Lakh (gastronomie)

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Fichier:Lakh - araw millet porridge 4. platter.jpg
Une assiette de lakh

Le lakh (du wolof ‘’laax’’, lakh, de même sens<ref>Geneviève N'Diaye-Corréard, « Lakh », in Les mots du patrimoine : le Sénégal, Archives contemporaines, 2006, Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>) est un plat sénégalais à base de millet, également décrit depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans d'autres pays d'Afrique de l'OuestMali, Mauritanie – sous le nom de « sanglé »<ref>Monique Chastanet, « Le sanglé, histoire d’un plat sahélien (Sénégal, Mali, Mauritanie) », in Monique Chastanet, François-Xavier Fauvelle-Aymar et Dominique Juhé Beaulaton (dir.), Cuisine et société en Afrique. Histoire, saveurs, savoir-faire, Karthala, Paris, 2002, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne</ref>. C'est une bouillie de mil (soungouf) épaisse accompagnée de lait caillé sucré, longtemps consommée par les paysans<ref>« Qu'est-ce qu'on mangeait dans la brousse pendant la saison sèche et même durant l'hivernage ? Au milieu du jour, le seul plat connu du paysan sénégalais était le lah. », in Abdoulaye Sadji, Modou Fatim, imprimerie Diop, Dakar, 1960, p. 36</ref>, particulièrement en certaines occasions, telles qu'un baptême ou la fin du ramadan (korité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}The Gambia & Senegal</ref>.

Préparation

En 1853, dans Esquisses sénégalaises, l'abbé Boilat décrivait ainsi la préparation du sanglé, constituant ordinairement le déjeuner du matin : Modèle:Citation bloc

Il est donc préparé à base de couscous de mil mélangé (l'araw cuit à la vapeur) à la pâte d'arachide et à la farine de pain de singe (bouye) qui constituent ses principaux ingrédients. À cette base sont parfois ajoutés d'autres ingrédients tels que l'essence de vanille, des raisins secs, du beurre ou de la banane (découpée en rondelles).

Présentation

Autrefois, selon Boilat<ref name="BOI"/>, les femmes l'apportaient dans une gamelle et le plaçaient par terre, soit dans la cour, soit au milieu de la case.

Culture

Le lakh accompagné de crème (sow) est une spécialité rattachée au baptême et à la fin du ramadan. Le ngalakh est une spécialité rattachée à la fête de Pâques.

Notes et références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Jacques Blondé, Pierre Dumont, Dominique Gontier, « Lakh », in Inventaire des particularités lexicales du français du Sénégal, Centre de Linguistique Appliquée de Dakar, 1979, p. 119
  • Monique Chastanet, « Le sanglé, histoire d’un plat sahélien (Sénégal, Mali, Mauritanie) », in Monique Chastanet, François-Xavier Fauvelle-Aymar et Dominique Juhé Beaulaton (dir.), Cuisine et société en Afrique. Histoire, saveurs, savoir-faire, Karthala, Paris, 2002, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne
  • Papa Samba Diop, « Laakh, lah, lax », in Glossaire du roman sénégalais, L'Harmattan, Paris, 2010, p. 323 Modèle:ISBN (liste des damels)
  • Joséphine Ndiaye Haas, Cuisine sénégalaise, L'Harmattan, 2004, Modèle:P. Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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