Les Trois-Moutiers
Modèle:Infobox Commune de France
Les Trois-Moutiers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le nord du département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Au carrefour de trois provinces, l'Anjou, la Touraine et le Poitou, la commune est située au croisement de la route départementale 347 de Poitiers (Vienne) à Angers (Maine-et-Loire) et de la route départementale 39 de Chinon (Indre-et-Loire) à Thouars (Deux-Sèvres). Modèle:Multiple image
Loudun, ville la plus proche, se trouve huit kilomètres au sud-est, par la route départementale 347.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La région des Trois-Moutiers présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose<ref>Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007</ref>:
- sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin Parisien de sables verts, d'Argilo et de tuffeau jaune pour respectivement 24 %, 16 % et 14 %;
- sur les autres collines de champagnes ou aubues (ce sont des sols gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaires) pour 40 % et de tuffeau blanc pour 5 %.
Hydrographie
La commune est traversée par Modèle:Unité de cours d'eau qui sont<ref>Réalisation de l’état initial de l’environnement du PLU de la commune des Trois-Moutiers (86) par Corentin Beldent, page 28</ref> :
- la Barouse sur une longueur de Modèle:Unité, s’écoule à l’est de la commune. Elle est le résultat de la confluence de plusieurs ruisseaux situés en amont et se jette dans la Boire, à proximité du château de la Mothe-Chandeniers ;
- la Boire sur une longueur de Modèle:Unité ;
- le Martiel et la Petite Maine sur une longueur de Modèle:Unité, cette dernière affluent de la Dive et conflue vers le Thouet, prend sa source au sud-ouest de Loudun, à Beaussais, commune de Mouterre-Silly ;
- la Rouère sur une longueur de Modèle:Unité ;
- la Vaune sur une longueur de Modèle:Unité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Loudun », sur la commune de Loudun, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Les Trois-Moutiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,1 %), forêts (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), zones urbanisées (4,2 %), prairies (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune des Trois-Moutiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau Boire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les Trois-Moutiers est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref group=Note>Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 49,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Histoire
Quatre dolmens et un menhir témoignent de l'occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Le bourg des Trois-Moutiers tire son nom des trois monastères (moutier en vieux français) construits, au Moyen Âge, dans la vallée de la petite rivière, la Barouze, et autour desquels s'était groupée la population paysanne. De ces trois monastères — Saint-Hilaire, Saint-Pierre et Notre-Dame —, il ne reste que quelques pièces d'habitation, dans une maison privée, et un petit canal, qui était autrefois le vivier des moines. En revanche, le bourg a prospéré au cours des siècles et rassemble actuellement à peu près la moitié de la population totale de la commune. L'autre moitié se répartit entre plusieurs petits villages : Bernazay perché sur la colline, Vaon à la limite de la plaine céréalière, Beaulieu à la lisière des vignes d'appellation contrôlée, Grande Fête et Petite Fête à l'orée des bois, Montfray, Roche-Vernaize, Bourdigal, le Bois Saint-Hilaire, etc.
Habité dès les temps préhistoriques, le terroir des Trois Moutiers a conservé plusieurs monuments mégalithiques : le menhir (ou « chillou ») de Courçu, qui se dresse au milieu d'une lande où les ajoncs épineux atteignent la hauteur des arbres, les dolmens de Vaon et de la Porte Rouge, l'un et l'autre bien conservés, ainsi qu'un groupe de deux dolmens, situés dans le bois en face du château de Roche-Vernaize (la légende dit à propos de ces deux derniers qu'un « énorme et diabolique serpent, gardien caché du monument, devait punir de mort, dans l'année, les téméraires qui oseraient troubler le repos de sa retraite »).
Les Trois-Moutiers comprenait trois paroisses, trois églises accompagnées de prieurés, formant ainsi trois monastères.
- Saint-Hilaire
Démolie en 1888, elle était l'église paroissiale depuis la Révolution. Les matériaux ont servi en partie à la construction de l'église actuelle. À la démolition, on s'aperçut que sur une des pierres figurait une inscription d'époque carolingienne. Le clocher était de style roman. Le Modèle:Date-, le curé de la paroisse note dans ses registres "la bénédiction d'une des cloches de cette paroisse, laquelle a été nommée Anne-Victoire par Monseigneur René Charles de Maupeou [...] seigneur Marquis de la Mothe de Chandenier", qui était le prénom de son épouse Anne Victoire de Lamoignon "dame dudit marquisat de la Mothe" (AD Vienne, 9E330/3 (1755-1765) page 25). Un ruisseau (la Barouze) coulait sous le maître-autel de l'église. Le passage de ce ruisseau avait nécessité la construction de deux vastes arcades d'un aspect original pour soutenir le chevet de l'édifice, empêchant ainsi un tassement qui se serait inévitablement produit durant les grandes eaux. L'église actuelle occupe une superficie de Modèle:Unité, et a coûté à l'époque de sa construction Modèle:Unité. La pierre de taille, tuffeau de Chauvigny et Tercé, n'a été employée que pour l'ossature de l'église.
- Notre-Dame
Elle est mentionnée pour la première fois en 1123. Cette église est aujourd'hui une habitation.
- Saint-Pierre
Construite dans le bourg de Bernazay (Berneciaco), cette église est citée pour la première fois en 1059. Le fief de Bernazay relevait de Berrie. Le seigneur de Bernazay fut l'un des fondateurs de l'abbaye de Fontevraud.
Durant le Moyen Âge toujours, dans le voisinage des Trois Moutiers, saint Louis rendit la justice et fit pendre aux créneaux de la tour de Curçay un seigneur qui s'était arrogé le droit de détrousser les voyageurs passant sur ses terres. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le bourg change d'appellation pour celle des « Trois Moutiers » en lieu et place de « Bernazai ». D'après la tradition, Jeanne d'Arc, allant de Chinon à Poitiers, aurait passé une nuit dans le manoir de Chantdoiseau, manoir de la fin du Moyen Âge. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, celui-ci fut un des fiefs des Sainte-Marthe, dont l'un des représentants, Scévole de Sainte-Marthe, poète, fut ami de Ronsard.
À l'époque de la Réforme, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, c'est un moine des Trois-Moutiers, François Fouquet, qui alla prendre contact avec Calvin à Poitiers en 1534, et qui fut ainsi l'introducteur du protestantisme dans le Loudunais, qui s’y implanta fortement. Trace encore visible, la ferme fortifiée de la Hacquinière garde encore les embrasures de tir des guerres de Religion.
En 1869, le bourg des Trois-Moutiers compte 1 253 habitants. Le moulin du Gué Sainte-Marie est construit à la fin du siècle. En effet, la carte atlas du conseil général de la Vienne de 1886 n'en parle pas. À ses débuts, il produisait de la farine pour faire le pain ; il a deux paires de meules (une pour la première mouture et une pour les recoupes à faire la farine à bétail) et ses murs portaient encore les pattes à scellement d'une ancienne chaîne à godet desservant une bluterie. Ce qui peut étonner, c'est de voir qu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on construisait un moulin à vent exactement comme au Moyen Âge et depuis que les croisés de 1099 en avaient ramené la technologie de la Terre sainte (c'est pourquoi ces moulins-tours étaient aussi appelés Moulins-turcs ou turquois). Le seul progrès dont était doté le moulin du Gué Sainte Marie, ce sont les ailes articulées en bois commandées de l'intérieur de l'édifice. Ces ailes, inventées par Berton en 1848, évitaient au meunier de grimper sur ses vergues pour carguer ou étaler une voile, ce qui était long (il fallait arrêter quatre fois le moulin pour accéder à chaque voilure) et parfois dangereux. Depuis 1998, le moulin du Gué Sainte Marie est la propriété de la commune des Trois-Moutiers et a, depuis, été restauré.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr">Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne</ref>, il n'y a plus que 30 exploitations agricoles en 2010 contre 42 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 4 % et sont passées de Modèle:Unité en 2000 à Modèle:Unité en 2010. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne Modèle:Nobr<ref name="Agreste – Enquête Structure 2007">Agreste – Enquête Structure 2007</ref>.
55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux, 2 % pour le fourrage et 1 % reste en herbe. En 2010, Modèle:Nobr étaient consacrés à la vigne (Modèle:Nobr en 2000). Les exploitations viticoles se sont aussi concentrées puisque leur nombre est passé de 25 à 13<ref name="draf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr"/>.
Les élevages de volailles ont disparu au cours de cette décennie.
Commerce
Depuis le Modèle:Date-, un marché se tient tous les vendredis sous le marché couvert.
La boulangerie « les 3 pains », point de fabrication des petites galettes « le Petit Moutiers » représentant le blason de la commune des Trois-Moutiers.
Tourisme et loisirs
L'activité touristique se développe avec la construction d'un Center Parcs qui s'étend sur Modèle:Nobr. Les travaux ont commencé en Modèle:Date- et la mise en service du « domaine du Bois aux Daims » a eu lieu en 2015<ref>Julie Malaure, « Nous avons testé le nouveau Center Parcs », Le Point, 17 juillet 2015.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mégalithique
- Les dolmens de Bernazay, groupe de deux dolmens dont un classé monument historique depuis 1957<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le dolmen de Vaon, classé depuis 1956<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La Roche-Vernaize, dolmen classé depuis 1957<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La Pierre-Levée-de-Courçu, menhir inscrit au titre des monuments historiques depuis 1957<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Patrimoine civil
- Le château de Lantray.
- Le château de la Roche-Vernaize avec son pigeonnier. Le château est le siège d'une ancienne seigneurie qui dépendait de la baronnie de Baussay. Il est cité dès 1246 dans les archives du chapitre de Saint-Hilaire puis en 1479 dans celles de la commanderie de Loudun. Deux très beaux portails à bossages et à frontons brisés donnent accès à la cour de ce logis. Celui-ci possédait autrefois un jardin à la française. Même si le château a été très remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a cependant gardé son apparence du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le corps de logis est composé de pavillons qui s'individualisent par une toiture indépendante. Côté jardin, deux pavillons rectangulaires sont en saillie. Enfin, de curieuses tourelles, en surplomb aux angles de la façade sur cour, accroissent l'originalité architectural du bâtiment. Dans le jardin se dresse un beau pigeonnier comportant plus de Modèle:Unité.
- Le manoir de Champdoiseau, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1929<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Les ruines du château de la Mothe-Chandeniers avec son pigeonnier et sa chapelle.
- Le moulin à vent du Gué Sainte-Marie : c'est un moulin à toit pivotant. Il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ouvrage est l'un des derniers moulins de la Vienne à encore posséder son système de fonctionnement : des trémies aux meules, en passant par la bluterie, ou encore les engrenages dont certains sont en bois de cormier.
- L'ancien moulin de la Barouze du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Les habitations troglodytiques à Bernazay.
- La cour aux moines de Bernazay. C'est une ancienne ferme templière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui possède des caves troglodytiques monumentales.
- Le pigeonnier de Rudefeu.
- La Hacquinière : le nom de cette maison forte pourrait provenir de l'élevage de chevaux de selle pour dames : "Haquénées". Le logis a été édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L'ancienne gendarmerie.
- Le souterrain-refuge de la Cave aux Sourds, où l'on ne dénombre pas moins de quatre puits d'extraction en enfilade ayant permis le creusement du souterrain qui à l'origine devait mesurer plus de cent mètres de long<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Le portail du
château de la Roche Vernaize. -
Le pigeonnier du
château de la Roche Vernaize. -
Ruines du château de la Mothe-Chandeniers.
Patrimoine religieux
- L'Église Saint-Hilaire.
- Chapelle des Monteils des Montagnes.
- Chapelle du château de la Mothe-Chandeniers.
Patrimoine naturel
- L'étang d'une superficie de Modèle:Unité.
- Le bois de Roche-Vernaize. C'est un massif qui est planté sur un escarpement de grès tertiaire rouge qui domine, comme un promontoire, le vallon de tuffeau qui s'étend jusqu'à Loudun. Ce gisement de grès est à l'origine des nombreux mégalithes disséminés sur les communes contiguës.
- Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes<ref>Poitou-Charentes Nature, 2000</ref>, il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont: un cerisier commun, un cyprès chauve et un if fastigié.
Personnalités liées à la commune
- Simon Canuel (1767-1840) général français, est né aux Trois-Moutiers.
- Claude Rutault (1941-2022), peintre français, est né aux Trois-Moutiers.
- Gérard Leclerc (1951-2023), journaliste français, y possédait une maison et des vignes, sa famille paternelle était originaire du village<ref>" J'adore ce pays, sa pierre à nulle autre pareille , La Nouvelle République, le 23 août 2011.</ref>.
Héraldique
Logo
Représentation en jeu vidéo
La commune des Trois-Moutiers est représentée dans le jeu vidéo Euro Truck Simulator 2, disponible dans le DLC Vive la France!, sur la route entre Nantes et Limoges.
Voir aussi
Bibliographie
- Les Trois-Moutiers par Jean de la Hire, « Gil Blas » 18 septembre 1902
- Moulin à vent du Gué Sainte-Marie : Un guide des derniers moulins à vent de la Vienne par Michel Broquereau « Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers » Modèle:Date-, pages 167 à 214. Photo du moulin des Trois-Moutiers après la page 202.
- Fouilles archéologiques au dolmen de Roche-Vernaise « Revue de Comminges » 1900
- Saint-Odon, moine des Trois-Moutiers « Mémoires / Société historique et scientifique des Deux-Sèvres » 1915
- François de Rochechouart, le marquis de Chandenier des Mémoires de Saint-Simon, et ses fêtes au Château de la Mothe-Chandeniers « L'ancien théâtre en Poitou / Henri Clouzot ; 1901 » pages 122 et suivantes.
Articles connexes
Liens externes
- Les Trois-Moutiers sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Découverte de la commune de Les Trois-Moutiers (patrimoine, randonnée...
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes