Les Enchaînés
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Les Enchaînés (Modèle:Langue) est un film d'espionnage américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1946.
Synopsis
L’intrigue se déroule peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle débute aux États-Unis le Modèle:Date- avec un procès, à Miami, en Floride, du nazi d’origine allemande John Huberman, jugé pour sa participation à un complot antiaméricain. L'espion américain à la solde des nazis est condamné à vingt ans de prison et se donnera la mort dans sa cellule en s'empoisonnant. Lors de la soirée qu’elle organise après la condamnation de son père, sa fille Alicia rencontre T.R. Devlin, un homme qui, comme tant d’autres, lui fait la cour. Mais les avances de Devlin sont motivées par des intérêts politiques. Agent des services secrets américains, il veut recruter Alicia, femme débauchée et portée sur l'alcool mais qui a manifesté son hostilité aux thèses nazies de son père et son amour pour les Etats-Unis. La jeune femme doit débusquer et infiltrer un groupe d’anciens nazis, amis de son père, retirés à Rio pour poursuivre leurs entreprises douteuses. Alicia refuse initialement ce « mandat symbolique » mais finit par accepter la mission. Elle veut entamer une nouvelle vie, loin de l’alcool et des soirées mondaines. Dans l'avion qui les emmène à Rio de Janeiro, elle apprend le suicide de son père.
À Rio de Janeiro, Devlin et Alicia débutent une aventure amoureuse mais l'agent reste assez méprisant à l'égard d'Alicia. Peu après, Devlin apprend de son chef, Mr Prescott, la mission précise d'Alicia : elle doit séduire Mr Sebastian, un ancien ami de son père, industriel qui travaille pour IG Farben et est suspecté de trafiquer de l'uranium, minerai indispensable à la fabrication de la bombe atomique. Étant tombée amoureuse de Devlin, elle ne veut pas, mais Devlin lui fait sentir qu’il ne s’agissait entre eux que d’une passade. Elle accepte alors par défi. Lors d’une rencontre aux champs de courses de chevaux, Alexander Sebastian a un doute concernant la fidélité d’Alicia par rapport à Devlin. Le nazi vieillissant lui demande donc de l’épouser. Ne sachant que faire, elle se rend à l'ambassade américaine pour demander conseil. Prescott trouve que le mariage est une bonne idée tandis que Devlin, tiraillé entre ses sentiments et son devoir, préfère se retirer avant la fin de la réunion. Elle décide de se sacrifier pour expier les fautes de son père et se marie.
La mère dominatrice de Sebastian est opposée à ce mariage mais Sebastian, amoureux, lui résiste et se marie tout de même. Alicia suspecte que le nœud de l’entreprise des anciens nazis se trouve dans le cellier dont elle n’a pas la clé. Au retour de voyage de noces, elle fait organiser à Sebastian une soirée mondaine où Devlin est invité et où elle lui remet la clé du cellier qu’elle a peu avant subtilisée à Sebastian. Dans le cellier, Devlin découvre, lorsqu'une bouteille se brise sur le sol, du sable noir (on apprendra peu après qu’il s’agit d’uranium caché dans ces bouteilles). Presque surpris par Sebastian, Devlin s’en sort en embrassant ostensiblement Alicia pour susciter sa jalousie et pouvoir sortir de la maison avec l'échantillon d'uranium. Alicia prétend pour sa part que Devlin l'a entraînée dans la cave en la menaçant de faire un esclandre.
Mais, au moment de se coucher, Sebastian se rend compte de la disparition de sa clé. Il n’en dit rien à Alicia et constate, le lendemain, que la clé est réapparue. Il remarque qu'une bouteille du cellier a été brisée et remplacée par une autre. Humilié et blessé autant, sinon plus, d'avoir été trompé que d'avoir été découvert, il en fait part à sa mère : Alicia est un agent secret américain. Si ses complices apprennent son erreur, ils risquent de vouloir le supprimer, comme ils l'ont fait au début de l'histoire d'un des leurs qui avait perdu son sang-froid, aussi décident-ils ensemble d’empoisonner lentement Alicia, pour que sa mort paraisse naturelle aux yeux de tous. En dissimulant de l'arsenic dans son café, ils exploitent sa mauvaise réputation. Si elle se plaint de maux de tête, ses récriminations seront mises sur le compte de la consommation d'alcool et de la vie dissolue dont on la sait coutumière<ref>D’où le titre original du film, Modèle:Langue, en anglais, signifiant « tristement célèbre, connu pour être peu recommandable ».</ref>.
Après cinq jours sans contact, Devlin, inquiet, se rend chez Sebastian et s'introduit discrètement dans la chambre d'Alicia où il la trouve alitée et presque inconsciente. Il décide de l'emmener mais est surpris par Sebastian. Devlin le fait chanter en le menaçant de le dénoncer à ses collaborateurs présents dans la maison à cet instant et qui observent la scène avec soupçons. Au moment de partir en voiture, il repousse Sebastian qui veut se joindre à eux et démarre. L'industriel à la solde d’IG Farben retourne dans sa maison où ses acolytes l’attendent pour lui faire payer chèrement sa défaillance sentimentale. La scène terminale montre la lourde porte du hall d'entrée se refermant sur Sebastian qui va certainement être tué par ses complices<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Fiche technique
- Titre français : Les Enchaînés<ref>La traduction française du titre original fait référence à l'« enchaînement » collectif des personnages. Modèle:Citation ; Modèle:Citation, qui se sacrifie pour être digne de l'homme qu'elle aime à qui elle est enchaînée, Sébastian, figure masculine sous une triple domination : celle de sa mère, du réseau nazi, et d'Alicia. Modèle:Cf. Modèle:Article.</ref>
- Titre original anglais : Notorious
- Réalisation : Alfred Hitchcock
- Scénario : Ben Hecht, avec la participation d'Alfred Hitchcock (non crédité) d'après la nouvelle The Song of the Dragon de Modèle:Lien (non crédité)
- Dialogues (scènes d'amour) : Clifford Odets (non crédité)
- Musique originale : Roy Webb
- Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
- Directeur de la photographie de seconde équipe (non crédité) : Gregg Toland
- Montage : Theron Warth
- Direction artistique : Carroll Clark et Albert S. D'Agostino
- Décors de plateau : Claude E. Carpenter, Darrell Silvera
- Costumes : Edith Head
- Effets spéciaux : V. L. Walker, P. Eagler
- Production : Alfred Hitchcock
- Société de production et de distribution : RKO Redistribué par MGM en VO en 1967.
- Pays d'origine : Modèle:Nobr
- Format : Noir et blanc - son : Mono (RCA Sound System)
- Genre : Drame, film noir, romance, thriller, espionnage
- Langue : anglais
- Durée : 98 minutes
- Dates de sortie :
- Modèle:Nobr :
- Modèle:Date (première mondiale à New York)
- Modèle:Date (première à Los Angeles)
- Modèle:Date (sortie nationale)
- Modèle:Pays : Modèle:Date (Festival de Cannes), Modèle:Date (sortie nationale)
- Modèle:Pays : Modèle:Date sous le titre Weisses Gift [Poison blanc]<ref>Métaphore de la drogue qui remplace la bombe atomique, les nazis étant transformés en trafiquants de drogue dans la version allemande.</ref>. Cette version doublée est expurgée des allusions politiques de Ben Hecht. Les historiens et biographes ne savent pas si Hitchcok en personne avait connaissance de la dénaturation de Modèle:Langue<ref>Voir l’article « Berüchtigt » dans Lexikon des internationalen Films, publié par le Katholisches Institut für Medieninformation et la Katholische Filmkommission für Deutschland, Reinbek, Rowohlt, 1987, volume A-C, p. 499 et suivantes.</ref>.
- Modèle:Nobr :
Distribution
- Cary Grant (VF : Marc Valbel) : T.R. Devlin
- Ingrid Bergman (VF : Paula Dehelly) : Alicia Huberman
- Claude Rains (VF : Georges Chamarat) : Alexander Sebastian
- Louis Calhern (VF : Raoul Guillet) : Paul Prescott
- Leopoldine Konstantin (VF : Héléna Manson) : la mère de Sebastian
- Reinhold Schünzel (VF : Richard Francœur) : Modèle:Dr. Anderson
- Moroni Olsen (VF : René-Marc) : Walter Beardsley
- Ivan Triesault (VF : Louis Arbessier) : Eric Mathis
- Aléxis Minotís (VF : Gérard Férat) : Joseph
- Wally Brown (VF : Jean Berton) : Mr. Hopkins
- Sir Charles Mendl (VF : Paul Ville) : Commodore
- Ricardo Costa (VF : Pierre Morin) : Modèle:Dr. Barbosa
- Eberhard Krumschmidt (VF : Henri Botta) : Emil Hupka
- Fay Baker (VF : Claude Daltys) : Ethel
- Acteurs non crédités
- Gavin Gordon : Ernest Weylin
- Virginia Gregg : Une employée du service des dossiers
- Antonio Moreno : Senor Ortiza
- Lenore Ulric : Une cavalière avec Sebastian
- Friedrich von Ledebur : Knerr
- Peter von Zerneck : Wilhelm Rossner
Musique additionnelle
Dans la scène de l'arrivée d'Alicia chez les Sebastian, lors des présentations entre Alicia et la mère d'Alexander Sebastian, on peut entendre, au piano, la douzième pièce intitulée Chopin, extraite de Carnaval, op. 9, de Robert Schumann.
Génèse
Pendant l'été 1945, Hitchcock supervise à Londres un film de montages intitulé Mémoire des camps en utilisant des bobines tournées par les opérateurs des armées alliées lors de la libération des camps de concentration. Les images d'horreur qui hantèrent le cinéaste toute sa vie sont probablement à l'origine de la noirceur toute particulière des Enchaînés<ref>Intervention de l'historien du cinéma Bill Krohn dans Il était une fois… "Les Enchaînés", documentaire de Serge July, Marie Genin et David Thompson en 2009, 25 min 30s.</ref>.
La situation confuse dans l'Europe occupée par les Alliés (notamment l'opération Paperclip par laquelle le gouvernement américain est prêt à accorder l’immunité aux criminels de guerre nazis et japonais), la fuite des Nazis en Amérique du Sud, puis la naissance de la guerre froide, sont anticipées par Hitchcock qui distille subtilement des éléments d'un film de propagande pour l'effort de guerre et une dénonciation du gouvernement américain qui instrumentalise le désir des deux héros (Devlin doit séduire Alicia tandis que la jeune femme doit se prostituer à des fins d'espionnage)<ref>Intervention de l'historien du cinéma Bill Krohn dans Il était une fois… "Les Enchaînés", documentaire de Serge July, Marie Genin et David Thompson en 2009, 55 min 45s.</ref>. Le réalisateur traduit ces éléments en mettant en scène les dilemmes moraux des principaux personnages, ce qui fait dire au critique de cinéma René Tabès : Modèle:Citation<ref name="Lacourbe">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ben Hecht, juif new-yorkais et fervent sioniste, s'inspire pour son scénario élaboré à partir de 1944, des Mémoires de l'espionne Marthe Richard et du projet Manhattan dont il est au courant, la bombe atomique étant le « MacGuffin » du film<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Contrairement à Hitchcock, il veut faire du film une œuvre explicitement politique<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Production
Le producteur indépendant David O. Selznick est alerté par le FBI qui lui fait savoir qu'il désapprouve les mœurs légères d’Alicia, de Devlin et des autres agents américains, et surtout l'allusion au projet Manhattan à travers l'affaire des barres d'uranium dissimulées dans les bouteilles de la cave à vin. Selznick communique l'information à Hitchcock et lui conseille de maintenir une confusion et un flou maximum s'agissant des aspects du film relatifs aux services secrets et de la bombe. Hitchcock forge sa légende en déclarant que le FBI le fait surveiller avant le tournage et lui impose des conditions étouffantes pendant le tournage. Hypersensible et redoutant plus que jamais que les autorités américaines ne le questionnent sur ses intentions, le réalisateur aurait été incapable de diriger un film si le FBI lui avait imposé de telles conditions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'histoire des barres d'uranium décourage Selznick qui ne croit plus du tout au film. Il préfère en revendre les droits à la RKO-Radio Pictures moyennant Modèle:Unité et, surtout, 50 % des bénéfices<ref name="Tessier"/>.
Analyse
Une certaine ambiguïté se dégage de la vision hitchcockienne du nazisme, présenté comme un ensemble d'individus à la fois dangereux et en même temps victimes du destin, notamment Sebastian qui dégage une certaine sympathie et est touchant lorsqu'il découvre être trompé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sebastian est Modèle:Citation et Modèle:Citation. Il traduit la vision qu'a Hitchcock pour son art. Dans ses entretiens avec Truffaut et Chabrol, il déclarait Modèle:Citation, son but étant de Modèle:Citation<ref name="Lacourbe"/>.
Si le film allégorise le démantèlement de l'économie de guerre nazie (processus de « décartellisation » d'IG Farben, notamment sa branche brésilienne Modèle:Incise au profit d'Union Carbide), la censure, pendant toute la guerre froide, a retiré les allusions très précises à cette firme que comprenait la première version du film, afin de ne pas froisser l'allié allemand, rempart contre le communisme. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'existe toujours aucune version du film doublée en allemand dans laquelle on entende cette question<ref>Int.ervention de l'historien du cinéma Bill Krohn dans Il était une fois… "Les Enchaînés", documentaire de Serge July, Marie Genin et David Thompson en 2009, 41 min 30s.</ref>.
Le nom de Devlin, phonétiquement proche de « Devil in » (le diable dedans) rappelle l'ambiguïté de ce personnage dans son rapport à la mission<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hitchcock joue sur la figure d'inversion du jeu désir-sentiment, le premier s'effaçant progressivement devant les sentiments. La force de ce renversement rétablit, en même temps que le happy end, l'ordre moral puritain<ref>Modèle:Article.</ref>.
Séquence du baiser
La publicité du film annonce pour le Modèle:Date- le plus long baiser du cinéma (2 minutes 30 secondes) entre les deux sex-symbols. Dans cette séquence sur la terrasse, Hitchcock contourne la censure du code Hays ne tolérant pas de baisers de plus de trois secondes, en demandant aux deux acteurs de dialoguer bouche contre bouche et de répéter plusieurs petits baisers qui n'excèdent pas deux secondes. Les deux interprètes n'ont guère apprécié le tournage de cette scène dont la complexité la rendait difficile à jouer avec naturel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Accueil
La critique plébiscite cette histoire atypique d’une relation à trois mêlant amour, politique et trahison, sans en cerner toutes les allusions politiques. Le public prend d’assaut les guichets des cinémas et le New York Times salue, dans sa recension de la première projection, « M. Hecht et M. Hitchcock »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film est un des plus grands succès financiers d'Hitchcock, rapportant 8 millions de dollars pour un coût de 2 millions seulement<ref name="Tessier">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lors de ses entretiens avec Hitchcock, François Truffaut affirme avec enthousiasme que ce film constitue « la quintessence de Hitchcock »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Distinctions
Le film fut projeté au festival de Cannes en 1946 en sélection officielle en compétition<ref>Modèle:Festival de Cannes</ref>, mais une inversion de bobines ne rendit pas justice au film<ref>Patrick Mc Gilligan, Alfred Hitchcock, une vie d'ombres et de lumière</ref>.
Le film a été inscrit au National Film Preservation Board en 2006.
Caméo
- Caméos d'Hitchcock : à la Modèle:3e, Hitchcock passe devant une maison. À la Modèle:65e, Hitchcock boit rapidement du champagne lors de la réception chez Alexander Sebastian.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- "Positif", « Les Enchaînés », Premier Plan no 7 : Alfred Hitchcock, SERDOC, Lyon, Modèle:Date, Modèle:Page
- Noël Simsolo, « Les Enchaînés », Hitchcock, Éditions Seghers (Collection Cinéma d'Aujourd'hui no 54, Paris, 1969, Modèle:Page
- {en} Richard B. Jewell with Vernon Harbin, « Notorious », The RKO Story. The complete studio history with all of the 1,051 films described and illustrated, Octopus Books, Londres, Modèle:Date, 320 p., Modèle:Page
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leonard Maltin, « Notorious », Leonard Maltin's 2001 Movie & Video Guide, Signet, New York, 2000, 1648 p., Modèle:Page, Modèle:ISBN
- Henri Guyiesse, « Enchaînés (Les) », Guide des Films A-E (sous la direction de Jean Tulard), Éditions Robert Laffont (collection Bouquins), Paris, 2005, 1195 p., Modèle:Page, Modèle:ISBN
Liens externes
- Modèle:Bases audiovisuel
- Analyse par Sarah Fascetti pour Objectif-cinema.com