Lycée Carnot de Tunis
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox École Le lycée Carnot de Tunis (Modèle:Lang-ar), actuel lycée pilote Bourguiba de Tunis, est un lycée français à l'étranger situé à Tunis (Tunisie) et en activité jusqu'en 1982.
Depuis 1983, le bâtiment abrite un lycée pilote, établissement du système éducatif en Tunisie portant le nom de l'ancien président Habib Bourguiba, lui-même ancien élève de l'établissement.
Histoire
Le lycée Carnot de Tunis est l'héritier d'une lutte d'influence entre les écoles italiennes et les écoles françaises mais aussi entre les congrégations religieuses et les institutions républicaines.
En 1845, l'abbé Bourgade, chapelain de la chapelle Saint-Louis de Carthage, créé le premier collège français, le collège Saint-Louis, situé dans la médina de Tunis<ref name="ALCT">Modèle:Lien web.</ref>. Après treize ans d'existence, le collège ferme ses portes. En 1875, le cardinal Lavigerie décide d'inaugurer à Carthage un collège portant le même nom que le précédent<ref name="ALCT"/>. Au lendemain de l'instauration du protectorat français de Tunisie en 1881, il est décidé de transférer l'établissement dans la capitale. Étienne-Marius Arnoux, ingénieur-architecte, est chargé de l'édification du lycée, sur le modèle des lycées de métropole, en bordure de l'actuelle avenue de Paris. Son ouverture a lieu le Modèle:Date dans le nouvel établissement renommé collège Saint-Charles<ref name="ALCT"/>.
Le Modèle:Date, le clergé cède le collège Saint-Charles à l'administration française, qui le transforme en lycée sous l'appellation de lycée Sadiki en hommage à Sadok Bey<ref name="ALCT"/>. Pour éviter la confusion avec le collège Sadiki, il prend le nom de lycée de Tunis en vertu du décret beylical du Modèle:Date. En 1894, le Conseil des ministres lui donne le nom de Sadi Carnot pour honorer le président de la République française assassiné. En raison d'effectifs scolaires de plus en plus nombreux, les bâtiments sont agrandis en 1894, 1913, 1925 et 1939<ref name="ALCT"/>. Durant la Seconde Guerre mondiale, le lycée est réquisitionné d'abord par la Kommandantur de l'armée allemande puis, en 1943, par les forces alliées<ref name="ALCT"/>. Durant cette période, les élèves sont disséminés dans les autres établissements de Tunis.
En 1961, en raison de la crise de Bizerte, la rentrée des classes n'a lieu que la première quinzaine de novembre dans les établissements français. Pour faire face à l'augmentation des effectifs, des annexes sont bâties à Carthage, Salammbô, Mutuelleville (1956) et La Marsa (1960)<ref name="ALCT"/>.
En 1993, une association d'anciens élèves, l'ALCT, compte 1 000 membres ; Philippe Séguin en a été son président d'honneur.
Personnalités liées au lycée
Professeurs
Élèves
Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Colonnes
Lycée pilote Bourguiba
Conversion
En 1983, le lycée cesse d'appartenir au réseau français et devient un lycée pilote, le lycée pilote Bourguiba, le premier créé en Tunisie en même temps que le lycée pilote de l'Ariana. Il ne donne accès qu'aux meilleurs élèves issus du concours national d'accès à l'enseignement secondaire.
Une petite partie des locaux restent néanmoins propriété des autorités françaises et sert de salles d'exposition pour l'Institut de coopération culturelle<ref name="ALCT"/>.