Biriatou

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Modèle:Infobox Commune de France

Biriatou est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Biriatuar<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Modèle:Maplink

La commune de Biriatou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité d'Hendaye<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Hendaye-Côte Basque-Sud dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Hendaye (Modèle:Unité), Urrugne (Modèle:Unité), Ciboure (Modèle:Unité), Saint-Jean-de-Luz (Modèle:Unité), Ascain (Modèle:Unité), Sare (Modèle:Unité), Guéthary (Modèle:Unité),

Sur le plan historique et culturel, Biriatou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone 'Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)<ref name="euskaltzaindia">Lapurdi Itsastegia(-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

Fichier:Map commune FR insee code 64130.png
Carte de Biriatou et des communes proches.

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Biriatou.

La commune est drainée par la Bidassoa, lantzetaerreka, lizarlan erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

La Bidassoa, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un fleuve côtier torrentiel qui prend sa source en Espagne à Erratzu en communauté forale de Navarre et se jette dans la baie de Chingoudy entre Hendaye et Fontarrabie, dans le golfe de Gascogne près du Cap du Figuier<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « massif de la Rhune et de Choldocogagna »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une variété des pentes et des expositions permettant la présence d'habitats secs à très humides. Par ailleurs il y a une importante dépression tourbeuse abritant de nombreuses plantes rares<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Biriatou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hendaye (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,2 %), prairies (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones urbanisées (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Modèle:Colonnes

Voies de communication et transports

Sur son territoire communal, se trouvent les anciens postes douaniers autoroutiers de l'autoroute A63 qui, une fois franchie la Bidassoa, se raccorde avec l'autoroute espagnole AP-8.

Biriatou est reliée à l'A63 par la route nationale 111. Le village est accessible par une route en cul de sac depuis Urrugne (quartier de Béhobie).

Il est traversé par le GR 10.

La commune est desservie par la ligne 5 du réseau de bus Hegobus.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Biriatou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidassoa. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2002, 2009 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Biriatou est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64130-Biriatou-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biriatou.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 37,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Biriatou est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Biriatou apparaît sous la forme Biriato (1552<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, titres de Navarre<ref name="Titres de Navarre">Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 426.</ref>), Biriaton (1901<ref name="Cassini"/>, Bulletin des lois) et Biriatu<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Étymologie

Selon Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>, aucune étymologie basque ne semble venir expliquer l’origine du toponyme, mais peut-être le nom latin Viriatus, justifié par la citation de 1552.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Biriatu<ref name="euskaltzaindia.net"/>.

Histoire

La commune s'est détachée d'Urrugne par arrêté royal le 7 novembre 1603, le même jour que Ciboure, bien qu’étant un quartier d’Urrugne très peu peuplé. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en effet, il n’y existait que sept maisons, métairies exclues<ref name="Biriatou"/>.

À partir de cette date donc, la commune obtient le droit de choisir ses jurats et son maire-abbé. Compte tenu de sa petite taille, Biriatou n’est pas représentée directement au biltzar du Labourd, mais par l’intermédiaire du maire-abbé d’Urrugne.

La guerre de Trente Ans

Elle fut la première localité française occupée par les troupes espagnoles lors de l’occupation de 1636-1637, à la suite de la déclaration de guerre de Louis XIII à l’Espagne, dans le cadre du conflit connu sous le nom de « guerre de Trente Ans »<ref name="Biriatou"/>. Cette occupation fut l’occasion d’un désastre économique pour la bourgade et les localités voisines, comme le relate l’enquête publique citant un marchand d’Hendaye, Joannes Darregorry, Modèle:Citation<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Pau, citées par l’Modèle:Ouvrage.</ref>.

Existence d'une mine de fer

L'existence d'une mine de fer est attestée par Réaumur dans son ouvrage L'art de convertir le fer en acier page 171 : Je ne connois point de fer plus propre à faire de l'acier que celui que donne la mine de Biriatou, pays de Labour, prés de Baionne ; cette mine est négligée depuis longtemps ; on en fit en 1716. un essay par ordre de son Altesse Royale, un échantillon du fer venu de cet essay, me fut remis, je l'ai éprouvé en acier qui est du meilleur qu'on puisse souhaiter

La Révolution et la guerre de la Convention

En mars 1793, Urrugne et Biriatou fusionnent. Biriatou ne retrouvera son indépendance qu’à la fin de 1795<ref name="Biriatou"/>.

Lors de l’action militaire espagnole commencée le 23 avril 1793, l’armée française se replie sur la Croix des Bouquets, sur le territoire de la commune d'Urrugne. De nouveau le 13 juillet, le village est occupé, cette fois par les Espagnols, repoussés dans leur offensive, et transformé en fortin sous les coups de boutoir des troupes de la Convention, emmenées par le capitaine La Tour d'Auvergne. Les troupes espagnoles se retranchent dans la localité jusqu’au 5 février 1794, date du début de l’offensive espagnole repoussée, qui se conclut par la victoire française du 17 pluviose<ref name="Biriatou"/>.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fait arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes<ref>Modèle:Ouvrage, page 187.</ref>. Cette mesure est également étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Les habitants furent Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires<ref>Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité : <poem>Modèle:Citation</poem></ref> à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le Modèle:1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : Modèle:Citation<ref>Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : Modèle:Citation<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>

Les guerres de l’Empire

En 1813, Biriatou est un des points de résistance des armées du maréchal Soult, qui battent en retraite face aux troupes alliées (Espagnols, Portugais et Anglais). Le quartier général du maréchal Soult se trouve alors à Saint-Jean-de-Luz, alors que les deux divisions du général Reille sont disposées à Biriatou, tenant le pont de Béhobie.

Après l’offensive des troupes alliées, le 7 octobre 1813, Biriatou demeurera occupée durant toute l’année 1814<ref name="Biriatou"/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Variante

Hubert Lamant-Duhart<ref name="Biriatou">Modèle:Ouvrage.</ref> donne un blasonnement quelque peu différent : Modèle:Citation.

Ces armes ont été officialisées par un conseil municipal de 1989<ref name="Biriatou"/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Biriatou fait partie de trois structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • l’agglomération Sud Pays basque ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián.

Population et société

Démographie

En 1637, Biriatou comptait 30 feux, soit 150 habitants<ref name="Biriatou"/>.

Modèle:Population de France/section

Biriatou fait partie de l'aire urbaine d'Irun-Hendaye.

Enseignement

La commune dispose de deux écoles publiques : l'école maternelle et l'école élémentaire<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Biriatou%20%2864%29}}.</ref>. Ces deux écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>{{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=63&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.</ref>.

Économie

L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Le jeu de l'oie (antzara jokoa)

Il s'agit d'un jeu de tradition basque que l'on retrouve dans d'autres communes du Labourd (Ainhoa, Ahetze, Sare, Souraïde).

La règle du jeu est simple :

Plusieurs cavaliers, traversant un portique sous lequel est suspendue une oie au bout d'une corde, doivent arracher le cou de l'animal. Le premier participant, le roi, possède un sabre. Les joueurs suivants doivent arracher le cou à main nue<ref name="Officiel">Site de la commune</ref>

De nos jours, ce sport n'est autorisé que si l'oie a été tuée auparavant. Il existe également une variante du jeu de l'oie de l'autre côté de la frontière avec l'Espagne au cours de laquelle les participants doivent arracher le cou d'un coq pour leurs 18 ans.

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques (1863) du prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Biriatou est le labourdin.

Festivités

Les fêtes patronales sont organisées par le comité des fêtes et se déroulent du 6 au 14 novembre.

Patrimoine civil

La redoute<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> dite Louis XIV fut utilisée pendant la guerre franco-espagnole de 1793-1795.

Fichier:Biriatou Stèle3.jpg
Stèle commémorative du détachement de Biriatou de la commune d'Urrugne en 1603.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Martin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> date en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fait l'objet d'une inscription auprès des monuments historiques. Elle est dédiée à Martin de Tours, saint né vers 316 en Pannonie, qui résida à Tours et mourut en 397 à Candes-Saint-Martin en Indre-et-Loire. Ce saint est fêté le 11 novembre.

L'église est construite sur la base d'un rectangle, de petite taille, possédant deux appendices opposés est-ouest, et un clocher-porche, dont la construction en grès rose est postérieure au reste de l'édifice (1852)<ref name="Biriatou"/>.

On ne sait pas aujourd'hui dater avec précision la fondation d'une église à Biriatou. On retrouve une mention de celle-ci dans la charte du 25 mai 1305<ref name="Fourcade">Modèle:Ouvrage.</ref>, montrant qu'elle était une annexe du prieuré de Zubernoa à Hendaye.

Il ne reste sans doute rien de l'église mentionnée, bien que les murs latéraux soient plus épais que les autres<ref name="Biriatou"/> semblant avoir incorporé quelques vestiges.

L'église fut occupée pendant la guerre de 1793, servant de retranchement aux Espagnols. Le général Laroche indique ainsi dans son rapport au ministre de la Guerre de l'époque Jean-Baptiste Bouchotte : Modèle:Citation<ref name="Fourcade"/>.

Le compte rendu des délibérations du conseil municipal mentionne encore le 8 août 1832 : Modèle:Citation<ref name="Biriatou"/>.

Fichier:Biriatou Eglise.jpg
L'église Saint-Martin.
Fichier:Biriatou Stèle1.jpg
Stèles discoïdales.
Fichier:Biriatou Stèle2.jpg
Stèle discoïdale.

Un oratoire, dit d'Errondenia se dresse sur le flanc sud du gaztelu zahar, dominant la baie de Chingoudy. Il s'agit d'un oratoire privé, érigé en 1939, par la famille Ugarte-Dravasa<ref name="Biriatou"/>.

Équipements

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire bilingue français/basque. Ainsi que d'une Ama Ikastola.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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