Li sao
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Livre
Li sao ou Tristesse de la séparation (Modèle:Chinois) est le premier long poème chinois, de trois cent soixante-douze vers, écrit par Qu Yuan (Modèle:Lang) du royaume de Chu dans lequel le poète commence par parler de lui-même avant de décrire son errance à travers le ciel. Il est le premier des poèmes conservés dans les Chants de Chu et en est le chef-d'œuvre.
Présentation
Le titre du poème peut être compris dans différents sens, marquant l'éloignement ou le rapprochement : « Rencontre avec la tristesse » ou « Pour échapper à la tristesse »<ref>Modèle:Harvsp</ref>, le caractère li se rattachant à l'idée de départ mais aussi de mauvaise rencontre<ref>Jean-François Rollin, préface à Modèle:Harvsp</ref>.
Le poète se présente dans les premiers vers, puis se plaint de ne pouvoir trouver un prince qu'il puisse servir. Modèle:Vers Dans ce passage, l'iris est une métaphore désignant le prince<ref name="JP1">Modèle:Harvsp</ref>, et c'est ainsi que le traduit Hervey de Saint-Denys dans les mêmes vers<ref>Le Li sao, poème du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, p. 8, note 14.</ref>. Modèle:Vers Mais l'iris, si l'on interprète le Li sao comme un poème d'amour, pourrait aussi désigner une femme. De plus, dans les Neuf Chants, l'iris représente une divinité, et le Li sao peut aussi s'interpréter comme un poème de nature religieuse, d'inspiration chamanistique. Dans la suite du poème, après que des jeunes filles ont tenté de consoler le poète en lui montrant qu'il n'est pas le premier à être objet de malchance, celui-ci entame un voyage merveilleux, à la recherche d'une belle femme<ref name="JP1"/>.
Le Li sao est donc le poème d'une quête. Un grand nombre de plantes y sont nommés, et l'assimilation des émotions et de la nature sera l'une des principales caractéristiques de la poésie chinoise postérieure au Li sao<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Interprétations du poème
Chacune des trois interprétations mentionnées précédemment est possible. L'interprétation politique, qui est déjà celle de Wang Yi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est la plus courante. La quête d'une belle femme est alors la métaphore de la quête d'un bon seigneur. Lu comme un poème d'amour, ce sont les passages politiques ou historiques qui sont des images. Interprété comme un poème religieux, le poète, abandonné par un dieu, part à la recherche d'une autre divinité. Ce dernier sens correspond davantage au contenu des autres poèmes attribués à Qu'Yuan. Il est toutefois impossible de décider laquelle de ces interprétations est celle à l'origine de l'œuvre. Wen Yiduo a proposé une interprétation homosexuelle du poème, selon laquelle le poète est l'amant du prince, combinant ainsi interprétation amoureuse et interprétation politique<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Références
Voir aussi
Traductions
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Li sao, poème du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, trad. Hervey de Saint-Denys, Paris, Maisonneuve, 1870. Modèle:Lire en ligne
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage
Bibliographie
- A.C. Graham, « The Prosody of the Sao Poems in the Ch'u Tz'u », Asia Major, vol. 10-2, 1963. Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Ouvrage
Liens externes
- Le Li sao, édition de 1645, illustée par Xiao Yuncong, sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale.