Lalœuf

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Modèle:Infobox Commune de France

Lalœuf est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Laloeuf.png
Fig. 1 - Laloeuf (ban communal).

Arrosé par le ruisseau de Velle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le territoire communal de 1 100 hectares comprenait , d'après les données Corine land Cover, en 2011, 73 % de prairies, 12 % de forêt, 10 % de zones agricoles et 5 % de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est desservi par les routes départementales 5 et 55.

Communes limitrophesModèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Lalœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), terres arables (28,7 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village était jadis l'Alœuf, c'est-à-dire l'alleu (terre franche)<ref name=":0" /> parfois orthographié Laluef dans les anciens textes<ref>Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages</ref>.

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Unité<ref name=Cassini/>.

Histoire

Présence gallo-romaine : Beaupré mentionne dans son ouvrage les artéfacts relatifs à cette période découverts sur le ban de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

«.Près du hameau de Puxe, pointes de flèches en silex et poteries, près du hameau de Velle, monnaies gauloises…»

Le village est formé par la réunion des trois hameaux de Puxe, Velle et Souveraincourt. Dès l'année 1298, le comte Henri III de Vaudémont met ces hameaux sous sa coupe en établissant la grande féauté (fidélité) à son profit. René II assouplira le joug en abolissant les mains-mortes en 1491<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toutefois c'est bien le hameau de Puxe le plus ancien puisque Hugues I, de Vaudémont, donna à l'église de Belval, en 1123, les deux tiers des revenus des dîmes et fonda , la même année près de Gélaucourt un prieuré pour 6 religieux bénédictins (lieu-dit six-maisons)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie appartient à Henriette de Vaudémont-Lixheim sœur de Charles lV de Lorraine qui la donne à son intendant Christophe de Lescamoussier décédé en 1659, Son épouse Catherine Fournier a son tombeau dans le chœur de l'église.

Politique et administration

Fichier:Lalœuf, Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Dan son ouvrage, H Lepage donne quelques indications sur l'économie du village en 1862<ref name=":0">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>. :

«....855 hect. en terres lab., 148 en prés, 5 en vignes, 66 en bois. L'hectare semé en blé,seigle et avoine, peut rapporter 10 hectol., en orge 8. Chevaux, bœufs et vaches...»

indiquant par la-même sa nature agricole et modestement viticole.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Laloeuf était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 1034 hectares (égale à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1567 à 1388 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 14 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>,(20 exploitations/28 unités de travail en 1988), l'activité agricole a persisté dans ce secteur de l'élevage.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Ferdinand de Thiballier, chevalier, seigneur du fief de Souveraincourt<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54081817Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 : publié d'après les procès-verbaux officiels / par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy |</ref>
  • Léon Vautrin (Lalœuf, 1820 - Frouard, 1884), architecte.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
  • Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages,

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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