Sare

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Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Sare est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, à la frontière avec l'Espagne. Elle est adossée à la chaîne pyrénéenne, qui forme autour du bassin occupé par le bourg un cirque ouvert vers l'est et le nord. Son histoire géologique explique la formation de grottes qui ont été occupées durant l'Aurignacien ; l'âge du bronze a, quant à lui, laissé de nombreux monuments funéraires sur les pistes et les plateaux montagneux de la commune. Son territoire forme aujourd'hui une enclave dans la Communauté forale de Navarre avec laquelle elle partage Modèle:Nobr de frontière et la langue basque ; cette particularité a eu des conséquences fortes sur l'histoire de la commune, qui a au cours des siècles conclu des accords pastoraux avec les communes espagnoles voisines. Pendant la Révolution française, les Basques du Labourd sont accusés de garder des relations avec les Navarrais et les Guipuscoans, ce qui conduit à la déportation de la totalité des habitants de Sare en mars 1794 dans des conditions très précaires. Dans cet épisode tragique, une partie de la population perd la vie du fait de la déportation et de la famine, conséquence des pillages. Lors de la guerre d'indépendance espagnole, la coalition anglo-hispano-portugaise menée par le duc de Wellington franchit la frontière et repousse les troupes françaises qui se sont retranchées dans des redoutes situées sur la Rhune.

La commune recèle un habitat ancien, dont certaines, parmi les Modèle:Nobr recensées à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, datent partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'architecture traditionnelle de ces édifices, leur décoration extérieure et leur orientation définissent l'archétype de la maison labourdine rurale tel qu'il existe dans l'imagerie populaire sous le vocable de « maison basque ». La population de Sare est restée stable pendant près de Modèle:Nobr, à partir de 1793, ne prenant un essor véritable qu'à partir des années 1990, pour atteindre plus de Modèle:Nombre au début des années 2010. L'activité agricole est fortement ancrée dans les paysages, même si la localité a accueilli depuis le Moyen Âge une industrie minière, et plus récemment une usine de traitement de la laine. La proximité de la frontière et la configuration du relief et des voies de communication, ajoutées au partage de la langue basque, ont donné naissance à une économie locale partagée entre l'Espagne et la France, dont les ventas et la contrebande sont les signes les plus frappants.

Sare possède un patrimoine naturel sauvage ou semi-sauvage, encadré par des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique, ou protégé par des réglementations nationales ou régionales.

La localité a accueilli des personnalités marquantes, soit issues du village, soit telles qu'Axular, considéré comme le premier prosateur de langue basque, ou bien Napoléon III ou Édouard VII, attirés par les paysages et les grottes, ou par les démonstrations de pelote basque. La localité, qui a fait l'objet d'une étude approfondie de la part de José Miguel de Barandiarán, a, sous le nom d'Etchezar, également servi de modèle à Pierre Loti, pour figurer le village de Ramuntcho.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
Frontières de Sare avec les communes limitrophes. Le trait rouge indique la position de la frontière entre l'Espagne et la France.

La commune, qui fait partie de la province basque du Labourd, est située à l’extrême sud-ouest du territoire français, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, à la frontière avec l’Espagne (Navarre) ; les trois cinquièmes de son territoire forment un enfoncement dans la Navarre espagnole située au sud<ref group="NA1" name="p225">Modèle:P..</ref>. La côte atlantique la plus proche est celle de la baie de Saint-Jean-de-Luz, localité située à quelque Modèle:Unité à vol d’oiseau<ref group="Note">L’orthodromie considérée, séparant Sare de la ville côtière Saint-Jean-de-Luz, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>. À l’ouest, le finage, après avoir suivi la frontière espagnole, s’achève à la Modèle:Nobr, proche du sommet de la Rhune qui culmine à Modèle:Unité ; c’est également le point le plus haut de la localité, que la commune partage avec Modèle:Incise les communes françaises d’Ascain et d’Urrugne<ref name=geoscan>Modèle:Géoportail.</ref>. C’est d’ailleurs le seul point de contact qui unit Sare à Urrugne. À l’est, le finage quitte la frontière avec l’Espagne Modèle:Incise entre les Modèle:Nobr, au ruisseau Olazur (Olazurko erreka)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

En termes de géographie politique, Sare est une commune de l’ancienne province basque du Labourd et fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

Relief et géologie

Modèle:Message galerie 2

Sare s’est développée dans un petit bassin situé contre les premiers contreforts pyrénéens. La localité est dominée à l’ouest par la Rhune, et son relief s’infléchit du sud-ouest vers le nord-est. Au sud, le territoire est bordé par une chaîne, qui s’étend du pic Ibanteli Modèle:Incise au pic Atxuria Modèle:Incise et qui est une extension du massif de la Rhune. Dans la direction nord - nord-ouest, l’horizon est fermé par des collines aux formes arrondies, dominées par le Zuhalmendi (Modèle:Unité)<ref group="JB1" name="p139">Modèle:P..</ref>, alors qu’à l’est le bassin s'ouvre sur la vallée de la Nivelle, l’Artzamendi et le Mondarrain qui dominent Ainhoa et Espelette<ref group="NA1" name="p241">Modèle:P..</ref>.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité (au Modèle:Nobr), alors que la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine s'établit à Modèle:Unité<ref name=Insee1>Code officiel géographique - présentation Modèle:Lire en ligne consulté le 10 janvier 2015.</ref>,<ref name=Insee2>Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013 Modèle:Lire en ligne consulté le 10 janvier 2015.</ref> ; son altitude varie entre Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. L’altitude la plus basse est constatée à l’est du village, à proximité de la chapelle Sainte-Catherine, elle-même à Modèle:Unité de hauteur, alors que le bourg proprement dit est établi sur un mamelon dans la plaine située au pied des montagnes<ref group="JA" name="p14">Modèle:P..</ref>. Le repère géodésique présent sur la façade de la mairie indique Modèle:Unité et celui de la façade est de l’église, Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Geo">Modèle:Géoportail.</ref>.

Le relief saratar reflète un assemblage complexe de blocs soit juxtaposés, soit en chevauchement<ref group="JB" name="p47">Modèle:P..</ref>. Il est le résultat de l’orogenèse qui a donné naissance aux Pyrénées actuelles, débutant il y a Modèle:Nobr et s’étendant sur près de Modèle:Nobr ; le phénomène de plissement a atteint un paroxysme entre Modèle:Nobr<ref group="JB" name="p48">Modèle:P..</ref>. Le paysage de la localité s’explique par l’évolution de trois unités structurales qui en forment l’ossature : la dépression de Sare - Ainhoa s’appuyant au sud sur le massif des Cinco Villas et se développant vers l’est, le massif de la Rhune à l’ouest du territoire, et enfin le pays du flysch d’Ascain - Saint-Pée-sur-Nivelle - Espelette s'ouvrant sur le nord de la localité<ref group="JB" name="p50">Modèle:P..</ref>.

Crétacé

Carte géologique structurale de la région de Sare
Carte structurale de la région de Sare, d’après Philippe Razin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Traits jaunes : frontières municipales ;
Traits orange : frontière nationale ;
Traits noirs : limites des zones géologiques.
1 : Cinco Villas, Paléozoïque et Trias
2 : dépression de Sare, flysch calcaire
3 : massif de la Rhune, Paléozoïque et Trias
4 : flysch nord d’Ascain et St-Pée
5 : flysch nord de Sare
6 : Trias supérieur
7 : calcaire de Sare

Modèle:Crétacé Durant le début du Crétacé inférieur, la zone observée reste émergée, alors que la mer subsiste à l’est, couvrant les actuels Arberoue et Arbaille, et que le massif de Biscaye auquel appartiennent alors les Cinco Villas occupe le golfe de Gascogne<ref group="JB" name="p51">Modèle:P..</ref>. Le mouvement d’étirement qui se produit à la fin du Crétacé inférieur morcelle l’écorce terrestre, et ouvre de larges sillons que la mer occupe. Durant l’Albien en effet, un large fossé marin forme d’est en ouest un domaine qui s’étend de Mauléon à Saint-Jean-de-Luz, se rétrécissant à l’approche du massif de Biscaye<ref group="JB" name="p53">Modèle:P..</ref>. Au Cénomanien, alors que le niveau moyen des océans s’élève, la mer occupe à nouveau la zone saratare, et des sédiments se déposent sur l’épaisse assise calcaire, formant le soubassement de la dépression de Sare. Le massif des Cinco Villas forme alors l’un des hauts-fonds du nord des Pyrénées occidentales<ref group="JB" name="p53"/>. Ces premiers sédiments sont des sables et des graviers de plage ; ils sont à l’origine des grès dits « de Zugarramurdi ». Les calcaires de Sare sont d’âge cénomanien moyen à coniacien inférieur, résultat d’une sédimentation carbonatée établie en plate-forme<ref group="JB" name="p55">Modèle:P..</ref>. Ils affleurent en lentilles discontinues redressées à la verticale, en périphérie sud et est de la dépression de Sare. On les trouve en effet à Ainhoa, Dancharia, Zugarramurdi, aux grottes de Sare et à Vera-de-Bidasoa<ref group="JB" name="p55"/>. La zone centrale du dépôt des calcaires de Sare est peu profonde, récifale et périrécifaleModèle:Note. Cette zone périrécifale a accueilli des boues calcaires chargées de débris de coraux et de coquillages, qui, une fois solidifiées, ont laissé la place à un calcaire dit « bioclastique<ref group="Note">Un calcaire « bioclastique » ou « biodétritique » est formé de débris.</ref> », dans lequel se sont creusées les grottes<ref group="JB" name="p56"/>.

Au Coniacien, tout le socle régional amorce un affaissement, et les calcschistes ensevelissent les calcaires. Au Campanien, le sillon du flysch carbonaté Modèle:Incise conquiert le domaine des calcschistes, puis laisse à son tour la place à un bassin de flysch argilo-gréseux<ref group="JB" name="p58">Modèle:P..</ref>.

Paléogène

Le bel ordonnancement issu du Crétacé supérieur se trouve bouleversé vers le milieu de l’Éocène Modèle:Incise ouvrant la voie à l’orogénèse pyrénéenne. À cette époque en effet, la plaque ibérique entre en collision avec la plaque européenne, dans une poussée orientée du sud vers le nord. Conséquence locale, sous cette poussée la zone sud du bassin de Sare se redresse, et le sillon qu’elle délimite forme un gigantesque synclinal, dans lequel les parties les plus malléables Modèle:Incise se plissent, alors que les calcaires et les grès formant le socle se cassent<ref group="JB" name="p61">Modèle:P..</ref>. Au nord, le bassin de Sare et le massif de la Rhune s’enfoncent sous la partie nord du sillon de Saint-Jean-de-Luz, tout en se séparant l’un de l’autre sous l’action de la surrection de la Rhune<ref group="JB" name="p61"/>.

Les grottes de Sare

Vue de l’entrée d’une grotte, s’ouvrant comme une bouche dans une falaise de calcaire gris clair.
Entrée des grottes de Sare.

Comme indiqué ci-dessus, les calcaires de Sare affleurent, dressés à la verticale, notamment au pied du versant nord du pic Atxuria, situé au sud de la localité ; et culminant à Modèle:Unité<ref group="JA" name="p190"/>. Lorsque Modèle:Incise la couverture protectrice du gisement s’est affaiblie, l’eau de pluie a commencé un travail de dégradation, début de la phase de karstification, qui s’est sans doute amplifié au cours de périodes très pluvieuses du Quaternaire<ref group="JB" name="p71">Modèle:P..</ref>. La grotte Lezea (ou trou d'Urioa, ou encore Artzlezea, la « grotte aux ours ») est établie à Modèle:Unité d’altitude<ref group="JB1" name="p148"/>, sur trois étages superposés, dont le second correspond au niveau d'entrée ; il est également le plus étendu. Le porche d'entrée mesure Modèle:Unité sur une hauteur de Modèle:Unité, prélude à une vaste salle qui s'enfonce sous terre sur près de Modèle:Unité. Plusieurs galeries la prolongent sur au moins Modèle:Unité. Certaines cheminées s'élèvent à des hauteurs supérieures à Modèle:Unité<ref group="JA" name="p190">Modèle:P..</ref>.

En surface du karst de Sare, des cavités tronquées ont été identifiées. Elles sont antérieures aux grottes aménagées actuelles, qui n'existent sans doute que depuis quelques centaines de milliers d’années<ref group="JB" name="p71"/>. Celle qui domine le site actuel ne dépasse pas deux mètres de longueur ; ses parois attestent d’un creusement en régime noyé, lorsqu’elle tenait un rôle de drain au cœur du massif calcaire, avant l’abaissement du niveau des eaux qui caractérise notre époque<ref group="JB" name="p71"/>. Modèle:Article détaillé

Hydrographie

Modèle:Message galerie 2

La commune est située dans le bassin versant de la Nivelle, fleuve côtier qui rejoint l’océan Atlantique dans la baie de Saint-Jean-de-Luz<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Le vaste territoire communal, niché au pied du massif pyrénéen, est arrosé par Modèle:Nobr et cours d’eau de noms différents, certains d’entre eux recevant plusieurs noms selon les quartiers qu’ils traversent<ref group="NA1" name="p241" />,<ref name=geohydro>Modèle:Géoportail.</ref>. Parmi les affluents de la Nivelle, on compte en particulier, de l’amont vers l’aval, le ruisseau de Lizunia (Lizuniagako erreka)<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi que les tributaires de ce dernier, les ruisseaux de Figarel<ref>Modèle:Sandre.</ref> Modèle:Incise de Behereko benta<ref>Modèle:Sandre.</ref> et de Portua<ref>Modèle:Sandre.</ref>, de même que l'affluent de ce dernier, le ruisseau d’Herbarrun<ref group="Note">Helbarrun est noté Helbarren par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.</ref>,<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Viennent ensuite les ruisseaux de Tontolo<ref>Modèle:Sandre.</ref>, d’Uzkain<ref>Modèle:Sandre.</ref>, Arraio<ref>Modèle:Sandre.</ref> et de Galardi<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

L’omniprésence de l’eau alimentant le territoire saratar Modèle:Incise a permis le développement d'activités économiques spécifiques directes, tels plusieurs moulins hydrauliques, ou indirectes, comme l’alimentation de nombreux fours à chaux. Une source minérale, dite « d’Andoitxea », à forte teneur en fer, a même été répertoriée par la carte de Cassini<ref group="NA1" name="p243">Modèle:P..</ref>. La fontaine dite « de Saint-Antoine » (San Antoneko iturria), disparue depuis les années 1950 tout comme le culte dont elle était l’objet, était une source miraculeuse ; les populations locales lui prêtaient des pouvoirs curatifs pour les maladies des yeux et de la peau<ref group="NA1" name="p243"/>.

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet, à moins de Modèle:Unité à vol d’oiseau<ref group="Note">L’orthodromie considérée, séparant Sare de Biarritz, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La proximité des reliefs et l’éloignement relatif de la côte atlantique impliquent des différences notoires en termes de précipitations, d’ensoleillement direct et de variation de températures, mais les données de la station de Biarritz - Anglet permettent de se faire une idée assez précise du climat de la localité. Les précipitations sont assez importantes : le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Tmp et avoisine les Modèle:Tmp en été. La température la plus basse relevée a été Modèle:Tmp le Modèle:Nobr, et la plus élevée, Modèle:Tmp le Modèle:Nobr<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée. Le sommet de la Rhune peut être recouvert de neige plusieurs jours de suite.

Modèle:Climat

Voies de communication et transport

Infrastructure routière

Photographie de panneaux indicateurs bilingues de la route départementale 306.
Panneaux de direction sur la D 306.
Photographie de panneaux indicateurs bilingues de la route départementale 406.
Panneaux de direction vers Vera de Bidassoa.

Sare se trouve à un carrefour, résultant de sa position de plaque tournante aux pieds du massif des Pyrénées, entre la plaine vallonnée qui s’ouvre sur le Pays basque français au nord, et les vallées du Baztan et de Cinco Villas en Navarre au sud.

Sare est reliée au quartier Cherchebruit de Saint-Pée-sur-Nivelle, peu après avoir dépassé la chapelle Sainte-Catherine Modèle:Incise par la route départementale D 4, qui laisse le village après avoir longé le sud du quartier Ihalarre et le ruisseau de Portua. Cette même route quitte le bourg au nord-ouest pour atteindre Ascain, une fois franchi le col de Saint-Ignace (Modèle:Unité), d’où part le train à crémaillère menant au sommet de la Rhune.

La route départementale D 406, qui longe le ruisseau de Lizunia, relie Sare à Vera de Bidassoa en Navarre en empruntant le col de Lizuniaga (Modèle:Unité). Elle est l’héritière de l’antique voie qui reliait Saint-Pée-sur-Nivelle à Vera, en suivant la vallée naturelle du ruisseau Olaldeakoerreka à l’est et Lizuniagakoerreka à l’ouest<ref group="NA2" name="p187">Modèle:P..</ref>. La D 306, en provenance d’Etchalar, également en Navarre espagnole, et du col de Lizarrieta (Modèle:Unité), rejoint la départementale D 4 au sud-est du quartier Ihalarre. Là encore, il s’agit d'une vieille route qui suit une trouée naturelle, le long du ruisseau Hirueta (Hiruetakoerreka)<ref group="NA2" name="p187"/>.

Transports en commun

Photographie de la gare de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure, surplombant deux voies ferrées.
La gare de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure.

La ligne interurbaine départementale reliant Sare à Saint-Jean-de-Luz a été récupérée par l'agglomération Sud Pays basque et est devenue en Modèle:Date la ligne 21 du réseau de bus Hegobus.

Cette ligne est en correspondance avec la gare la plus proche, celle de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure ; elle est desservie par le TGV sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun entre les gares ouvertes de Biarritz et de Hendaye.

Une ligne de tramway électrique a été exploitée par les Voies ferrées départementales du Midi du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr. Elle reliait quotidiennement Saint-Jean-de-Luz à Sare en Modèle:Nobr. Le parcours de près de Modèle:Unité Modèle:Incise passait par Ascain et le col de Saint-Ignace et proposait sept haltes intermédiaires. La concurrence du transport routier par bus, plus flexible et plus rapide, pour un coût équivalent, sonna le glas de l’entreprise<ref group="JA" name="p218">Modèle:P..</ref>.

Auto-stop

L'agglomération Sud Pays basque a commencé la mise en place, à partir de fin 2013, d'un réseau d'auto-stop organisé, dit « covoiturage instantané », sur plusieurs de ses communes. La localité la plus proche bénéficiant de ce service est celle de Saint-Pée-sur-Nivelle, au quartier Amotz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport aérien

Le plus proche accès au transport aérien est celui fourni par l'aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet Modèle:Code aéroport, qui se situe à Modèle:Unité du centre du bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomération Côte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aéroport. Celui-ci a accueilli près de Modèle:Unité en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il assure de façon régulière des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, Genève et Londres Stansted et a offert de mars à Modèle:Nobr des liaisons avec entre autres, Marseille, Strasbourg, Lille, Charleroi-Bruxelles-Sud, Dublin, Stockholm-Skavsta et Stockholm-Arlanda, Londres, Copenhague, Oslo et Helsinki. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au Modèle:Nobr, Air France, Etihad Regional, EasyJet, Finnair, Hop !, Ryanair, SAS, Twin Jet et Volotea<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,7 %), prairies (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), terres arables (3,6 %), zones urbanisées (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Le village est divisé en onze quartiers qui sont Plaza, Ihalarre (ou Ihalar), Helbarrun (ou Elbarrun), Istilarté (ou Ixtillarte), Egimear (ou Heguimehar), Lehenbizkai (ou Lehenbiscai), Basaburua, Auntzkarrika (ou Ahuntzkarrika), Olhaldea (ou Olaldea), Goiburu et Bordak<ref name="OTarchitecture">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Les graphies alternatives sont issues de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Message galerie 2

Carte de Sare montrant les quartiers.
Morphologie des quartiers de Sare.

Plaza, dite également « la Place », a probablement accueilli un noyau urbain primitif. Le quartier est juché sur un mamelon, comme beaucoup de foyers de peuplement au Moyen Âge, pour assurer sa défense. Derrière l’église Saint-Martin, la maison Ospitalia semble indiquer qu’une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, bien qu’éloignée des voies principales, a existé dans le village<ref group="GP" name="p77"/>. On y trouve aujourd’hui le triptyque habituel des villages basques, l’église Saint-Martin, la mairie et la place de jeu de paume. La mairie, située dans la rue principale, accueillait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une boucherie et une buvette au rez-de-chaussée, puis en 1920, un hôtel aux étages<ref group="GP" name="p80">Modèle:P..</ref>. Près de l’église, à l’angle opposé à celui occupé par la mairie, se dresse la maison Plazza Etcheverria. Le rez-de-chaussée de cet édifice constitue l’ancienne halle. Sur le pilier séparant les deux arches était fixé un anneau auquel on attachait les malfaiteurs en attente d’être pris en charge par la maréchaussée ; plus tard cet anneau fut utilisé pour les animaux destinés à l’abattoir ; les arcades accueillirent ensuite un marché exclusivement réservé à la vente de légumes<ref group="GP" name="p79">Modèle:P..</ref>. Les étages supérieurs datent de 1834. Autre édifice à l’histoire pittoresque, l'Hospitale Berria, deuxième maison dominant à droite le fronton, est une ancienne maison dite « de retraite des contrebandiers », construite après 1899 ; l’édifice initial, qui fut agrandi en 1965, était tenu par une congrégation franciscaine, et comprenait des « caves de dessoûlement »<ref group="JA" name="p110">Modèle:P..</ref>.

L’étude du cadastre semble indiquer qu’Ihalarre, perché sur une petite crête de direction sud-ouest - nord-est qui domine la vallée de l’Olaldeakoerreka, est du type bastide-rue à l'image d’Ainhoa ou du quartier Acotz de Saint-Jean-de-Luz<ref group="GP" name="p78"/>. Le quartier est postérieur à celui de la Place, et provient probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="GP" name="p78">Modèle:P..</ref>. Aucune maison ne semble dater d’avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais plusieurs noms figurent déjà dans la liste de 1505 des maisons de Sare<ref group="NA2" name="p190">Modèle:P..</ref>. Ce quartier fut choisi comme lieu de cantonnement pour les troupes de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] durant la Première Guerre carliste ; ces troupes étaient chargées du contrôle de la frontière pour éviter la propagation du conflit sur le sol français. Depuis cette période, le quartier est également connu sous le nom de « Petit Paris »<ref group="JA" name="p100">Modèle:P..</ref>.

Lehenbiskai est un quartier situé sur une crête, orientée nord-est - sud-ouest, à une altitude moyenne de Modèle:Unité, qui s'élève au nord-ouest de Plaza<ref group="JA" name="p102">Modèle:P..</ref>. Il s'agit d'un quartier rural, avec des fermes établies de part et d'autre de l'ancienne voie qui reliait Saint-Pée-sur-Nivelle à Vera de Bidassoa. Une tuilerie y a été active au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le quartier Egimehar (ou Hegimehar) prolonge Lehenbiskai sur près de Modèle:Unité, toujours avec un habitat rural réparti de chaque côté de la route. Son origine est beaucoup plus ancienne que celle du quartier dont il est aujourd'hui un satellite<ref group="JA" name="p102"/>.

Logement

Les maisons anciennes

Modèle:Message galerie 2

Les habitations anciennes de Sare ont fait l’objet d’études successives, notamment de José Miguel de Barandiarán, publiées dès la fin des années 1950<ref group="Note">Ces travaux concernant les maisons de Sare ont été publiées dans l’ouvrage de Modèle:Ouvrage en plusieurs articles : Bosquejo Etnografico de Sara (I) : Toponimia, pages 147 à 216 in Anuario de Eusko Folklore - Tomo XVIII - 1957-1960 Modèle:Incise Bosquejo Etnografico de Sara (III) : Los establecimientos humanos y la casa rural (1), pages 47 à 123 in Anuario de Eusko Folklore - Tomo XIX - 1962 Modèle:Incise.</ref>. De même en 1987, une note de Robert Poupel et Vincent Bru sur l’habitat ancien de Sare mentionnait une liste des maisons de Sare, datant de 1505<ref group="Note">Cette liste a été publié dans l’article de Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Outre les deux ouvrages précédents, Modèle:Ouvrage mentionne le fonds Dassance du Musée basque de Bayonne, ainsi que l’article publié par Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hormis les maisons du bourg, autour de la place et de l’église, les maisons étudiées sont de type rural labourdin. On dénombre, en Modèle:Nobr<ref group="NA2" name="p195">Modèle:P..</ref>, Modèle:Nobr dont les dates de construction s’échelonnent du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu’à 1850<ref group="NA2" name="p178">Modèle:P..</ref>.

Au Pays basque, la maison possède jusqu’à la Révolution un statut familial et juridique qui a des conséquences importantes sur l’organisation économique et politique de la société rurale<ref group="NA2" name="p181">Modèle:P..</ref>. Modèle:Citation bloc

À la différence d’autres villages basques, l’habitat traditionnel est dispersé, et les maisons à l’extérieur du bourg sont assez souvent isolées, voire très éloignées les unes des autres. Modèle:Citation bloc

Lorsqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population rurale se met à augmenter fortement, les cadets qui ne rentrent pas dans la religion, qui ne s’expatrient pas ou qui ne deviennent pas marins, choisissent souvent de s’installer dans des bergeries (bordes, borda) dépendant de « maisons-souches » Modèle:Incise<ref group="NA2" name="p183">Modèle:P..</ref>. Alors que les « maisons-souches » forment l’essentiel des hameaux et villages, les « maisons-filles » se trouvent à la périphérie, près des sommets, des terres incultes, de pâturage, ou des terres communes de la paroisse<ref group="NA2" name="p183"/>, mais jamais au-delà de Modèle:Unité d’altitude<ref group="NA2" name="p186">Modèle:P..</ref>.

Sur les Modèle:Nobr traditionnels mentionnés plus haut, on dénombre Modèle:Nobr plus ou moins agglomérées, Modèle:Nobr dispersées et Modèle:Nobr reconverties en maisons-filles, habitat dispersé par définition<ref group="NA2" name="p195"/>.

Ces maisons suivent une même tradition architecturale, qui est devenue l’archétype de la maison labourdine Modèle:Incise dans l’imagerie populaire. Elle est issue de traditions artisanales locales et de pratiques socio-culturelles très anciennes. Initialement et jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle construite en bois, puis adaptée, remaniée en pierre Modèle:Incise elle présente des encadrements de baies et des murs gouttereaux en pierre au côté de la décoration des bois apparents (poutres, abouts de solives, pannes, sablière des colombages, planches de rive)<ref group="NA2" name="p196">Modèle:P..</ref>, de couleur rouge sang, vert ou bois foncé. À Sare, 81,1 % de ces maisons anciennes ont leur façade principale orientée dans un angle nord-est - sud-est<ref group="NA2" name="p199">Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé

L'urbanisme récent

Le plan local d'urbanisme (PLU) actuellement appliqué a été approuvé par le conseil municipal le Modèle:Nobr. Il considère neuf zones régies par des règlements différents, qui tous prônent le respect du patrimoine architectural, historique et écologique de la commune<ref group=M name="PLU">Modèle:Lien web.</ref>. Ces zones ne présentent pas nécessairement une continuité territoriale, compte tenu de l'étendue et du relief de la commune. On distingue néanmoins une zone regroupée autour du noyau primitif de peuplement et qui s'étend dans la plaine vers le nord et l'est, et une périphérie montagneuse, au sud et à l'ouest, plus sauvage et à l'habitat dispersé ou semi-dispersé.

Parmi les logements étudiés par l’Insee en 2009, 72,6 % étaient des résidences principales, 21,3 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,5 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,9 %, en légère baisse par rapport à 1999 (70,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,5 % contre 2,3 %, leur nombre étant en augmentation, 23 contre 17<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

L'ensemble constitué du bourg et du quartier Ihalar forme une zone homogène, codifiée UA. Il s'agit de la zone la plus dense en habitations<ref group=M name=UA>Modèle:Lien web.</ref>. Sa destination est essentiellement urbaine, puisque les activités industrielles, agricoles ou forestières, les entrepôts, les carrières et les terrains de camping y sont interdits. Dans ce périmètre, les immeubles ne peuvent dépasser deux étages sur rez-de-chaussée. Le PLU prévoit la protection des édifices antérieurs au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et fixe des règles précises pour leur entretien ou leur réfection, propres à garantir la sauvegarde du patrimoine bâti : Modèle:Citation. Pour ce qui est de la construction de bâtiments nouveaux, elle doit se faire dans le « respect du caractère de l'architecture et du paysage urbain ». Le PLU détermine également pour cette zone les contraintes de plantations, de stationnement, d'espaces libres et d'aires de jeux<ref group=M name=UA/>.C es mêmes contraintes s'appliquent également à la zone codifiée UB ; celle-ci caractérise les quartiers anciens composés d'immeubles hauts, qui se présentent en ordre discontinu ou semi-continu<ref group=M name=UB>Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitat pavillonnaire est décrit par le PLU relatif à la zone UC, dont un secteur est réservé aux équipements touristiques saisonniers qui incluent les campings. Les zones inondables y sont identifiées et toute implantation y est interdite. De plus, le coefficient d'occupation des sols ne peut y excéder 25 % et la hauteur des édifices nouveaux ne peut dépasser Modèle:Unité<ref group=M name=UC>Modèle:Lien web.</ref>. L'espace accueillant les équipements culturels, cultuels, scolaires, sportifs, de tourisme et de services, ainsi que les divers équipements publics communaux, fait également l'objet d'un développement du plan local d'urbanisme, sous le code UE<ref group=M name=UE>Modèle:Lien web.</ref>.

La zone artisanale de Portua, codifiée UY, est située au nord de Sare et du quartier Elbarrun. Dans cet espace, le coefficient d'occupation des sols ne peut excéder 60 %<ref group=M name=UY>Modèle:Lien web.</ref>.

Une zone urbaine, codifiée ULM, comprenant des quartiers ou des hameaux, et correspondant aux dispositions prévues par la loi montagne de 1985 Modèle:Incise est exempte de toute construction à usage commercial, industriel ou agricole<ref group=M name=ULM>Modèle:Lien web.</ref>. Le plan local d'utilisation des sols détermine également des zones agricoles à protéger (code A<ref group=M name=A>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi que des ensembles naturels, dont l'intérêt historique ou écologique, justifie des précautions particulières (code N<ref group=M name=N>Modèle:Lien web.</ref>).

Enfin, il est défini une zone peu ou pas équipée, dont l’ouverture à l’urbanisation partielle ou totale est différée à moyen ou long terme (code 2AU), et qui fera l'objet d'une modification ultérieure du PLU<ref group=M name=2AU>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Sare est concernée par un risque d’inondation lié aux crues de la Nivelle et de ses affluents et, à ce titre, fait partie de l'atlas des zones inondables des Pyrénées-Atlantiques<ref name="Risques">Modèle:Lien web.</ref>. L'arrêté préfectoral du Modèle:Nobr a d’ailleurs défini un plan de prévention du risque inondation pour la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les tempêtes, inondations et autres coulées de boues ont justifié la prise d'arrêtés de catastrophes naturelles résultant d'événements survenus en Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref group="Note">Les arrêtés correspondants ont été pris respectivement les Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.</ref>,<ref name="Risques"/>.

La localité est située dans une zone de sismicité modérée de Modèle:Nobr sur une échelle de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En revanche, Sare n'est concernée par aucun plan de prévention de risques technologiques (PPRT)<ref group="M" name="Risque">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le toponyme Sare apparaît sous la graphie Sares en 1152 dans le cartulaire de Bayonne<ref group="Note">Le Livre d’or de Bayonne ou cartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>,<ref group="Note">Modèle:Citation (P. d’Aorte fait don à l’église de Bayonne de la sixième partie de la dîme de Bidezon, de Sares et d’Argengos, qu'il avait achetée Modèle:Nobr à Aladeiz de Saint-Jean, à Garcie Basc et à Durantia sa femme).</ref> ; sans doute par analogie avec Serres, paroisse toute proche en direction de Saint-Jean-de-Luz, le texte latin a introduit une marque romane de pluriel au toponyme basque Sara, également romanisé<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Jean-Baptiste Orpustan, le basque Xara Modèle:Incise est à l’origine du toponyme actuel.

La graphie moderne Sare est trouvée en 1289 et il faut attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour voir évoquer la localité à nouveau dans les textes sous la forme Sarre en 1650 sur la carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins et Sara en 1657<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>. Durant la Révolution, à partir de 1793, Sare fut temporairement nommée La Palomière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en référence à la tradition de chasse à la palombe pratiquée localement entre le bassin de Sare et la vallée d'Etxalar<ref group="JA" name="p240">Modèle:P..</ref>.

Le dictionnaire toponymique Béarn-Pays basque de 1863 est assez disert sur les toponymes de la localité<ref name="Raymond"/>. Ainsi, Haranburua apparaît sous les formes Haramboure (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques : manuscrits des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles.</ref>) et Haramburua. On y trouve également Helbarrun sous la graphie Helbarren, Istilarte (Istillarte), Lehenbizkai sous la forme Léhembiscay et Olhalde en tant qu’Olhade.

Le nom basque actuel de la localité est Sara et le gentilé est Saratar<ref name="Gentilé sur habitants.fr">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="euskaltzaindia.net">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Les grottes de Sare ont probablement été occupées par l'Homme durant l’Aurignacien Modèle:Incise puis à nouveau au Périgordien supérieur, dit Gravettien, il y a Modèle:Nombre<ref group="JB1" name="p146">Modèle:P..</ref>,<ref group="JA" name="p190"/>. La grotte de Lezea, principal site ouvert au public, a subi dans son histoire récente nombre de dégradations qui ont fait disparaître toute trace analysable des antiques vestiges ; en effet, l’extraction du guano de chauves-souris pour servir d’engrais agricole local, l’utilisation du site comme hôpital au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, durant les guerres carlistes, et son aménagement touristique initial, par la création d’un lac artificiel et l’obstruction de galeries, ont définitivement et profondément modifié la grotte, empêchant l’analyse moderne habituelle des sites préhistoriques<ref group="JB1" name="p146"/>. Ces dégradations ont été constatées dès 1912 par Emmanuel Passemard, et confirmées par José Miguel de Barandiarán en 1957, qui a également étudié les grottes voisines d’Uriobeherea, Uriogaina et Lezettikia<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les outils découverts à Lezea sont des grattoirs carénés, probablement de l’Aurignacien, des burins de Noailles et des pointes de la Gravette<ref group="JB1" name="p146"/>. L'unique objet en os mis au jour est une sagaie à fût strié, dépourvue de base<ref group="JB1" name="p146"/>. Des fragments de céramiques de l’âge du bronze ont été découverts dans la grotte de Lézéa, ainsi que dans celle d’Uriobeherea, de même que des haches en cuivre ou en bronze à l’extérieur de ces sites<ref group="JB1" name="p152">Modèle:P..</ref>. Les investigations dans la grotte de Lezea ont également permis d’identifier une faune préhistorique constituée de cerf élaphe, de bovidés, grands et petits, de cheval, sanglier, chèvre des montagnes, chevreuil, isard, bouquetin des Pyrénées, renne, loup et enfin, d’ours des cavernes<ref group="JB1" name="p148">Modèle:P..</ref>.

De l’âge du bronze nous sont parvenus des monuments funéraires, tels des dolmens ou des coffres dolméniques de dimensions plus modestesModèle:Note, nombreux sur le territoire communal<ref group="Note">Ces monuments funéraires ont fait l’objet d’études de P. Dop (1949), JM. de Barandiarán (1951), Cl. Chauchat (1966) et J. Blot (1971).</ref>, mais souvent saccagés et pillés au cours des derniers siècles<ref group="JB1" name="p161">Modèle:P..</ref>. On trouve également des cromlechs, évolution du rite funéraire vers l’incinération, érigés le long des pistes pastorales, à des altitudes supérieures à celles des sépultures mégalithiques déjà citées<ref group="JB1" name="p165">Modèle:P..</ref>. Outre les cercles de pierres Modèle:Incise qui sont les cromlechs proprement dits (baratz), deux variantes sont assez fréquentes. Le tumulus-cromlech est un cercle de pierre, appelé également « péristalithe », entourant un tumulus de terre ou de pierres, et le tumulus simple, de terre ou de pierre, tel celui décrit sous le nom Modèle:Nobr<ref group="JB1" name="p166">Modèle:P..</ref>. Le territoire de Sare fournit trois exemples de cromlechs, un de tumulus-cromlech et cinq de tumulus simples<ref group="JB1" name="p168">Modèle:P..</ref>. Il faut remarquer que l’un de ces tumulus a été daté assez curieusement d'une période qui s’étend de Modèle:Nobr de notre ère, c’est-à-dire appartenant au Moyen Âge<ref group="JB1" name="p169">Modèle:P..</ref>.

Deux menhirs se dressent sur le territoire communal. L’un, situé à Modèle:Unité d’altitude et à Modèle:Unité en contrebas du col de Gastenbakarre, dont il a gardé le nom, est constitué d’une dalle de grès rose triangulaire de Modèle:Unité de haut sur une base de Modèle:Unité ; il pèse près de Modèle:Unité<ref group="JB1" name="p171">Modèle:P..</ref>. Le second est de dimensions tout aussi respectables ; dalle grossièrement rectangulaire d'une hauteur de Modèle:Unité et d’une largeur maximum de Modèle:Unité à sa base, son poids approche les Modèle:Unité. Il se dresse à Modèle:Unité d’altitude, sur la piste qui se dirige vers la crête rocheuse d’Athekaleun<ref group="JB1" name="p171"/>. Jean Blot voit dans ces menhirs des bornes pastorales, délimitant des territoires et se rapprochant des faceries existant encore aujourd’hui<ref group="JB1" name="p172">Modèle:P..</ref>. À ce titre, la table de Lizuñaga, au pied du col éponyme et au sud de Sare Modèle:Incise est un exemple significatif des accords existants entre la localité et Vera de Bidassoa. La pierre que l’on peut voir aujourd’hui est une reconstitution d’une ancienne dalle qui mesurait plus de onze mètres de long sur un mètre de large, à cheval sur la frontière Modèle:Incise avec de part et d’autre douze grosses pierres également réparties (six dans chaque juridiction) et servant de siège aux mandataires<ref group="JB1" name="p172"/>.

Antiquité

Photographie d’une plaque de plexiglas présentant des pièces de monnaie.
Trésor de monnaies romaines découvert dans les grottes de Sare.

Le territoire de Sare est riche d’enceintes défensives qui datent de la période troublée qui a vu des incursions proto-celtes, centre-européennes, ou celtes traverser les Pyrénées. La redoute dite improprement « Louis XIV », située au nord-est de Sare, en était un exemple ; enceinte de type « à parapet de pierre », elle mesurait Modèle:Unité sur Modèle:Unité, et était entourée d’un fossé et d'un parapet d’une largeur totale de Modèle:Unité ; elle fut détruite en 1975 pour des raisons économiques locales<ref group="JB1" name="p154">Modèle:P..</ref>. Ces enceintes accueillaient les populations agro-pastorales de ce petit territoire, dont les monuments funéraires sont parvenus jusqu’à nous.

Le musée des grottes de Sare expose un trésor monétaire romain, découvert dans la grotte d’Urio Beherea<ref name="Grottes"/>. Aucun établissement romain n’a été à ce jour attesté sur le territoire communal, le pont piétonnier dit « romain » datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="JA" name="p164">Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

Les documents datant du Moyen Âge et permettant de se faire une idée de la vie de la localité et des événements marquants sont rares et partiels. Les maigres témoignages existants proviennent des restes des registres paroissiaux, et d’un livre des faceries, rendant compte des accords pastoraux décennaux avec les voisins navarrais. La paroisse de Sare établit donc très tôt une communauté économique avec ses voisins espagnols de Vera de Bidassoa, Etchalar et Zugarramurdi, signant, en des lieux limitrophes des différentes paroisses, comme sur la table de Lizuñaga, des conventions Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

De cette période, on connaît néanmoins certaines familles, ou plutôt maisons, les premières portant le nom des secondes. La maison forte Arizmendia a été édifiée en 1289, et la famille de Lahet Modèle:Incise existe déjà en 1233, et est donnée pour noble en 1357<ref group=EG name=p647>Modèle:P..</ref>. Hurayian Corboran de Lahet, vicomte de Navarre, suivit Saint Louis durant la septième croisade<ref group="JA" name="p120">Modèle:P..</ref>. La maison donna également un évêque à Bayonne Modèle:Incise qui fit imprimer en 1492 le Bréviaire de Bayonne ; un siècle plus tard, on trouve un Bernard de Lahet, avocat du roi au Parlement de Bordeaux<ref group=EG name=p332>Modèle:P..</ref>. Enfin, les maisons Iratzea et Iturbidea sont mentionnées en 1451<ref group=EG name=p647/>.

Temps modernes

Première de couverture d’un livre écrit en basque.
L’ouvrage d’Axular, Gero, bi partetan partitua eta berezia (1643).
Photographie d’une pierre tombale ancienne.
Pierre tombale d’Axular et de son neveu, située dans l’église Saint-Martin.

Le curé de la paroisse, Axular, né en 1556 à Urdazubi et mort le Modèle:Nobr à Sare, est considéré comme le premier prosateur de langue basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son unique ouvrage, Gero (ou Guero, « Après »), est écrit non seulement dans un but religieux, mais également dans un objectif patriotique : Modèle:Citation<ref group=EG name=p336>Modèle:P..</ref>. On doit également à Axular, fin administrateur, la surélévation de l’église Saint-Martin<ref group=EG name=p335>Modèle:P..</ref>.

La frontière de Modèle:Unité avec le Pays basque espagnol Modèle:Incise a profondément marqué son histoire<ref group="NA1" name="p225" />. Cela lui attira la considération de Louis XIV, et plus tard les foudres de la Révolution. En 1693, les Saratars, avec à leur tête Cristobal Ithurbide, mirent en déroute des pilleurs espagnols. Louis XIV octroya au village des armoiries, pour conserver le souvenir de cette action intrépide<ref group="PV" name="p165">Modèle:P..</ref>. En octobre de cette même année, et malgré l’opposition de la maison Lahet qui y voyait une atteinte à ses privilèges, la paroisse acheta au roi sa liberté administrative, néanmoins placée sous l'autorité directe des représentants royaux qu’étaient l’intendant et le subdélégué<ref name="Darrobers">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Quoiqu’éloignée de la côte, Sare mobilisa en 1636 et 1637, Modèle:Nombre, soit un tiers de sa population, pour se défendre alors que les cités atlantiques étaient occupées, et que Ciboure, Urrugne et Ascain subissaient des dégâts parfois importants<ref name="Darrobers"/>.

Révolution française et Empire

En 1790, Sare devint le chef-lieu d'un canton comprenant les communes d'Ainhoa, Ascain et Sare, et dépendant du district d'Ustaritz.

En Modèle:Nobr, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public Modèle:Incise fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Souraïde, ainsi que tous ceux de Sare, communes décrétées, comme les autres localités proches de la frontière espagnole, « communes infâmes »<ref group="PV" name="p187">Modèle:P..</ref>. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Les habitants furent Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres<ref group="Note">La mortalité chez ces déportés fut considérable. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, Modèle:Pp.256-257) du Modèle:Nobr (Modèle:Nobr) pour les Modèle:Nombre sous leur responsabilité : <poem>Modèle:Citation</poem></ref>. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le Modèle:Nobr et le Modèle:Nobr, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : Modèle:Citation<ref>Archives nationales, F11/394, Modèle:Nobr (Modèle:Nobr), citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage.

Carte de Sare, montrant par des points rouges la disposition des redoutes militaires
Dispositif militaire saratar des redoutes défendues par l’armée de Soult durant octobre et novembre 1813.

Le maire de Sare, Martin Dithurbide, assisté de Modèle:Nobr, adressa aux autorités une pétition qui décrit les conditions de vie durant cette période de déportation de la population : Modèle:Citation bloc

Alors que l’armée impériale était engagée dans la guerre d'indépendance espagnole, les Espagnols des Cinco Villas firent un coup de main sur Sare, qui devait demeurer dans l’histoire sous le nom de guerre des chemises. Le Modèle:Nobr en effet, les voisins navarrais Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage - Lettre du maire de Sare au directeur de la forge de Yancy, près de Lesaca, en Espagne.</ref>. Les habitants furent bientôt libérés sous caution, qui resta un objet de litige entre le cautionnaire-payeur et la commune de Sare jusqu’en 1822<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'année 1813 vit les troupes anglo-hispano-portugaises battre les armées françaises à Vitoria, et remonter vers le nord pour pénétrer en France. Le maréchal Soult établit une ligne de défense entre Hendaye et Saint-Jean-Pied-de-Port, qui se traduisit localement par la construction de neuf redoutes<ref group="JA" name="p200">Modèle:P..</ref>. Le duc de Wellington installa un observatoire au sommet de la Rhune et engagea, dès le Modèle:Nobr, Modèle:Nombre face aux Modèle:Nombre. Durant les combats acharnés, les ouvrages changèrent plusieurs fois de mains. Le Modèle:Nobr, les redoutes Alchangue et Koralhandia furent submergées dès les premières heures de la matinée, bientôt suivies de celles de Sainte-Barbe et de Granada. Alors que Sare était envahie et que l’ouvrage de la Madeleine sombrait à son tour, les redoutes Louis XIV et Zuharmendi, plus au nord, tombaient une à une. Les troupes françaises se replièrent sur Saint-Pée-sur-Nivelle dans l’après-midi<ref group="JA" name="p200"/>, alors que les combats se poursuivaient autour des redoutes, jusqu’au Modèle:Nobr à celle de Sainte-Barbe<ref group="JA" name="p206">Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Alors que le télégraphe est déjà présent dans le village depuis 1886<ref group="JA" name="p114">Modèle:P..</ref>, l’électricité arrive à Sare en 1902, grâce à la transformation d'un moulin à eau d’Ainhoa en usine hydraulique<ref group="JA" name="p112">Modèle:P..</ref>. Le téléphone de la poste Modèle:Incise date quant à lui de 1903<ref group="JA" name="p112"/>.

Modèle:Message galerie 2

L’époque contemporaine est marquée par les deux grands conflits mondiaux auxquels Sare paya son tribut. Le monument aux morts de 1914-18, œuvre de Maxime Real del Sarte, rend hommage à Modèle:Nobr morts au combat<ref group="JA" name="p82">Modèle:P..</ref>. Près de Modèle:Nobr du village furent mobilisés en 1939. Trente jeunes Saratars furent réquisitionnés en 1942 pour construire les fortifications de Socoa. À nouveau, Modèle:Nobr perdirent la vie durant les conflits de la Seconde Guerre mondiale<ref group="JA" name="p86">Modèle:P..</ref>. Le monument aux morts, également du sculpteur Maxime Real del Sarte, rend un hommage particulier à Victor Ithurria, dont l’habileté à la pelote basque avait fait de lui un lanceur de grenades particulièrement efficace<ref group="JA" name="p84">Modèle:P..</ref>.

Appelée à se prononcer par référendum en 1978, la population de Sare rejette le projet de création d'une route menant au sommet de la Rhune, permettant au chemin de fer de la Rhune de survivre, et à la région de garder son originalité.

Politique et administration

Situation administrative

Sare fait partie du canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle, qui compte neuf communes et Modèle:Nombre au recensement de 2012. La commune est rattachée à l'arrondissement de Bayonne et à la Modèle:Nobr des Pyrénées-Atlantiques, dont la députée est Sylviane Alaux (PS), depuis 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Sare présente un profil politique constant, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et aux élections législatives. De même, l’édition de 2010 des élections régionales voit la victoire d’un candidat de droite, cette tendance se retrouvant durant tous les scrutins municipaux depuis 2008. Les électeurs ont moins voté pour le candidat de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 39,85 % à Sare). D’autre part, les partis politiques régionalistes basques recueillent régulièrement des suffrages significatifs, par exemple lors des élections européennes de 2014 et des élections cantonales de 2008. Modèle:Boîte déroulante/début.

Modèle:Résultats élections communes françaises

Modèle:Boîte déroulante/fin

Élections présidentielles les plus récentes

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 57,68 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 42,32 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,45 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 48,95 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 51,05 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,76 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales les plus récentes

Le nombre d'habitants lors des Modèle:Nobr étant compris entre 1 500 et Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 19<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Lors des élections municipales de 2008, douze conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour et sept au second ; le taux de participation était de 77,10 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Baptiste Laborde est élu maire de la commune.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr ont été élus au premier tour, avec un taux de participation de 79,97 % ; la liste LDVD présentée obtient trois sièges au conseil communautaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Baptiste Laborde est élu à la tête de la municipalité.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Quatre maires seulement se sont succédé depuis 1947 : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Sare relève de Bayonne pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour d’appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de Bayonne et de la brigade de proximité de Saint-Pée-sur-Nivelle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Traitement des déchets

Photographie du panneau d'une aire de collecte des déchets.
L'aire de collecte différenciée des déchets.

La commune fait partie du syndicat mixte Bizi Garbia auquel, outre neuf communes françaises, adhèrent deux localités espagnoles, Urdax et Zugarramurdi<ref group="M" name="Bizi">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BG">Modèle:Lien web.</ref>. Ce syndicat assure la collecte, le traitement et la valorisation des déchets ménagers, ainsi que l’exploitation et la gestion de la déchèterie de Saint-Pée-sur-Nivelle, sise dans le quartier Cherchebruit ; le centre de stockage de déchets ultimes de Zaluaga Bi est également installé sur la commune de Saint-Pée-sur-Nivelle<ref name="BG"/>.

Sare possède un point de collecte différenciée des déchets, au lieu-dit Aguimainea.

Eau et assainissement

L’agglomération Sud Pays basque assure la collecte et le traitement des eaux de la commune. Cinq sources sont mises à contribution pour satisfaire les besoins en eau saratars ; la source Chabaloa est située au sud du territoire ; Etxoinea, Xilardikoborda et Uhaldea sont trois points d’eau situés près du bourg ; Zazpifago est à proximité immédiate du centre de traitement des eaux éponyme, à l’ouest de Plaza<ref name="Eau">Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Modèle:Section à actualiser Sare appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité. Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Sare, sur une période de neuf ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement à Sare de 2005 à 2013
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité n’appartenant à aucun groupement fiscalisé (2005),
puis communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé à partir de 2006.
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Sare 708 216 298 345 221 424 134 152 -21
Moyenne de la strate 254 165 161 158 166 172 189 187 173
Graphique représentant l'évolution des données chiffrées précédemment citées.
Capacité d'autofinancement à Sare de 2005 à 2013
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé.

La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, semble observer des cycles assez longs ; elle est supérieure ou égale à la moyenne pendant six ans, puis sensiblement inférieure pendant trois autres années, et devient même négative en 2013<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. De Modèle:Nobr, le fonds de roulementModèle:Note, par contre, est régulièrement supérieur à la moyenne de la strate ; en 2013 en revanche sa valeur devient inférieure à la référence moyenne<ref name="ALIZE"/>.

Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en 2013 à un peu plus de Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les quatre années précédentes<ref name="ALIZE"/>.

Intercommunalité

Sare fait partie de cinq structures intercommunales<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération Sud Pays basque, le syndicat mixte Bizi Garbia et le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques assurent la gestion et les fonctions d’aménagement du territoire. La commune adhère également au syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz et au syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque. Sare fait également partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián, qui regroupe Modèle:Nobr françaises et Modèle:Nobr espagnoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sare et Ainhoa, conjointement aux deux communes espagnoles de Zugarramurdi et Urdazubi, composent un territoire transfrontalier, appelé Xareta<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Nobr, Sare est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 1650, Modèle:Nobr, soit environ Modèle:Nombre étaient regroupés dans la paroisse<ref group="GP" name="p77">Modèle:P..</ref>. Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,04 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Modèle:Section à actualiser La population est restée remarquablement stable durant deux siècles, aux alentours de Modèle:Nombre, bon an mal an, entre 1793 et 1990<ref group=Note name="Réserve"/>. À partir de cette date, le nombre d’habitants a crû de Modèle:Nobr jusqu’au dernier recensement de 2012, soit une progression moyenne annuelle de vingt personnes, équivalent à une croissance annuelle de près de 10 %. Au regard du tableau suivant, on constate que c’est le solde migratoire qui explique cette progression, le solde naturel demeurant résolument négatif depuis la fin des années 1960, alors que la pyramide des âges de la localité affiche un profil très similaire à celui du département.

Analyse des soldes de variation annuelle de la population<ref group="Insee">POP T2M - Indicateurs démographiques.</ref>.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009
Taux de variation annuel de la population - 0,4 + 0,4 + 0,8 + 0,7 + 1,1
Solde naturel - 0,4 - 0,7 - 0,3 - 0,4 - 0,1
Solde migratoire + 0,0 + 1,1 + 1,1 + 1,1 + 1,2

Enseignement

Photographie d’un édifice allongé en quatre parties égales, aux boiseries rouge et à un seul étage.
L’école élémentaire publique.

La commune de Sare est rattachée à l’académie de Bordeaux, dans la zone C du calendrier scolaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose de deux écoles élémentaires, l’une publique, et la seconde sous statut associatif, l’ikastola Olhain, ainsi que d’une école primaire privée, l’école Saint-Joseph.

Les rares registres d’état civil montrent qu’un instituteur officiait dès 1810 à l’école laïqueModèle:Note,<ref group="JA" name="p116">Modèle:P..</ref>. En revanche l’école des sœurs de la congrégation des Filles de la Croix, fut fondée en 1739 ; elle était à l’origine réservée aux filles. En 1862, Modèle:Nobr de Modèle:Nobr suivaient les cours dispensés par six sœurs. C’est en 1976 que la mixité y fut instituée<ref group="JA" name="p118">Modèle:P..</ref>.

Les collèges et lycées les plus proches se situent à Saint-Pée-sur-Nivelle et à Saint-Jean-de-Luz. Le collège Arretxea et le lycée agricole privé Saint-Christophe sont situés à Saint-Pée-sur-Nivelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Jean-de-Luz propose l’accès à deux collèges publics (le collège Maurice-Ravel et le collège Chantaco<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi qu’à un lycée général, le lycée Maurice-Ravel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et à un lycée professionnel, le lycée Ramiro-Arrue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz fait partie de l'université de Pau et des Pays de l'Adour. L'IAE des Pays de l'Adour, basé à Pau et Bayonne, offre des formations en gestion et management. L’ESTIA (école supérieure des technologies industrielles avancées) est située à Bidart dans la technopole Izarbel.

Les élèves peuvent également s'inscrire à l'antenne du conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz.

Manifestations culturelles et festivités

Les fêtes de Sare, qui depuis 1837 se déroulent en août sous le double patronage de saint Martin et la Vierge Marie<ref group="JA" name="p16">Modèle:P..</ref>, durent à présent cinq jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles donnent lieu à des manifestations traditionnelles, comprenant parties de pelote basque, force basque, défilés, improvisations de bertsularis et toro de fuego. L’animation la plus spectaculaire est l’antique Ahate Jokoa, qui voit des cavaliers à plein galop foncer Modèle:Citation<ref group="JA" name="p16"/>.

Sare organise chaque année en avril, et depuis 1984, le biltzar des écrivains du Pays basque, qui accueille à présent près de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune dispose, au Modèle:Nobr, de cinq médecins généralistes, d’un dentiste, de deux kinésithérapeutes, de deux ostéopathes, de deux infirmières et d’une pharmacie<ref group="M" name="Santé">Modèle:Lien web.</ref>.

Les habitants de Sare ont également accès au centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne Modèle:Incise mais également à Saint-Jean-de-Luz, dont l’offre se complète de plusieurs cliniques.

Sports

Photographie d’un fronton de pierres sur lequel s’affrontent au chistera six joueurs.
Partie de pelote au chistera.

Sare est l’un des berceaux de la pelote basque, un premier fronton ayant été construit vers 1790, et dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux Saratars se sont distingués au jeu de rebot, à main nue ou au petit gant ; certains d’entre eux, tel Pierre Larronde dans les années 1940, furent champions du monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le trinquet de Sare a été construit dans les années 1850<ref group="JA" name="p96">Modèle:P..</ref>. Le fronton actuel, seul rescapé des trois connus dans la communeModèle:Note, est situé au centre de Plaza ; il date de 1803<ref group="JA" name="p94">Modèle:P..</ref>.

Diverses associations permettent aujourd’hui de pratiquer, entre autres, la pelote basque, le rugby, le handball ou la randonnée en montagne, sportive ou touristique<ref group="M" name="Sport">Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Sare fait partie de la paroisse catholique Saint-Esprit-de-la-Rhune, qui dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Mgr est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Nobr. La paroisse couvre les cures d’Ascain, Saint-Pée-sur-Nivelle et Sare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Message galerie 2

Outre l’église paroissiale Saint-Martin, la commune possède quatorze oratoires, qui, selon la tradition, semblent être le résultat de vœux prononcés par des marins en péril<ref group="JA" name="p44">Modèle:P..</ref> ; neuf d’entre eux sont déjà mentionnés sur la carte de Cassini de 1770 (Saint-Nicolas, Saint-Isidore, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Pierre, San-Anton, Sainte-Croix, Saint-Ignace, Saint-François-Xavier et Notre-Dame-du-Bon-Secours), cinq autres sont venus, par la suite, compléter la liste actuelle (Marie-Mère-de-Dieu, Saint-Éloi, Notre-Dame-de-Fatima, Saint-Michel et Saint-Antoine)<ref group="JA" name="p44"/>.

Une chapelle dressée non loin du sommet de la Rhune a, pendant plusieurs siècles, été entretenue par un ecclésiastique (prêtre ou ermite) d’une paroisse espagnole ou labourdine<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1575) dans un courrier du maréchal de France Blaise de Monluc<ref group="Note">Modèle:Citation.</ref>,<ref group="AF" name="p18">Modèle:P..</ref>. Elle fait également l’objet de dispositions dans le testament de Jean VI de Sossiondo, évêque de Bayonne natif d’Ascain, en 1578 ; il souhaitait que le chapelain de l’ermitage, qui comprenait une chapelle publique en sus de l’habitation, soit un prêtre<ref group="AF" name="p18"/>. En 1680, la chapelle, agrandie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devient la Modèle:Citation, sous le patronage d’Ascain, Sare, Urrugne et Bera<ref group="AF" name="p19">Modèle:P..</ref>. Dès lors, les charges d’entretien sont réparties en parts égales entre les quatre communes, qui mandatent à tour de rôle un chapelain pour une durée de quatre années. Il ne reste aujourd’hui aucun vestige de cette chapelle qui a été partiellement détruite en 1793 sur ordre du Comité de salut public et qui fut le théâtre des assauts du duc de Wellington contre les troupes napoléoniennes en 1813<ref group="AF" name="p21">Modèle:P..</ref>. La dernière procession eut lieu en 1897 et les fêtes qui l’avaient remplacée furent interdites par les autorités allemandes en 1944 et n’ont jamais repris depuis<ref group="AF" name="p19"/>.

Cet ermitage faisait partie d’un ensemble de quatre chapelles dont il ne subsiste que Sainte-Catherine, Sainte-Croix-d’Olhain Modèle:Incise et Sainte-Barbe Modèle:Incise ayant disparu au cours des années<ref group="JA" name="p44"/>.

La chapelle Sainte-Catherine date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et a été construite sur les vestiges d’un édifice daté de 1481<ref group="JA" name="p78">Modèle:P..</ref>. L’édifice forme un quadrilatère de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, d’une hauteur de Modèle:Nombre. Deux étages de galeries couvrent trois des côtés de la chapelle. Elle fut offerte à l’impératrice Eugénie le Modèle:Nobr en remerciement des bienfaits du couple impérial à la paroisse<ref group="Note">L'impératrice avait acheté Modèle:Nombre à Saint-Pée-sur-Nivelle pour y fonder un centre de réinsertion agricole pour jeunes filles.</ref>,<ref group="JA" name="p78" />.

Économie

Histoire économique

Si l’agriculture et le pastoralisme ont traversé les siècles et sont encore une réalité économique du village, Sare a accueilli des activités qui ont aujourd’hui disparu.

L’abbé saratar Dominique Lahetjuzan écrit en 1810 : Modèle:Citation<ref group="DS" name="p88">Modèle:P..</ref>. Ainsi nous apparaissent les anciennes fonderies de Sare, que l'on sait situées au sud-est du territoire, en contrebas de la chapelle Sainte-Catherine. Il reste aujourd’hui divers toponymes qui rappellent cette activité, comme Olhaldea (« du côté de la forge ») ou Olhachumia (« la petite forge ») ; autre exemple, le chemin qui part de la chapelle vers ces lieux-dits se nomme Olabidea (« le chemin de la forge »)<ref group="DS" name="p89">Modèle:P..</ref>. Les registres gascons signalent l’acquisition en 1527 de la « ferrerie » de Sare<ref group="Note">Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nommé Registres gascons et l’autre Registres français.</ref>. Cette indication précise donc en partie l’ancienneté des forges, que l’on peut penser déjà actives à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au siècle suivant, on retrouve encore une activité de petite métallurgie de transformation, qui n’est pas liée à celle des forges déjà citées<ref group="DS" name="p94">Modèle:P..</ref> ; les registres indiquent en effet pas moins de Modèle:Nobr et ferblantiers entre 1770 et 1890<ref group="DS" name="p95">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit également les débuts de la prospection d’anthracite sur le territoire saratar<ref group="DS" name="p105">Modèle:P..</ref>. Des galeries de recherche de plusieurs centaines de mètres sont constatées par les ingénieurs des mines Martelet et Jacquot en 1860 dans le secteur d’Ibanteli<ref group="DS" name="p107">Modèle:P..</ref>. Cette mine reste en exploitation jusqu’en 1884, puis est abandonnée, jugée non rentable par le principal actionnaire de la société des mines d’anthracite d’Ibanteli, Benoît Gustave Leremboure<ref group="DS" name="p110">Modèle:P..</ref>. Une dernière fois, de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr, les charbonnages d’Ibanteli reprennent une activité sous la direction d’Urbain Bonaventure Caitucoli<ref group="DS" name="p111">Modèle:P..</ref>.

Bien que la localité soit relativement éloignée de la côte atlantique, on retrouve de nombreux Saratars sur les rôles maritimes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pas moins de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sont recensés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus de Modèle:Nobr sont enregistrés en trente ans durant la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="JA" name="p130">Modèle:P..</ref>.

Bénéficiant de l’eau très alcaline du ruisseau d’Aranea, une usine de lavage des laines est construite en 1895<ref name="Laine">Modèle:Ouvrage.</ref>. Collectant la laine des brebis des deux côtés de la frontière, elle produit des laines à feutre, à carpettes et à matelas. Une succursale commerciale est également ouverte à Roubaix, avec la même raison sociale : La société anonyme des établissements Abbadie et Aguirre. Outre la France, la commercialisation des produits s’étend à l’Italie, les Pays-Bas et les États-Unis<ref name="Laine"/>. Durant une soixantaine d’années, Modèle:Nobr sont employés localement aux activités de production. En 1958, l’usine ferme ses portes, et en 1966, une partie de l’usine est rachetée par une conserverie d’anchois. En 1989, cette activité est transférée à Saint-Pée-sur-Nivelle et l’usine est détruite<ref name="Laine"/>.

Sans qu’il s’agisse d’une activité de dimension industrielle, la fabrication de la chaux a fait partie de la vie quotidienne saratare. Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve dans la plupart des fermes un four à chaux, généralement adossé à un talus pour assurer une bonne résistance à la charge et faciliter le chargement du calcaire par le haut. La chaux sert d’engrais et d’élément de construction, alors que le lait de chaux est utilisé pour blanchir les murs et désinfecter les étables et écuries, ainsi que pour détruire les parasites des arbres fruitiers<ref group="JA" name="p168">Modèle:P..</ref>.

La position géographique de Sare, qui possède Modèle:Nombre de frontière avec l'Espagne, la facilité de circulation par des axes naturels sur un relief peu accidenté, la communauté de langue et de sang Modèle:Incise avec les villages navarrais, et bien sûr la disparité des prix, ont favorisé le développement d'une économie frontalière active. Les signes les plus visibles en sont les Modèle:Nobr<ref group="NA1" name="p227">Modèle:P..</ref>, encore en activité en 1993, qui s'échelonnent sur la partie espagnole de la frontière, alors que la littérature et l'imaginaire collectif, ont, eux, retenu les activités de contrebande, qui ont été un appoint financier important pour une population rurale soumise aux taxes et aux aléas climatiques<ref group="JA" name="p110"/>. Modèle:Article détaillé

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Sare au 16 774e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, 52,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2011, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,1 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs<ref group="Insee13">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 1 409 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 786, l'indicateur de concentration d'emploi est de 56,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="Insee13">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>,<ref group="Note">L'indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour Modèle:Nobr ayant un emploi résidant dans la zone.</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Nobr, Sare comptait Modèle:Nombre : 100 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 15 dans l'industrie, 49 dans la construction, 124 dans le commerce-transports-services divers et 23 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee13" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.</ref>. En 2013, Modèle:Nombre ont été créées à Sare<ref group="Insee13">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.</ref>, dont 21 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee13">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee13">CEN T1 Modèle:Incise.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 311 100,0 249 59 0 2 1
Agriculture, sylviculture et pêche 100 32,2 97 3 0 0 0
Industrie 15 4,8 9 6 0 0 0
Construction 49 15,8 29 20 0 0 0
Commerce, transports, services divers 124 39,9 97 26 0 1 0
dont commerce et réparation automobile 29 9,3 21 8 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 23 7,4 17 4 0 1 1
Champ : ensemble des activités.

L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group=Note name="Réserve"/> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture (et pour mémoire, la pêche, compte tenu de la localisation de Sare), jadis activité dominante de la localité, représente encore aujourd’hui une part importante de la vie économique de la localité (près d’un tiers des établissements) ; près de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés, tout comme les activités liées à la construction qui regroupent plus de 15 % des établissements ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 7 % des entreprises.

Agriculture

Modèle:Message galerie 2

La zone consacrée à l’agriculture se concentre dans la vaste cuvette centrale<ref name=Bost>Modèle:Ouvrage.</ref>. Celle-ci se caractérise par une mosaïque composée de prairies et de champs de maïs. On trouve également des fougeraies, exploitées sur les terrains communaux, dont les meules font partie du paysage d’octobre à juin<ref name=Bost/> ; il s’agit de tas cylindro-coniques, construits autour d’un piquet d’acacia, dont la structure permet à l’eau de s’écouler ; sur les terrains pentus, le traîneau en bois tiré par des bœufs (lera) était nécessaire pour transporter cette litière d’hiver pour les bovins et les ovins<ref group="JA" name="p186">Modèle:P..</ref>. On comptait en 1993, tout comme en 2011, près de cent exploitations agricoles, qui avaient l’élevage comme principale activité<ref name=Bost/>. Elles élevaient pour la viande et le lait près de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. On dénombrait également Modèle:Nombre dans la couronne montagneuse<ref name=Bost/>.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, et au Modèle:Nobr deux producteurs de fromages sont en activité sur la localité<ref group="M" name="AOC">Modèle:Lien web.</ref>.

Commerces et services

Le centre de Sare dispose d’une supérette, de divers commerces de bouche et de spécialités locales, ainsi que de quelques magasins d’habillement et de linge basque. En dehors du bourg, ce sont surtout des restaurants qui assurent l’activité commerciale<ref group="M" name="Commerces">Modèle:Lien web.</ref>.

La maison de retraite Jean-Dithurbide est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est le plus gros employeur de la commune, avec, au Modèle:Nobr, Modèle:Nobr à temps plein ou partiel s’occupant des patients<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La crèche Maitetxoak, située à Saint-Pée-sur-Nivelle, est également ouverte aux enfants des communes d’Ainhoa, Sare et Souraïde<ref group="M" name="Enfance">Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

La commune Modèle:Incise bénéficie du label des Plus Beaux Villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette classification entraîne des contraintes visant à la protection du site Modèle:Incise comme le montrent les cahiers des charges accompagnant les demandes d’aménagements industriels ou agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, l'offre touristique proposée sur Ustaritz se répartit entre trois hôtels et six restaurants<ref group="M" name="Commerces"/>, auxquels viennent s’ajouter Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe un musée du gâteau basque à la maison Haranea, pour les amateurs de ce dessert emblématique du Labourd<ref>Site du Musée du Gâteau basque</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Sare compte neuf monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et un monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte un objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Des ouvrages militaires Modèle:Incise font l’objet d'un classement par le ministère de la Culture. Il s’agit d’ouvrages situés à proximité immédiate de la frontière entre l'Espagne et la France. Ils ont été construits pour certains d’entre eux lors de la campagne de 1793 - 1795 et réutilisés par la suite pour contenir l'avancée des troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise. L’ensemble du dispositif se répartit sur les territoires des communes d'Ascain, de Sare et d'Urrugne et marginalement sur ceux de Saint-Pée-sur-Nivelle et de Biriatou. Modèle:Article détaillé

La maison dite Ihartzeartea fut érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle fut le siège de la Sarako Izarra, groupe musical et de danses créé en 1931 ; elle accueillait également le chœur Euskadiko abesbatza dont Luis Mariano fit partie jusqu’en 1938<ref group="JA" name="p138">Modèle:P..</ref>. Modèle:Nobr, elle fut le lieu de répétition du groupe Eresoinka formé à l’initiative du gouvernement basque<ref group="JA" name="p132">Modèle:P..</ref>. Une fresque murale de la salle principale témoigne de la présence de ce groupe de Modèle:Nombre et danseurs triés sur le volet qui pendant deux ans furent les ambassadeurs de la culture basque dans les plus grandes salles d'Europe occidentale. Cette fresque est attribuée au peintre Gaspar Montes Iturrioz<ref group="JA" name="p132"/>.

Modèle:Message galerie 2

L'église Saint-Martin date partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s’agit d’un édifice rectangulaire dont les dimensions intérieures sont de Modèle:Unité sur une largeur de Modèle:Unité ; elle s’élève à Modèle:Unité de hauteur et elle est dominée par un clocher qui culmine à Modèle:Unité et dont la fonction semble avoir été, outre de contenir les cloches, la surveillance du cirque de frontière qui suit la ligne de crête<ref group="GP" name="p245">Modèle:P..</ref>. Il s’agit d’une église fortifiée, dont les murs de base sont d’une épaisseur de Modèle:Unité. Elle fut surélevée sur l’initiative et les deniers du curé Pedro de Axular en 1641<ref group="GP" name="p246">Modèle:P..</ref>. Comme partout au Pays basque, le renforcement de la pratique du catholicisme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle nécessita l’augmentation de la capacité d’accueil des églises. On doit à l’évêque de Bayonne l’idée de répliquer le système des galeries existant dans les trinquets, et d’ériger à partir de 1556 des balcons de bois dans les églises<ref group="GP" name="p251">Modèle:P..</ref>. L’église Saint-Martin, avec ses trois galeries, offre environ Modèle:Nobr. Elle recèle un ensemble de mobilier Modèle:Incise inventorié par le ministère de la Culture<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. D'autre part, une plaque Modèle:Incise signale la tombe et la place traditionnelle des benoîtes<ref group="PV" name="p243">Modèle:P..</ref>. Sur le clocher se trouve l'inscription : Modèle:Citation (« toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau »). L’orgue de l’église, œuvre de Gaston Maille, est en place depuis 1904<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il a fait l'objet d'une restauration en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le chemin de fer de la Rhune permet, depuis le Modèle:Nobr, de rejoindre le sommet de la Rhune, à Modèle:Unité, depuis le col de Saint-Ignace, situé à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Rhune">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s’agit d'un train à crémaillère qui emprunte un itinéraire de Modèle:Unité de voie métrique sur les territoires d’Ascain et de Sare. En 1999, la flamme d'oblitération de la Poste à l'effigie de la cité évoque la crémaillère de la Rhune.

Patrimoine naturel

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Les pentes de la Rhune accueillent une faune très riche, domestiquée (pottok, betizu, manechs tête noire et tête rousse) ou sauvage<ref group="AF" name="p54"/>. Cette seconde catégorie se caractérise en particulier par la présence du Vautour fauve (Gyps fulvus), du Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), du Percnoptère d’Égypte (Neophron percnopterus), du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), du Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), du Blaireau européen (Meles meles), du Renard roux (Vulpes vulpes), de la Genette commune (Genetta genetta) et de la Coronelle lisse (Coronella austriaca)<ref group="AF" name="p54">Modèle:P..</ref>. Si les ours (Ursidae) ont disparu depuis longtemps, le maire Martin Dithurbide signale, dans un procès-verbal daté du Modèle:Nobr, la prise de trois louveteaux (Canis lupus lupus) dans la forêt de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les zones protégées

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Le territoire communal bénéficie de protections réglementaires nationales ou régionales pour quelques-uns de ses sites. L’ensemble dit du Labourd est inscrit en tant que monument naturel sous surveillance<ref name="ZNIEFF"/>. Il concerne les communes d’Ainhoa, d’Ascain, d’Espelette, d’Itxassou, de Saint-Pée-sur-Nivelle, Sare, Souraïde et Urrugne<ref name="Labourd">Modèle:Lien web.</ref>, et il est protégé par l’arrêté du ministère de la Culture et de l’Environnement du Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le massif de la Rhune et le bourg de Sare et quartier Yhalar sont deux sites classés en tant que monuments naturels sous protection rigoureuse. Le premier couvre Modèle:Unité sur les communes d’Ascain, Sare et Urrugne<ref name="MassifRhune">Modèle:Lien web.</ref>. Il a fait l’objet d’un arrêté du ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie, datant du Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’ensemble bourg de Sare et quartier Yhalar est protégé, lui, depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il concerne, outre le bourg, les centres anciens, la bastide et le patrimoine urbain, sur une étendue de Modèle:Unité.

Le site de Lur Berria, qui couvre Modèle:Nobr du territoire communal, a fait l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) en date du Modèle:Nobr. L’espèce protégée est le Pique-prune (Osmoderma eremita), considérée comme un bon bioindicateur de la naturalité d'un milieu en termes de présence d'arbres sénescents, vieux têtards ou de bois mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Statut de conservation UICN : VU A1c (vulnérable).</ref>.

Les zones d’intérêt

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Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:1re et de Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFF">Modèle:Lien web.</ref>.

Les ZNIEFF de Modèle:Nobr, couvrant 6 % du territoire communal, sont à leur tour divisées en deux catégories<ref name="ZNIEFF"/>. La tourbière des Trois Fontaines et les landes de Suhamendi-Azkaine sont des ZNIEFF de Modèle:Nobr, s'inscrivant dans des petits espaces homogènes<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.</ref>. La tourbière s’étend sur Modèle:Unité, sur les flancs de la Rhune, à une altitude comprise entre Modèle:Nobr<ref name="3 fontaines">Modèle:Lien web.</ref>. Elle recèle la Droséra intermédiaire (Drosera intermedia) et la Drosera à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), ainsi que les sphaignes papillose (Sphagnum papillosum) et douce (Sphagnum tenellum)<ref name="3 fontaines"/>. Les landes, quant à elles, couvrant une superficie de Modèle:Unité, à une altitude comprise entre Modèle:Nobr, accueillent des biotopes variés caractérisés, outre les landes, par des fruticées, pelouses, prairies et forêts<ref name="Forêts">Modèle:Lien web.</ref>. C’est le domaine du Milan noir (Milvus migrans), du Percnoptère (Neophron percnopterus) et du Vautour fauve (Gyps fulvus)<ref name="Forêts"/>.

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Les ZNIEFF de Modèle:Nobr, grands espaces naturels riches<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>, regroupent d’une part le mont Choldokogagna, la Rhune et le fond du bassin de Sare, et d’autre part, le réseau hydrographique de la Nivelle, et occupent 45 % du territoire communal<ref name="ZNIEFF"/>. Le premier ensemble couvre Modèle:Unité, entre Modèle:Nobr d’altitude<ref name="Mont">Modèle:Lien web.</ref>. Il est caractérisé par des habitats variés tels les landes, fruticées, pelouses et prairies, mais également des eaux courantes, des forêts, des tourbières et des marais, des falaises et des rochers exposés, des grottes et des carrières. On y trouve des insectes comme le Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus) et le Capricorne du chêne (Cerambyx cerdo). La faune aviaire se signale par la présence de l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus), du Percnoptère, du Faucon pèlerin (Falco peregrinus), du Pipit spioncelle (Anthus spinoletta), du Cincle plongeur (Cinclus cinclus) et du grand Corbeau (Corvus corax). La Truite commune (Salmo trutta) a colonisé les cours d’eau vive de cette ZNIEFF. Là encore, on relève la présence des Droséras intermédiaire et à feuilles rondes, mais aussi de la Bruyère du Portugal (Erica lusitanica), de la Soldanelle velue (Soldanella villosa) et de l’Hyménophylle de Tunbridge (Hymenophyllum tunbrigense)<ref name="Mont"/>.

Sare est en partie incluse dans la ZNIEFF de Modèle:Nobr dite du réseau hydrographique de la Nivelle, site d'environ Modèle:Unité concernant également les communes d'Ainhoa, Ascain, Ciboure, Espelette, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Urrugne<ref name="Nivelle">Modèle:Lien web.</ref>. Les biotopes rencontrés sont de types eaux courantes, eaux douces stagnantes, prairies humides et mégaphorbiaies, forêts ainsi que tourbières et marais. La diversité de ces biotopes entraîne la présence d’une faune et d’une flore très diversifiée<ref name="Nivelle"/>.

La ZNIEFF de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr, dite tourbières et ruisseau des Trois Fontaines, couvre un peu moins de 1 % de la surface communale et concerne essentiellement Ascain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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L’observation de la diversité aviaire a justifié la création d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) couvrant Modèle:Unité au col de Lizarrieta, situé sur la frontière entre l'Espagne et la France, à Modèle:Nombre d’altitude<ref name="ZICO">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est caractérisée par des landes et des forêts de feuillus. Le dernier relevé d’informations ornithologiques date de 1989 et signale le passage migratoire de grosses quantités de palombes (Columba palumbus, de 100 000 à 300 000) et de Vanneaux huppés (Vanellus vanellus, près de 11 000). Entre 2 200 et Modèle:Nombre (Milvus milvus), de même que de Modèle:Nobr Milans noirs (Milvus migrans) avaient alors été dénombrés, ainsi que de 500 à Modèle:Nombre (Pernis apivorus)<ref name="ZICO"/>. Des spécimens de Cigognes noires (Ciconia nigra) et blanches (Ciconia ciconia) ont été signalés<ref name="ZICO"/>.

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La Nivelle Modèle:Incise et les massifs de la Rhune et de Choldocogagna, couvrant 60 % du territoire, sont des habitats naturels protégés par la directive habitats faune flore. Les oiseaux sauvages et leur biotope du col de Lizarrieta Modèle:Incise sont protégés par la directive oiseaux<ref name="ZNIEFF"/>. La Nivelle est enregistrée Site d’intérêt communautaire par le réseau Natura 2000 et est placée sous la responsabilité locale de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Aquitaine et vise essentiellement la faune. Elle concerne en particulier deux mammifères, le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ; un reptile, la Cistude (Emys orbicularis) ; six poissons, la grande Alose (Alosa alose), les Lamproies de rivière (Lampetra fluviatilis), marine (Petromyzon marinus) et de Planer (Lampetra planeri), le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) et le Saumon atlantique (Salmo salar) ; deux invertébrés, l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et la moule perlière d'eau douce (Margaritifera margaritifera). La seule plante protégée est l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa)<ref name="Natura">Modèle:Lien web.</ref>.

Le site de Lezeko Gaina est situé au pied du massif de l'Axuria et est géré depuis 1999 par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en partenariat avec la commune de Sare. Ce site réunit une grande diversité de milieux naturels remarquables et accueille un nombre important d'espèces rares ou protégées : droséras (plantes carnivores des tourbières), Bruyère des Cantabriques, Rosalie des Alpes (Rosalia alpina), Vipère de Séoane (Vipera seoane) ou Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).

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Les grottes de Sare (Sarako Lezeak) accueillent des populations importantes de chauves-souris, espèces fragiles et protégées. Hormis les zones visitables, ce site comporte des galeries non accessibles au public où les chauves-souris trouvent des conditions idéales pour y accomplir leur cycle de vie. Le site de Lezeko Gaina leur offre également un vaste territoire de chasse. Ces galeries font l'objet d'une convention de gestion entre le CEN Aquitaine et la commune de Sare<ref name="Grottes">Modèle:Lien web.</ref>. Douze espèces de chiroptères Modèle:Incise ont été recensées dans les grottes, parmi lesquelles le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale), le Grand murin (Myotis myotis) et le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mythologie

La mythologie basque est riche en personnages, hommes, dieux ou êtres intermédiaires doués d'une force prodigieuse, les Basajaunak<ref>Modèle:Ref-Barandiaran-Mythologie.</ref>. Certains d'entre eux ont élu domicile à Sare ou s'y sont illustrés.

Etsai représente le diable, le démon dans la mythologie basque. Il est souvent représenté sous la forme d'un dragon. La légende veut qu'il habitât la grotte Leiza à Sare, où il tenait une école et enseignait en peu de temps les sciences, les arts et les lettres.

Mikelats est un des deux fils de Mari. C'est un être maléfique. Avec son frère Atarrabi, qui est son contraire, symbole du bien moral, ils firent des études à l'école du diable. À la fin des études, ce dernier, en guise de paiement, tira au sort parmi ses élèves pour en garder un à son service. Mikelats voulait détruire les champs de blé de Sare, dont son frère était devenu le curé. Pour contrer son projet de destruction, Atarrabi lui opposa la prière. C'est ainsi qu'il sauva les récoltes des siens.

Zanpantzar est un mannequin de paille fabriqué par les jeunes de Sare le soir du mercredi des Cendres. Ils le promènent dans une charrette à travers les quartiers du village, comme s'il s'agissait d'un cortège funèbre où le mort serait Zanpantzar. Quelques jeunes figurent le deuil et les autres vont de chaque côté de la route tenant des chandelles de résine allumées. Arrivés à la place du village, la coutume veut qu'ils brûlent le pantin.

Langues

D'après la carte des sept provinces basques du prince Louis-Lucien Bonaparte, éditée en 1863, le dialecte basque parlé à Sare est le labourdin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi les proverbes basques attachés aux villages, Sara, astia Modèle:Incise est parvenu jusqu'à nous<ref group="PV" name="p228">Modèle:P..</ref>.

Sare au cinéma

Le film Ramuntcho paru en 1938 fut tourné à Sare l’année précédente, d’après le roman éponyme de Pierre Loti<ref group="JA" name="p10">Modèle:P..</ref>. Le village portait, pour l’occasion, le nom d'Etchezar. Le rôle-titre était tenu par Paul Cambo, et Louis Jouvet jouait celui d’Itchoua, le chef des contrebandiers. Luis Mariano faisait partie des chœurs. Plusieurs habitants du village ont tenu des rôles de figurants, tel Paul Dutournier, maire de Sare de Modèle:Nobr<ref group="JA" name="p10"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale

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Sare est la patrie de quelques personnalités régionales comme Joanes d'Ibarrola, né au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Sare, qui fut docteur Modèle:Latin Modèle:Incise conseiller au parlement de Rouen, puis à celui de Bordeaux, commissaire du roi chargé entre autres de la rédaction de la coutume de Soule (1520). Il contribua également à la fondation du collège de Guyenne<ref>Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB2. L'auteur cite les sources suivantes : Modèle:Ouvrage ; Le Parlement de Bordeaux’, Gure Herria, 1955, no 5, Modèle:P.347 ; Archives municipales de Bayonne, CC 340.</ref>. De même Bertrand de Lahet, né au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Sare, fut évêque de Bayonne de 1504 à 1519<ref group="PV" name="p113">Modèle:P..</ref>.

La localité a également accueilli des écrivains basques célèbres, comme Pedro de Axular, né en 1556 à Urdazubi et décédé en 1644 à Sare ; il transcrivit pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le basque parlé. Il fut confirmé dans sa possession et jouissance de la cure de Sare par le parlement de Bordeaux, à l'initiative d'Henri IV, cure qui lui était contestée en sa qualité d'étranger<ref group="PV" name="p132">Modèle:P..</ref>. Jean-Baptiste Elissamburu, né, lui, à Sare en 1828, est un capitaine et poète bertsulari qui a laissé des vers basques, toujours célèbres au Pays basque<ref group="PV" name="p222">Modèle:P..</ref> :

<poem> Voyez-vous le matin

    Lorsque pointe la lumière
    Au sommet d'une colline
    Une maisonnette à façade blanche
    Au milieu de quatre grands chênes ?
    Une petite fontaine à côté,
    Un chien blanc devant la porte, 
    C'est là que je vis en paix.</poem>

<poem>Ikhusten duzu goizean Argia asten denean Menditto baten gainean Etche ttikitto aintzin churi bat Lau haitz handiren artean ? Ithurritto bat aldean, Chakhur churi bat athean, Han bizi naiz ni bakean.</poem>

Martin Hirigoyen Dolhagaray, Saratar de naissance en 1821, émigra en Argentine ; il est le père d'Hipólito Yrigoyen, deux fois président de l'Argentine. Autre voyageur saratar, Alberto de Palacio y Elissague, né en 1856 à Sare, est un ingénieur et architecte, créateur du pont transbordeur de Portugalete ou « Pont de Biscaye », construit en 1893, inscrit en 2006 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Considérée comme l'un des bassins de la pelote basque, Sare a donné naissance à de nombreux champions, dont il a été question dans la section sports. Plus près de nous, il convient de nommer Victor Iturria, né en 1914 à Bassussarry et décédé en 1944 près de Blain, champion régional qui grandit à Sare ; il s'illustra durant la Seconde Guerre mondiale et se fit notamment remarquer par son habileté à lancer les grenades. Il est inhumé à Sare.

Sare a également attiré de nombreuses célébrités. Napoléon III et son épouse Eugénie visitèrent le village à plusieurs reprises, et en particulier ses grottes<ref name="Laprerie">Modèle:Ouvrage.</ref>. Avec eux voyageait souvent Prosper Mérimée. Autre tête couronnée, Édouard VII était un passionné de pelote basque. Il fut présent à Sare notamment le Modèle:Nobr et le Modèle:Nobr ; durant cette seconde visite, il assista aux exploits de Chiquito de Cambo<ref group="JA" name="p106">Modèle:P..</ref>. Moins connu du grand public, Wentworth Webster, né en 1828 à Uxbridge (Middlesex, Angleterre), était un pasteur anglican et collecteur des contes basques du Labourd, qui passa ses dernières années et mourut à Sare en 1907.

Un autre passionné d'histoire et de culture basque, José Miguel de Barandiarán, s'installa à Sare en 1940 dans la maison Bidartea où il demeura jusqu'à son retour en Espagne, en 1953. Il mena des recherches qui aboutirent à la publication d'un ouvrage en Modèle:Nobr par la Gran Enciclopedia Vasca<ref group="JA" name="p148">Modèle:P..</ref>.

Sare est également devenue célèbre dans la mémoire collective grâce à Pierre Loti qui a plusieurs fois visité le village au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans son roman Ramuntcho, Sare apparaît sous le nom d'Etchezar, et l'église Saint-Martin est évoquée<ref name="Laprerie"/> : Modèle:Citation bloc

Luis Mariano est un autre exemple d'hôte célèbre de la localité. Il fit partie de la chorale Euskadiko abesbatza en tant que ténor, jusqu'en 1938. Il acheta la maison Harangoinea en 1950, une ferme ancienne déjà mentionnée en 1505, avant de se fixer à Arcangues en 1960<ref group="JA" name="p138" />.

Héraldique

Les armoiries furent accordées au village, en 1693, par Louis XIV, en récompense du courage montré par les habitants pour défendre leur territoire, lors d’une tentative d’intrusion de brigands venant de Vera de Bidassoa<ref name=GD/>. Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

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Modèle:Références

Sources bibliographiques

Modèle:Ouvrage. La référence est notée « JA » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « AF » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « EG » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage.

  • Nelly Audenot. La référence est notée « NA1 » dans le texte.

Modèle:Références

  • Jacques Bauer. La référence est notée « JB » dans le texte.

Modèle:Références

  • Jean Blot. La référence est notée « JB1 » dans le texte.

Modèle:Références

  • Éric Dupré et Christian Saint-Arroman. La référence est notée « DS » dans le texte.

Modèle:Références Modèle:Ouvrage.

  • Nelly Audenot. La référence est notée « NA2 » dans le texte.

Modèle:Références

  • Georges Pialloux. La référence est notée « GP » dans le texte.

Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « PV » dans le texte. Modèle:Références

Site de la mairie

La référence est notée « M » dans le texte. Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

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