Languevoisin-Quiquery
Modèle:Infobox Commune de France
Languevoisin-Quiquery est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Languevoisin-Quiquery se situe à l'extrême est de la Somme, à proximité de l'Aisne.
À trois kilomètres, par la route, au sud-est de Nesle, le village se trouve à Modèle:Unité de Roye et Modèle:Unité au sud-est d'Amiens.
Géographie physique
Hydrographie
La commune est limitée au nord par le cours de l'Ingon, affluent de la rive gauche du fleuve la Somme, ainsi que ses étangs.
Le canal du Nord limite le territoire communal à l'est.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Géographie humaine
Hameaux et écarts
Quiquery est un hameau situé au nord-est de la commune.
Transports et voies de communication
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Nesle - Hombleux - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Rose des vents | Nesle | Nesle et Rouy-le-Grand | Rouy-le-Petit | Rose des vents |
Billancourt | Modèle:Abréviation discrète | Hombleux | ||
Modèle:Abréviation discrète Languevoisin-Quiquery Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Billancourt | Cressy-Omencourt et Moyencourt | Breuil{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Urbanisme
Typologie
Languevoisin-Quiquery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), zones urbanisées (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), forêts (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Languevoisin est attesté sous les formes Landevoisin en 1156 ; Landovoisin en 1230 ; Landerovoisin en 1260 ; Landvoisin en 1648 ; Languevoisin en 1753 ; L’Asne à voisin en 1761 ; Lande Voisin en 1787<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 506 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Le nom du village s'écrivait autrefois Landevoisin. La lande, c'est la terre, le sol ou le domaine. Ici, le mot lande pourrait indiquer une origine germanique. Beaucoup de noms de villages du Santerre ont été formés de cette façon. Ce nom lui aurait été donné par les seigneurs de Nesle, lorsqu’ils y élevèrent une forteresse proche de leur ville<ref name="Panneau"/>.
Quiquery, ancien hameau de Languevoisin, est attesté sous les formes Kikery en 1146 ; Kikeri en 1179 ; Kiqri en 1214 ; Quiquery en 1325 ; Kiquery en 1633 ; Escriquery en 1710 ; Escriqueri en 1761 ; Quiquery-Long-Pain en 1844 ; Quiquerie entre 1826 et 1835<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 199 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
L'étymologie est incertaine, on pense à un nom d'homme latin ou germanique<ref name=AG/>. Mais encore, Kiq’ri serait un nom d’origine celte, choisi pour désigner ce hameau isolé et caché dans une presqu’île.
Histoire
Languevoisin fut longtemps un hameau dépendant de Quiquery, ce qui est aujourd’hui l’inverse. On y a retrouvé des silex taillés et polis datant de la Préhistoire. Les deux villages, aujourd’hui réunis en une seule commune, apparaissent dans un axiome ancien : « Quiquery, Longpain, Château-Fort à Languevoisin ». Longpain était en fait un moulin, établi sur la rivière Ingon , propriété du marquis de Nesle.
Au cours des siècles, la largeur de l’Ingon permit à de nombreux envahisseurs d’accoster dans ces deux villages, et alentour : les Vikings au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Bourguignons en 1472, les Impériaux en 1522, puis les Espagnols en 1636, sur la route de la Hollande et les Prussiens lors de la guerre franco-allemande de 1870.
La commune de Landevoisin, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1820 celle de Quiquery et devient Languevoisin-Quiquery<ref name="Cassini"/>.
- Première Guerre mondiale
Lors de la Première Guerre mondiale, le village fut à nouveau détruit. Seule une ferme, et un mur de l’église restèrent debout<ref name="Panneau">Panneau d'informations dans le village. Voir photo sur Commons.</ref>.
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé.
Aujourd’hui, le village a retrouvé son charme, et doit son renouveau à l’agriculture : chevaux, pommes de terre, maïs, ainsi que l’œillette, de la famille du pavot. Les Languevoisinois profitent des joies de la pêche et de la chasse, et se sont illustrés dans les années 1950 en devenant champions de France du jeu de longue paume.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le Modèle:Date- prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La fontaine de Saint-Quentin de 1872 et sa chapelle ancienne au hameau de Quiquery.
- En 1872, l'abbé Duplan, curé de Breuil, desservant Languevoisin, décide de reconstruire le monument dédié à saint Quentin. L'oratoire, constitué d'un pilier de brique dans lequel on a réservé une niche, résiste depuis plus d'un siècle. La bénédiction solennelle a eu lieu le Modèle:Date-, par l'abbé Guidet, doyen de Nesle. Le pèlerinage vieux de quinze siècles a repris une nouvelle vigueur.
- En 1998, cinq personnes employées au titre du contrat emploi solidarité effectuent des travaux de maçonnerie et de peinture. Hélas, aujourd'hui la source ne jaillit plus, il n'y a plus guère que les promeneurs pour se rendre à la fontaine, malgré l'entretien permanent de l'oratoire.
- Sur les bords de l'Ingon, rivière qui était autrefois beaucoup plus large, les Celtes avaient établi une demeure, devenue une des premières cures du doyenné de Nesle. Il y avait aussi un château et des seigneurs. Tout cela a disparu. Les habitants sont partis, et il ne reste plus que deux ou trois maisons, une chapelle et un oratoire.
- Autrefois, le monument qui surmontait cette source se composait d'un simple réservoir rectangulaire en grès. Il était ouvert sur un côté pour donner passage à l'escalier qui descendait dans la source, tandis que l'autre côté laissait échapper le trop plein du réservoir. Selon la tradition, à la fin de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'apôtre saint Quentin qui venait d'Amiens pour se rendre à Auguste de Vermandois, s'arrêta là pour se désaltérer<ref name=AG/>.
- La chapelle Saint-Quentin :
- La chapelle est située à une centaine de mètres de la fontaine, sur l'emplacement de l'ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, démolie en 1828. La nouvelle chapelle en brique est presque carrée comme ses deux petites fenêtres. Elle possède une porte à claire-voie et un clocher en charpente. La cloche de l'ancienne église, qui avait été installée dans le nouveau clocher, a disparu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle portait la date de 1586. La dernière restauration de la chapelle Saint-Quentin date de 1977, à l'initiative de M. Moizard, maire du village<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- La chapelle funéraire de Languevoisin.
- Dans une propriété face à l'église et au cimetière se trouve la sépulture de la famille Villain-Leleu<ref name=AG/>.
- L'église reconstruite en 1928 sur les bases de l'ancienne datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De l'église d'origine subsistent les murs du chœur et une très vieille porte en pierre molière taillée en damier sur le fronton style roman sur laquelle est adossée une pierre taillée en hommage à un ancien abbé-doyen de Noyon.
- Le monument aux morts est adossé à l'église, dans le cimetière du village.
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
- Le port céréalier, c'est le premier sur le canal du nord<ref>Modèle:Article.</ref>.
-
L'église Notre-Dame.
-
Chevet de l'église.
-
Monument aux morts.
-
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.