Larressore
Modèle:Infobox Commune de France Larressore (prononcé Modèle:API-fr ; en Modèle:Lang-eu) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Larresoroar<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
La commune de Larressore se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cambo-les-Bains<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Halsou (Modèle:Unité), Jatxou (Modèle:Unité), Cambo-les-Bains (Modèle:Unité), Espelette (Modèle:Unité), Ustaritz (Modèle:Unité), Souraïde (Modèle:Unité), Itxassou (Modèle:Unité), Espelette (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Larressore fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone Lapurdi Erdialdea (Labourd-Centre)<ref>Lapurdi Erdialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>, au centre de ce territoire.
Hydrographie
La commune est drainée par la Nive, Halzabaltzako erreka, le Latsa, Urotxeko erreka, un bras de la Nive, un bras du Latsa, Latxekoerréka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Nive, d'une longueur totale de Modèle:Unité, naît au pied du Mendi Zar (Modèle:Unité), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Halzabaltzako erreka, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Souraïde et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Antzarako erreka à Ustaritz, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Latsa, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Espelette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Nive à Ustaritz, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique des Nives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Larressore est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,5 %), forêts (18,4 %), zones urbanisées (11,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants : Modèle:Colonnes
Voies de communication et transports
Larressore est desservie par les routes départementales D 20, D 88, D 932 et D 3918.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Larressore est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive, le ruisseau Latsa et l'Halzabaltzako erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2007, 2009, 2013, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Larressore est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 91,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Larressore apparaît sous les formes Sancti martini d'arribera longa (1249<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Larressore (1747<ref name="Orpustan"/>), Sanctus Martinus de Larressorre (1757<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Larrasoro et Larresoro<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Étymologie
Son nom vient de larre « lande » et soro « pré », soit « terre ou prés des landes »<ref name="Orpustan"/>.
Autres toponymes
Andariette, hameau de la commune et ancien prieuré du diocèse de Bayonne, est mentionné sous la forme le prieuré de Notre-Dame d'Andriette au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Carmes<ref name="Carmes">Titres des Carmes de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref> de Bayonne).
Inthalatzia est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).
Graphie basque
Son nom basque actuel est Larresoro<ref name="euskaltzaindia.net"/>.
Histoire
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que Larressore est une ancienne annexe de la commune de Cambo-les-Bains.
Ce village rural, connu depuis le Moyen Âge, a formé dans son séminaire ouvert par l'abbé Daguerre en 1733, l'élite intellectuelle du Pays basque pendant un siècle et demi.
En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - Modèle:Date-) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes<ref>Modèle:Ouvrage, page 187.</ref>. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires<ref>Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (Modèle:Date-) pour les 229 détenus sous leur responsabilité : <poem>Modèle:Citation</poem></ref> à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : Modèle:Citation<ref>Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : Modèle:Citation<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>
Politique et administration
Cadre départemental
Dans le cadre du département des Pyrénées-Atlantiques, la commune de Larressore fait partie depuis 2015 du canton de Baïgura et Mondarrain, dont le bureau centralisateur est à Cambo-les-Bains, canton qui fait partie de l'arrondissement de Bayonne, où se trouve la sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Maire
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Larressore fait partie de huit structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes Errobi ;
- le syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
- le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif Ura (à la carte) ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.
Économie
La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette et de celle de l'ossau-iraty.
Une fabrique de makhilas, bâtons traditionnels basques, par l'atelier Ainciart Bergara, est installée sur la commune. Elle est, en 2021, finaliste d’un concours organisé par Primum Familiæ Vini pour distinguer les entreprises familiales qui incarnent une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
La conserverie artisanale basque BiPia élabore le piment d'Espelette en sauces condimentaires, en purées, crèmes, ou entiers au vinaigre en bocaux.
Sports
Inthalatz rugby Larressore engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018
Culture locale et patrimoine
-
Maisons labourdines.
-
Maison basque, façade en brique.
-
Le fronton.
- Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Larressore est le bas-navarrais occidental.
- Festivités
Patrimoine civil
Un gaztelu zahar se dresse au lieu-dit Pekatenborda, à une altitude de 92 mètres.
Patrimoine religieux
L'ancien séminaire<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien séminaire</ref> fut fondé en 1733 par l'abbé Jean Daguerre, natif de Larressore, et figure a l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Sa chapelle<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle de l'ancien séminaire</ref> fut construite entre 1840 et 1850. Elle a été entièrement restaurée entre 2008 et 2010 par le ministère de la Culture et recèle des fresques remarquables originellement peintes par des artistes italiens, des vitraux créés par le fameux maitre verrier Edouard Didron, ainsi que trois tableaux<ref>[1][2][3] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les tableaux de la chapelle de l'ancien séminaire</ref> des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles.
De nombreux religieux furent formés au séminaire de Larressore, dont certains devinrent missionnaires des Missions étrangères de Paris ('M.E.P.) outre-mer, comme le père Pierre Dourisboure (natif de Briscous)<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui évangélisa le Peuple Bahnar, au centre du Vietnam, au cours de la seconde moitié du Modèle:19e siècle et en fit l'étude de la culture et de la langue.
Concerts et autres manifestations publiques sont organisés périodiquement dans la chapelle.
Le séminaire fut ensuite acquis par l’État en 1906 à la suite du vote de la loi de séparation de l'Église et de l'État, et pris ensuite un rôle hospitalier, en particulier pendant et après la Première Guerre mondiale ou il devint l'Hôpital auxiliaire Modèle:N° où y furent soignés les soldats gravement blessés ou gazés. Il devient ensuite sanatorium départemental, puis, au début des années 70, l'ancien séminaire fut cédé au centre hospitalier de Bayonne dont il héberge alors un service médico-psychologique. À la suite de regroupements décidés par le centre de Bayonne, il referme ses portes en 1995 et est cédé en 2000 à la commune de Larressore pour un franc symbolique.
En relation avec ce rôle hospitalier du séminaire pendant la Première Guerre mondiale, un cimetière fut créé en 1916 par la commune de Larressore dans la vallée de la Nive, aux approches de Cambo, le long de la route départementale 932. Ce cimetière a été restauré en 2014 avec ouverture d’un « carré militaire » contenant 61 tombes de soldats morts pour la France ; 70 autres tombes de soldats et de civils sont aussi incluses dans ce cimetière qui est ouvert aux visites du public. Un monument à la guerre de 1914-1918 avec un bas-relief de style Art déco et une plaque du ministère de la défense figurent dans le cimetière.
L'église Saint-Martin<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin</ref> date, quant à elle, de 1893, l'ancienne église située dans le cimetière actuel s'étant effondrée. Le retable originel vendu par la paroisse se trouve dans une petite église des Aldudes
Des dalles funéraires<ref>[4][5][6][7][8] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires du cimetière</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'une croix<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la croix du cimetière</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des stèles tabulaires<ref>[9][10][11][12][13][14] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles tabulaires du cimetière</ref> et discoïdales<ref>[15][16] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles discoïdales du cimetière</ref>, référencées par le ministère de la Culture, sont visibles au vieux cimetière.
La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Martin).
Personnalités liées à la commune
- nées au {{#ifeq
- | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècle
- Jean Daguerre, né en 1703 à Larressore, mort en 1785, abbé, fondateur et dirigeant du séminaire de Larressore.
- Jacques de Garra de Salagoïty, né en 1736 d'une famille du village basque d'Hélette, fit ses études au séminaire de Larressore puis devint titulaire de la chaire d'hydrographie à l'école de marine de Bayonne. Il est l'auteur d'un ouvrage reconnu de navigation, titré Élemens de la science du Navigateur présenté en 1780 à l'Académie des sciences.
- nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Louis-Édouard Cestac, né en 1801 à Bayonne et décédé en 1868 à Anglet, est un prêtre, et fondateur de la congrégation des Servantes de Marie. Il fut nommé au petit séminaire de Larressore où il poursuivit sa formation ecclésiastique.
- nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean Iraçabal, né en 1941 à Larressore, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et avec l'Aviron bayonnais.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes