Le Béage
Modèle:Infobox Commune de France
Le Béage est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Rattachée administrativement à la communauté de communes de la Montagne d'Ardèche, Le Béage d'une des communes dont le territoire borde géographiquement le Massif du Mézenc. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
La localité se trouve sur la route départementale RD 122, reliant les préfectures de Privas et du Puy-en-Velay. Le village se situe au milieu de l'axe touristique entre le mont Gerbier-de-Jonc et le lac d'Issarlès. Le village présente un aspect essentiellement rural et l'ensemble de son territoire est localisé en zone de moyenne montagne, dans la partie du Massif central appelée Haut-Vivarais.
Communes limitrophes
Le Béage est limitrophe de sept communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinq sont situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de la Haute-Loire. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Rose des vents | Freycenet-la-Cuche (Haute-Loire) | Les Estables (Haute-Loire) | Borée | Rose des vents |
Issarlès | Modèle:Abréviation discrète | Sainte-Eulalie | ||
Modèle:Abréviation discrète Le Béage Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Le Lac-d'Issarlès | Cros-de-Géorand | {{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Le secteur de la commune du Béage est constitué de hauts plateaux situés sur la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée et son climat reste extrêmement rude et froid en hiver où la burle, un vent froid, souffle souvent.
Hydrographie
Le territoire de la commune du Béage est traversé par le Veyradeyre (ou ruisseau la Veyradeyre), lequel prend sa source au lieu-dit du Bois des Seigneurs, en limite du territoire communal. Long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>, ce ruisseau se jette dans la Loire, rattachant ainsi le territoire de la commune au bassin de la Loire, alors que le territoire de la plupart des autres communes de son département sont rattachées au bassin du Rhône.
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Le Béage est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,5 %), forêts (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune du Béage est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
L'étymologie du Béage est à raisonner à partir de Lo Biatge, son nom occitan. Si l´on remonte dans le temps, « Le Béage », nom francisé, ne daterait que de la Révolution française (1790), époque où Le Béage fut érigé en commune. Plusieurs hypothèses essaient d'expliquer nom du village. Le Béage viendrait du latin pedagium (péage) en lien avec le commerce très ancien le long de cette voie. Le village est aussi nommé sous le nom de Bisatico et de Bidagiis (latin). D'après Régis Sahuc, le village se serait aussi appelé « Arvermateia », ce qui aurait signifié « porte de l'Auvergne » ou des « Arvernes », tribu gauloise de cette région. Une autre hypothèse rapproche ce nom de Bisadge-Bisadgis qui signifie « le village aux deux chemins » (?), un chemin au centre du village qui se dirige vers le hameau de Chabanis et l'autre du Chastelas.
Histoire
Ses origines et son nom paraissent liés au vieux chemin qui le traverse. En effet, de Montpezat-sous-Bauzon au Monastier avait existé un chemin très ancien venant de la vallée du Rhône appelé chemin du Pal. En 52 Modèle:Av JC, Jules César et ses renforts seraient passés non loin du village (peut être à l'intérieur) pour aller impressionner les Arvernes. Le temps les aurait d'ailleurs forcés à fournir de gros efforts par six pieds de neige. Situé à mi-chemin, Le Béage connut un commerce renommé car ce village était un véritable relais pour les muletiers et autres charretiers qui, depuis le Midi, se rendaient au Puy-en-Velay (Anicium). On dénombrait d'ailleurs un grand nombre d'auberges. Après la Révolution, les royalistes étaient encore nombreux dans la région, et des troupes du Puy-en-Velay durent venir en renfort des forces locales pour maintenir l'ordre.
De nombreuses foires et marchés attiraient une grande foule au Béage où la plupart des habitants étaient à la fois paysans, commerçants, voituriers et bien souvent propriétaires de débit de boissons. On en comptait encore une trentaine dans les années 1940. Dans les années 1830, la population était environ de Modèle:Nombre puis de 1 550 dans les années 1900 ; on n'en compte plus aujourd'hui que 318. Ce commerce laisse supposer que les origines du Béage remontent loin dans le temps car certains noms : « Chazales », du bas-latin casāle, « propre de la maison » (occitan Chasals : les grandes maisons), « Crouste » (occitan crota : grotte, maison dans la terre), « Chabanis » (occitan chabana : cabane), témoignent de très anciens habitats. C´est certainement le regroupement des habitants à la croisée des deux chemins qui a donné naissance au village du Béage.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- La Foire Grasse (concours de bovins gras) a lieu chaque année, trois semaines avant Pâques.
- La soirée « Maôche » (spécialité traditionnelle : panse de porc farci avec du chou et de la chair à saucisses) organisée chaque année le week-end du 11-Novembre.
- Le vide-greniers a lieu chaque année, le dernier samedi de juillet.
- La Fête du village du Béage a lieu chaque année, le dernier dimanche de juillet. Cette fête s'accompagne d'un défilé de chars fleuris, et d'un vide-grenier.
- De nombreux bals et évènements, organisés par le Comité des Jeunes tout au long de l'année.
- Le Salon du 4x4 du Béage avait lieu chaque année, le dernier week-end de mai.
Équipements et services publics
Le village comporte de nombreux commerces et services :
- un bar, un hôtel, un restaurant ;
- un snack, une épicerie, une station-service ;
- une boulangerie ;
- une boucherie-charcuterie ;
- un bureau de tabac-presse, épicerie, quincaillerie ;
- un négoce de bétail ;
- un garage automobile ;
- une entreprise du BTP ;
- un marchand de matériaux gros œuvre, transport ;
- une école primaire, un bureau de poste, une gendarmerie, caserne de pompiers.
Les années 2000 ont vu la construction des lotissements, de la salle polyvalente, d'une caserne de sapeurs-pompiers. La rénovation du vieux village a également été faite, avec l'installation de pavés.
Vie associative
- Comité des fêtes
- Association Sportive du Béage (football, équipe seniors deuxième division Drôme-Ardèche)
- Comité des Jeunes du Béage
- Soleil d'Automne
- Association des Grands Plateaux
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre et sud Ardèche (Privas).
Cultes
La communauté catholique et l'église du Béage (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Notre-Dame de la Montagne.</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les ruines de la chartreuse de Bonnefoy laissent apparaître la « maison haute » et la « maison basse ». Celle-ci fut la plus haute de France, avec une altitude de Modèle:Unité.
- L'église Saint-Pierre du Béage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle renfermant :
- une croix de procession du Modèle:1er du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,
- une cloche de 1661 qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Les ruines du château du Béage, le « Chastelas ». Un texte de 1442 nous apprend que les chartreux ont été dotés d'une tour du château<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Spécialités culinaires
- La maoche, (« maucha » en occitan se prononce [mauSo]), panse de cochon farcie à la chair à saucisses et aux choux. Cuite très longtemps à l'eau.
- La bombine, composée de pommes de terre, accompagnée de carottes, d'oignons, de morceaux de lard (ou d'agneau, ou de pied de veau…) et parfumée à la feuille de laurier.
- La pogne, brioche en forme de couronne, faite à partir de farine, œufs et beurre et parfumée à la fleur d'oranger.
-
Maôche.
-
Bombine
Personnalités liées à la commune
- Gérenton du Béage (Jarento de Bisatico), seigneur du Béage, mort devant les murs de Jérusalem lors des croisades<ref>Florentin Benoît d'Entrevaux, Revue du Vivarais, 1910.</ref>.
- Le capitaine Jean-Antoine Souteyran (Modèle:Date- - Modèle:Date-, fils de Victor Souteyran et de Isabeau Giraud). Officier dans l'armée napoléonienne, premier porte-aigle du Modèle:64e d'infanterie de ligne en Modèle:Date-, lieutenant porte-drapeau au Modèle:60e d'infanterie le Modèle:Date-, chevalier de la Légion d'honneur (1831), médaille de Sainte-Hélène (1857). Iéna, Prantzlow-Eylau, Friedland, Lérida, Valence-Terragone, Villafranca de Panadès, Waterloo. Marié avec Rose Faure. Ancien maire du Béage (1854-1860). Sa tombe est visible aujourd'hui au cimetière du Béage.
- Régis Breysse, né au Béage le Modèle:Date-, fils de Jean Louis Breysse et de Rose Chamard. Il décède à Bicêtre le Modèle:Date-. Artiste sculpteur. Le sculpteur Pierre-Jean David d'Angers lui ouvrit les portes de son atelier. École des Beaux-Arts. « Le Christ en croix », église d'Aubenas - « Boissy d'Anglas présidant l'assemblée du Modèle:1er prairial », salle d'audience du Conseil de préfecture de Privas.
- Aimé Grasset , aviateur, né le Modèle:Date- au Béage. Pilote d'essai, pionnier du vol à voile, héros de la Grande Guerre, il fut au début des années 1920 l’un des premiers pilotes de ligne de l’histoire de l’aviation civile. Il disparaît en 1924 aux commandes de son avion qui s'écrase près de Jihlava (République Tchèque) alors qu'il assure la liaison Prague - Vienne - Budapest.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Peyrard, Histoire secrète de l'Auvergne, 1981.
- Florentin Benoît d'Entrevaux, « Un montagnard ardéchois officier de la Grande Armée - Le capitaine Souteyran », La Revue du Vivarais, 1910, Modèle:P..
- Alain Charre, Aimé Grasset pionnier de l'aviation - Du mont Mézenc aux monts de Bohême, auto-édition, 2017 Modèle:ISBN.