Loi commutative

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La multiplication de 3 par 2 donne le même résultat que la multiplication de 2 par 3.

En mathématiques, et plus précisément en algèbre générale, une loi de composition interne <math>\star</math> sur un ensemble Modèle:Mvar est dite commutative si pour tous Modèle:Mvar et Modèle:Mvar dans Modèle:Mvar,

<math> x \star y = y \star x</math>.

En notant <math>m:E\times E\to E,\;(x,y)\mapsto x\star y</math>, la commutativité se traduit par le diagramme commutatif suivant :

Fichier:Commutativité.png

Exemples

Les exemples les plus simples de lois commutatives sont sans doute l'addition et la multiplication des entiers naturels. L'addition et la multiplication des nombres réels et des nombres complexes, l'addition des vecteurs, l'intersection et la réunion des ensembles sont également des lois commutatives.

À l'inverse, la soustraction, la division, la multiplication des matrices, la composition d'applications et la multiplication des quaternions sont des lois non commutatives.

Histoire

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Extrait de la p. 98 de l'article de Servois où est apparu pour la première fois le terme.

Certains écrits de l'Antiquité utilisent implicitement des propriétés de commutativité. Les Égyptiens utilisaient la commutativité de la multiplication pour simplifier les calculs de produits<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Beatrice Lumpkin The Mathematical Legacy Of Ancient Egypt - A Response To Robert Palter, 1997 (prépublication décrivant les connaissances mathématiques des civilisations anciennes), p. 11.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. Gay Robins et Charles C. D. Shute, The Rhind Mathematical Papyrus: An Ancient Egyptian Text, Londres, British Museum, 1987 Modèle:ISBN (traduction et interprétation du Papyrus Rhind), Modèle:Refinc.</ref>. Euclide, dans ses Éléments, avait aussi supposé la commutativité de la multiplication<ref>Modèle:MacTutor</ref>. La définition formelle de la commutativité a émergé à la fin du Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque les mathématiciens ont commencé à construire une théorie des fonctions. Aujourd'hui, la propriété de commutativité est considérée comme une propriété basique, utilisée dans la plupart des branches des mathématiques.

La première apparition du terme « commutatif » remonte à un article aux Annales de Gergonne écrit par François-Joseph Servois en 1814<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="ReferenceA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Julio Cabillón et Jeff Miller, Earliest Known Uses Of Mathematical Terms, Commutative and Distributive.</ref>,<ref>Modèle:MacTutor</ref>, où celui-ci étudiait les propriétés de fonctions qui commutent entre elles (par composition). L'expression commutative law (en anglais) est ensuite apparue en 1838 sous la plume de Duncan Farquharson Gregory<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, dans un article intitulé « On the real nature of symbolical algebra » publié en 1840 dans les Transactions of the Royal Society of Edimbourg<ref>Modèle:Article.</ref>.

Structures à lois commutatives

Les structures suivantes ont pour point commun d'être décrites par la donnée d'une ou plusieurs lois internes dont on exige la commutativité :

Éléments permutables

Soit S un ensemble muni d'une loi de composition interne <math>\star</math>. Deux éléments x et y de S sont dits permutables lorsque :

<math>x\star y=y\star x</math>.

On dit aussi que x et y commutent.

Ainsi, <math>\star</math> est commutative si et seulement si deux éléments quelconques de S sont toujours permutables.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

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