Lars von Trier

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Lars Trier, dit Lars von Trier Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en danois du Seeland (danois standard) retranscrite selon la norme API.</ref>, est un réalisateur, scénariste et producteur danois, né le Modèle:Date de naissance à Copenhague.

Fortement influencé par le cinéaste soviétique Andreï Tarkovski, Lars von Trier est reconnu pour son style sombre et pessimiste. Marqué au fil de sa vie par plusieurs épisodes dépressifs et alcooliques, il présente dans son œuvre des personnages perdus, en deuil, dépressifs, nymphomanes, violents, ou misanthropes. Son style alterne souvent entre des grands élans esthétiques (ralentis, grands plans majestueux) et un naturalisme très cru. Il est l'un des cofondateurs du mouvement Dogme95.

Biographie

Jeunesse et débuts

Lars Trier naît au sein d'une famille de fonctionnaires communistes de Copenhague<ref name="Universalis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article de l'encyclopédie Universalis sur Lars von Trier, consulté le 21 octobre 2012.</ref>. Sur son lit de mort, sa mère lui apprend que son père biologique n’était pas son mari, comme Lars Trier le croyait jusque là, mais Fritz Michael Hartmann (1909-2000); ce juriste, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et descendant de la famille Hartmann (une ancienne famille de musiciens danois), entretenait alors une liaison avec sa mère.

Lars von Trier fait sa première apparition à l'écran comme acteur, en 1968, dans la série télévisée L'Été mystérieux. Lars Trier ajoute la particule «von» («de» en allemand) à son patronyme, sur l'exemple d'Erich von Stroheim, lors de ses études de cinéma à l'École nationale de cinéma du Danemark<ref name="Universalis" />.

Il est remarqué, en 1982, grâce à ses films d'école, lors du Festival des films d'étudiants de Munich<ref name="Larousse">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article de l'encyclopédie Larousse sur Lars von Trier, consulté le 21 octobre 2012.</ref>.

Sa carrière débute avec Element of Crime, tourné en anglais, qui lui vaut d'être immédiatement reconnu comme un cinéaste majeur<ref name="Arte">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Lars von Trier sur le site de la chaîne Arte, consultée le 22 octobre 2012.</ref>. Dès lors, il occupe une place à part entière dans le cinéma européen<ref name="Larousse"/>.

Carrière

Lars von Trier est notamment célèbre pour être l'un des fondateurs du Dogme95, mouvement d'avant-garde qui définit d'après dix règles précises une autre manière de filmer, en réaction aux productions majoritaires de l'industrie cinématographique. Les films « dogmatiques » selon ce mouvement répondent à un style de réalisation épuré, simplifié et voulu plus authentique : pas ou peu de montage, prise de son en direct, scènes filmées caméra à l'épaule, improvisationModèle:, etc. À l'instar de son compatriote Thomas Vinterberg, réalisateur de Festen, il s'écarte plus tard de ces principes. Son film Les Idiots (1998) en est le plus représentatif.

Soucieux d'inventer un cinéma singulier, capable de réfléchir son pouvoir de figuration et de fournir de nouvelles propositions esthétiques, il crée un univers complexe, sombre et volontiers provocant, dont les préoccupations métaphysiques et la vision allégorique sont influencées par les maîtres de l'école scandinave, Carl Theodor Dreyer et Ingmar Bergman et par le réalisateur soviétique Andreï Tarkovski à qui son film Antichrist est dédié<ref name="Larousse"/>. L'individu, l'intimité, la peur et la menace d'accidents dramatiques constituent la matière première de son inspiration<ref name="Universalis"/>.

Ses réalisations, qui explorent les arcanes de la psyché, alternent pathos, ironie et humour noir et dévoilent un sens aigu de la citation, multipliant les hommages aux œuvres majeures du Modèle:7e<ref name="Arte"/>. Elles synthétisent une multitude de formes puisées tant dans l'histoire du cinéma que du théâtre, de l'opéra, de la littérature et de la peinture. Sa démarche se caractérise, en conséquence, par un travail plastique novateur sur la bande sonore et les prises de vue<ref name="Larousse"/>.

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Lars von Trier en 2000 au Festival de Cannes.

Lars von Trier cherche par ailleurs fréquemment à réinterpréter, voire à réinventer des genres très codifiés tels que la comédie musicale (Dancer in the Dark), le film noir (Element of Crime) ou le film d'épouvante (L'Hôpital et ses fantômes) en leur imprimant un style très personnel qui donne une grande place à la caméra portée.

En 1984, son premier long métrage Element of Crime remporte le grand prix de la Commission supérieure technique à Cannes. En 1991, il reçoit à nouveau le grand prix technique lors du [[Festival de Cannes 1991|Modèle:44e Festival de Cannes]] pour Europa, tableau fantasmagorique de l'Allemagne d'après la Seconde Guerre mondiale, alternant la couleur et le noir et blanc<ref>Lars Van Trier reçoit le prix technique de la vidéo pour son film Europa sur ina.fr</ref>. Il se voit également décerner le prix du Jury, ex-æquo avec Hors la vie de Maroun Bagdadi<ref>prix du jury ex æquo pour Lars Von Trier et Maroun Bagdadi. sur ina.fr</ref>. En 1996, il remporte le grand prix à Cannes et le César du meilleur film étranger pour son film Breaking the Waves, œuvre d'un mysticisme douloureux et présentant une vision très réaliste du sacrifice amoureux et aussi des dangers de la pression sociale exercée par le presbytérianisme de John Knox, prédominant dans l'ouest de l'Écosse.

En 2000, Dancer in the Dark qui superpose les codes du mélodrame et de la comédie musicale, marque une prise de distance avec les règles dogmatiques. Le film gagne la Palme d'or à Cannes et Björk, l'actrice principale, reçoit le prix d'interprétation féminine<ref>La Palme d'or du Modèle:53e festival de Cannes couronne « Dancer in the dark » de Lars Von Trier. sur ina.fr</ref>.

Le cinéaste se lance ensuite dans la réalisation du premier volet d'une trilogie intitulée USA - Land of Opportunity, conçue comme une allégorie de l'écrasement du faible par le fort et comme une virulente critique de la société américaine<ref name="Dogville à Cannes">Dogville à Cannes sur ina.fr</ref>. Le tournage se déroule en Europe avec une distribution essentiellement anglo-saxonne. Dans cet opus, le réalisateur réinterprète avec ironie de nombreux symboles bibliques et parodie la structure de récits naturalistes. Il utilise notamment des artifices de littérature par la position d'un narrateur extérieur à l'action et par un découpage en chapitres. Il fait également appel à des procédés venus du théâtre expérimental et des théories de Bertolt Brecht (théâtre épique, distanciation...), réduisant au strict minimum les objets de représentation (scène nue et fond noir) et étiquetant des éléments de décor à la craie sur le sol<ref name="Dogville à Cannes"/>. Dogville, au casting remarqué (Nicole Kidman, Lauren Bacall, James Caan...) est présenté au Festival de Cannes 2003<ref name="Dogville à Cannes"/>. Manderlay suit la même trace en 2005. Mais l'exploitation de ce dernier film est un échec commercial. Le troisième volet, Wasington reste à l'état de projet<ref group="n">En 2011, le projet semble complètement en sommeil et aucune date de réalisation n'est évoquée.</ref>.

Il change complètement de registre avec une comédie en danois Le Direktør (2007) qui se présente comme une satire du monde de l'entreprise.

À cette période, Lars von Trier est victime d'une profonde dépression qui lui fait envisager de ne plus réaliser de film. Cette période influence la noirceur de son film suivant : Antichrist, mélange de drame psychologique et de film d'horreur à l'imagerie gothique. Les visions hallucinatoires qu'il y expose s'inspirent de tableaux de Jérôme Bosch et de séquences du classique scandinave La Sorcellerie à travers les âges (Häxan) de Benjamin Christensen<ref name="Cannes Antichrist">présentation du film Antichrist sur ina.fr</ref>. Ce film, très controversé<ref name="Cannes Antichrist"/>, est tourné en anglais avec Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg, récompensée par le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2009. Il débute et s'achève sur une aria du Rinaldo de Georg Friedrich Haendel.

En 2010, il tourne en Suède un film d'anticipation qui prend pour thème la catastrophe, la fin du monde et la dépression : Melancholia, interprété par Kirsten Dunst — qui obtient le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2011Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Alexander Skarsgård, Stellan Skarsgård et Udo Kier. L'œuvre s'ouvre et se clôt sur l'ouverture de Tristan und Isolde de Richard Wagner.

Lars von Trier réalise, fin 2012, Nymphomaniac, fresque poétique et tragique consacrée à la vie d'une nymphomane, de sa naissance à son cinquantième anniversaire, inspirée de récits du Marquis de Sade et interprétée entre autres par Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin et Shia LaBeouf<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2018, il présente à Cannes hors compétition, après sept ans d'absence, le film The House That Jack Built, qui reprend des thématiques de Dogville et Manderlay et présente des points communs avec ces derniers : l'histoire, découpée en chapitres, se déroule aux États-Unis dans l'État du Washington (mais le film a été tourné en Suède), et une chanson de David Bowie, Fame, vient rythmer le récit, là où Young American, autre chanson de Bowie du même album, clôturait le générique de Dogville. Le film explore la vie de Jack, un tueur en série des années 70-80 qui considère ses meurtres comme des œuvres d'art, et prend de plus en plus de risques avec la police lancée à ses trousses.

Il est le créateur de la société Zentropa (en 1992) et de sa branche X, Puzzy Power (active entre 1997 et 2000), produisant des films pornographiques destinés aux femmes et homosexuels voulant rompre avec certains clichés de la production actuelle dans ce genre.

Dans les années 1980 et 1990, Lars von Trier a également entrepris un projet atypique intitulé Dimension : filmer régulièrement des acteurs pendant plus de vingt ans à raison de deux à trois minutes chaque année. Ce film à la trame policière dont l'histoire est écrite au fur et à mesure aurait dû être achevé en 2024, mais il a renoncé à ce projet au bout de 6 ans et les Modèle:Unité tournées ont été incluses à un DVD sorti en 2010<ref> Premiere.fr</ref>.

Vie privée

Il fut marié à Cæcilia Holbek de 1987 à 1995, avec qui il a deux enfants, puis à Bente Frøge depuis 1997, avec qui il a également deux enfants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est connu pour ne pas utiliser les moyens de transport aériens, à cause d'une phobie. Il a toutefois pris l'avion une seule fois dans sa vie pour se rendre en Tanzanie<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, sa société de production annonce que le cinéaste est atteint par la maladie de Parkinson<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Filmographie

Réalisateur

Longs métrages

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Courts métrages

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Téléfilms

Séries télévisées

Clips

Publicités

Scénariste

Longs métrages

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Courts métrages

Séries télévisées

Provocations et polémiques

Depuis le début de sa carrière, Lars von Trier adopte régulièrement une attitude polémique ou provocatrice, soit dans ses films soit dans ses interviews, cultivant en particulier l'esprit d’autodérision. Dès son premier long métrage, Element of Crime (1984), il déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il veut que ses films soient Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, son film Antichrist est vu par d’aucuns comme un film misogyne, ce qui lui vaut pour cette raison un « anti-prix » du Jury œcuménique au Festival de Cannes<ref>Modèle:Lien web</ref>, alors que nombreux sont ceux qui au contraire mettent en avant les beaux rôles qu’il donne à ses actrices, souvent récompensées, notamment à Cannes. La controverse cannoise porte également sur l'extrême violence de certaines scènes où se côtoient sexe et mutilation génitale. À la conférence de presse, Lars von Trier refuse de se justifier sur sa vision. Devant l'insistance des journalistes et après un moment de silence, il déclare sur le ton rarement totalement sérieux qui est le sien : Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name=Reuters>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Director defiant after "Antichrist" jeered dépêche Reuters du 18 mai 2009</ref>. Lors de sa sortie en France, deux associations qui considéraient le film comme une atteinte à la dignité humaine parviennent à retirer provisoirement le film de la distribution ; néanmoins, cette annulation provisoire de la distribution est rendue possible non pas à cause des motivations des associations en question mais à cause d'un vice de procédure dans l'attribution du visa d'exploitation, lequel est alors vite corrigé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors du Festival de Cannes 2011, le Modèle:Date-, Lars von Trier multiplie les remarques déjantées et provocatrices à l'occasion de la projection de son film Melancholia. Lors du «photocall», il commence par tendre son poing droit où il s'est fait tatouer le mot «FUCK »<ref name="nymag.com">Modèle:Lien web</ref>. Ensuite, lors de la conférence de presse<ref>Conférence de presse disponible dans son intégralité sur le site du festival. Version audio : Modèle:Lien web et version vidéo : Modèle:Lien web</ref>, il affirme, sous le regard médusé de ses actrices, son intention de faire un film pornographique de 3 ou 4 heures avec Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg sur requête de celles-ci<ref name="Cannes-Inrocks"/>. Une journaliste du Times revient alors sur l’utilisation du prélude de Tristan und Isolde de Wagner dans son film et sur les propos que le réalisateur avait tenus dans une interview récente pour un magazine danois, dans laquelle il prétendait s’être découvert un Modèle:Citation et notamment pour Albert Speer<ref name="Cannes-Inrocks"/>,<ref name="Stupeur-lemonde"/>. En réponse, il commence par revenir sur ses propres origines qu'il avait longtemps crues juives, ce dont il avait été fier, avant de découvrir que celui qu'il croyait être son père ne l'était pas et que son père biologique, Fritz Michael Hartmann, avait quant à lui de lointaines origines allemandes<ref>Lars von Trier dit avoir découvert ses origines allemandes à la mort de sa mère en 1989, pensant jusque-là que son père était un Juif danois : Modèle:Lien web</ref>. Lars von Trier ajoute alors, en se jouant de l'amalgame absurde « allemand=nazi » : Modèle:Citation<ref name="Cannes-Inrocks"/>. En parlant de ses soi-disant « origines allemandes », il poursuit : Modèle:Citation<ref name="Cannes-Inrocks"/>. Et il se réfère alors à Hitler dans son bunker dont le monde s’effondre et affirme: Modèle:Citation <ref>Yasmine Youssi, Modèle:Lien brisé sur la tribune.fr, en ligne le 19 mai 2010 (Consulté le 4 janvier 2011)</ref>,<ref>Olivier De Bruyn, A cannes, de la sympathie pour Hitler ne peut pas faire de mal sur Rue 89, en ligne le 10 août 2010 (COnsulté le 4 janvier 2011)</ref> Modèle:Citation<ref name="Cannes-Inrocks"/>. Il complète ses propos avec un commentaire sur la situation d'alors : Modèle:Citation<ref name="Cannes-Inrocks"/>. Prenant apparemment conscience de l'ambiguïté et du goût douteux de ses propos, il conclut sur le ton de la plaisanterie : Modèle:Citation dans un rire démentant manifestement son propos<ref name="nordeclair"/>. Il revient également sur la question de départ de la journaliste en expliquant à propos d'Albert Speer: Modèle:Citation<ref name="Stupeur-lemonde"/>.

Peu de temps après la conférence, sur demande de la direction du festival<ref name="Cannes-Inrocks"/>, il publie un communiqué d'excuses: Modèle:Citation<ref name="Stupeur-lemonde"/>. La direction du festival fait savoir dans un autre communiqué que le cinéaste s'est Modèle:Citation<ref name="Stupeur-lemonde"/> et Modèle:Citation<ref name="Cannes-Inrocks"/>. La presse s'empare rapidement des propos polémiques du réalisateur danois<ref name="Cannes-Inrocks"/> et en diffuse des extraits sans toujours les contextualiser ni retranscrire le ton du réalisateur<ref name="nordeclair"/>. Le lendemain, malgré les excuses de Lars von Trier, la direction du festival, à l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire<ref name="Express-non-grata"/>, le déclare «persona non grata», tout en laissant son film Melancholia en compétition<ref>Modèle:Lien web</ref>. Tout en répétant ses excuses, Lars von Trier a accepté la décision en se disant Modèle:Citation<ref name="Express-non-grata"/>, soulignant que Modèle:Citation<ref name="Express-non-grata"/>, ce que Gilles Jacob a par ailleurs confirmé<ref name="Express-non-grata"/>. La productrice de Melancholia, Meta Foldager, a alors déclaré : Modèle:Citation<ref name="Express-non-grata"/>. Par la suite, Lars von Trier s'est plus longuement expliqué en affirmant avoir seulement souhaité faire preuve d'un humour volontairement choquant, regrettant que celui-ci ait été mal interprété<ref name="Fier-purepeople"/>, avouant que Modèle:Citation<ref name="CAC-reitere"/> et réitérant alors ses excuses et son respect envers la direction du festival et envers leur décision<ref name="CAC-reitere"/>. Il a aussi souligné qu'il considérait la Shoah comme Modèle:Citation<ref name="CAC-reitere"/>, estimant toutefois que son éviction du festival s'expliquait par le fait Modèle:Citation<ref name="CAC-reitere"/>. Enfin, il a précisé que son goût pour l'esthétique nazie (le film Melancholia est agrémenté de longs extraits de musique wagnérienne) n'était lié à aucune conviction politique<ref name="CAC-reitere"/>.

Il retire cependant ses excuses ultérieurement<ref>« Lars Von Trier : finalement, il ne s’excuse plus pour ses propos sur Hitler tenus à Cannes », Première, 20 septembre 2011</ref>.

Accusation de harcèlement sexuel

Le Modèle:Date-, suite à l'accumulation de témoignages de nombreuses actrices annonçant avoir été victimes d'agression sexuelle de la part du producteur américain Harvey Weinstein, Björk publie un texte sur Facebook dans lequel elle se dit avoir aussi été victime de tels comportements dans son Modèle:Citation ; elle souligne qu'elle a Modèle:Citation. Björk ajoute que, selon elle, le film Dogville, réalisé après Dancer in the Dark, est inspiré de ces faits<ref>Modèle:Article</ref>. Ces affirmations ont été fermement contestées par le réalisateur.

Distinctions

Trois actrices de ses films ont remporté le Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes : Björk pour Dancer in the Dark, Charlotte Gainsbourg pour Antichrist et Kirsten Dunst pour Melancholia.

Récompenses

Nominations

Sélections

Adaptations de son œuvre

Breaking the Waves a été adapté en pièce de théâtre en 2004 par Vivian Nielsen, puis traduite en plusieurs langues dont en français par la metteuse en scène luxembourgeoise Myriam Muller en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film a ensuite donné lieu en 2016 à un opéra en trois actes, composé par Missy Mazzoli, avec un livret de Royce Vavrek<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le metteur en scène espagnol Oscar Gómez Mata, travaillant en Suisse, a adapté deux œuvres de Lars von Trier au théâtre : Le Direktør en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis L'Hôpital et ses fantômes, sous le titre Le Royaume, en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La metteuse en scène brésilienne Christiane Jatahy a adapté Dogville au théâtre, dans une création intitulée Entre chien et loup montrée lors du Festival d'Avignon en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

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Citations originales

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Stig Björkman, Entretiens avec Lars von Trier, éditions Cahiers du Cinéma, 2000.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Georg Tiefenbach, Drama und Regie (Writing and Directing): Lars von Triers Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Dogville. Würzburg: Königshausen & Neumann 2010. Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage
  • La Septième Obsession, Modèle:N° (septembre-Modèle:Date-), numéro spécial entièrement consacré à The House That Jack Built.
  • Elie Tahchi, L'espace sacrificiel féminin dans le cinéma de Lars von Trier : Une analyse herméneutique de la figure sacrificielle féminine von Trierienne, Université de Montréal, 2014.

Article connexe

Liens externes

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Bases de données et notices

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