Dancer in the Dark

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur

Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin

Modèle:Lang, ou Danser dans le noir au Québec, est un film réalisé par Lars von Trier, sorti en 2000.

Il est coproduit par des sociétés danoises, hollandaises, suédoises, finlandaises, islandaises, allemandes, françaises, américaines, britanniques et norvégiennes.

Troisième opus de la « trilogie cœur en or », après Breaking the Waves et Les Idiots, il mêle drame et film musical.

Présenté pour la première fois lors du [[Festival de Cannes 2000|Modèle:53e Festival de Cannes]], ce film y a remporté la Palme d'or et a valu à Björk le prix d'interprétation féminine.

Synopsis

Dans les années 1960, Selma Jezkova, immigrée tchécoslovaque, s'est installée dans une petite ville des États-Unis avec son fils Gene, âgé de 12 ans.

Elle travaille dur et sans relâche pour tenter de réunir l'argent qui doit lui permettre de payer à son fils une opération des yeux avant son treizième anniversaire. Gene, en effet, souffre d'une maladie héréditaire qui le prédestine comme sa mère à la cécité.

Pour y parvenir, Selma travaille comme emboutisseuse dans une usine métallurgique, au-delà de ses capacités et au mépris des règles de sécurité.

Elle ne s'offre comme distraction que la participation à une comédie musicale montée par la chorale amateur de son quartier. Un jour, Selma et Bill, son voisin, échangent leur secrets : elle devient aveugle et il cache à sa femme Linda qu'il est ruiné. Bill vole finalement à Selma les économies qui devaient servir à sauver son fils ; une série d'événements désastreux s'ensuit alors.

Fiche technique

Distribution

Fichier:Björk at Cannes.jpg
Björk lors du Festival de Cannes 2000.

Production

Style

Ce film est une comédie musicale dramatique, d'un caractère dramatique affirmé <ref name="LeMonde-Pavane">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Telerama-critique">Modèle:Lien web.</ref>. L'ambiance générale est lourde mais les passages musicaux agissent comme des pauses poétiques à l'atmosphère plus douce ou joyeuse<ref name="Telerama-critique" />. La mort de deux personnages y est montrée, à chaque fois, avec brutalité.

Le réalisateur danois a voulu, avec ce film, sortir des règles du Dogme95 qu'il avait initiées avec Thomas Vinterberg (10 règles très strictes qui donnent un cinéma épuré sans aucun artifice et sans meurtre) car il les trouvait déjà dépassées<ref name="Arte-trilogie">Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, il tient à conserver un style quasi-documentaire (caméra portée notamment<ref name="LeMonde-Pavane" />, qui semble justifiée ici, en accord avec le parcours « chaotique » de Selma<ref name="Telerama-critique" />). Dans ce film plus que dans d'autres, le cinéaste danois concilie le naturalisme de la forme et des thèmes traités (séquences improvisées, illustration du milieu ouvrier, évocation du déterminisme social, des maladies génétiques etc.) au symbolisme, présent notamment dans les scènes dansées et chantées. Ce symbolisme très prononcé s'accentue clairement dans ses œuvres suivantes (la figure christique et la vengeance divine dans Dogville, la féminité, la nature et la sorcellerie dans Antichrist, la dépression, le désespoir et la mort dans Melancholia...)<ref name="LeMonde-Dogville">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="LeMonde-Antichrist">Modèle:Lien web.</ref>.

Précisions techniques

Le film est entièrement tourné en numérique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour les séquences dansées et chantées, Lars von Trier a utilisé simultanément cent caméras numériques, dans le but de donner aux numéros musicaux le style d'une véritable retransmission en direct<ref name="Arte-cent">Modèle:Lien web.</ref>. La plupart étaient cachées dans le décor, d'autres ont été effacées numériquement à l'image, et quelques-unes étaient maniées par différents opérateurs, notamment pour les gros plans de Björk, difficiles à réaliser au vu de la grande taille des différents décors. Ce système, qui a permis de tourner chacune de ces scènes en deux jours au lieu d'un mois, amène naturellement à un découpage très haché aux plans courts et fixes, ce qui va à l'encontre des règles traditionnelles de la comédie musicale, plus habituée aux amples mouvements de caméra. La gestion des caméras est le résultat des échanges entre le réalisateur et le chorégraphe Vincent Paterson (qui joue aussi le rôle de Samuel) : une fois les chorégraphies préparées, le réalisateur proposait un placement des caméras, puis l'équipe du chorégraphe plaçait et cadrait celles-ci, avant que le réalisateur tourne les scènes<ref name="Arte-chorégraphe">Modèle:Lien web.</ref>.

Les rapports difficiles entre Björk et Lars von Trier

Le rapport de force entre Björk et Lars von Trier a démarré dès le début du projet, puisque le réalisateur a insisté pour que la chanteuse joue le rôle principal alors qu'elle voulait uniquement composer la bande originale<ref name="Inrocks-Mélodie">Modèle:Article.</ref>. Au bout de deux ans, une fois toutes les musiques préparées, Björk a cédé au réalisateur lorsqu'il a dit qu'il abandonnerait le film si elle ne jouait pas Selma<ref name="Inrocks-Mélodie" />.

Selon l'équipe de tournage et le réalisateur, les divergences de vue entre Björk et Lars von Trier ont souvent influencé le film durant le tournage. Lars von Trier aurait continuellement maintenu son actrice en état de faiblesse, comme l'avait fait Stanley Kubrick avec sa comédienne Shelley Duvall sur Modèle:Lang. Björk, impliquée dans son rôle au point de le ressentir plus que de le jouer<ref name="LeMonde-Variations">Modèle:Lien web.</ref>, se serait conduite de façon excessive selon l'équipe du film, quittant même le plateau pour quelques jours en plein milieu du tournage. Son manager aurait tenté de racheter le film afin qu'elle puisse en faire ce qu'elle voulait<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Cette constante confrontation vient nourrir l'opposition violente entre l'idéalisme de Selma et le registre pathétique du récit qui amène l'héroïne de catastrophe en catastrophe ; pour beaucoup de critiques, cet affrontement a néanmoins nui au film.

Björk se distancie de cette expérience en considérant que Selmasongs est la musique de Selma et non la sienne<ref name="Inrocks-Mélodie" />,<ref name="Inrocks-Entretiens">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> mais déclare, à propos des « sons martiaux » de Selmasongs, qu'ils Modèle:Citation<ref name="Inrocks-Entretiens" />. Elle juge que la collaboration avec Lars von Trier a été terrible<ref name="Inrocks-Mélodie" />. De façon plus générale, elle déclare qu'elle a Modèle:Citation et qu'elle Modèle:Citation<ref name="Inrocks-Mélodie" />.

Le Modèle:Date-, suite à l'accumulation de témoignages de nombreuses actrices annonçant avoir été victimes d'intimidation, de chantage, de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle et/ou de viol de la part du producteur américain Harvey Weinstein, Björk publie un texte sur Facebook dans lequel elle explique avoir été victime de harcèlement sexuel et de pressions en faisant part de son Modèle:Citation ; elle souligne qu'elle a Modèle:Citation. Björk ajoute que, selon elle, le film Dogville, réalisé après Dancer in the Dark, est inspiré de ces faits<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Thèmes abordés

À l'instar de Modèle:Lang, le réalisateur et scénariste du film aborde de façon poignante le thème du sacrifice de la femme, ici en tant que mère. Le jeu d'actrice de Björk, époustouflant, permet de rendre le personnage aussi attachant que tragique. Le film, aussi bien dans la forme que dans le fond, est un réquisitoire contre la peine de mort et, plus loin, une critique de l'aveuglement parfois de la justice.

Le film conclut la « trilogie cœur en or » de Lars von Trier, débutée avec Breaking the Waves (1996) et Les Idiots (1998), présentant des personnages simples qui restent purs dans des circonstances tragiques<ref name="Arte-trilogie" />.

Exploitation du film

  • Avant la projection à Cannes, la société Zentropa avait déjà vendu les droits de distribution du film pour le monde entier<ref name="LeMonde-droits">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Au Royaume-Uni, le distributeur Film Four a réagi aux critiques mitigées en annonçant le remboursement des places aux spectateurs quittant la salle en moins de 30 minutes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Musique

Par ordre d'apparition dans le film :

  1. Overture (orchestre)
  2. My Favorite Things (Björk, chœurs)
  3. So Long, Farewell (Björk, chœurs)
  4. Cvalda (Björk, Catherine Deneuve)
  5. I've Seen it All (Björk, Peter Stormare, chœurs)
  6. Smith & Wesson - devenue Scatterheart dans la BOF (Björk, David Morse, Vladica Kostic, Cara Seymour)
  7. Climb Every Mountain (Chœurs)
  8. In the Musicals (Björk, Joel Grey, chœurs)
  9. 107 Steps (Björk, Siobhan Fallon Hogan)
  10. Next to Last Song (Björk)
  11. New World (Björk)

Distinctions

[[Fichier:Björk and the Swan Dress.jpg|thumb|Björk lors de la [[73e cérémonie des Oscars|Modèle:73e cérémonie des Oscars]], vêtue de la célèbre robe-cygne conçue par Marjan Pejoski.]]

Récompenses

Nominations

Autour du film

  • Björk avait reconstitué sa maison de Reykjavik en plein cœur de Copenhague afin d'avoir près d'elle sa garde rapprochée ainsi qu'un studio d'enregistrement<ref name=":0" />.
  • Après avoir découvert Breaking the Waves, Catherine Deneuve a envoyé une lettre à Lars von Trier en lui indiquant qu'elle aimerait beaucoup travailler avec lui. Ce dernier lui a vite répondu qu'il travaillait à l'heure actuelle sur une comédie musicale. Il lui propose alors le rôle de Kathy, rôle initialement écrit pour une actrice afro-américaine<ref name=":0" />.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail