Landnámabók
Modèle:Titre en italique Modèle:Infobox Livre Le Landnámabók (littéralement : « le Livre de la Colonisation »<ref name="irlenbusch"/> — parfois abrégé Modèle:Langue<ref name="britannica"/>) est un manuscrit décrivant de manière très détaillée la découverte et la colonisation (Modèle:En langue) de l'Islande par les Scandinaves aux {{#switch: X
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Résumé
Le Landnámabók est une description de la découverte et de la colonisation de l'Islande<ref name="dict-p33">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le livre consiste en un important travail généalogique, catalogue des 435 colons (landnámsmenn) originels de l'île, arrivés entre 874 et 930<ref name="britannica">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="gudni-p5">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il se compose de 399 chapitres<ref group="A" name="index">Index of Chapters, Modèle:Pp..</ref>.
Le livre détaille l'histoire des colons majoritairement norvégiens, donne le nom de leurs épouses et de leurs enfants<ref name="britannica"/>. Leur lieu d'habitation est indiqué très précisément<ref name="britannica"/>. Plus de 3 000 personnes et 1 400 colonies sont nommément citées<ref name="britannica"/>.
À plusieurs occasions, les listes de noms sont agrémentées d'anecdotes de mariages, de querelles, ou par de brèves descriptions des personnages<ref name="britannica"/>.
Le livre est organisé selon la géographie de l'île : il commence par le quart ouest (fin au chapitre 169), puis, après un chapitre sur « les grands colons », il traite du quart nord (chapitres 171 à 262), puis du quart est (chapitres 263 à 335), et enfin du quart sud (chapitres 336 à 397), les deux derniers chapitres (398 et 399) sont consacrés respectivement aux principaux chefs et aux colons chrétiens<ref group="A" name="index"/>.
Histoire
Original
La version originale du Landnámabók, établie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="A" name="intro-3"/>, n'est pas parvenue jusqu'à nous<ref group="A" name="intro-1">Introduction, I.</ref>. Son existence est attestée par Haukr Erlendsson qui a établi sa propre édition du texte au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (le Hauksbók)<ref group="A" name="intro-1"/>. Ari Þorgilsson, l'auteur de l'Íslendingabók, est probablement l'auteur au moins partiellement du Landnámabók<ref group="A" name="intro-1"/>, un certain Kolskegg le Sage (Kolskeggr Ásbjarnarsson<ref name="irlenbusch">Modèle:Ouvrage.</ref>) est également cité par Haukr<ref group="A" name="intro-3"/>.
Certaines versions indiquent que Kolskegg était responsable de l'enregistrement des colons, de Húsavík dans le nord-est jusqu'au Sólheimasand<ref group="A" name="intro-3"/>. Le reste du travail original est vraisemblablement d'Ari, bien qu'il ait dû faire appel à beaucoup de collaborateurs<ref group="A" name="intro-3"/>. La date de composition est inconnue mais se situe vraisemblablement entre vers 1097 et l'adoption du système d'impôt, et vers 1125, lorsqu'Ari écrit l'Íslendingabók<ref group="A" name="intro-3"/>.
Transmission
Trois manuscrits médiévaux du Landnámabók sont parvenus jusqu'à nous :
- La plus vieille version, le Sturlubók de Sturla Thórðarson a probablement été écrite entre 1275 et 1280 Modèle:Refnec<ref group="A" name="intro-2">Introduction, II.</ref>.
- La deuxième version, le Hauksbók de Haukr Erlendsson a été écrite entre 1306 et 1308, Modèle:Refnec<ref group="A" name="intro-2"/>.
- La troisième version, le Melabók date du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est probablement l'œuvre de Snorri Markússon<ref group="A" name="intro-2"/>. Cette version n'est que très fragmentaire (il n'en reste que deux feuilles)<ref group="A" name="intro-2"/>.
Par ailleurs, deux autres ouvrages de l'époque moderne contiennent également des versions du Landnámabók :
- Le Skarðsárbók de Björn Jónsson, datant au plus tard de 1636, qui s'inspire à la fois du Sturlubók et du Hauksbók pour son texte<ref group="A" name="intro-2"/>.
- Le Þórðarbók de Þórður Jónsson d'Hítardalur, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, basé sur le Skarðsárbók et des parties du Melabók, alors en meilleur état qu'aujourd'hui<ref group="A" name="intro-2"/>.
Cependant ces cinq versions ont des antécédents<ref group="A" name="intro-3">Introduction, III.</ref>. Ainsi, à la fin du Hauksbók, Haukr Erlendsson indique : Modèle:Début citation blocMaintenant que l'histoire des colons de l'Islande est achevée, selon ce que les sages ont écrit, les premiers étant le prêtre Ari Þorgilsson le Savant et Kolskegg le Sage. Mais moi, Haukr Erlendsson, écrit ce livre suivant celui écrit par Sturla l'homme de loi, un homme très savant, et aussi un autre livre, écrit par Styrmir le SavantModèle:Fin citation bloc
Ainsi, le Sturlubók est précédé de deux versions : l'original d'Ari et Kolskegg, et celui de Styrmir Kárason, mort en 1245<ref group="A" name="intro-3"/>.
Jón Jóhannesson, après une étude du Landnámabók, est arrivé à un tel arbre de parenté entre les différents manuscrits, qui est universellement accepté par les universitaires<ref group="A" name="intro-3"/> : Modèle:Arbre généalogique/début Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/fin
La reconstitution du texte original est difficile car Styrmir s'est également basé sur d'autres sources<ref group="A" name="intro-3"/>. Les versions conservées aujourd'hui elles aussi ont complété le Styrmisbók par des informations issues de sources écrites ou orales<ref name="irlenbusch"/>. Le texte le plus fidèle au Styrmisbók est le Melabók, car Sturla et Hauk se sont basés sur d'autres sources, notamment les sagas<ref group="A" name="intro-3"/>. Comme le Melabók est très fragmentaire, l'étude du Þórðarbók qui en est en partie dérivé n'en est que plus importante<ref group="A" name="intro-3"/>.
Analyse
Style
Réception
Réception contemporaine de l'œuvre
Place dans la littérature islandaise
Place dans la recherche historique
Quelles que soient les intentions des auteurs, le Landnámabók constitue un témoignage d'un fort intérêt pour l'histoire du pays et le désir de la préserver et de la transmettre à la postérité sous forme écrite<ref name="dict-p33" />.
Fiabilité
Le Landnámabók ayant été écrit plus de 200 ans après les faits relatés, sa véracité historique est contestée<ref name="dict-p33" />,<ref name="gudni-p5"/>. Certains spécialistes vont même jusqu'à qualifier le Landnámabók de fiction<ref name="gudni-p5"/>, et il est parfois considéré comme ayant été commandité par les chefs médiévaux de l'Islande pour légitimer leur pouvoir à partir de faits historiques, plutôt que d'être une tentative de description historique de la colonisation<ref name="dict-p33" />. De plus, le Livre de la colonisation traite essentiellement des hommes libres (fermiers, chefs), sans s'attarder sur les personnes qui les accompagnent (épouses et esclaves), ces derniers étant majoritairement d'origine celtique et non nordique<ref name="gudni-p5"/>.
Étude comparative
Le Landnámabók et la Kristni saga offrent la possibilité d'une comparaison directe avec l'Íslendingabók, respectivement sur la colonisation de l'Islande et la christianisation et les premiers temps du développement de l'Église<ref name="gronlie-intro-xxx">* Modèle:Ouvrage, Introduction, Modèle:P. ?</ref>. Depuis le début de l'étude des sagas, les trois ouvrages ont été mis en relation Modèle:Incise<ref name="gronlie-intro-xxx"/>.
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Traduction/Référence
- Autres références