Ligny-le-Châtel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Ligny-le-Châtel est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Linéens.
Géographie
La commune est constituée du bourg et de trois hameaux et lieux-dits : Lordonnois, La Mouillère et les Prés du Bois. Lordonnois se trouve sur la N77 entre Pontigny et St-Florentin, une autre ville plus au nord. La Mouillère est dans un vallon au sud-ouest, alors que les Prés du Bois sont plutôt vers le nord-ouest.
Communes limitrophes
Rose des vents | Vergigny | Chéu | Jaulges | Rose des vents |
Pontigny | Modèle:Abréviation discrète | Varennes | ||
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Lignorelles | Villy, Maligny | Méré{{#if:| | ||
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Urbanisme
Typologie
Ligny-le-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), terres arables (31,5 %), prairies (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (2,8 %), cultures permanentes (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
En 1116, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Ligny-le-Châtel (Ligniaco Castro) est confirmée dans son rattachement à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre par Godefroy (Geoffroy de La Roche-Vanneau), évêque de Langres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les habitants ont reçu différents sobriquets : Pelle-au-cul, Louzans ou Chair-du-diable<ref>Annuaire historique de l'Yonne 1898.</ref>.
Ligny relevait du comté de Tonnerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les comtes l'eurent directement jusqu'à Jeanne II de Chalon, comtesse en 1424 après ses frères Louis II et Hugues, † 1440, fille du comte [[Louis Ier de Chalon-Tonnerre|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chalon]], femme en Modèle:Date- de Jean (II) de La Baume-Montrevel seigneur de Valfin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean (1397-1453) bâtard de Chalon ou de Tonnerre, fils naturel du comte Louis II reçut Ligny de sa tante Jeanne en 1439 et Valençay en 1434. Puis Ligny passa au fils de la comtesse Jeanne et de Jean de La Baume, Claude {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de La Baume-Montrevel, époux en 1427 de Gasparde, fille de Philippe IV de Lévis-Lautrec, hérita de la/du vicomté de Ligny qu'il transmit à son fils cadet Claude (II), lui-même † vers 1502 sans postérité légitime ; son frère aîné le comte Jean III de La Baume-Montrevel hérita, puis transmit à sa fille Bonne, mariée à son cousin le comte Marc de La Baume-Montrevel († vers 1526).
Leur fils, le comte Jean IV de La Baume-Montrevel, eut deux filles de sa Modèle:1re femme Françoise de Vienne épousée en 1527, fille de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Vienne-Listenois ;
- la deuxième fille de Jean IV, Françoise de La Baume-Montrevel, se maria en 1546 avec le maréchal Gaspard de Saulx-Tavannes, d'où la succession du vicomté de Ligny-le-Châtel à < leur fils cadet le ligueur [[Jean de Saulx|Jean ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }})]], frère puîné de Guillaume de Saulx et père entre autres enfants < d'Henri (1597-1653), Anne et Charles (l'aîné) de Saulx-Tavannes ; puis la seigneurie se partage entre deux nièces d'Henri, petites-filles du ligueur Jean :
- Melchiore de Grimaldi de Beuil (fille d'Anne de Saulx-Tavannes), et
- Claire-Françoise-Eugénie de Saulx-Tavannes (fille du demi-frère aîné d'Henri, Charles de Saulx), dame de Lugny, seigneurie du Haut-Mâconnais, et de Ligny-le-Châtel ; elle épouse son lointain cousin le comte Charles-François de La Baume-Montrevel, un arrière-arrière-arrière petit-fils de Jean IV),
- plus un cousin, Noël de Saulx-Tavannes, frère du frondeur Jacques de Saulx, fils de Claude de Saulx comte de Buzançais, petit-fils de Guillaume de Saulx, et petit-neveu du ligueur Jean.
Finalement, Jean (II) (ou {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de sa branche), dit le marquis de Tavannes, sire du Mayet († 1665 ; neveu du ligueur Jean, dernier fils de Guillaume, dernier frère de Claude de Saulx, et oncle de Jacques et Noël de Saulx). Partisan du roi contre la Fronde en Bourgogne, il est battu en 1650 par son neveu Jacques ; marié en 1642 à Jeanne-Françoise de Pontailler, il réunit la vicomté de Ligny, que possèdent après lui son fils - Jean (III) de Saulx-Tavannes (1646-1717 ; marié en 1672 avec postérité à Anne-Louise fille de Jean-Louis de Bourbon-Busset de Châlus), et sa fille - Eléonore de Saulx-Tavannes (mariée avec postérité en 1665 à Michel du Faur de Pibrac, arrière-petit-fils du poète Guy).
En 1690, Jean (III) de Saulx-Tavannes vend la vicomté de Ligny à Jean-Baptiste Colbert de Seignelay (1651-1690), et elle est réunie au marquisat de Seignelay. Sa petite-fille Anne-Sophie Colbert (1711-1747 ; mariée en 1724 au maréchal Charles II Frédéric de Montmorency-Luxembourg) transmet Ligny aux Montmorency-Luxembourg qui conservent Ligny, avec le domaine de Seignelay, au moins jusqu'à Anne-Louis-Christian (1769-1844) et sa fille Sidonie de Montmorency (1799-1878 ; x 1819 le comte Edouard de La Châtre).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section Le nombre d'habitants à Ligny-le-Châtel était de 1318 en 2018. L'agrandissement du village, par la construction de lotissements composés de maisons individuelles, favorise la croissance de ce nombre.
Lieux et monuments
Église remarquable, qui présente la particularité d'avoir vu sa construction commencer au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant d'être terminée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
L'explication de cela repose sur la construction première d'une église romane. Quatre siècles plus tard, ce bourg voulut détruire l'ancienne église pour en construire une correspondant plus à l'époque. Ils commencèrent donc la construction dans le prolongement de la nef romane. Mais un incendie du village vint remettre en cause le financement de ce projet. Il fut donc réduit à son minimum. Ce qui nous laisse une nef romane dans le prolongement de laquelle se trouve une partie renaissance et dont la hauteur et la luminosité contraste avec la précédente.