Laurent Chemla
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Laurent Chemla, né le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un informaticien et entrepreneur français.
Précurseur dans le domaine d'Internet, il est notamment le cofondateur de Gandi, principal registraire de nom de domaine français.
Biographie
Il a participé à la mise en place du BBS pour le support des développeurs Atari.
Il est le premier informaticien français à avoir été inculpé puis relaxé pour piratage informatique<ref>Le piratage informatique n'étant pas encore codifié, il est en fait inculpé pour « vol d'énergie ».</ref> depuis un Minitel<ref name="confessions">Modèle:Ouvrage.</ref>, en 1986<ref>Laurent Chemla, premier cyberpirate de France, lavie.fr, 10 novembre 2021, par Constance Vilanova.</ref>.
Durant les Modèle:Nobr, employé dans l'entreprise française BrainStorm<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il a participé au développement de logiciels sur la gamme de micro-ordinateurs Atari 16/Modèle:Nombre (Modèle:Ex Atari ST) :
- Adebog<ref>Modèle:Lien web.</ref> : un débogueur, nommé Adebug en anglais. C'est un concurrent du logiciel MonST fourni avec Devpac, tous deux édités par l'entreprise Modèle:Lien ;
- Assemble<ref>Modèle:Lien web.</ref> : un programme assembleur, concurrent de Devpac ;
- Kit de développement Jaguar.
En 1999, il fonde Gandi, principal registrar français avec Valentin Lacambre, Pierre Beyssac et David Nahmias. En 2002, il écrit le livre Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée, où il décrit sa vision d'Internet : Modèle:Citation<ref name="confessions" /> Ce livre est gratuitement consultable sur Internet<ref name="confessions" />.
En 2013, peu après les révélations sur le programme PRISM, il annonce son intention de relancer le projet « Caliop » dont il est à l'origineModèle:Ref nec. Caliop, renommé Caliopen<ref>Modèle:Lien web.</ref> à la suite d'un problème juridique, soutenu par Laurent Chemla et une communauté, est un outil de communication [[Open source|Modèle:Lang]] qui a pour objectif de permettre les communications des utilisateurs de manière chiffrée et respectueuse de leur vie privée.
Le Modèle:Date, il intègre le comité stratégique de l'association La Quadrature du Net<ref>Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, il commence à travailler sur CaliOpen<ref>Modèle:Article.</ref>, un agrégateur de messagerie instantanée, qui débutera officiellement le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, des utilisateurs de Twitter dénoncent le fait d’avoir été bloqués sur le réseau social par certains comptes, notamment ceux des journalistes David Dufresne et Taha Bouhafs. Selon ces utilisateurs, ce blocage serait dû au fait qu'ils figurent sur une liste de plusieurs dizaines de milliers d'internautes, tenue par Laurent Chemla. Les bloqués accusent Laurent Chemla de les avoir fichés en raison de leur opinion politique « de droite, extrême droite », ainsi que d'avoir rendu ce fichage politique public sur Internet. Certains ont envoyé leur message à la CNIL, la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés « interdisant en France de traiter des données à caractère personnel qui révèlent […] les opinions politiques […] d'une personne physique »<ref name="Pezet2019">Jacques Pezet, Est-il vrai que des journalistes se partagent un fichier des « Modèle:Nombre » à bloquer sur Twitter ?, liberation.fr, Modèle:Date-.</ref>.
Contacté par le journal Libération, Laurent Chemla confirme être le créateur d'une liste qui était disponible sur l'application web Modèle:Lang, qui permet de partager une liste de blocage avec d'autres utilisateurs. Il se défend néanmoins de tout fichage politique pour établir ce répertoire et conteste l'accusation de ficher des personnes pour qu'elles soient « censurées de Twitter »<ref name="Pezet2019" />.
Bibliographie
Notes et références
Annexes
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