angoisse (1944), l'actrice ne se montre guère enthousiaste, indiquant qu'elle aurait préféré Cary Grant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « When Howard Hawks discovered Lauren Bacall, he gave her the choice to work with either Cary Grant or Humphrey Bogart. She was very tempted to work with Grant, but Hawks ended up casting her with Bogart in To Have and Have Not, and one of Hollywood's greatest romances was started. »
dans : Modèle:Lien web</ref>. Le tournage est marqué par deux événements importants pour Bacall :
- apeurée par la caméra, elle garde la tête baissée contre sa poitrine pour contenir le tremblement de son menton, levant seulement ses yeux clairs et langoureux pour regarder son partenaire, avec les sourcils relevés ; c’est de ces scènes que lui vient son surnom Modèle:Citation (« Le regard »)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation
dans : Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0" /> ;
- sa relation avec Bogart ne se limite plus au seul registre professionnel et, après l'avoir craint, l'actrice le regarde différemment. « Pendant la troisième semaine de tournage, l’acteur est venu dans sa loge et lui a fait écrire son numéro de téléphone sur une boîte d’allumettes »<ref name=":1" /> ; les deux acteurs entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Humphrey Bogart and Lauren Bacall fell in love during production. Director Howard Hawks afterward said that it was actually Bacall's character Marie that Bogart had fallen for, "so she had to keep playing it the rest of her life." However, it has also been said that Hawks — who was something of a womanizer, and who had a fling with Dolores Moran during the shooting of the film — was jealous and frustrated that Bacall had fallen for Bogart and not for Hawks himself. »
dans : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. L'alchimie entre les deux est visible à l'écran et la réplique de Bacall à Bogart Modèle:Citation est classée à la Modèle:34e place dans le « Top 100 » des répliques les plus mémorables de l'American Film Institute<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le réalisateur avait demandé à son co-scénariste Jules Furthman de créer un personnage féminin « aussi insolent que Bogart, qui insulte les gens, qui le fasse en riant »<ref name=":1" />.
Le film est un succès et, à seulement Modèle:Unité, avec sa voix basse si particulière, sa carrière est lancée. Elle va désormais « incarner la femme fatale du film noir et de la comédie sophistiquée, personnifiant un idéal de beauté à la fois androgyne et féminin », un peu à la manière d'une Marlène Dietrich contemporaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lors d'une interview bien plus tard, elle confiera regretter de n’avoir pas réagi aux blagues de Hawks sur les Juifs<ref name=":0" />.
Jack Warner la choisit alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui a été, par ailleurs, un échec, ce qui a affecté provisoirement sa carrière<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « To this day Bacall blames studio boss Jack Warner for hurting her career by forcing her to follow "To Have and Have Not" with a dog called "Confidential Agent" (1945). She played a spy, opposite Charles Boyer, and had to do a British accent, which she admits she did very badly. »
dans : Modèle:Lien web</ref>.
En 1945, elle épouse Humphrey Bogart après qu’il a divorcé de Modèle:Lien<ref name="Fig"/>. Ils incarnent un couple modèle à Hollywood et vivent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Les années qui suivent, ils tournent trois autres films ensemble : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) d’Howard Hawks, sorti en 1946, Les Passagers de la nuit (Dark Passage) de Delmer Daves, sorti en 1947, et Key Largo de John Huston, sorti en 1948
Dans les années 1950, l'actrice se tourne également vers la comédie, notamment dans Comment épouser un millionnaire et Les femmes mènent le monde<ref name="Fig"/>.
Fin de carrière
À la mort de Bogart, Lauren Bacall quitte la Californie et Hollywood, où on ne lui propose plus que des navets, pour un appartement dans l'immeuble The Dakota, situé dans l'Upper West Side à New York où elle se produit essentiellement au théâtre à Broadway<ref name="LaPresse_cinema_2014-08-12"/>. Elle joue dans plusieurs pièces jusqu'en 1995, dont Goodbye, Charley en 1959, Cactus Flower en 1965, Applause en 1970 et Woman of the Year en 1981.
Si sa carrière cinématographique ralentit, elle n'abandonne pas pour autant et tourne régulièrement depuis 1959 avec des réalisateurs aussi différents que Sidney Lumet (Le Crime de l'Orient-Express) en 1974, Robert Altman (Health en 1979, Prêt-à-porter en 1994), ou Lars von Trier (Dogville en 2002).
Pour faire face au Comité de la Chambre des représentants sur les activités anti-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle est membre du Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), co-fondé par Philip Dunne, Myrna Loy, John Huston et William Wyler<ref>« Connaissez-vous le cinéma ? », Le Monde hors-série jeux, 2011, page 27.</ref>.
Légende d'Hollywood, elle continue à tourner malgré son âge, puis n'assure plus que des doublages dans des séries ou films d'animation.
À la télévision, elle joue son propre rôle dans la série Les Soprano<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le temps d'un épisode avec Ben Kingsley.
En 1996, elle reçoit un César d'honneur<ref>Modèle:Article</ref>, et en 2009 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle écrit également deux autobiographies : Par moi-même (Lauren Bacall : By Myself) en 1978, et Seule (Now) en 1984<ref name="Fig"/>.
Dans les années 2000, elle se fait néanmoins critique du cinéma contemporain, s'en prenant à Nicole Kidman (Modèle:Citation), mais la défendant contre son ex-mari Tom Cruise (Modèle:Citation), déclarant notamment en 2005 : Modèle:Citation<ref name="Fig"/>.
Mort
Lauren Bacall meurt à New York le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr, des suites d'un accident vasculaire cérébral massif<ref name="LaPresse_cinema_2014-08-12"/>, dans son appartement qu'elle occupait de longue date dans l'immeuble The Dakota<ref name="LaPresse_cinema_2014-08-12"/>, avec vue sur Central Park.
Le Modèle:Date-, une cérémonie est organisée à sa mémoire au Modèle:Lien de New York. Y assistent, entre autres, les acteurs Anjelica Huston et Michael Douglas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée
Mariages et relation
Lauren Bacall épouse Humphrey Bogart le Modèle:Date- à Mansfield, dans l'Ohio. Pour elle, il quitte sa troisième femme, Modèle:Lien, qui lança à Lauren Bacall : Modèle:Citation. Les noces et la lune de miel ont lieu au « Malabar Farm State Park » à Lucas dans l'Ohio. Lauren a Modèle:Nobr et Bogart Modèle:Nobr. Ce dernier la surnomme « Baby » (Bébé) ou « Slim »<ref name=":0" />. Leur union dure jusqu'à la mort de Bogart en 1957, des suites d'un cancer de l'œsophage.
Elle est ensuite en couple avec Frank Sinatra qui lui propose le mariage mais, furieux de la publicité prématurée de cette union (elle signe un autographe « Lauren Sinatra »), il la quitte et ne lui parlera plus pendant dix ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, elle épouse l'acteur Jason Robards à Ensenada au Mexique, dont elle divorce en septembre 1969, principalement à cause de l'alcoolisme dont il souffrait, révèlera-t-elle dans son autobiographie.
Famille
De son mariage avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall a deux enfants : un fils, Stephen Humphrey Bogart, né le Modèle:Date-, producteur, réalisateur de documentaires et auteur, et une fille, Leslie Bogart, née le Modèle:Date-, instructeur de yoga. Avec Jason Robards, elle a un fils, né le Modèle:Date-, l'acteur Sam Robards.
Lauren Bacall fait partie de la famille de Shimon Peres<ref name="LaPresse_cinema_2014-08-12"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (né Szymon Perski, soit le même patronyme que celui de Betty Perske), ancien ministre puis président de l'État d’Israël et lauréat du prix Nobel de la paix, dont elle ne fait la connaissance qu'au début des années 1950 à New York. Elle disait être sa cousine germaine, ce que Shimon Peres ne confirmait pas<ref name=haaretz>Modèle:Lien web.</ref>.
Filmographie
Cinéma
- 1944 : Le Port de l'angoisse (Modèle:Langue) de Howard Hawks : Marie 'Slim' Browning
- 1945 : Agent secret (Modèle:Langue) de Herman Shumlin : Rose Cullen
- 1946 : Two Guys from Milwaukee de David Butler : Elle-même
- 1946 : Le Grand Sommeil (Modèle:Langue) de Howard Hawks : Vivian Sternwood Rutledge
- 1947 : Les Passagers de la nuit (Modèle:Langue) de Delmer Daves : Irene Jansen
- 1948 : Key Largo de John Huston : Nora Temple
- 1950 : La Femme aux chimères (Modèle:Langue) de Michael Curtiz : Amy North
- 1950 : Le Roi du tabac (Modèle:Langue) de Michael Curtiz : Sonia Kovac
- 1953 : Comment épouser un millionnaire (Modèle:Langue) de Jean Negulesco : Schatze Page
- 1954 : Les femmes mènent le monde (Modèle:Langue) de Jean Negulesco : Elizabeth Burns
- 1955 : La Toile d'araignée (Modèle:Langue) de Vincente Minnelli : Meg Faversen Rinehart
- 1955 : L'Allée sanglante (Modèle:Langue) de William A. Wellman : Cathy Grainger
- 1956 : Écrit sur du vent (Modèle:Langue) de Douglas Sirk : Lucy Moore Hadley
- 1957 : La Femme modèle (Modèle:Langue) de Vincente Minnelli : Marilla Brown Hagen
- 1958 : La Femme que j'aimais Modèle:Langue de Jean Negulesco : Julie Beck
- 1959 : Aux frontières des Indes (Modèle:Langue) de J. Lee Thompson : Catherine Wyatt
- 1964 : La Mission de mister Manning (Modèle:Langue) de Denis Sanders : Dr. Edwina Beighley
- 1964 : Une Vierge sur canapé (Modèle:Langue) de Richard Quine : Sylvia Broderick
- 1966 : Détective privé (Modèle:Langue) : Elaine Sampson
- 1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Modèle:Langue) : Mrs. Harriet Belinda
- 1976 : Le Dernier des géants (Modèle:Langue) : Bond Rogers
- 1980 : Health (Modèle:Langue) : Esther Brill
- 1981 : Fanatique (Modèle:Langue) : Sally Ross
- 1988 : Rendez-vous avec la mort (Modèle:Langue) : Lady Westholme
- 1988 : Mr. North (Modèle:Langue) : Mrs. Cranston
- 1989 : Modèle:Langue (documentaire)
- 1989 : Tree of Hands (Modèle:Langue) : Marsha Archdale
- 1990 : Modèle:Langue : Freezelda
- 1990 : Misery (Modèle:Langue) : Marcia Sindell
- 1991 : A Star for Two Modèle:Langue
- 1991 : Le Plus Beau Cadeau du monde (Modèle:Langue) : Lillian Brooks
- 1993 : A Foreign Field (Modèle:Langue) : Lisa
- 1994 : Prêt-à-porter : Slim Chrysler
- 1996 : Leçons de séduction Modèle:Langue : Hannah Morgan
- 1996 : Président ? Vous avez dit président ? (Modèle:Langue) : Margaret Kramer
- 1997 : Le Jour et la Nuit : Sonia
- 1999 : Get Bruce (documentaire)
- 1999 : Modèle:Langue : Madame Lacroque
- 1999 : Diamonds : Sin-Dee
- 1999 : The Venice Project : Comtesse Camilla Volta
- 1999 : Presence of Mind : Mado Remei
- 1999 : A Conversation with Gregory Peck (documentaire)
- 2003 : Modèle:Langue : May Markham
- 2003 : Dogville : Ma Ginger
- 2004 : Le Château ambulant (Modèle:Langue) : La Sorcière des Landes (voix)
- 2004 : Birth : Eleanor
- 2005 : Manderlay : Mam
- 2006 : Modèle:Langue : Dame Lydia
- 2007 : The Walker : Natalie Van Miter
- 2008 : Eve : Grand-mère
- 2008 : Scooby-Doo et la créature des ténèbres (Modèle:Langue) : The Grand Witch
- 2010 : Modèle:Langue : May
- 2012 : [[The Forger (film, 2012)|Modèle:Langue]] : Anne-Marie
Télévision
- 1955 : Producer's showcase de William Wyler : Gaby
- 1956 : Ford Star Jubilee (Blithe Spirit) de Paul Harrison : Elvira Condomine
- 1963 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr.Kildare) de Jack Arnold : Virginia Herson
- 1963 : The DuPont Show of the Week : Lorraine Boswell
- 1964 : Mr. Broadway de Garson Kanin : Barbara Lake
- 1965 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre de Lawrence Dobkin : Amanda & Barbara
- 1973 : Applause de Ron Field & Bill Foster : Margo Channing
- 1978 : De parfaits gentilshommes (Perfect gentleman) de Jackie Cooper : Mrs. Lizzie Martin
- 1979 : 200 dollars plus les frais de Stephen J. Cannell & Roy Huggins : Kendall Warren
- 1989 : Dinner at Eight de Ron Lagomarsino : Carlotta Vance
- 1989 : The Dame Edna Experience de Ian Hamilton & Alasdair Macmillan
- 1990 : A little piece of Sunshine de James Cellan Jones : Beatrix Coltrane
- 1993 : The Parallax Garden de David Trainer
- 1993 : Le Portrait (The Portrait) d'Arthur Penn : Fanny Church
- 1995 : From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler de Marcus Cole : Mrs. Basil E. Frankweiler
- 1998 : La Vie à tout prix (Chicago Hope) de David E. Kelley : Samara Visco Klein
- 1999 : La Vie secrète d'une milliardaire (Too Rich: The Secret Life of Doris Duke) de John Erman : Doris Duke
- 2006 : Les Soprano (Luxury Lounge) de David Chase : elle-même
Théâtre
- 1942 : Johnny 2x4, créditée comme Betty Bacall
- 1942 : Franklin Street
- 1959 : Goodbye Charlie
- 1965-1968 : Cactus Flower
- 1970-1973 : Applause
- 1977 : Wonderful Town
- 1981 1982 : Woman of the Year
- 1985-1986 : Sweet Bird of Youth
- 1995 : The Visit
Doublage
- 1990 : The Real Story of the Three Little Kittens de Peter Sander : Freezelda
- 1999 : Madeline à Paris (Madeline: Lost in Paris) de Marija Miletic Dail : Madame Lacroque
- 2004 : Le Château ambulant de Hayao Miyazaki : la sorcière des Landes
- 2005 : Firedog de Scott Duthie : Posche
- 2008 : Scooby-Doo et la Créature des ténèbres (Scooby Doo and the Goblin King) : la grande sorcière
Voix françaises
Lauren Bacall n'a pas vraiment eu de voix française attitrée, du fait notamment de la durée de sa carrière. Françoise Gaudray a été sa voix sur plusieurs films de la première partie de sa carrière, mais plusieurs autres personnes l'ont doublée : Paule Emanuele, Claire Guibert, Claire Maurier, Nadine Alari et Catherine Sola.
Distinctions
- 1972 : prix Sarah-Siddons
- 1984 : prix Sarah-Siddons
- Césars 1996 : César d'honneur récompensant l'ensemble de sa carrière.
- Festival de Berlin 1997 : Caméra de la Berlinale récompensant l'ensemble de sa carrière.
- Golden Globe 1997 : Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour Leçons de séduction de Barbra Streisand.
- Oscars 1997 : nomination à l'Oscar de la meilleure actrice de second rôle pour Leçons de séduction de Barbra Streisand.
- Oscars 2009 : Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière<ref>« Lauren Bacall distinguée aux Governors Awards, avant-goût de luxe des Oscars », Le Parisien-Aujourd'hui en France.fr avec AFP, 15 novembre 2009.</ref>.
Plusieurs rues sont nommées en son honneur : à Saint-Priest (France), à Benahavís (Espagne) ou aux États-Unis.
Dans la culture populaire
- Lauren Bacall est mentionnée dans la chanson L'Aérogramme de Los Angeles du chanteur Yves Simon, issue de l'album Raconte-toi (1975) : Modèle:Citation<ref>http://www.yves-simon.com/disco/textes/t_aerogramme.htm</ref>.
- Elle est également mentionnée dans la chanson Dies Olé Sparadrap Joey d'Hubert-Félix Thiéfaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que dans la chanson Vogue de Madonna.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Joe Hyams, Bogart et Bacall : une histoire d'amour, Olivier Orban, Paris, 1979, 251 p. + pl. Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lawrence J. Quirk, Lauren Bacall : her films and career, Citadel Press, Secaucus (New Jersey), 1986, 192 p. Modèle:ISBN
- « Lauren Bacall, actrice par accident » entretien avec Lauren Bacall, par Alain Lorfèvre, La Libre Belgique, Modèle:Date-.
- Lauren Bacall, Mémoires, Par moi-même, Stock, 1979.
- Lauren Bacall, Autobiographie, Seule, Michel Lafon, 2005.
Articles connexes
- Syndrome de Bogart-Bacall
- International Best Dressed Hall of Fame List
- Histoire des Juifs en Biélorussie
- Histoire des Juifs en Roumanie
- Histoire des Juifs en Pologne
Liens externes
- Lauren Bacall dans les revues de cinéma (Calindex.eu)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lauren Bacall sur The Mave
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lauren Bacall: Classic Hollywood
- Modèle:Find a Grave