Ascain
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Ascain, Modèle:En langue, est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Frontalière avec l’Espagne au sommet de la Rhune, dernier sommet pyrénéen, situé à six kilomètres de la côte atlantique, elle est arrosée par la Nivelle, fleuve côtier qui a sa source en Navarre (Espagne) et traverse le Pays basque français, notamment la province basque traditionnelle du Labourd (capitale : Bayonne), dont fait partie la commune.
Des vestiges sur les pentes de la Rhune datent de la période protohistorique. L'époque moderne connaît des vicissitudes : en 1609, la mission de chasse aux sorcières du conseiller au Parlement de Bordeaux Pierre de Rosteguy de Lancre ; une occupation espagnole pendant la guerre de Trente Ans, en 1636-1637 ; en 1656, une guerre locale est menée par Martin de Chourio contre Jean d'Arcangues, procureur du roi.
L'époque contemporaine est marquée par la déportation d'une partie des habitants en 1794, pendant la Terreur. En 1813, des combats meurtriers ont lieu autour d'Ascain, lorsque Wellington, venant d'Espagne, envahit la France par la Rhune. Durant la Seconde Guerre mondiale, le village se distingue par sa participation active aux évasions clandestines vers l'Espagne.
Localité à l'origine agricole, aujourd'hui peuplée de Modèle:Nombre Modèle:Pas clair pour une superficie de Modèle:Unité, Ascain se développe principalement grâce au tourisme et aux activités de services. Elle conserve une activité autrefois renommée d'extraction et de travail de la pierre.
Plusieurs personnalités sont issues d'Ascain ou y ont vécu, notamment l'écrivain Pierre Loti qui y a écrit son roman Ramuntcho et l'homme politique Jacques Chaban-Delmas qui y est enterré. Ascain a aussi une importante équipe de pelote basque
Géographie
Modèle:Maplink Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Ascain est située à l'extrême sud-ouest du territoire de la République française. Elle est frontalière au sud avec l’Espagne, mais seulement sur un point situé à peu de distance du sommet de la Rhune (Modèle:Unité), qu'elle partage avec les communes françaises de Sare et d’Urrugne, et avec la commune espagnole de Bera (comarque navarraise de Cinco Villas).
La commune est située à six kilomètres du littoral au niveau de Saint-Jean-de-Luz, à 10 km au nord-est de la ville frontalière d'Hendaye et à 25 km au sud de Bayonne. En ce qui concerne le chef-lieu du département, Pau, la distance est de l'ordre de 130 km (par autoroute).
Selon la classification de l'INSEE, elle fait partie de l’unité urbaine de Bayonne (30 communes). Ascain est donc, du point de vue de l'INSEE, une commune urbaine de la banlieue de la ville-centre que forment les communes de Bayonne et d'Anglet. Ascain fait aussi partie de l'aire d'attraction de Bayonne qui inclut des communes rurales.
Communes limitrophes
Géologie et histoire géologique
La commune est située aux pieds de la Rhune, partie extrême-occidentale de la chaîne des Pyrénées, qui date de la fin du Paléozoïque (entre Modèle:Nobr<ref group ="JA" name="p8">Modèle:P..</ref>). Au dépôt des argiles de base s’ajoutent au Mésozoïque (entre Modèle:Nobr<ref group ="JA" name="p8"/>) ceux de poudingue, amalgame de galets de quartzite soudés entre eux par un ciment gréseux, de grès et de basalte<ref group="Note">Jean Bost mentionne en particulier des affleurements d’orthoalbitophyre à proximité du sommet de la Rhune.</ref>. Il y a Modèle:Nobr, en effet, la divergence de la plaque ibérique du reste de l’Europe provoque la naissance d'une vallée volcanique. L’affleurement de basalte le plus important se trouvant au sommet de la Rhune, alors que les autres, de moindre conséquence se dispersent dans un rayon de Modèle:Unité, il semble probable que le cratère principal corresponde à l’actuel sommet<ref group ="JB" name="p34"/>. Des sédiments rouges, résultant du climat semi-aride régnant alors, s’accumulent également. La semi-aridité du climat est confirmée par la présence, quoique éparse, de fossiles<ref group ="JB" name="p34">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Des forêts marécageuses peuplées de grandes fougères, telles le Pecopteris arborescens, sont mentionnées.</ref>. À la fin de l’ère secondaire, entre Modèle:Nobr, des plissements disloquent les couches de sédiments à plusieurs reprises, provoquant les reliefs connus aujourd’hui<ref group ="JA" name="p8"/>. La Rhune nous apparaît en effet comme un vaste anticlinal, accumulation de couches montrant une convexité vers le haut, résultat de poussées latérales orientées du sud au nord<ref group ="JB" name="p31">Modèle:P..</ref>.
Relief
L'altitude varie entre 5 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point culminant se trouve sur la Rhune, mais deux autres sommets sont à signaler, le Biscarzun (Modèle:Nombre) à l’est du bourg, et l’Esnaur (Modèle:Nombre) au sud-est<ref group ="HL" name="p362">Modèle:P..</ref>. Le village-centre se trouve à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref group="HL" name="p15">Modèle:P..</ref>.
Hydrographie
La limite nord de la commune correspond au cours de l’Etxeberriko erreka, un affluent droit de la Nivelle.
Le territoire communal, situé dans le bassin versant de la Nivelle, est arrosé par la Nivelle elle-même et par plusieurs affluents, les ruisseaux d’Ibardin, d’Arraio, d’Etxeberri et de Galardi ainsi que par le ruisseau des Trois fontaines, tributaire du Galardi<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>. La Nivelle est un fleuve de Modèle:Unité qui prend sa source en Espagne et qui, après Modèle:Unité de cours parfois tumultueux en France, se jette dans le golfe de Gascogne, dans la baie de Saint-Jean-de-Luz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est enregistrée Site d’intérêt communautaire par le réseau Natura 2000 depuis le Modèle:Nobr sous l’intitulé Modèle:Citation<ref name="Natura">Modèle:Lien web.</ref>.
Ascain présente la particularité d'être située très en aval sur le fleuve, donc en contact avec deux environnements concernés par la protection. Le pont romain qui enjambe la Nivelle marque la limite entre la fin du cours estuarien, qui relève du domaine maritime public, et le début du cours fluvial<ref group="CO" name="p214" />. Les marées sont perceptibles au niveau de la localité, entraînant des prescriptions techniques particulières lors des travaux effectués sur les berges du fleuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet, à Modèle:Unité à vol d’oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La proximité des reliefs et l’éloignement relatif de la côte atlantique impliquent des différences notoires en termes de précipitations, d’ensoleillement direct et de variation de températures, mais les données de la station de Biarritz - Anglet permettent de se faire une idée assez précise du climat de la localité. Les précipitations sont assez importantes : le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Tmp et avoisine les Modèle:Tmp en été. La température la plus basse relevée a été Modèle:Tmp le Modèle:Nobr, et la plus élevée, Modèle:Tmp le Modèle:Nobr<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée. Le sommet de la Rhune peut être recouvert de neige plusieurs jours de suite.
Voies de communication et transports
Routes
Situé à environ deux kilomètres de l'autoroute A63 (Bordeaux-Hendaye/Biriatou, puis Irun et le réseau espagnol) et de la route D 810 (Hendaye-Bayonne), Ascain-bourg est desservi par les routes
- D 918, sur la rive droite de la Nivelle<ref group="GP" name="p54">Modèle:P..</ref>, reliant Saint-Jean-de-Luz à Saint-Jean-Pied-de-Port via Saint-Pée-sur-Nivelle, Espelette et Itxassou ;
- D 4, qui relie la D 810 (Urrugne) à Dantxaria via Sare, rejoignant la route espagnole N 121 vers Pampelune.
L’ancienne route vers Ciboure (face à Saint-Jean-de-Luz) passait sur la rive gauche de la Nivelle et servait de « chemin de halage », nom qu'elle porte encore aujourd'hui<ref group="GP" name="p53">Modèle:P..</ref>. Désaffectée et devenue peu praticable, elle a été rendue à la circulation dans les années 1960 grâce à la réouverture du Modèle:Pas clair, à proximité du moulin éponyme<ref group="GP" name="p53"/>.
La Modèle:Nobr, longue de quelques centaines de mètres, assure la liaison entre la Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr, en empruntant un pont reconstruit après 1878, une crue de la Nivelle ayant emporté l'ancien pont de bois<ref group="GP" name="p55">Modèle:P..</ref>.
La commune est desservie par les lignes 45 et 47 du réseau Hegobus (Hendaye-Saint-Jean-de-Luz et communes de l'intérieur).
Voies ferrées
La gare la plus proche est celle de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure, sur la ligne Bordeaux-Hendaye-Irun.
Ascain a aussi une ligne touristique, celle du petit train de la Rhune, qui part du col de Saint-Ignace (Modèle:Unité), desservi par la Modèle:Nobr entre Ascain et Sare. Reliant le col au sommet de la Rhune, c'est un des rares chemins de fer à crémaillère encore en service en France, .
De 1924 à 1937 a existé un réseau basque de la compagnie des voies ferrées départementales du Midi : la ligne ouverte entre Bayonne et Biarritz, puis Ciboure, empruntait ensuite le chemin de halage jusqu’à Ascain. Elle franchissait ensuite le col de Saint-Ignace par l’ancienne voie dite « romaine » pour atteindre Sare. Elle a été fermée dès 1937 par manque de rentabilité<ref group="GP" name="p57">Modèle:P..</ref>.
Durant cette période, le chemin de fer de la Rhune était connecté à cette ligne.
Urbanisme
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,5 %), zones urbanisées (22,9 %), forêts (17 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La partie urbanisée du territoire est partagée entre sept quartiers : Aldagaray, Arania, Mendixka, Morzelay, Plazza, Portua et Serres<ref group="HL" name="p15"/>,<ref group="Note">L’IGN a adopté les graphies Aldagarai et Morzelai (actuellement Aldagaray et Morzelay) et en 1863, Modèle:Ouvrage mentionne la forme Harania pour le lieu-dit actuel Arania.</ref>. Près de Modèle:Nombre sont identifiés sur les cartes IGN, de la borne frontière avec l’Espagne à proximité du sommet de la Rhune, à la redoute de Bizkarzun qui fait l’objet d’une inscription par le ministère de la Culture<ref name="Biscarzoun"/>, en passant par l’ancienne localité de Serres, supprimée en 1845 et dont le territoire a été partagé entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref>.
Comme l'indique le géographe Roger Brunet, en dehors du bourg l'habitat est très épars sur les reliefs de basse altitude qui s'étalent de part et d'autre de la Nivelle<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
La zone inondable développée par la Nivelle fait, depuis 1997, l'objet d'un plan de prévention du risque inondation. Ce plan a été mis à jour en 2014, à la suite des inondations et coulées de boues survenues le Modèle:Date-<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 1982, six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris. Ils concernent la tempête de Modèle:Date-, les inondations et chocs mécaniques liés à l'action des vagues de Modèle:Date- et de Modèle:Date-, les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de Modèle:Date-, et enfin les inondations et coulées de boues de Modèle:Date- et de Modèle:Date-.
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 930, alors qu'il était de 1 503 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 78,2 % étaient des résidences principales, 17,7 % des résidences secondaires et 4,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,2 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,9 %, en hausse par rapport à 1999 (74,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,3 % contre 0,0 %, leur nombre étant en forte augmentation, 35 contre 0<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Le style architectural est celui du Labourd, avec des fermes dont l’entrée est orientée à l’est, alors que leur façade ouest n’est percée que de petites fenêtres pour la protéger des pluies maritimes, et avec des maisons traditionnelles aux murs blancs appareillés de pans de bois apparents, peints le plus souvent en rouge brun ou en vert, qu’elles soient situées dans le bourg ou éparpillées dans la lande.
Projets d’aménagement
Le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune a été adopté par le conseil municipal du Modèle:Nobr<ref name="PLU">Modèle:Lien web.</ref>. Son préambule définit pour orientations générales la nécessité de Modèle:Citation<ref name="PLU1">Modèle:Lien web.</ref>. Il met en exergue l’accélération de la croissance démographique qui était en moyenne de Modèle:Nobr supplémentaires par an entre 1990 et 1999, passant à Modèle:Nobr annuelles pour la période 1999 - 2011, et prévoit de maintenir ce rythme de croissance pour parvenir à Modèle:Nombre au terme des Modèle:Nobr<ref name="PLU1"/>.
L’adaptation doit se faire dans le respect du PPRI et de l’environnement naturel et agricole. Les deux derniers axes correspondent à des orientations à la fois économiques et écologiques. Ces objectifs, visant à optimiser la consommation de l'espace et l'étalement urbain, se traduiront à terme par une amélioration des possibilités de stationnement le long de la rue principale ainsi que par la rationalisation des transports et des déplacements, le regroupement des établissements scolaires et l’agrandissement des structures d’accueil (maison de retraite, maison des associations) et enfin l’amélioration des réseaux numériques et le développement de l’assainissement collectif<ref name="PLU1"/>.
Toponymie
Ascain/Azkaine
Son nom basque actuel est Azkaine<ref name="Toponimia (leku-izenak)" /> et le gentilé est Azkaindar<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Toponimia (leku-izenak)">Modèle:Lien web.</ref>. D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ascain est le labourdin.
Le toponyme Ascain apparaît pour la première fois en 1125 sous la graphie Escan<ref name="EG">Modèle:Ouvrage.</ref>, reprise ensuite vers 1140 dans le cartulaire de Bayonne puis sous les formes Scain (1235, cartulaire de Bayonne, feuillets 7 et 29<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Ascayn (1302), Scainh et Ascaing (respectivement 1450 et 1552, titres du Labourd, Modèle:Nobr<ref name="Labourd">Titres du Labourd - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Sancta Maria d'Ascaing (1691, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits des {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>) et Askaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926.</ref>. Selon Jean-Baptiste Orpustan, Ascain vient probablement de haitz gain : « dessus du tertre » ou « hauteur rocheuse »<ref name="Orpustan"/>,<ref group="Note">Les données des années 1140, 1235, 1450 et 1691 proviennent de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage. Celle de 1302 est issue de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage.</ref>.
Olhaberrieta
La maison Olhaberrieta (« lieu de cabane neuve »), située à mi-chemin entre le quartier d’Olhette à Urrugne et le bourg d’Ascain, est mentionnée en 1568<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Portua
Le quartier Portua doit son nom à sa situation portuaire sur la Nivelle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y régnait une intense activité de construction navale, protégée par une tour, devenue de nos jours la maison Dorrea (ou Dorria), près de laquelle Winston Churchill fit une aquarelle<ref name="EG"/>. Le port recevait via Saint-Jean-de-Luz du minerai de fer de Biscaye à destination de la forge de Saint-Pée-sur-Nivelle<ref name="Casaubon"/>.
Serres
Le toponyme « Serres » (prononcé /serrés/<ref group="GL" name="p251">Modèle:P..</ref>) apparaît sous les formes Villa quœ dicitur Asseres (1083 et vers 1140, cartulaire de Bayonne, Modèle:Nobr<ref name="Livre d'Or"/>), serres (1193) et Sanctus-Jacobus de Serres (1691, collations du diocèse de Bayonne)<ref name="Collations Bayonne"/>,<ref group="Note">Les données des années 1140 et 1691 proviennent de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage. Celles des années 1083 et 1193 sont issues de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage.</ref>. On a ici affaire à une étymologie prélatine serra (« hauteur non rocheuse, colline allongée »)<ref name="Orpustan"/>
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il s’agit d’un domaine rural, possession du vicomte du Labourd<ref name="Livre d'Or"/>, situé sur la rive droite de la Nivelle, plus élevée que la rive gauche, où se trouve Ascain. Du fait de sa position, Serres devient une étape sur le chemin de Compostelle, en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle ou d'Ahetze, vers Bera en passant par Ascain ou Sare<ref group="GL" name="p252">Modèle:P..</ref>. Elle offre aux pèlerins une église (Sanctus-Jacobus de Serre) et un hôpital.
La loi du Modèle:Nobr réunit Serres, ainsi que certains quartiers de Sare, à Saint-Pée-sur-Nivelle, sous le nom de « Beauregard ». En Modèle:Nobr, la commune, redevenue indépendante, voit passer des troupes napoléoniennes qui y établissent le « camp de la réserve » au cours de la guerre d'indépendance espagnole (bataille de la Nivelle<ref group="GL" name="p252"/>).
En 1845, la commune de Serres est partagée entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz, par ordonnance du roi Louis-Philippe (Modèle:Nobr<ref group="GL" name="p261">Modèle:P..</ref>).
Lieux de pèlerinage
La formule « croix d’Urumendy » désignait un lieu de pèlerinage<ref group="PR">Modèle:P..</ref>, tout comme Xeruenborda, noté « Chérumborda » dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref group="PR">Modèle:P..</ref>.
Au sommet de la Rhune, la chapelle du Saint-Esprit et de la Trinité était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un but de pèlerinage pour les paroissiens d’Urrugne, de Bera, d'Ascain et de Sare qu’il fallut organiser à des dimanches et des mois différents pour éviter l’affluence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire
La Rhune recèle un nombre important de monuments mégalithiques, qui sont les témoins d'une activité humaine au Néolithique<ref group="JA" name="p10">Modèle:P..</ref>. On trouve en effet des cromlechs et des dolmens datant de l’âge du bronze et de l’âge du fer et reflétant une activité funéraire importante. La tourbière des Trois fontaines est par exemple dominée par la colline de Gorostia, où une nécropole montrant neuf cercles de pierres a été découverte au lieu-dit Aïra-Harri<ref group="JA" name="p10"/>,<ref name="Aïra-Harri"/>. De même les deux dolmens d’Altsan s’offrent encore à la vue des promeneurs, tout comme le monolithe d’Athekalegun et celui de Gastainbakar<ref group="JA" name="p10"/>.
Antiquité romaine
Modèle:... À l'époque antérieure aux conquêtes de César (52 avant JC) , la région est considérée par les Romains comme une partie de la Gaule, qu'ils nomment Aquitaine, à ce moment est délimitée au nord par la Garonne.
Après la conquête, la Gaule « chevelue » est divisée en trois provinces, la Lyonnaise (capitale : Lyon), la Belgique (Reims) et l'Aquitaine (Saintes, puis Bordeaux), qui s'étend désormais des Pyrénées à la Loire (ces trois provinces étant à part de la Narbonnaise, conquise dès 120 avant JC).
Il est courant dans de nombreuses régions, et notamment au Pays basque, de parler de « voie romaine » ou de « pont romain » pour désigner des chemins et ponts anciens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans cette région, une origine romaine ne s'appuie sur aucune source documentée et doit être considérée avec prudence<ref name="Casaubon">Modèle:Lien web.</ref>. Mais cela n'exclut pas que des vestiges postérieurs à l'Antiquité romaine aient repris le tracé de voies ayant existé au début de notre ère<ref name="Casaubon"/>.
Selon l'érudit Jakes Casaubon<ref>Louis de Buffières et Jean-Michel Desbordes ; Jacques Blot et Jakes Casaubon, De la voie romaine au chemin de Saint-Jacques : le franchissement du port de Cize.</ref> (mort en 2021), la disparition des voies romaines d'origine est due à l'action des éléments climatiques au cours des Modèle:Nombre qui nous séparent de leur construction<ref name="Casaubon"/>.
Selon ce chercheur, les chemins pavés que nous connaissons aujourd'hui peuvent avoir deux origines : *soit ils sont liés à l'amélioration des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle par des communautés religieuses comme l'ordre des prémontrés, *soit ils ont été créés pour assurer le transport de minerai entre les mines et les forges ; ce dernier cas est celui d'Ascain, dont le port sur la Nivelle recevait le minerai d'Urrugne et de Biscaye, pour être traité à la forge Olazabal de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Moyen Âge
La plus ancienne mention écrite de l'histoire d'Ascain se trouve vers 1130 dans le Livre d’Or de Bayonne à propos d’un Loup Aner d’Ascain, témoin lors d'une donation par le vicomte de Labourd, Bertrand, en faveur de l’Modèle:Pas clair. Ce personnage fait partie des conseillers du vicomte<ref group="HL" name="p281">Modèle:P..</ref>. Il faut attendre 1235 pour voir apparaître un Salomon de Scain, caution lors d’une cession de biens à l’Église<ref name="Livre d'Or"/>,<ref group="HL" name="p281"/>. La paroisse « Santa-Maria de Dascain » est mentionnée en 1341<ref name="EG"/>.
La présence d'un lieu de culte chrétien dans la localité est attesté depuis 1140 (cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or"/>,<ref group="LL" name="p6">Modèle:P..</ref>).
C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'est mentionné un seigneur d’Ascain, Martin Otxoa de Gaztelu, possesseur du palacio de Ascanio<ref group="HL" name="p282">Modèle:P..</ref>. Marié avec Maria Garcia de Narbart, dame d’Agorreta, il a un fils, Juan Martinez de Agorreta Ascanio, dont les armoiries (Modèle:Citation) ont été adoptées par le conseil municipal le Modèle:Nobr, sous une forme modernisée<ref group="HL" name="p282"/>. Une arrière-petite-fille, Maria, épouse Philippe de Beaumont, neveu Modèle:Qui.
Cette union place la maison d’Ascain du côté des Beaumont, lors de leurs conflits avec les Gramont<ref group="HL" name="p283">Modèle:P..</ref>.
Époque moderne
La mission de Pierre de Lancre (1609)
Modèle:... En 1609 Pierre de Lancre, conseiller au Parlement de Bordeaux depuis 1582, intervient dans la province de Labourd, à la tête d'une commission d'enquête constituée par le roi de France et de Navarre Henri IV<ref group="Note">Henri de Bourbon a d'abord été roi de Navarre (Basse-Navarre) en 1572 en tant que fils de Jeanne III de Navarre ; il devient roi de France en 1589, en tant que fils d'Antoine de Bourbon (mort en 1562) et donc premier prince du sang de France, à la mort d'Henri III de Valois.</ref>. Cette commission doit Modèle:Citation.
Pierre de Lancre commence son enquête à Bayonne au début de juillet 1609, puis se déplace dans plusieurs localités du Labourd, notamment Saint-Pée et Ascain. Plusieurs personnes d’Ascain sont entendues comme témoins<ref group="Note">La déposition de Catherine d’Arreiouque, Modèle:Nobr au moment de l’audition, nous apprend Modèle:Citation - Extrait du tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons, livre second, discours II : Du transport des Sorciers au Sabbat, cité par Hubert Lamant-Duhart.</ref>,<ref group="HL" name="p289">Modèle:P..</ref>.
La montagne de la Rhune est citée comme un lieu de sabbat<ref name=seb>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le curé d'Ascain, de la maison d’Harguibellea (Arguibel), est Modèle:Pas clair en l’église Saint-Esprit de Bayonne, pendu puis brûlé<ref>Modèle:Ouvrage, page 249.</ref>,<ref group="Note">Modèle:Citation - Extrait du tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons, livre sixième, discours II : Des prêtres sorciers, cité par Hubert Lamant-Duhart.</ref>.
Grâce à l’intervention de l'évêque de Bayonne, Bertrand d'Eschaud, Pierre de Lancre est rappelé à Bordeaux<ref group="HL" name="p292">Modèle:P..</ref>, sa mission s'interrompant le 1er novembre.
Occupation espagnole (1636-1637)
Ascain fut occupée durant la guerre de Trente Ans pendant une année, du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, par des troupes espagnoles, ainsi que les paroisses de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Biriatou, Hendaye et Urrugne<ref group="HL" name="p292"/>.
La guerre de Martin de Chourio (1656-1657)
Modèle:... En 1650, débute un conflit entre les sabelchourris (« ceintures blanches ») et les sabelgorris (« ceintures rouges »), traduisant l’opposition entre les maisons de Saint-Pée et d’Urtubie pour l'occupation de la charge de bailli du Labourd<ref group="HL" name="p295">Modèle:P..</ref>.
En 1656, Martin de Chourio (Xurio en basque), notaire à Ascain et syndic général nommé par le Modèle:Quoi du Labourd prend la tête des partisans de la maison de Saint-Pée, Modèle:Pas clair, et s’oppose à Jean d’Arcangues, procureur du roi au bailliage du Labourd, qui soutient la maison d’Urtubie, en la personne de Salvat de Gamboa.
En représailles des Modèle:Refnec décidées par Jean d'Arcangues, Chourio met son château du à sac. Recherché, il prend la tête d'une armée de Modèle:Nombre, menant une guerre qui ne cesse qu’un an plus tard du fait de sa mort (naturelle) à Ascain<ref group="HL" name="p296">Modèle:P..</ref>.
Période de la Révolution et de l'Empire
La révolution de 1789 et ses suites
Les événements de 1789 ont leur origine dans la convocation en 1788 des États généraux par Louis XVI, pour la première fois depuis 1614, donnant lieu au début de 1789 à la rédaction dans chaque paroisse du royaume d'un cahier de doléances<ref>La quasi-totalité des cahiers de doléances a été conservée.</ref> et à l'élection d'un délégué à l'assemblée du Tiers état du bailliage ou de la sénéchaussée, réunie pour élire deux députés, tandis que la noblesse et le clergé élisent chacun séparément un député.
Ascain fait partie du bailliage d'Ustaritz, dont les députés élus sont le curé de Ciboure, le marquis de Caupenne et les frères Garat, avocats à Bordeaux, Dominique et Dominique-Joseph. Modèle:...
Les États généraux, réunis le 5 mai à Versailles, deviennent le 9 juillet l'Assemblée nationale constituante et le royaume de France devient de fait une monarchie constitutionnelle<ref>De droit, en septembre 1791, lorsque le roi promulgue la nouvelle constitution, qui fait de lui le « roi des Français ».</ref>. L'Assemblée, après avoir aboli tous les privilèges personnels ou locaux (4 août 1789), crée les départements, districts et communes (celles-ci correspondent aux paroisses traditionnelles).
Dans le nouveau découpage territorial mis en place en 1790, la commune d'Ascain fait partie du district d'Ustaritz, un des six<ref group="Note">Les districts sont supprimés en 1795. En 1800 sont créés les arrondissements, et c'est alors Bayonne qui devient chef-lieu d'arrondissement.</ref> du département des Basses-Pyrénées, dont le chef-lieu est d'abord Navarrenx, puis Pau (octobre 1790)<ref group="Note">Les Basses-Pyrénées rassemblent le Béarn (Pau), la Basse-Navarre (substrat du titre de « roi de Navarre »), le Labourd (Ustaritz), la Soule (Mauléon) et Bayonne, ville alors de tradition gasconne et non basque.</ref>. Ce district (qui inclut Bayonne) est divisé en douze cantons : Ascain fait partie du canton de Sare, ainsi qu'Ainhoa.
Le territoire de la commune d'Ascain correspond d'abord à celui de la paroisse d'Ascain. Mais quelques décennies plus tard<ref> Loi du 19 juillet 1845 (Bulletin des lois de la République française).</ref>, il sera augmenté d'une partie de celui de la commune de Serres, supprimée le Modèle:Date-.
La république et la déportation de 1794
La république est établie le 21 septembre 1792 par la nouvelle assemblée constituante, la Convention, élue à la suite de la journée insurrectionnelle du 10 août, qui a abouti à la chute de Louis XVI. Les élections ont eu lieu en septembre : le département a sept députés à la Convention (dont aucun ne sera guillotiné).
Après les victoires de Valmy (20 septembre 1792) et de Jemappes (6 novembre), la République française est confrontée à partir de mars 1793 à une situation militaire<ref group="Note">Formation de la première coalition, incluant le Royaume-Uni, et début de la guerre de Vendée.</ref> et politique<ref group="Note">Conflit au sein de la Convention entre girondins et montagnards, qui s'achève en juin 1793 par la victoire de ceux-ci.</ref> difficile, qui aboutit en septembre 1793 à l'établissement, sous la direction des montagnards, du gouvernement révolutionnaire et de la Terreur. Celle-ci dure jusqu'au 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), date de la chute de Robespierre.
En mars 1794, en raison de la désertion de quarante-sept conscrits<ref group="Note">Il s'agit des soldats requis par la levée de 300 000 hommes de mars 1793, puis par la levée en masse de septembre.</ref> d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du Modèle:Nobr/Modèle:Nobr) fait arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde. Ces communes sont décrétés, ainsi que les autres communes proches de la frontière espagnole, « communes infâmes »<ref>Modèle:Ouvrage, page 187.</ref>. Cette mesure est ensuite étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants sont Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils sont regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ondres<ref group="Note">Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par Modèle:Ouvrage) du Modèle:Nobr (Modèle:Nobr) pour les Modèle:Nobr sous leur responsabilité : Modèle:Citation.</ref>, puis dans diverses localités du Lot, du Lot-et-Garonne, du Gers, des Landes, de la partie béarnaise des Basses-Pyrénées et des Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens sont décidés par une série d'arrêtés pris le Modèle:Nobr et le Modèle:Nobr, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz, qui dirige le district : Modèle:Citation
La récupération des biens ne se fait pas sans difficulté, car ils avaient été mis sous séquestre sans être enregistrés et livrés aux pillage : Modèle:Citation
L'invasion anglo-espagnole de 1813
En 1813, durant la guerre anglo-espagnole contre Napoléon Ier, les troupes commandées par le général Wellington entrent en France par la Rhune. Durant les combats qui concernent également Sare, Bera et Urrugne, Modèle:Nobr sont pointés sur Ascain du haut de la montagne<ref group="GP" name="p67">Modèle:P..</ref>.
De ces combats autour de la Rhune, subsistent plusieurs redoutes. Ainsi la redoute d’Esnaur (aujourd'hui inscrit comme monument historique), contrôle à Modèle:Nombre d'altitude l’accès au col de Saint-Ignace qu'elle domine<ref name="Esnaur"/>. Elle forme un polygone irrégulier d'une superficie de Modèle:Unité. La redoute de Biskarzun, également inscrite aux monuments historiques, surplombe le bourg d’Ascain à la cote Modèle:Nombre<ref name="Biscarzoun"/>. Plus petite que la précédente, Modèle:Pas clair<ref group="GL" name="p368">Modèle:P..</ref>.
Époque contemporaine
La querelle des Inventaires (1906)
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par l’opposition de la population d’Ascain, comme celle de nombreux villages basques, aux inventaires résultant de l’adoption de la loi de séparation des Églises et de l'État du Modèle:Nobr. Le percepteur devant faire l’inventaire des biens de l’Église se voit une première fois refuser l’entrée du village. Il revient à la charge vers la mi-mars, assisté de gendarmes et d’une compagnie du [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]] de Bayonne. Pour pouvoir entrer dans l'église, il fait enfoncer les portes à la hache<ref group="HL" name="p460">Modèle:P..</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:... La Seconde Guerre mondiale voit le village organiser le passage de la frontière avec l’Espagne des volontaires voulant rejoindre les Forces françaises libres en Afrique ou en Grande-Bretagne. Charles Minier, maire de la commune du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, remettra au cours de son mandat la croix de guerre avec citation au titre de la Résistance à deux des chefs du groupe clandestin à l’origine de cet acte de résistance (le secrétaire de mairie François Bertrand et le vicaire Jean Carrère<ref group="HL" name="p462">Modèle:P..</ref>), également salué par le général de Gaulle lors de sa visite à Ascain en septembre 1947<ref group="HL" name="p465">Modèle:P..</ref>.
Vie politique
Caractéristiques des résultats électoraux
Commune<ref group="Note">Autrefois rurale, mais aujourd'hui, Ascain fait partie de l'agglomération de Bayonne.</ref> du Pays basque, Ascain soutient généralement les candidats de droite aux élections présidentielles et aux élections régionales et encore plus aux élections législatives et municipales.
Lors des dernières élections régionales, les électeurs d'Ascain ont voté pour les candidats de droite alors que le département a été légèrement favorable à la gauche (50,8 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 34,25 % à Ascain).
En ce qui concerne les partis politiques d'orientation nationaliste basque, ils n'ont pas de bons résultats lors des scrutins locaux.
La participation électorale à la dernière élection présidentielle a été plus élevée (87 %) qu'au niveau national (80,35 %) et départemental (83,65 %).
Modèle:Résultats élections communes françaises
Modèle:Boîte déroulante/fin
Élections présidentielles depuis 2007
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 57,49 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 42,51 % des suffrages ; le taux de participation était de 90,08 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 47,70 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 52,30 % des suffrages ; le taux de participation était de 87,09 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales depuis 2008
Aux élections municipales de 2008, la liste de Jean-Louis Laduche, dont la liste LDVD avait obtenu Modèle:Nombre sur 27, avait rassemblé au premier tour 50,33 % des suffrages ; le taux de participation était de 79,70 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections municipales de 2014, la liste de Jean-Louis Fournier, dont la liste LDIV avait obtenu Modèle:Nombre sur 27, avait rassemblé au second tour 47,44 % des suffrages ; le taux de participation était de 80,54 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires depuis 1808
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Administration
Instances judiciaires
Située dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Ascain relève de Bayonne pour toutes les juridictions de premier degré, à l'exception du tribunal administratif situé à Pau et de la cour administrative à Bordeaux<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Gestion des déchets
La collecte des déchets ménagers ainsi que le tri sélectif de la commune, jusque-là pris en charge directement par la commune, sont assurés par le syndicat intercommunal pour l’élimination des déchets (SIED) Côte Basque Sud depuis 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il en est de même pour Biriatou, Ciboure, Guéthary et Urrugne. Le traitement lui-même est assuré par le syndicat mixte Bil Ta Garbi. La commune dispose également d’une déchetterie publique, qui recueille les déchets verts et les encombrants.
Finances locales
Ascain appartenait à la strate des communes ayant une population comprise entre 2 000 et Modèle:Nombre jusqu'en 2005 inclus ; depuis 2006 à la strate des communes ayant une population comprise entre 3 500 et Modèle:Nombre.
Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur la période 2006-2012, ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.
Années | Résultat comptable | Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de financement des investissements |
Capacité d'autofinancement (CAF) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Ascain | Moyenne de la strate |
Ascain | Moyenne de la strate |
Ascain | Moyenne de la strate | |
90 | 132 | Besoin 25 | Capacité 5 | 90 | 159 | |
266 | 131 | Besoin 137 | Capacité 1 | 269 | 158 | |
48 | 124 | Capacité 80 | Capacité 18 | 56 | 152 | |
57 | 128 | Capacité 194 | Capacité 9 | 63 | 155 | |
50 | 135 | Besoin 129 | Capacité 8 | 65 | 166 | |
43 | 147 | Capacité 14 | Capacité 7 | 60 | 181 | |
47 | 145 | Besoin 29 | Capacité 10 | 68 | 181 | |
45 | 136 | Besoin 3 | Besoin 13 | 68 | 177 | |
Sources des données : les comptes des communes - Ascain<ref name="Budget2013">Modèle:Lien web.</ref>.
2006-2013 : communes de 3 500 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé. |
Taxe | Taux voté à Ascain | Taux moyen de la strate |
---|---|---|
d'habitation | 11,26 % | 13,80 % |
foncière sur le bâti | 11,14 % | 19,22 % |
foncière sur le non-bâti | 24,25 % | 51,84 % |
Sources des données : les comptes des communes - Ascain<ref name="Budget2013"/>.
Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale. Strate : communes de 3 500 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé |
En milliers d’euros | En euros par habitant | Moyenne de la strate | ||
---|---|---|---|---|
Opérations de fonctionnement | ||||
Total des produits de fonctionnement = A | 3 519 | 857 | 1 027 | |
Dont : | Impôts Locaux | 1 543 | 376 | 407 |
Autres impôts et taxes | 157 | 38 | 55 | |
Dotation globale de fonctionnement | 611 | 149 | 192 | |
Total des charges de fonctionnement = B | 3 335 | 813 | 891 | |
Dont : | Charges de personnel | 1 271 | 310 | 413 |
Achats et charges externes | 748 | 182 | 242 | |
Charges financières | 101 | 25 | 31 | |
Contingents | 154 | 38 | 35 | |
Subventions versées | 300 | 73 | 56 | |
Résultat comptable = R (A-B) | 184 | 45 | 136 | |
Opérations d'investissement | ||||
Total des ressources d'investissement = C | 1 955 | 476 | 475 | |
Dont : | Emprunts bancaires et dettes assimilées | 500 | 122 | 91 |
Subventions reçues | 74 | 18 | 68 | |
FCTVA | 222 | 54 | 39 | |
Retour de biens affectés, concédés, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Total des emplois d'investissement = D | 1 968 | 480 | 487 | |
Dont : | Dépenses d'équipement | 1 641 | 400 | 375 |
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées | 208 | 51 | 76 | |
Charges à répartir | 0 | 0 | 0 | |
Immobilisation affectées, concédées, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C) | 13 | 3 | 13 | |
Autofinancement | ||||
Excédent brut de fonctionnement | 381 | 93 | 203 | |
Capacité d'autofinancement (CAF) | 281 | 68 | 177 | |
CAF nette du remboursement en capital des emprunts | 73 | 18 | 100 | |
Endettement | ||||
Encours de la dette au 31/12 | 3 346 | 815 | 814 | |
Annuité de la dette | 306 | 75 | 106 | |
Avance du Trésor au 31/12 | 0 | 0 | 0 | |
Fonds de roulement | -28 | -7 | 231 | |
Sources des données : les comptes des communes - Ascain<ref name=Budget2013/>.
Strate : communes de 3 500 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé. |
Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Ascain aux autres communes de la même strate pour l'année considérée<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref> :
- la séquence des résultats comptables de 2006 à 2013 montre une situation financière régulièrement inférieure à la moyenne de la strate, à l'exception de 2007 ;
- les taux de fiscalité directe sont tous inférieurs, voire très inférieurs dans le cas de la taxe foncière sur le non-bâti, au taux moyen de la strate ;
- l'annuité de la dette par habitant (Modèle:Unité) se situe à 70 % de la valeur de la moyenne de la strate.
Intercommunalité
Ascain fait partie de cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- l’agglomération Sud Pays basque ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
- le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián.
Jumelages
Au 4 septembre 2014, Ascain est jumelée avec<ref name="JUMEL">
Modèle:Lien web.</ref> :
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
En 1670, Ascain rassemblait Modèle:Nobr et, en 1718, Modèle:Unité<ref group="HL" name="p15"/>.
La commune voit sa population franchir la barre des Modèle:Unité au début des années 1980, et celle des 3 000 à partir de 1999. La progression, qui était de Modèle:Nobr additionnelles par an de 1990 à 1999, croît à Modèle:Nobr annuels supplémentaires dans la période suivante, et permet à Ascain de passer le seuil des Modèle:Unité au recensement de 2012. Cette croissance s’effectue surtout grâce au solde migratoire à partir de 1975.
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2009 | |
---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | + 1,6 | + 2,0 | + 2,6 | + 1,7 | + 2,4 |
Solde naturel | + 0,9 | + 0,4 | + 0,2 | + 0,1 | + 0,1 |
Solde migratoire | + 0,7 | + 1,6 | + 2,5 | + 1,6 | + 2,3 |
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,0 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,79 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune d’Ascain est rattachée à l’académie de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose de trois écoles : l'école élémentaire privée Azkaineko Ikastola, l'école primaire privée Sainte-Marie et l'école primaire publique<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Ascain%20%2864%29}}.</ref>. L'école Azkaineko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les deux autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>{{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=52&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.</ref>.
Les collèges et lycées les plus proches se situent à Saint-Pée-sur-Nivelle et à Saint-Jean-de-Luz. Le collège Arretxea et le lycée agricole privé Saint-Christophe sont situés à Saint-Pée-sur-Nivelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Jean-de-Luz propose l’accès à deux collèges publics (le collège Maurice-Ravel et le collège Chantaco<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi qu’à un lycée général, le lycée Maurice-Ravel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et à un lycée professionnel, le lycée Ramiro-Arrue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz fait partie de l'université de Pau et des Pays de l'Adour. L'IAE des Pays de l'Adour, basé à Pau et Bayonne, offre des formations en gestion et management. L’ESTIA (école supérieure des technologies industrielles avancées est située à Bidart dans la technopole Izarbel.
Une école de musique (Kornelio), sous forme d'association, propose des formations classiques et traditionnelles<ref name="Associations">Modèle:Lien web.</ref>. La batterie-fanfare Larrundarrak, la chorale Larrun Kanta et l'association Martintxo-Altxalili complètent l'offre musicale sur la commune<ref name="Associations"/>. Les élèves peuvent également s'inscrire à l'antenne du conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz.
Manifestations culturelles et festivités
La saison des manifestations s'ouvre dès avril par le déroulement d’une course à pied féminine, la Neska Korrika. Ce même mois est organisé un forum des arts, regroupant artistes et plasticiens. Août est à son tour l’occasion de célébrer la fête du village, et de participer à la course de la Rhune qui, partant d’Ascain, serpente sur Modèle:Unité jusqu'au sommet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En septembre a lieu la Skyrhune, une SkyRace de Modèle:Unité culminant au sommet de la Rhune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le premier week-end d'octobre se déroule la fête appelée Pastore Lore. Elle s'organise autour des troupeaux d'ovins, de bovins et de pottoks descendant de la Rhune ou des collines, ode à la nature et à l’agriculture<ref name="Festivités">Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Les habitants d'Ascain ont accès au centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne (site principal de Saint-Léon et site de Cam-de-Prats) mais également à Saint-Jean-de-Luz, qui se complète de plusieurs cliniques. En outre, au Modèle:Nobr, six cabinets de médecine générale offrent des consultations sur la localité et une pharmacie assure la fourniture de médicaments<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Des associations animent la vie sportive de la commune, apportant des structures dans les domaines de l'athlétisme, du basket-ball, du cyclisme, de la danse traditionnelle, de la gymnastique, de la pelote basque, de la randonnée pédestre, du rugby à XV et du tennis<ref name="Associations"/>. Une piscine est ouverte au public durant les mois d’été<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un grand fronton, dit place libre, offre son espace ouvert au centre du bourg, au pied de l’hôtel de-la-Rhune où séjourna Pierre Loti. Sa construction date de 1863<ref group="GP" name="p51">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Le conseil municipal déclara le Modèle:Nobr : Modèle:Citation.</ref>. Il fut reconstruit en 1932<ref group="GP" name="p52">Modèle:P..</ref>. Un autre fronton, chemin de Chourio dispose de tribunes pour les spectateurs. Il fut construit à l’initiative de l’abbé Debidart, par des bénévoles et inauguré en 1932<ref group="GP" name="p52"/>. Un troisième fronton est situé dans le jardin de l’hôtel Larralde. Enfin, le trinquet Laduche, du nom de l’enfant célèbre du village, fut inauguré le Modèle:Nobr<ref group="GP" name="p52"/>.
Culte
La commune a une église catholique, dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption.
Elle dépend de la paroisse « Saint-Esprit de la Rhune - Saint-Pée-sur-Nivelle et alentours » du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette paroisse regroupe trois lieux de culte dont l'église de l’Assomption d'Ascain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse, qui assure la continuité du service cultuel, a un conseil pastoral, un conseil paroissial pour les affaires économiques ainsi qu’une communauté de religieuses, les Filles de la Croix, résidant à Saint-Pée-sur-Nivelle.
Une chapelle située non loin du sommet de la Rhune a, pendant plusieurs siècles, été entretenue par un ecclésiastique (prêtre ou ermite) d’une paroisse espagnole ou labourdine<ref group="LL" name="p6"/>. Elle est mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1575) dans un courrier du maréchal de France Blaise de Monluc<ref group="Note">Modèle:Citation.</ref>,<ref group="JA" name="p18">Modèle:P..</ref>. Elle fait également l’objet de dispositions dans le testament de Jean VI de Sossiondo, évêque de Bayonne natif d’Ascain, en 1578 ; il souhaitait que le chapelain de l’ermitage, qui comprenait une chapelle publique en sus de l’habitation, soit un prêtre<ref group="JA" name="p18"/>. En 1680, la chapelle, agrandie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devient la « basilique de la Très Sainte Trinité de la montagne de la Rhune », sous le patronage d’Ascain, Sare, Urrugne et Bera<ref group="JA" name="p19">Modèle:P..</ref>. Dès lors, les charges d’entretien sont réparties en parts égales entre les quatre communes, qui mandatent à tour de rôle un chapelain pour une durée de quatre années. Il ne reste aujourd’hui aucun vestige de cette chapelle qui a été partiellement détruite en 1793 sur ordre du Comité de salut public et qui fut le théâtre des assauts du duc de Wellington contre les troupes napoléoniennes en 1813<ref group="JA" name="p21">Modèle:P..</ref>. La dernière procession eut lieu en 1897 et les fêtes qui l’avaient remplacée furent interdites par les autorités allemandes en 1944 et n’ont jamais repris depuis<ref group="JA" name="p19"/>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Ascain au 9 351e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, 41,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,4 % d'actifs dont 65,3 % ayant un emploi et 5,0 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à Modèle:Nobr par type d'activité.</ref>.
On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 535 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 629, l'indicateur de concentration d'emploi est de 47,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs<ref group="Insee" name="EMP T5">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Le taux d’activité des actifs est inférieur à celui du département (70,4 % à comparer aux 71,4 % des Pyrénées-Atlantiques)<ref group="Note">Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.</ref>,<ref name="PA">Modèle:PdfStatistiques d'évolution et de structure de la population des Pyrénées-Atlantiques en 2009 sur le site de l'Insee. Consulté le 14 juillet 2104.</ref>. Ce commentaire général doit toutefois être nuancé. En effet, si la tranche d’âge des Modèle:Nobr enregistre un écart négatif important par rapport au référentiel départemental (35,4 % vs. 40,7 %), le taux d’activité de la tranche d’âge de Modèle:Nobr est lui substantiellement supérieur à la donnée du département (45,7 % vs. 40,5 %).
Population | Actifs | Taux d’activité en % | Actifs ayant un emploi | Taux d’emploi en % | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 2 469 | 1 737 | 70,4 | 1 613 | 65,3 |
15 à 24 ans | 387 | 177 | 45,7 | 154 | 39,7 |
25 à 54 ans | 1 506 | 1 357 | 90,1 | 1 270 | 84,3 |
55 à 64 ans | 575 | 204 | 35,4 | 190 | 32,9 |
Secteur d’activité | 2009 | 1999 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | % | Nombre | % | |||
Ensemble | 848 | 100,0 | 539 | 100,0 | ||
Agriculture | 26 | 3,1 | 32 | 5,9 | ||
Industrie | 93 | 10,9 | 84 | 15,6 | ||
Construction | 129 | 15,2 | 84 | 15,6 | ||
Commerce, transports, services divers | 398 | 46,9 | 205 | 38,0 | ||
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 203 | 23,9 | 134 | 24,9 | ||
Sources des données : les comptes des communes - Ascain<ref Group="Insee">EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité.</ref>. |
Les commentaires suivants sont toujours faits au regard de la situation de 2009, au besoin comparée à celle de 1999<ref group=Note name="Réserve"/> :
- l'ensemble des emplois de la commune a augmenté de 57,3 % entre 1999 et 2009 ;
- la part des emplois consacrés à l'agriculture et à l'industrie est en nette diminution par rapport à 1999 (14,0 % vs. 21,5 %) ;
- près de 50 % des emplois sont créés par les activités de commerce, transports et services divers, et leur part relative est en nette augmentation par rapport à 1999 (+ 8,9 points de base entre les deux situations) ; la valeur absolue du nombre d'emplois concernés par ce secteur a presque doublé entre les deux années (+ 94,1 %) ;
- la part relative de deux des secteurs, la construction d'une part, et l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale d'autre part, fait montre d'une légère diminution, mais pour chacun d'eux le nombre d'emplois a augmenté de plus de 50 % en valeur absolue de 1999 à 2009 (respectivement + 53,6 % et + 51,5 %).
Entreprises et commerces
Au Modèle:Nobr, Ascain comptait Modèle:Nombre : 31 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 34 dans l'industrie, 67 dans la construction, 202 dans le commerce-transports-services divers et 45 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Ascain<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 15 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
L’agriculture reçoit une attention particulière de la part des équipes dirigeantes de la localité qui ont construit leur plan local d’urbanisme (PLU), adopté par le conseil municipal du Modèle:Nobr, avec l’objectif affiché de préserver l’environnement naturel et agricole<ref name="PLU"/>. Les fêtes d’octobre, Pastore Lore, sont également une illustration de cet attachement aux valeurs agricoles, en l’occurrence pastorales. La localité a d’ailleurs reçu le label Station verte, décerné aux communes qui agissent en faveur du tourisme et de la nature<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, Ascain fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Dans les faits, on constate (voir le paragraphe précédent portant sur l’emploi à Ascain) que la commune a adopté une démarche volontariste vers le tourisme, et que près de 50 % des emplois présents dans la localité (398 des Modèle:Nobr de 2009) sont consacrés au commerce, transports et services divers ; les emplois de ce secteur ont presque doublé en Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="EMP T5"/>.
Les strates d’argilite et de grès déposées il y a Modèle:Nobr ont été exploitées dès la Protohistoire<ref group="JA" name="p61">Modèle:P..</ref>. L’extraction et le façonnage ont permis de produire des pierres meulières pesant jusqu’à Modèle:Unité, mais également des lauzes de deux types, d'une part de grandes plaques pouvant être jetées en travers de ruisseaux pour servir de pont et de dimensions importantes (Modèle:Nobr), et d’autre part des dalles de dimensions pouvant aller jusqu’à Modèle:Unité ; ces dernières sont très couramment utilisées pour assurer la clôture des champs<ref group="JA" name="p60">Modèle:P..</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les pierres de la Rhune sont utilisées pour paver les rues de localités voisines (Anglet, Bayonne) mais également celles de Fréjus, Monte-Carlo, Arles, Angers, Angoulême et Saint-Brieuc<ref group="JA" name="p60"/>. À partir des années 1960, les petites carrières sont abandonnées pour des raisons de rentabilité. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule exploitation d’extraction de pierres de la Rhune, située à Ascain<ref group="JA" name="p61"/>.
Deux brasseries (Akerbeltz et Oldarki) sont présentes à Ascain.
Les commerces locaux (quatre salons de coiffure, un fleuriste, un pressing, un distributeur de presse, un traiteur, deux boulangeries, une pharmacie, deux cavistes, une boucherie et une supérette<ref>Modèle:Lien web.</ref>) assurent une certaine autonomie à la commune et l’accueil touristique.
L’office de tourisme d’Ascain, ouvert toute l’année, oriente les visiteurs vers les activités traditionnelles de la localité (excursions et découvertes), ainsi que vers l’hébergement disponible (hôtels, chambre d’hôtes, campings et locations)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine
Ascain compte six monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et un objet inscrit<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Patrimoine civil
Cercle de cromlechs
Un ensemble de neuf cromlechs se dresse au lieu-dit Aïra-Harri<ref>
- Le site Mégalithes du monde donne « Cromlechs de Gorostiarria », «Autres noms : Aïra-Harri ; Gorosti Harria ; Baratz » ; sur la carte donnée par ce site, le cercle se trouve au-dessus du lieudit Baratz, non loin de la limite avec Sare.
- Google Maps semble ignorer les cromlechs d'Ascain, et ne reconnaît aucun de ces toponymes.
- Référence cadastrale : « D 272 », secteur effectivement limitrophe de Sare (voir : Cadastre d'Ascain).</ref> ; classé monument historique depuis le Modèle:Nobr<ref name="Aïra-Harri">Modèle:Base Mérimée.</ref>, il est propriété de la commune<ref>Site de la mairie, déjà mentionné.</ref>.
Le pont romain
Le pont sur la Nivelle appelé « Pont Romain » (en basque Ur Hertsi), est inscrit depuis le Modèle:Nobr. Il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Pont">Modèle:Base Mérimée.</ref>, c'est-à-dire du dernier siècle de l'Empire romain en Gaule, et en Europe occidentale en général (l'Empire romain d'Occident disparait en 476).
Il est accessible à partir de la D918 (ici appelée « route de Saint-Jean-de-Luz ») qui suit la rive droite de la Nivelle, au carrefour avec la « route de Montségur » qui devient le « chemin du Pont Romain », d'abord rue, puis chemin. Celui-ci, après le franchissement du pont suit le cours du ruisseau Galardiko Erreka jusqu'à la « Route d'Erroteria »<ref>Google Maps, demande : « Pont Romain-Ur Hertsi ».</ref>. Ce chemin est une voie pavée, dite « voie romaine ».
C'est un ouvrage orienté nord-sud d’une quarantaine de mètres de longueur, à trois arches de hauteur inégale (l'arche centrale étant la plus élevée), soutenant une chaussée en dos d’âne<ref group="CO" name="p213">Modèle:P..</ref>. La pile centrale porte sur sa face nord-est une pierre sculptée représentant une tête (visible seulement à marée basse), servant de témoin de hauteur d’eau<ref group="CO" name="p214">Modèle:P..</ref>.
Très affaibli par les inondations du Modèle:Nobr<ref group="Note">Lors de la crue historique de 1983, le débit de la Nivelle est mesuré à Modèle:Unité le Modèle:Nobr.</ref> qui déstabilisent les berges et éprouvent les fondations, il subit un effondrement de la pile centrale lors de la crue de décembre 1994. Il est restauré par la suite.
Lors de la retraite depuis l'Espagne des troupes françaises en 1813, il est considéré comme un point stratégique important et l’une de ses arches est détruite pour empêcher le passage de l'artillerie de l’armée de Wellington<ref name="Pont"/>.
Les ouvrages de 1813
Cette même guerre d'indépendance espagnole a laissé d’autres témoignages sur le territoire de la localité, telles les redoutes d'Esnaur et de Biscarzoun, sur la ligne de défense de maréchal Soult à la frontière franco-espagnole face à l'armée de Wellington<ref name="Esnaur">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Biscarzoun">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Article détaillé
Maison de Ferdinand Pinney Earle
La maison de Ferdinand Pinney Earle, située à proximité du pont romain<ref>La Base Mérimée indique le lieudit Muga.</ref>, est inscrite aux monuments historiques depuis le Modèle:Nobr<ref name="Muga">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Ferdinand Pinney Earle (1878-1951) est un décorateur de cinéma (Papa longues jambes en 1919, Ben-Hur en 1925), frère du réalisateur William P.S. Earle. Installé à Ascain en 1930, il fait construire un édifice de style mexicain, sur un plan en forme de révolver<ref name="Muga"/>. À l'époque, les habitants l'appellent la « maison du fou » (eroen etxea)<ref>Site Grand Sud insolite et Site Pays basque 1900.</ref>.
Stèle des évadés
En 1947, une stèle des évadés de France a été mise en place à la mémoire des résistants qui ont quitté la France pour rejoindre la France libre du général de Gaulle en passant par l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Patrimoine religieux
- L’église Notre-Dame-de-l’Assomption.
-
Le porche, soubassement du clocher-donjon.
-
Statue de saint Luc, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Statue en bois sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant saint Luc rédigeant l’Évangile. L’attribut symbolique du saint, la tête de taureau, se trouve à ses pieds (source Modèle:Ouvrage).</ref>.
-
Dalle mortuaire de 1648.
-
Statue de saint Mathieu, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Statue en bois sculpté polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant saint Mathieu, l’évangéliste à l’enfant (source Modèle:Ouvrage).</ref>.
-
Éclairage naturel provenant d'un vitrail latéral.
Modèle:Article détaillé L'église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, qui conserve des vestiges médiévaux, fut agrandie aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ; elle fut inaugurée sous Louis XIII en 1626. En 1605, Modèle:Nobr, évêque de Bayonne, visitant la paroisse d'Ascain, permit Modèle:Citation<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, III E 9744, citées par Modèle:Ouvrage, page 116.</ref>.
Il s’agit d’un édifice orienté ouest-est, de Modèle:Unité sur Modèle:Unité et d’une hauteur intérieure de Modèle:Unité au niveau de la nef<ref group="LL" name="p6"/>. Comme dans beaucoup d’églises basques, trois tribunes en chêne s’élèvent au fond et sur les flancs. Le retable en bois doré est fidèle au style du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="LL" name="p7"/>. Un ex-voto du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, maquette d’un trois-mâts, rappelle l’activité de construction navale du village et l’existence d’une communauté de pêcheurs. L’église recèle également une Vierge à l'Enfant<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> qui est un moulage d'une statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; l'original en marbre, connu sous le nom de « Vierge de Longchamp » est conservé au Musée de Cluny, à Paris. Des pierres tombales en grès rose de la Rhune recouvrent le sol ; la plus ancienne est de 1620<ref group="LL" name="p7">Modèle:P..</ref>.
La chapelle de Serres, dédiée à saint Jacques et récemment restaurée, a été au Moyen Âge un relais actif pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle<ref group="LL" name="p6"/>.
Patrimoine naturel
- Patrimoine naturel d’Ascain - La faune (sélection).
Ascain est en partie incluse dans l'ensemble dit du Labourd, site inscrit d'environ Modèle:Unité concernant également les communes d'Ainhoa, Espelette, Itxassou, Sare, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Urrugne.
Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:1re et de Modèle:2e<ref name="ZNIEFF">Modèle:Lien web.</ref>.
La ZNIEFF de Modèle:1re et de Modèle:Nobr s’adresse aux petits espaces homogènes, qui couvrent 10 % du territoire de la localité. Elle décrit en particulier les barthes de la basse vallée de la Nivelle, la tourbière dite des « Trois Fontaines » ainsi que les landes de Suhamendi-Azkaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre à de nombreuses espèces d’arbres, plantes et fleurs, cette protection s’applique au Vautour fauve (Gyps fulvus), au Milan noir (Milvus migrans) et au Vautour Percnoptère (Neophron percnopterus).
La ZNIEFF de Modèle:1re et de Modèle:Nobr concerne les grands espaces naturels riches, qui représentent 39 % de la surface communale. Elle s’adresse au mont Choldokogagna, à la Rhune et au fond du bassin de Sare ainsi qu’au réseau hydrographique de la Nivelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle protège des arachnides, des gastéropodes, des insectes, des oiseaux, des poissons, des reptiles, des champignons et une flore variée.
La ZNIEFF de Modèle:2e et de Modèle:Nobr (petits espaces homogènes) couvre 1 % de la zone communale (Modèle:Unité). Elle élargit le champ de la tourbière des Trois Fontaines et y inclut un ruisseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle souligne la présence du rare Licopode des tourbières (Lycopodiella inundata), des Droséra intermédiaire (Drosera intermedia) et à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) ainsi que de sphaignes menacées (Sphagnum fallax et Sphagnum molle). La tourbière des Trois Fontaines s’établit à une altitude de Modèle:Unité<ref group="JA" name="p42">Modèle:P..</ref>. Outre les droséras déjà citées, on y trouve la Digitale pourpre (Digitalis purpurea)<ref group="JA" name="p43">Modèle:P..</ref>.
La protection de la Nivelle enregistrée Site d’intérêt communautaire par le réseau Natura 2000 est placée sous la responsabilité locale de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Aquitaine et vise essentiellement la faune. Elle concerne en particulier deux mammifères, le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) et le vison d'Europe (Mustela lutreola) ; un reptile, la Cistude (Emys orbicularis) ; six poissons, la Grande alose (Alosa alose), les Lamproies de rivière (Lampetra fluviatilis), marine (Petromyzon marinus) et de Planer (Lampetra planeri), le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) et le Saumon atlantique (Salmo salar) ; deux invertébrés, l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et la moule perlière d'eau douce (Margaritifera margaritifera). La seule plante protégée est l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa)<ref name="Natura"/>.
La Rhune fait l'objet d'une protection en tant que site classé, formalisée par le décret du Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'emprise de cette protection s'étend sur les communes d'Ascain, de Sare et d'Urrugne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle retient le caractère environnemental privilégié de cette montagne qui, de par la proximité de l'océan et la douceur du climat, rassemble des conditions propices à une végétation généreuse.
Les pentes de la Rhune accueillent une faune très riche, domestiquée (pottok, betizu, manechs tête noire et tête rousse) ou sauvage<ref group="JA" name="p54">Modèle:P..</ref>. Cette seconde catégorie se caractérise en particulier par la présence du Vautour fauve (Gyps fulvus), du Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), du Percnoptère d’Égypte (Neophron percnopterus), du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), du Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), du Blaireau européen (Meles meles), du Renard roux (Vulpes vulpes), de la Genette commune (Genetta genetta) et de la Coronelle lisse (Coronella austriaca)<ref group="JA" name="p54"/>.
Dans son palmarès 2014, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref> (première attribution en 2004<ref name="Histoire"/>).
- Patrimoine naturel d’Ascain - La flore (sélection).
-
La Sphaigne fallax.
Personnalités liées à la commune
- Personnalités liées à Ascain.
-
Joseph Laduche.
Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale Outre les individualités qui seront listées ensuite, Ascain se caractérise par deux communautés particulières qu'il convient de remarquer. En effet la commune a été un creuset qui a donné naissance ou qui a inspiré nombre d’écrivains au cours des siècles ; d’autre part, Ascain a été une pépinière de joueurs de pelote basque. Ascain ayant été le théâtre d’affrontements meurtriers lors de la guerre de succession d'Espagne, deux noms de généraux demeurent liés à la commune où ils furent mortellement blessés, ceux de Lubin Martin Vandermaesen et de Nicolas François Conroux.
Hommes de lettres
Jean-Baptiste Du Halde est né en 1674 à Ascain. Historien jésuite, secrétaire de Michel Le Tellier, confesseur de Louis XIV, il est connu surtout pour sa Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’Empire de la Chine et de la Tartarie chinoise, ouvrage en quatre volumes paru en 1735<ref group="DA" name="p515">Modèle:P..</ref>.
La famille Chourio, notaires de père en fils, donna naissance, outre à Martin qui en 1656 prit la tête d’une insurrection (voir le paragraphe ci-dessus intitulé Temps modernes), mais également à Pierre Chourio, qui fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un théologien du collège des Jésuites de Bordeaux dont Honoré Tournely disait : Modèle:Citation<ref group="DA" name="p516">Modèle:P..</ref>. Michel de Chourio, curé de Saint-Jean-de-Luz de 1701 à 1718, traduisit en basque l'Imitation de Jésus-Christ (Jésu Christoren Imitacionea) qui fut réédité six fois<ref group="DA" name="p517">Modèle:P..</ref>.
Deux autres natifs d’Ascain doivent être mentionnés, Jean Duhalde (1696 - 1781) et Jean-Martin de Hiribarren (1810 - 1866), tous deux des ecclésiastiques érudits et écrivains en basque et en français<ref group="DA" name="p517"/>.
Autre natif d’Ascain, Jean Élissalde (Elizalde en basque ; 1883 - 1961) est un écrivain, prêtre, poète et académicien de langue basque. Outre ses talents d’écrivain et de journaliste, il est connu pour ceux de lexicographe (recueils de nom d’oiseaux, de fleurs et de plantes)<ref group="DA" name="p522">Modèle:P..</ref>.
Pierre Loti, de son vrai nom Louis Marie Julien Viaud, naît le Modèle:Date de naissance- à Rochefort et meurt le Modèle:Date de décès- à Hendaye. En 1899, il est lieutenant de vaisseau commandant la canonnière Javelot, stationnaire de la Bidassoa à Hendaye. Il découvre Ascain et s’installe à l’hôtel de-la-Rhune pour écrire le roman Ramuntcho, dans lequel il transpose certains des personnages qu’il fréquente dans le village, tel Jean-Pierre Borda, célèbre joueur de pelote basque, plus connu sous le pseudonyme d’Otharre, qui deviendra le personnage de Raymond, contrebandier à ses heures, berger et pêcheur<ref group="CL" name="p483">Modèle:P..</ref>. Dans un genre proche de la littérature qui fait appel à l’improvisation, Marie-Louise Osorio, d'Ascain, est une bertsulari, célèbre pour son duo avec Pierre Ibarrart en 1869<ref name="Moutche">Modèle:Ouvrage, pages 58 et 59.</ref>.
Joueurs de pelote basque
Le manniste (joueur de pelote basque à main nue) Pampi Laduche est la personnalité la plus connue parmi les pelotari d’Ascain. Il y est né en 1955 et devient champion du monde amateur à Montevideo (Uruguay) en 1974. Il est le fils de Joseph Laduche, né à Ascain en 1919, lui-même champion de France en 1941. Son frère aîné, Philippe Laduche, né au village en 1946, est sacré champion du monde de pelote basque en trinquet en 1970 à Saint-Sébastien. Martine, née en 1960 à Ascain, sœur de Pampi et Philippe Laduche, est une joueuse de pelote basque à panla ancha et main nue, championne de France.
D’autres joueurs issus d’Ascain se sont rendus célèbres dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tel que Jean-Pierre Borda, dit « Otharré » (1866 - 1922), joueur de pelote basque au rebot et à main nue. Ami de Pierre Loti, il lui inspira l'un des personnages de Ramuntcho.
Autres
- Johannes de Sossiondo, né à Ascain, fut évêque de Bayonne de 1566 à 1578<ref>Modèle:Ouvrage, page 113.</ref> ;
- Ernest Fourneau, né à Biarritz en 1872, mort à Ascain en 1949, est le fondateur de la chimie thérapeutique française. Une rue de la commune porte son nom ;
- Fiodor Alexandrovitch, prince de Russie, né le 23 décembre 1898 à Saint-Pétersbourg (Russie), est mort le 30 novembre 1968 à Ascain. Il est inhumé dans le cimetière d'Urrugne ;
- Maurice Abeberry né à Biarritz en 1926 et mort à Ascain en 1988, est un docteur en droit, avocat, dirigeant sportif et mélomane ;
- Jacques Chaban-Delmas, né en 1915 à Paris où il meurt en 2000, ancien maire de Bordeaux, Premier ministre, président d'honneur de l'Assemblée nationale, général de la Résistance, repose dans le cimetière d'Ascain où il possédait une résidence secondaire dès 1970.
Héraldique, logotype et devise
Ces armoiries furent enregistrées pour la première fois le Modèle:Nobr par Juan de Agorreta Ascanio, seigneur d'Agorreta et Ascain<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne.
Sources bibliographiques
Modèle:Ouvrage. Modèle:Colonnes Modèle:Ouvrage. La référence est notée « JA » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « LL » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées La référence est notée « PR » dans le texte. Modèle:Références