Charles Lavigerie
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique
Charles Lavigerie (ou Allemand-Lavigerie), né le Modèle:Date- à Huire à Saint-Esprit (ancienne commune des Landes) et mort le Modèle:Date- à Alger (Algérie), est un prêtre francais, missionnaire en Afrique du Nord. Archevêque d'Alger en Modèle:Date-, ministère qu'il conserve en devenant archevêque de Carthage en Modèle:Date-, il est créé cardinal en Modèle:Date-. Il est le fondateur de la société des Missionnaires d'Afrique (dits « Pères blancs ») et des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique (les « Sœurs blanches »).
À la fin des années 1880, il se fait le champion de la lutte contre l'esclavage dans le monde. Il est à l'origine de la prise de position ferme du Saint-Siège dans la nouvelle condamnation de cette pratique. Il mène une vaste campagne d'information en Europe sur la réalité du fléau, campagne qui incite le Modèle:Langue à réunir les représentants de seize puissances. Ils signent en Modèle:Date- la convention de Bruxelles, qui permet de conjuguer les efforts dans la répression de la traite des êtres humains.
Lavigerie joue un rôle important de négociateur dans la crise de Modèle:Date- consécutive aux décrets sur les congrégations religieuses, et dans le conflit scolaire de Modèle:Date-. De connivence avec Modèle:Noble, il s'expose personnellement en portant en Modèle:Date- le retentissant « toast d'Alger », destiné à obtenir le ralliement des catholiques français à la République.
Biographie
Patronyme
Le nom ancien de la famille paternelle de Charles Lavigerie est « Allemand ». Une branche de la famille y accole celui du lieu-dit où elle réside, près de Périgueux : la Vigerie. Le nom de cette branche devient « Allemand-Lavigerie ». « Allemand » disparaît ensuite, mais Charles Lavigerie va bien souvent se nommer lui-même « Allemand-Lavigerie » dans les actes officielsModèle:Sfn.
Lieu de naissance
En Modèle:Date-, à hauteur de Bayonne, l'Adour sépare le département des Basses-Pyrénées (au sud) de celui des Landes (au nord). Bayonne est sur la rive gauche, dans les Basses-Pyrénées. Huire, sur la rive droite, fait partie de la commune landaise de Saint-Esprit. Et la paroisse Saint-Esprit, où est baptisé Charles Lavigerie, relève non pas du diocèse de Bayonne, mais de celui d'Aire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Saint-Esprit va devenir en Modèle:Date- un quartier de Bayonne, et sera incluse dans les Basses-Pyrénées (aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques).
Jeunesse et formation
Charles Martial Lavigerie naît le Modèle:Date- au domicile familial, à Huire<ref>« Charles Lavigerie photos lieux de sa jeunesse », sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>, de Léon-Philippe Lavigerie, contrôleur des douanes, et de Louise Laure LatrilheModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, l'enfant est baptisé dans l'église paroissiale Saint-Esprit, mais sa famille est d'esprit libéral et voltairien. Le père, qui nourrit des idées républicaines et laïques, est peut-être franc-maçon, comme son propre pèreModèle:Sfn. Ce sont deux servantes qui donnent à Charles sa première éducation religieuseModèle:Sfn.
Ses parents l'inscrivent en Modèle:Date- à l'institution Saint-Léon de Bayonne, seul collège des environs. Vers cette époque, la famille va habiter un peu plus au nord (toujours dans la commune de Saint-Esprit), à Beaulieu, dans la paroisse de Saint-Étienne-d'Arribe-LabourdModèle:Note. À treize ans, le désir du sacerdoce s'éveille en Charles<ref name="Arnoulet">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il entre au petit séminaire de Larressore, dans le diocèse de Bayonne<ref name="Une vie">« Une vie, un itinéraire dans une histoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>. Un an plus tard, on s'avise que le garçon est du diocèse d'Aire : on entend lui faire payer ses études. Il part alors au petit séminaire parisien de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, dont le supérieur est l'abbé DupanloupModèle:Sfn. Il est admis en Modèle:Date- au grand séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux pour deux années de philosophie, puis en Modèle:Date- au séminaire de la place Saint-Sulpice, à Paris, pour trois années de théologie. Il entrecoupe ce cursus d'une année (Modèle:Date--Modèle:Date-) à l'école des Carmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rue de Vaugirard, où il passe une licence ès lettresModèle:Sfn. En Modèle:Date-, il est ordonné prêtreModèle:Sfn. Il devient docteur ès lettres en Modèle:Date- et docteur en théologie en Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Professeur et collecteur de fonds
En Modèle:Date-, il est nommé professeur d'histoire de l'Église à la Sorbonne<ref name="Une vie"/>. Il va le rester six ans<ref name=Arnoulet/>. Mais son tempérament actif s'accommode mal de ce poste sédentaire. Les fondateurs et le conseil d’administration n’arrivent pas à faire connaître leur Œuvre, les illustres noms<ref>Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le Modèle:Date- mentionnant la composition de son Modèle:1er Général</ref> ne suffisent pas à inciter les fidèles à la générosité. Ils sollicitent l’abbé Lavigerie par l’intermédiaire de son confesseur le père jésuite Xavier de Ravignan. Il devient le premier directeur<ref>https://oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/Les-11-Directeurs-de-l%C5%92uvre-des-Ecoles-dOrient.-22.06.2017.pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> de l'Œuvre des Écoles d'Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui recueille des fonds pour venir en aide aux écoles chrétiennes ouvertes par diverses congrégations religieuses<ref>Voir le Rapport fait au Conseil général de l’Œuvre des Écoles d’Orient par M Henry Wallon, secrétaire général sur les travaux de la société pendant l’année 1856. Paris, 1857 - Imprimerie de W. Remquet et Cie, rue Garancière, 5 / Chez M Aug. Vaton /50 rue du Bac, Paris.</ref> dans l'Empire ottoman<ref name="Salas">Jesús Salas, « Lavigerie et l'Œuvre des écoles d'Orient », sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>, de 1856 jusqu'au Modèle:Date-. On peut constater le dévouement de l’abbé Lavigerie envers l’Œuvre par le nombre de déplacements<ref>Voir le procès-verbal de la séance du Modèle:Date- du Conseil Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient et suivants.</ref> effectués en province à partir de Modèle:Date- pour la faire connaitre et organiser ses structures locales. En Modèle:Date-, après le massacre des chrétiens<ref>Modèle:Lien web.</ref> par les druzes, l'abbé Lavigerie se rend au Liban et en Syrie pour porter le fruit de sa collecte, et en superviser la distribution<ref name="Knight">Modèle:Lien web.</ref>. À Damas, il va saluer Abd el-Kader, qui s'est révélé protecteur des chrétiens. Il découvre l'islam, la culture arabe et les Églises d'Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Auditeur de Rote
Cette action de grande ampleur lui vaut d'être nommé en Modèle:Date- auditeur de Rote<ref name=Salas/>. La « question romaine » le place dans une situation inconfortable : les rapports sont très compliqués entre la France et le Saint-Siège. Lavigerie participe aux tractations. S'il ne voit pas d'avenir au pouvoir temporel du pape, il estime qu'il ne faut pas toucher pour autant à son pouvoir spirituel<ref name="Église et État">« Une vie, un itinéraire dans une histoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>. Il noue des relations de confiance avec Modèle:NobleModèle:Sfn.
Évêque
L'abbé Lavigerie est nommé évêque de Nancy en Modèle:Date-. Plus jeune évêque de France, il met en œuvre son idée maîtresse, qui est de chercher à concilier Église et monde moderneModèle:Sfn. Un trait dominant de son tempérament se manifeste, celui de réformer et de lancer de grands projets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
Durant cette période, il est un des trois conseillers officieux du gouvernement pour ce qui concerne la nomination des évêques en France, tâche délicate en période pré-conciliaire. Le gouvernement tend vers le gallicanisme, afin de mieux contrôler l'Église de France. Lavigerie quant à lui n'est pas véritablement favorable au gallicanisme. Il verrait d'un bon œil un pouvoir renforcé du pape sur l'Église universelle, mais il s'oppose aux ultramontains dans leur intransigeance doctrinale et dans leur rejet de la société moderne<ref name="Église et État"/>.
En Modèle:Date-, il est pressenti pour devenir coadjuteur de l'archevêque de Lyon, primat des Gaules. Il craint que l'attribution du siège prestigieux ne soit interprétée comme une récompense du gouvernement pour son rôle dans la nomination d'évêques opposés à l'ultramontanisme<ref name="Église et État"/>. En novembre, le maréchal de Mac Mahon, gouverneur général de l'Algérie, lui propose le diocèse d'Alger, siège bien moins proéminent que celui de Nancy ou de LyonModèle:Sfn. Lavigerie accepte pourtant. Cela lui permet de Modèle:Citation, comme il le dit, une situation où il paraît compromis avec le gouvernement<ref name="Église et État"/>. Par ailleurs, sa vocation de missionnaire s'est affirmée. Il veut faire revivre l'antique Église d'Afrique du Nord (du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}})Modèle:Sfn. Et il voit l'Algérie comme une Modèle:Citation sur tout le continent africainModèle:Sfn.
Missionnaire
En Modèle:Date-, le gouvernement fait ériger l'évêché d'Alger en archevêché. Il nomme Lavigerie archevêque avec l'accord du Saint-Siège. Celui-ci arrive à Alger le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Contexte
Modèle:Noble a retiré à l'autorité civile le gouvernement du territoire algérien pour le rendre aux militaires, comme avant Modèle:Date-. Les Européens n'ont plus le droit d'élire des députés. Les préfets sont subordonnés aux généraux commandant les trois départementsModèle:Sfn. Les officiers des bureaux arabes interdisent aux Européens de s'établir dans les zones rurales éloignées des trois chefs-lieux Modèle:Incise.
Les deux prédécesseurs de Lavigerie, Antoine-Adolphe Dupuch et Louis Pavy, tentent de faire revivre l'Église d'Afrique du NordModèle:Sfn, nourrissant même l'espoir de convertir des musulmansModèle:Sfn. Ils n'ont pas conscience que les Algériens voient dans l'islam un moyen de sauvegarder leur identité, face au colonisateurModèle:Sfn. Les deux évêques se heurtent en outre à l'intransigeance de l'autorité militaire. Celle-ci entend empêcher toute action de l'Église (tout prosélytisme, et même tout contact avec la population musulmane), l'interprétant comme une dangereuse provocation vis-à-vis de ce qu'elle appelle le Modèle:CitationModèle:Sfn. D'après eux, en Algérie, l'Église n'est là que pour les Européens.
Heurts avec Mac Mahon
Dès son arrivée, Lavigerie projette de fonder deux instituts religieux, l'un d'hommes, l'autre de femmes. Ils se partageraient entre prière et travail agricole. Ils accueilleraient aussi les pauvres et les malades. En l'état actuel des choses, l'archevêque serait bien entendu contraint de limiter leurs interventions pastorales aux seuls EuropéensModèle:Sfn. Mais la volonté qui l'anime est d'obtenir la liberté d'apostolat, la liberté d'approcher les tribus administrées par les militaires des bureaux arabesModèle:Sfn.
Un grave événement lui fournit alors l'occasion d'étendre le champ de son action aux musulmans. Choléra et famine s'abattent sur l'Algérie. Ils vont faire Modèle:Unité en Modèle:Date-. L'archevêque lance un cri d'alarme, il en appelle par voie de presse à l'opinion publique française, dénonce les carences de l'administration militaire, notamment celles des bureaux arabes. Il entre ainsi en conflit, en Modèle:Date-, avec Mac MahonModèle:Sfn. L'affaire dégénère, et concerne bientôt le problème de fond du système de gouvernement en Algérie, qui est la préoccupation essentielle de LavigerieModèle:Sfn. Après une entrevue avec l'empereur Modèle:Noble en Modèle:Date-, l'archevêque obtient l'autorisation de mener des actions humanitaires là où la population musulmane les acceptera, mais sans prosélytisme, et avec accord du gouverneur général. En revanche, le système de gouvernement est laissé en place, et les militaires des bureaux arabes restent maîtres sur leurs terres Modèle:Incise. Dans tout le cours de cette lutte, l'archevêque reçoit un soutien affirmé de Modèle:NobleModèle:Sfn. Il ouvre des orphelinats accueillant un millier d'enfantsModèle:Sfn.
Fondation des Pères blancs et des Sœurs blanches
Voyant plus loin que l'Algérie, Lavigerie obtient du Saint-Siège le Modèle:Date- d'être nommé nonce apostolique pour les missions du Sahara et du SoudanModèle:Sfn. Il fonde en Modèle:Date- la société des Missionnaires d'Afrique, communément appelés « Pères blancs »<ref>Jacques Poirier, « Notre société de 1868 à 1907, sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>, et en Modèle:Date- les Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, ou « Sœurs blanches » (chargées notamment de l'orphelinat de Kouba)<ref>Georges Bouchet, « Kouba : le noviciat des SMNDA et l'orphelinat Saint-Charles », sur alger-roi.fr, 16 mars 2008 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>.
Ayant compris l'importance de l'inculturation du message évangélique<ref name=Salas/>, Lavigerie donne trois consignes : Modèle:Citation Ses missionnaires prennent donc l'habit local : la gandoura, le burnous et la chéchia, avec un rosaire en sautoir<ref name=Perrier/>. Cette attitude de respect, dit Martine de Sauto, Modèle:Citation.
Dans les premiers temps, en Algérie, les Pères blancs se consacrent aux œuvres sociales et au développement rural. Ils ouvrent des dispensaires et des écoles<ref name=Perrier/>. En 1872, ils s'installent à Laghouat, dans le Sahara algérien<ref>« Monseigneur Sahara le grand marabout blanc », sur alger-roi.fr, PNHA, no 29, octobre 1992, mis en ligne le 28 décembre 2001 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>. En Modèle:Date-, Lavigerie fonde ses trois premières stations missionnaires en KabylieModèle:Sfn. Dans la vallée du Chelif, il crée les villages de Saint-Cyprien des Attafs (en Modèle:Date-) et de Sainte-Monique, près de Rouina (en Modèle:Date-), pour permettre à des jeunes ménages d'orphelins et d'orphelines d'avoir une maison et d'exploiter une terre. Les Sœurs blanches y œuvrent en faveur des femmes et des bébés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Lavigerie obtient pour ses missionnaires la responsabilité de la chapelle Saint-Louis de Carthage, en TunisieModèle:Sfn. Une communauté de Pères blancs s'établit alors sur la colline Saint-Louis, qui domine Carthage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, une caravane de trois missionnaires part de Metlili vers Tombouctou, au Soudan français (Mali actuel). Elle est massacrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa méconnaissance des autochtones vaut à Lavigerie bien des désillusions dans son archidiocèse. Il voit dans les Kabyles d'anciens chrétiens très superficiellement islamisés, qui n'aspirent qu'à retrouver la foi chrétienne de leurs ancêtresModèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans la vallée du Chelif, en fournissant épouse, maison, terre, bétail, hôpital à ses orphelins de Saint-Cyprien, il leur fabrique une mentalité d'assistésModèle:Sfn. Ils sont bien loin de constituer le levain escompté : en les instruisant en français, en leur inculquant mœurs et techniques occidentales, le missionnaire en fait des étrangers vis-à-vis de leurs voisins musulmansModèle:Sfn. Là-dessus, les élections de Modèle:Date- envoient à la Chambre des députés une majorité fortement républicaine, qui envisage une réduction du budget des cultes. Lavigerie renonce à ses coûteuses et décevantes expériencesModèle:Sfn. Mais il sait tirer la leçon de ses échecs : il ne doit pas chercher à assimiler, franciser, européaniser. Un plus grand respect de la langue, des mœurs et de la culture locales doit être observé. Les véritables évangélisateurs de l'Afrique seront non pas les missionnaires, mais les Africains eux-mêmesModèle:Sfn. Et ces catéchiseurs de leur peuple seront non pas des prêtres, mais des médecins. C'est dans ce but que de jeunes esclaves achetés par des missionnaires sont formés à la médecine à Malte, de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Alain Blondy, « La visite du cardinal Lavigerie à Malte en 1882 », sur maltahistory.eu5.net, Melita Historica, 1996, Modèle:P.105, mis en ligne en 2005 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>.
En Modèle:Date-, Lavigerie obtient pour les Pères blancs la responsabilité pastorale de l'église Sainte-Anne de Jérusalem<ref name="Joulain">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, dix missionnaires s'élancent du port de Bagamoyo, en Tanzanie, sur la côte est de l’Afrique. Après trois mois et demi de marche, neuf d'entre eux arrivent à Tabora. Cinq atteignent les rives du lac Victoria. Deux arrivent en Ouganda en Modèle:Date-<ref>Aylward Shorter, « Lourdel, Siméon », sur dacb.org, 2003 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>.
En Modèle:Date-, à la mort du cardinal Lavigerie, Modèle:Unité de cinq nationalités sont établis dans six régions d'Afrique, qui deviendront l'Algérie, la Tunisie, l'Ouganda, la Tanzanie, le Congo et la Zambie<ref name=Perrier/>. À partir de Modèle:Date-, les Sœurs blanches gagnent elles aussi l'Afrique subsaharienne<ref name="patrimoine-culturel">Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:Date-, les Pères blancs comptent Modèle:Unité de Modèle:Unité, qui œuvrent dans Modèle:Unité (dont Modèle:Unité d'Afrique), dans Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les Sœurs blanches, au nombre Modèle:Nobr, d'une trentaine de nationalités<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sont présentes dans Modèle:Nobr (dont Modèle:Nobr d'Afrique)<ref name="patrimoine-culturel"/>. Elles ont contribué à la fondation de Modèle:Nobr religieuses africaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Artisan du rapprochement avec les Églises d'Orient
Le Modèle:Date-, la Tunisie devient un protectorat français. Le Modèle:Date-, le pape Modèle:Noble nomme Lavigerie administrateur du vicariat apostolique de ce paysModèle:Sfn. Lors du consistoire du Modèle:Date-, il le crée cardinalModèle:Sfn,Modèle:Note. Lavigerie reçoit le chapeau le Modèle:Date-, avec le titre de cardinal-prêtre de [[Sant'Agnese fuori le mura (titre cardinalice)|Modèle:Langue]] (Sainte-Agnès-hors-les-murs)Modèle:Sfn.
Depuis son séjour de Modèle:Date- en Syrie, Lavigerie est partisan d'un rapprochement avec les Églises d'Orient. Il accède à une demande de Modèle:Lien, patriarche de l'Église grecque-catholique melkite<ref name=Joulain/> : il ouvre en Modèle:Date-, à Jérusalem, un petit séminaire appelé « école apostolique ». L'établissement est réservé à des élèves de rite grec-melkite envoyés par leurs évêques. L'enseignement y est assuré en français par les Pères blancs, avec étude de l'arabe et du grec. Le latin n'y est pas enseigné. Dans la manière de vivre comme dans les célébrations religieuses, tout y est oriental. Des prêtres orientaux viennent y célébrer les offices en arabe pour les élèves, dans l'église Sainte-Anne, qui leur est réservée. Les Pères blancs ne peuvent dire leur messe latine qu'en privé, dans un oratoire. Le séminaire dépend de la Modèle:Latin, dont la juridiction s'exerce par l'intermédiaire d'un représentant. En Modèle:Date-, Lavigerie devient ce représentantModèle:Sfn.
Primat d'Afrique
Le Modèle:Date-, l'antique siège épiscopal de Carthage (aujourd'hui archidiocèse de Tunis) est restauré. Le Modèle:Date-, érigé en archevêché, il est confié à Lavigerie. Le cardinal conserve Modèle:Incise celui d'AlgerModèle:Sfn, et se voit attribuer le titre de primat d'Afrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'étant déjà mis en évidence en obtenant la délégation apostolique pour les missions d'Afrique centrale (Modèle:Date-) et par sa fonction à Jérusalem (Modèle:Date-), cardinal, archevêque de deux diocèses, Lavigerie est désormais un personnage important de l'ÉgliseModèle:Sfn.
Antiesclavagiste
Lavigerie est confronté à la réalité de la traite orientale qui ravage les régions centrales et orientales du continent africain. Le Modèle:Date-, il s'en émeut dans le Mémoire secret qu'il adresse à la Modèle:LatinModèle:Sfn. Modèle:Noble n'a pas condamné explicitement l'esclavage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais il meurt un mois plus tard, et Lavigerie va trouver une oreille plus attentive dans celle du nouveau pape, Modèle:Noble.
Le Brésil prononce l'abolition de l'esclavage en Modèle:Date-, et Modèle:Noble- s'apprête à s'en réjouir dans l'encyclique Modèle:Latin. Mais le cardinal Lavigerie l'appelle à provoquer une prise de conscience : chacun est trop enclin à croire le problème résolu, au Brésil ou ailleurs. Or, même s'il est légalement supprimé l'esclavage demeure. Lavigerie presse le pape d'inciter d'une part les missionnaires à faire libérer des esclaves, d'autre part les gouvernements chrétiens à réprimer le trafic. Le Modèle:Date-, Modèle:Noble- publie l'encyclique, où se retrouvent les exhortations suggérées par le cardinal. Le Modèle:Date-, le pape autorise ce dernier à prendre la tête d'une Modèle:Citation pour lutter contre la traite des humainsModèle:Sfn.
Dès le Modèle:Date-, Lavigerie se lance dans une tournée de sensibilisation à travers l'Europe. Il cherche à provoquer un mouvement d'opinion pour exercer une pression sur les gouvernements chrétiens et musulmans. Ceux-ci, ne songeant qu'à leurs intérêts, sont fort peu disposés à s'engager dans une lutte purement humanitaire Modèle:Incise. Le cardinal veut les amener à collaborer entre eux. Il n'est pas le premier à dénoncer le fléau<ref name="Traite">« La traite des esclaves », sur peresblancs.org (consulté le 8 juillet 2018).</ref>, dont l'ampleur est insoupçonnée. Mais sa personnalité, sa franchise, sa force de conviction, la qualité de sa documentation, les mesures concrètes qu'il propose valent à son action un grand retentissement, et à lui-même un prestige accru (des journalistes de divers pays le verraient bien sur le trône de saint Pierre). Il organise aussi des manifestations éclatantes, dont la presse se fait l'échoModèle:Sfn.
Impressionné par la force du mouvement d'opinion orchestré par le cardinal Lavigerie, le [[Secrétaire d'État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement |secrétaire d'État au Modèle:Langue]] lance l'idée d'une conférence internationale<ref name="Traite"/>. Celle-ci s'ouvre à Bruxelles le Modèle:Date-. Seize puissances sont représentées. Le Modèle:Date-, l'acte général de la conférence impose une série de mesures permettant de lutter en commun contre le trafic d'esclavesModèle:Sfn. À la suite, Lavigerie préside en Modèle:Date- au congrès libre antiesclavagiste tenu à Paris, dans l'église Saint-Sulpice, sous le patronat du pape Modèle:Noble. Un participant polonais, Théodore de Korwin Szymanowski, le seul qui soit parvenu de l'Empire russe, publie deux pamphlets à ce sujet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Négociateur entre l'Église, l'État républicain et les catholiques français
Le Modèle:Date-, la République est proclamée. Le légitimiste Lavigerie, au nom d'une vision ouverte des rapports à promouvoir entre Église et État, veut jouer un rôle dans le débat. Il se présente, mais sans succès, aux élections législatives de 1871, dans les Landes, son département natalModèle:Sfn.
Les années Modèle:Date- à Modèle:Date- sont celles du bouleversement : les républicains s'imposent à l'Assemblée nationale (Modèle:Date-), mettent fin aux espoirs des monarchistes de voir advenir une restauration (crise de 1877), obtiennent la majorité au Sénat et portent l'un des leurs à la présidence de la République (Modèle:Date-)Modèle:Sfn.
Décrets sur les congrégations religieuses (1880)
Le Modèle:Date-, deux décrets prononcent l'expulsion de France des Jésuites et imposent aux autres congrégations religieuses de demander, dans un délai de trois mois, une autorisation pour exercer leurs activités. C'est le début de la crise entre la République française et l'Église. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, Lavigerie mène les négociationsModèle:Sfn. Le gouvernement se montre favorable à un assouplissement dans l'exécution des décrets. Mais de profondes réticences proviennent des congrégations religieuses, qui sont solidaires des Jésuites. L'enseignement catholique étant menacé, nombre de catholiques manifestent une opposition de principe. Une grande partie de l'épiscopat et du clergé pratique l'alliance de fait avec les royalistes, lesquels sont partisans de la politique du pire pour hâter la chute de la République. Lavigerie ne va cesser de dénoncer les catholiques intransigeants, dont l'attitude rejette les républicains modérés vers les radicaux. Il pointe du doigt l'évêque d'Angers et député monarchiste de Brest, Charles-Émile Freppel, comme Modèle:Citation de la politique du Saint-PèreModèle:Sfn.
Conflit scolaire (1883)
La Chambre adopte le Modèle:Date- la loi Ferry sur l'enseignement primaire public<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis le Modèle:Date- le projet de loi Naquet de légalisation du divorce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une grave tension s'établit entre la République française et le Saint-SiègeModèle:Sfn. En Modèle:Date-, Modèle:Noble- charge Lavigerie d'une mission d'information pour tenter d'apaiser les esprits. Lavigerie doit rappeler que Bismarck a pris soin d'isoler complètement la France sur le plan diplomatique : celle-ci ne peut se permettre de se priver de l'appui du Saint-Siège, notamment au Proche-Orient et en Extrême-OrientModèle:Sfn. Le bilan des négociations est mitigé, mais la crise Modèle:Incise est évitée. Le rôle de Lavigerie est apprécié aussi bien du côté de Jules Ferry que de celui de RomeModèle:Sfn.
Toast d'Alger (1890)
L'attitude du cardinal Lavigerie vis-à-vis de la République est en phase avec la pensée de Modèle:Noble- qui dit en Modèle:Date- : Modèle:Citation Or, s'y croyant obligés par leurs convictions religieuses, les catholiques français sont toujours majoritairement liés aux partis monarchistes. Toute action qu'ils mènent sur le plan religieux paraît donc frappée de compromission, et heurte la partie de la population qui est favorable à la République. De ce fait, ils sont écartés de la vie publique, ils ne peuvent tempérer les lois anticléricales, alors que l'appui des républicains modérés Modèle:Incise pourrait leur être acquis. Le cardinal Lavigerie redoute une croissante marginalisation de l'Église catholique de France. En Modèle:Date-, il recommande par lettre à son clergé de prêcher une adhésion à la République, expliquant que les catholiques français ont plus à perdre qu'à gagner en restant écartés de la gestion des affaires, en se refusant Modèle:CitationModèle:Sfn.
Mission qui, sur la suggestion de l'archevêque de Rennes, Charles-Philippe Place, après son refus au cardinal Rampolla d'assumer l'annonce de la politique de ralliement des catholiques à la [[Troisième République (France)|{{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:République| République }} }}]], devait finalement échoir au cardinal Lavigerie, Place s'expliqua de ce choix en souhaitant que cette annonce soit portée par un prélat plus jeune que lui, dont le charisme naturel, habitué des prises de position bien tranchées, imposerait à tous ce changement politique. D'autre part, dans ses échanges avec le cardinal Rampolla, Place expose l'avantage d'une annonce de ralliement prononcée hors de la Métropole, loin des soutiens monarchiques et surtout loin de la noblesse et des notables de son diocèse que l'archevêque de Rennes sait peu enclins à soutenir la République.
Aussi en Modèle:Date-, Modèle:Noble- charge le cardinal de faire passer aux catholiques le message du ralliement Modèle:Incise. Lavigerie est partisan d'actions discrètes (comme sa lettre de l'année précédente), actions si discrètes que nul ne les remarqueModèle:Sfn. La demande du pape l'effraie. Il sait qu'il va déchaîner de violentes attaques contre sa personne, et surtout tarir le financement de ses missions, qui provient presque entièrement de chrétiens monarchistes. Mais le pape ordonne. Il obéitModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, il Modèle:Citation en portant à Alger un toast devant les officiers de l'escadre française en escale, et devant les autorités civiles et militaires locales. C'est le retentissant « toast d'Alger », au cours duquel le cardinal dit notamment : Modèle:Citation bloc
Après ce discours stupéfiant, une non moins stupéfiante Marseillaise est jouée par la fanfare du petit séminaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les radicaux dénoncent une machination de l'Église. Les évêques monarchistes, Freppel en tête, jugent l'invitation aberrante. D'autres évêques craignent que leurs fidèles ne cessent de soutenir les œuvres diocésaines. Le nonce apostolique à Paris a une attitude Modèle:Citation. Modèle:Noble-, refusant toujours d'être désigné comme l'inspirateur de cette déclaration, abandonne Lavigerie seul dans une tourmente qui tourne à la confusion et aux polémiques sans fin. Le cardinal sort de l'épreuve à bout de forces. Ce n'est que quinze mois après le toast d'Alger, le Modèle:Date-, dans l'encyclique Au milieu des sollicitudes, que le pape livre enfin sa position sur le sujet. Et ce n'est que le Modèle:Date- qu'il la précise clairement : Modèle:Citation Lavigerie meurt à Alger le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref>« Décès du cardinal Lavigerie », sur peresblancs.org Modèle:P.1 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>.
Inhumation et hommages
Il est inhumé à la cathédrale Saint-Louis de Carthage. L'oraison funèbre est prononcée par Adolphe Perraud de l'Oratoire. Un monument funéraire est élevé en sa mémoire. Son corps est transféré en Modèle:Date-, après l'indépendance du pays, dans la crypte de la maison généralice des Pères blancs, à Rome<ref>« Décès du cardinal Lavigerie », sur peresblancs.org Modèle:P.2 (consulté le 8 juillet 2018).</ref>. Ses parents reposent à Bayonne, dans le cimetière Saint-Étienne.
Son nom est donné à deux localités d'Algérie : l'une, dans la banlieue d'Alger, s'appelle aujourd'hui Mohammadia ; l'autre, dans la vallée du Chéliff est redevenue Djendel (wilaya d'Aïn Defla).
Alexandre Falguière sculpte sont monument<ref>Thiébaut fondeur.</ref> pour Bayonne et pour Biskra, où il a été déplacé du centre ville au parc des ateliers municipaux.
Le monument de Tunis
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le résident général de France en Tunisie, Lucien Saint, fait pompeusement célébrer le centenaire de Lavigerie à Tunis et Carthage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le dernier jour des célébrations<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref>Modèle:Chapitre</ref> ou le lendemain<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Chapitre</ref>, un monument au prélat, œuvre du sculpteur Élie-Jean Vézien, est érigée sur la place de la Bourse, à l'entrée des souks et à proximité de la mosquée Zitouna. Ces lieux font respectivement partie du quotidien et de la symbolique religieuse des musulmans locaux. Or, la statue en bronze représente le cardinal dans une posture prosélytiste avec une bible dans une main et une croix massive dans l'autre.
Les étudiants en science religieuse (toulab al-'ilm) de l'université Zitouna y voient une provocation. Le Modèle:Date-, des centaines d'étudiants se rendent à l'hôtel de ville pour exiger le retrait de la statue. Le maire refuse de les recevoir, et les fait expulser Modèle:Langue. Certains sont emprisonnés. Les manifestants se rendent alors au siège de la résidence générale. Lucien Saint refuse de les recevoir. Il fait appel aux forces de l'ordre. Un grand nombre de personnes sont arrêtées pour Modèle:Citation. Par la suite, deux étudiants ayant tenté d'endommager la statue sont condamnés à Modèle:Nobr de travaux forcés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Modèle:Citation, la statue est déboulonnée le Modèle:Date-, un mois et demi après l'indépendance. À la suite d'un accord passé entre le Premier ministre tunisien Habib Bourguiba et l'archevêque de Carthage Maurice Perrin, elle est toutefois remontée dans le jardin du scolasticat et du musée des Pères Blancs. Durant leur départ, consécutif à la signature du Modèle:Langue du Modèle:Date- entre la Tunisie et le Vatican, la statue est découpée au chalumeau à l'initiative de Michel Callens, leur supérieur régional<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Œuvres
- Essai historique sur l'école chrétienne d'Édesse. Thèse présentée à la faculté des lettres de Paris, par l'abbé Ch. Allemand-Lavigerie, Paris, Perisse, 1850.
- Modèle:Latin, Perisse, 1850<ref name="catalogue.bnf">Modèle:Lien web.</ref>. Thèse secondaire, soutenue le même jour que la thèse principale sur l'école d'ÉdesseModèle:Sfn.
- Lexique français-grec, composé pour les cours de thèmes de sixième, cinquième et quatrième, par l'abbé Ch. Lavigerie, Perisse, 1850.
- Histoire abrégée de l'Église, Perisse, 1854.
- Modèle:Latin, Saint-Cloud, Belin, 1854.
- Faculté de théologie de Paris. Cours de M. l'abbé Lavigerie… Étude morale sur Luther, Paris, impr. de Soye et Bouchet, 1855. Extrait de L'Ami de la religion, 10 mars 1855.
- Exposé des erreurs doctrinales du jansénisme, leçons faites à la Sorbonne en 1856-1857, par M. l'abbé Lavigerie, Paris, Belin, 1860.
- Constitutions et directoire des Sœurs du Saint-Cœur de Marie de Nancy, imprimés par ordre de Modèle:Mgr'évêque de Nancy et de Toul, Nancy, Raybois, 1866.
- Appel au clergé de France, pour la fondation de deux congrégations agricoles, destinées aux missions étrangères, dans le diocèse d'Alger, Belin, 1869.
- L'archevêque d'Alger, ancien évêque de Nancy, Aux Alsaciens et aux Lorrains exilés, impr. Delaroy, 1871<ref name="catalogue.bnf"/>.
- Modèle:Ouvrage.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage, Modèle:Nobr.
- Georges Goyau, Un grand missionnaire, le Cardinal Lavigerie, Paris 1925, Librairie Plon.
- Francis Jammes, Lavigerie, Lagny-sur-Marne 1927, Flammarion.
- L.-M. Garnier-Azaïs, Lavigerie, le Cardinal Missionnaire, Paris 1937, Maison de la bonne presse.
- Père Jules Cussac, Un géant de l’apostolat, le cardinal Lavigerie, 1943, Paris, Librairie Missionnaire Modèle:Incise. Préface de Monseigneur Birraux.
- Pierre Laridan (ill. René Follet), Le Cardinal Lavigerie : pilote de l'Afrique, coll. « Tous frères », Casterman, 1962.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Collectif, Charles Lavigerie, 1825-1892, Tarnos 1992, bulletin no 17 de l'Association Francis Jammes.
- Jean-Claude Cellier, Histoire des missionnaires d'Afrique : de la fondation par Modèle:Mgr à la mort du fondateur (1868-1892), Karthala, 2008, 303 p.
- Étienne Martin, « À propos du portrait de Modèle:Mgr, évêque de Nancy, conservé à l’évêché de Nancy et de Toul », Le Pays lorrain, vol. 90, septembre 2009, Modèle:P..
- Émile Daru, Le cardinal Lavigerie, sa véritable origine, une page de sa vie politique, 1926.
Articles connexes
- [[Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles|Missions catholiques aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}]]
Liens externes
Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin