La Lande-d'Airou
Modèle:Infobox Commune de France
La Lande-d'Airou est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
La commune est aux confins du Pays saint-lois, du Coutançais et de l'Avranchin. Son bourg est à Modèle:Unité au sud-ouest de Villedieu-les-Poêles, à Modèle:Unité à l'est de La Haye-Pesnel et à Modèle:Unité au nord d'Avranches<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
Couvrant Modèle:Unité, le territoire de La Lande-d'Airou était avant 2015 le plus étendu du canton de Villedieu-les-Poêles.
Le territoire est à l'écart des axes routiers régionaux si l'on excepte l'A84 qui le traverse à l'ouest, mais sans accès. Le bourg est traversé par la route départementale no 41 qui le relie à Noirpalu au sud-ouest et à Saultchevreuil-du-Tronchet, au sud de Villedieu-les-Poêles à l'est. Du bourg, part également la Modèle:Nobr qui mène à l'ouest à La Haye-Pesnel, et passe la Modèle:Nobr qui n'a qu'un parcours communal mais qui se prolonge au sud-est par la Modèle:Nobr permettant de rejoindre Rouffigny. Croisant au nord-est à la Modèle:Nobr, les Modèle:Nobr et Modèle:Nobr relient La Lande-d'Airou respectivement au bourg de Fleury et à son accès à l'A84 (Modèle:Nobr) à Modèle:Unité au nord-est du bourg.
La Lande-d'Airou est dans le bassin de la Sienne, par son affluent l'Airou qui traverse le sud-ouest du territoire. Le eaux du tiers nord sont collectées par un de ses affluents, la Dorette, qui y fait office de limite. Plusieurs autres affluents parcourent la commune, dont le Courion et la rivière de l'Écluse.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite est, près du lieu-dit le Buot. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de l'Airou du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Lande-d'Airou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,9 %), terres arables (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (3,2 %), forêts (2,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes La Lande en 1162, Landa de Arou en 1180<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 276.</ref>.
Le toponyme Lande (français lande, du gaulois landa) évoque une terre inculte ou pauvre. La rivière l'Airou traverse le territoire du sud à l'ouest.
Le gentilé est Landais.
Histoire
Dans son ouvrage intitulé Voyage en France (Modèle:Nobr de 1896), Victor-Eugène Ardouin-Dumazet a écrit : Modèle:Citation.
En fait, dès 1605, l'écrivain François Des Rües (Modèle:V.-Modèle:V.) avait écrit dans son ouvrage intitulé Les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, châteaux et places remarquables du Royaume de France : Modèle:Citation.
Quoi qu'il en fût, il y aurait eu un château fort à La Lande d'Airou, de construction fort ancienne<ref name="GP">Guide pittoresque du voyageur en France par Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) puis un château<ref>Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, année 1827-1828</ref> construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un membre de la famille de Grimouville, qui était encore visible avant la Révolution. Près du bourg, il y eut également un monastère sous le vocable de Saint-Léonard-des-Bois<ref name="GP"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction La Lande-d'Airou a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1800.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), classée en 1987 aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Édifiée sur un plan roman, avec tour à la croisée des transepts, avant-porche gothique avec des pierres tombales au sol.
- Château du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1750), reconstruit à l'emplacement du château des Grimouville du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, avec dépendances et pigeonnier.
- Croix de chemin dite de la Hamellière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux croix de cimetières en granit (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dont l'une à l'entrée, calvaire dit de Saint-Roch (1867) qui fut érigé à la place de la chapelle qui lui était dédiéeModèle:Sfn.
- Lavoirs.
- Viaduc de Guibel (1869), sur l'Airou, en limite avec Le Tanu, sur la ligne de Paris à Granville.
Activité et manifestations
- Fête de la Saint-Roch, en août.
Personnalités liées à la commune
- François des Rües (La Lande-d'Airou 1554 ou 1570 - 1624 ou 1630)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, historien et écrivain, auteur entre autres des Marguerites françaises et Les Antiquités, fondation et singularités des plus célèbres villes, châteaux et places remarquables du Royaume de France, ouvrage qui peut-être considéré comme le premier guide touristiqueModèle:Sfn.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- La Lande-d'Airou sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de La Lande-d'Airou sur le site de l'Insee
- La Lande-d'Airou sur le site Wikimanche
- La Lande-d'Airou sur le site Clioweb
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)