Le Lonzac

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Territoire de Le Lonzac.jpg
La commune du Lonzac compte 810 habitants (recensement 2020) répartis sur un territoire d'une superficie de 35,97 km² classé en zone de montagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 247 mètres de dénivelés séparent le point le plus bas (pont du Verdier) au point le plus haut (Aiguepanade).

Le Lonzac (Olonzac en occitan) est une commune française du Massif central, au pied du massif des Monédières dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La commune est située dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin. Ses habitants sont appelés Lonzacois et Lonzacoises.

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Le Lonzac fait partie de la Communauté d'agglomération Tulle Agglo. Adossée au flanc du massif des Monédières, son altitude moyenne est de 461 mètres, le point culminant se situant à 568 mètres (au lieu-dit Aiguepanade) et le point le plus bas à 321 mètres (sur le pont du Verdier qui enjambe la Vézère). Elle fait partie des 124 communes du parc naturel régional de Millevaches réparties sur les départements de la Corrèze, la Haute-Vienne et la Creuse.

Fichier:Panorama sur les Monédières.jpg
Panorama depuis le lieu-dit La Tronche, à la sortie du Lonzac. Vue sur le Puy de la Monédière et la partie septentrionale du Suc au May.

Le taux de maisons secondaires par rapport à l'ensemble des logements de la commune (24%), la classe au 9ème rang des villes du département où l'on compte le plus de maisons secondaires<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> et augmente d'autant la population durant les mois d'été.

Voies routières

La sortie 20 de l'A89 se trouve à 18 km et la sortie 44 de l'A20 est à 19 km. La RD940, axe qui relie Figeac à Bourges, via Tulle et Guéret, traverse la commune. Au sud, Tulle et Brive-la-Gaillarde sont respectivement localisées à 26 km et 43 km. Au nord Limoges se trouve à 72 km. A l'ouest Périgueux est à 103 km. A l'est enfin, Clermont-Ferrand est distant de 139 km. L'accès au sommet du Suc au May se fait par le col du Bos.

La desserte de la commune est complétée par d'autres routes départementales, notamment la D26 en direction de l'ouest vers Uzerche via Eyburie et au sud en direction de Sarran via Saint-Augustin. La D173, toujours vers le sud, permet de rejoindre l'A89 via Saint-Salvadour. La D121 à l'est mène au massif des Monédières via Madranges. La D24 au nord file vers Chamberet via Peyrissac.

Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Ruisseau Boulou Le Lonzac D3E3 aval.jpg
Ruisseau le Boulou au Lonzac.

La commune de Le Lonzac est arrosée par la Vézère et deux de ses affluents, le ruisseau de Boulou et la Madrange. L'étang de Gane-Torte sur la commune est un lieu de pêche et de pique-nique. A proximité, se trouve le lac des Bariousses, labellisé « Pavillon bleu »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le toponyme de la commune trouve son origine au Xe siècle. Une église dédiée à Saint-Martin est bâtie dans la « villa Olonziacus ». Elle deviendra plus tard « Olonzac » puis Le Lonzac. L'origine du nom viendrait d'Avellanica qui signifie le noisetier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamberet », sur la commune de Chamberet, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Lonzac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46 %), forêts (26,5 %), prairies (25,4 %), zones urbanisées (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Risques majeurs

Le territoire de la commune du Lonzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web.</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:19118-Le Lonzac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Lonzac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 13 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans la Corrèze et disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Lonzac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

L'histoire de Le Lonzac et le commerce sont étroitement liés. À la fin du XIXe siècle et jusqu'au XXe siècle, les rues de la commune étaient souvent animées par des foires aux bestiaux. C'était l'époque où l'on comptait plus de 30 hôtels, bistrots et guinguettes. La ligne du PO-Corrèze (Paris - Orléans - Corrèze) fonctionnait encore et la gare accueillait les nombreux visiteurs. Aujourd'hui, cette tradition séculaire des foires se perpétue : foires aux bovins gras une fois par an, foire aux veaux de lait trois fois par an, et chaque deuxième lundi du mois un grand marché s'installe au centre du village<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

« Le 3 avril 1944 vers 10 heures, une colonne blindée allemande traverse Le Lonzac. A 14 heures, six camions revenant de Treignac s’arrêtent sur le champ de foire et leurs occupants se dirigent vers le château de la Guéronnière. Le propriétaire, Lusigny De La Gueronnière, s’apprête à déjeuner en compagnie de sa sœur et de quatre responsables de maquis FTP : Paul Estève, dit « Raoul », Louis Faye dit « Azaïs », Pierre Mathevet dit « Maurice » et Bernard Ballin, dit « Professeur ». Apercevant les Allemands dans le parc, les maquisards tentent de s’enfuir dans des directions opposées. Paul Estève et Louis Faye parviennent à s’échapper ; Paul Mathevet et Bernard Ballin, blessés et refusant de parler, sont achevés par balles. Lusigny De La Gueronnière est sauvagement frappé et exécuté sur le champ, le domaine familial, y compris la ferme annexe, est entièrement incendié. Les Allemands regagnent Treignac, entraînant avec eux Madame Jean De La Gueronnière, Monsieur Miginiac, fermier du château, Jean Demichel, maire du Lonzac et Antoine Arpaillanges, secrétaire de mairie »<ref>Modèle:Article.</ref>.

En avril 1944, deux mois avant les massacres de Tulle, 18 habitants de Le Lonzac sont fusillés par les SS de la Division Brehmer lors de leurs exactions dans le département. Désormais, la commune est reconnue village martyr et honore les disparus sur son Chemin de la Mémoire<ref name=":3" />.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Fichier:Le Lonzac Mairie.jpg
La mairie.
Fichier:Le Lonzac Monument aux Morts.jpg
Le monument aux morts 1914-1918.
Fichier:Le Lonzac Monument.jpg
Le monument aux morts 1939-1945.
Fichier:Le Lonzac Eglise.jpg
L'église.
Fichier:Gare Le Lonzac avril 1974.jpg
De 1904 à 1970, la commune du Lonzac fut desservie par le chemin de fer du PO-Corrèze.

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Vie pratique

Service public

Enseignement

Culture

  • Association Art à tous les étages organise une exposition d'art contemporain dans les rues du Lonzac.
  • Association théâtrale d'amateurs, La clef des champs,
  • Galerie d'art éphémère l'Épicerie, espace de rencontres culturelles qui expose peintres, plasticiens, céramistes, sculpteurs...

Activités sportives

Le canoë-kayak sur la Vézère ainsi que la randonnée, le parapente et le Vélo tout terrain de descente depuis les sommets des Monédières sont pratiqués<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Écologie et recyclage

Voir aussi

Bibliographie

  • Daniel Borzeix, Le Pays de Treignac autrefois, Treignac, éditions de L'Esperluette, 2011.
  • Monique Borzeix, Histoire des écoles du canton de Treignac, éditions de L'Esperluette, 2013.
  • Yves Lavalade, Les noms de lieux du canton de Treignac, éditions de L'Esperluette, 2014 (dont évidemment Le Lonzac, Modèle:Pp.).
  • Témoignage, Les années noires d'un village martyr. Le Lonzac, 1943-1944, éditions La Veytisou, 2006.

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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