Chemin de fer de la Rhune

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Modèle:Infobox Ligne ferroviaire Le Modèle:Terme défini appelé aussi train de la Rhune ou petit train de la Rhune<ref>Site officiel du concessionnaire actuel, source principale de la page, lien du 21/06/2009</ref>, est une ligne ferroviaire électrifiée à voie métrique et à crémaillère située en Pays basque dans les Pyrénées-Atlantiques. Il est l'un des rares chemins de fer à crémaillère de France encore en service. Sur une ligne à voie métrique, inaugurée en 1924, roulent pendant la saison touristique des rames d'époque à traction électrique. La ligne relie le col de Saint-Ignace, à Modèle:Unité environ à l'est de Saint-Jean-de-Luz au sommet de la Rhune à Modèle:Unité d'altitude, sur la frontière franco-espagnole.

Ligne du col de Saint-Ignace au sommet de La Rhune

Situation géographique

La ligne fait l'ascension de La Rhune, sommet situé dans les Pyrénées au Pays basque, à la frontière entre l'Espagne et la France. La gare de départ est située au col de Saint-Ignace, à environ Modèle:Unité de Saint-Jean-de-Luz entre Ascain et Sare. Modèle:Article détaillé

Historique

En 1908, nait l'idée de construire un chemin de fer pour monter au sommet de la Rhune ; le projet se concrétise par le début des travaux en 1912 et la création de la Société anonyme des Chemins de Fer basques en 1913, qui prend le nom de Voies ferrées départementales du Midi (VFDM) en 1914. Les travaux sont suspendus pendant la Première Guerre mondiale ; ils reprennent en 1919 et se terminent en 1924 avec deux inaugurations : le Modèle:Date- pour le premier tronçon jusqu'aux Trois Fontaines et le Modèle:Date- pour la liaison avec le sommet. Durant les années suivantes, hormis la période de la Seconde Guerre mondiale, le site attire de plus en plus de touristes, ce qui se traduit par des investissements concernant par exemple l'aménagement d'un parking en 1958, la construction d'une salle d'attente et d'un couloir pour accéder au sommet, situé à quelques mètres en Espagne, en 1967. Appelée à se prononcer par référendum en 1978, la population de Sare rejette le projet de création d'une route menant au sommet de la Rhune, ce qui permet la survie du train, et la mise en service d'une quatrième rame en 1996.

Caractéristiques

Le chemin de fer de la Rhune permet, avec ses Modèle:Unité de voie métrique, de passer de l'altitude de Modèle:Unité (gare de départ au col de Saint-Ignace), à une altitude de Modèle:Unité (gare d'arrivée proche du sommet de la Rhune situé sur la frontière franco-espagnole). Cette ascension bucolique prend trente-cinq minutes, la ligne utilisant la technique du chemin de fer à crémaillère de type Strub, pour pouvoir monter cette pente de Modèle:Unité. Pour des raisons de sécurité, le choix de l'énergie motrice a été dès l'origine, en 1924, celui de l'électricité et du courant triphasé. Ces techniques permettent une progression du train à une vitesse moyenne d'environ Modèle:Unité.

Matériel roulant ferroviaire

Fichier:La rhune.jpg
Motrice du train de la Rhune.
Fichier:Rhune electric system.jpg
Rame du train de la Rhune.
Fichier:Roue dentee de la Rhune.jpg
Roue dentée du train de la Rhune.

Rames

Le matériel est toujours celui conçu en 1924. L'ensemble du parc, motrices et voitures, a été complètement restauré, contrôlé et mis aux normes peu après le changement de concessionnaire en 1996, par des entreprises spécialisées, certaines disposant des plans d'origine. Les rames comportent chacune une motrice et deux voitures voyageurs, la motrice à crémaillère étant toujours placée en aval des voitures. La motrice pousse les voitures dans la montée et les retient dans la descente, deux agents sont nécessaires à la conduite car la voiture terminale dispose d'une cabine de frein occupée par un agent.

Motrices

Les motrices électriques ont pour modèle le prototype de la première locomotive à courant triphasé conçue en 1895 par Brown Boveri en Suisse, reproduit sur de nombreuses lignes à crémaillère. Elles sont alimentées en courant par l'intermédiaire de deux pantographes doubles ; elles reposent sur deux essieux qui sont uniquement porteurs. Le système à crémaillère, permet deux actions : l'une est motrice et l'autre freine. Cela se fait par deux roues dentées centrales qui sont mises en mouvement par des couples d'engrenages à double démultiplication. L'énergie motrice étant fournie par les deux moteurs asynchrones triphasés de Modèle:Unité, tournant à Modèle:Unité. Les motrices sont également équipées de deux freins à main, capables d'immobiliser le train : ils agissent sur chaque roue dentée par l'intermédiaire de tambours cannelés situés de part et d'autre. Un frein moteur automatique se déclenche lorsque la vitesse dépasse Modèle:Unité, il arrête le train en quelques mètres.

Voitures

Construites par les établissements Soulé de Bagnères-de-Bigorre, leur caisse est en bois vernis (lambris de châtaigniers d'Ardèche) et leur toiture en sapins des Pyrénées<ref>Géo Découverte - Hors série Trains de France</ref>. Un entretien est fait chaque année, au dépôt pendant la basse saison. Le châssis repose en amont sur un bogie, et en aval sur un essieu, pour avoir un meilleur passage dans les courbes de la voie. Les voitures possèdent chacune un essieu frein, capable d'immobiliser le train dans l'urgence. Une voiture est composée de six compartiments de dix places assises, soit soixante au total.

À la suite d'un transfert en 1972<ref>Modèle:Lien web</ref>, une partie du matériel roulant provient du chemin de fer à crémaillère de Luchon-Superbagnères (fermé en 1966). Toutes les caractéristiques techniques étaient similaires entre les deux lignes de chemins de fer.

Dépôt

Fichier:Le train de la Rhune.jpg
Bogie moteur

Un atelier de réparation se trouve à environ Modèle:Unité après la gare du col de Saint-Ignace. Il comporte 3 voies.

Exploitation

Le département des Pyrénées-Atlantiques, propriétaire des infrastructures, confie l'exploitation à un concessionnaire. De 1995 à 2012 c'était une filiale de la société Transdev qui assurait l'exploitation. Auparavant la ligne était exploitée par les Voies ferrées départementales du Midi (VFDM). Depuis 2012 l’Établissement public des stations d’altitude (EPSA) exploite le chemin de fer, et dispose de six locomotives et huit voitures. Pendant la saison estivale, quatre rames sont en exploitation pour acheminer les quelque Modèle:Nombre annuels<ref>selon le site Internet rhune.com</ref>.

Pour des travaux de rénovation de la ligne, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques a signé le Modèle:Date avec Stadler Rail, l'achat d'un locotracteur pour un coût de Modèle:Unité d'euros. Les travaux de rénovations devraient débuter en 2022<ref>Railpassion, N° 280, février 2021</ref>.

Notes et références

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Bibliographie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Lien externe

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