Ralliement (catholicisme en France)

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Fichier:Les Ralliés - Le Grelot, 23 oct. 1892 (Gallica).jpg
Les Ralliés, caricature satirique d'Édouard Pépin parue dans Le Grelot en octobre 1892. Le président français Sadi Carnot conduit le train, à sa gauche se trouve Charles de Freycinet ; juste derrière, Charles Lavigerie tente de l'attraper avec son crosier.
Légende : « Nous montons dans le train, mais c’est pour nous emparer de la machine. », une citation du 19 juin 1892 du prêtre catholique Théodore Garnier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Le Ralliement, ou ralliement, est l'attitude d'une partie des catholiques de France qui, à la suite de l'encyclique Au milieu des sollicitudes du Modèle:Date- du pape Léon XIII, adhèrent à la Troisième République. Les tenants de cette position sont appelés les Ralliés ou ralliés.

Selon Bruno Dumons, Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Chapitre</ref>.

Cette politique de rapprochement avec les républicains laïcs suscite une grande espérance dans les milieux ralliés – démocrates chrétiens et catholiques libéraux – mais se brise avec l'affaire Dreyfus à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : « La vague d’antisémitisme qui en résulte, submerge le catholicisme français malgré une poignée de catholiques dreyfusards. Cet épisode bien connu conduit à une crise politique qui débouche sur un éclatement des attitudes politiques des catholiques, de l'Action Française (1898) au Sillon (1899), et un gouvernement de "défense républicaine", soucieux de renouer avec la politique de laïcisation par crainte d’un retour du cléricalisme »<ref name=":0" />.

Attitude de l'Église catholique auparavant

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Contexte

Le Ralliement intervient après l'échec du coup d'État de Boulanger en 1889. Cet échec avait prouvé la solidité des institutions républicaines françaises<ref name=":2" />.

Fin 1889, le cardinal Ferrata est commissionné par Léon XIII pour faire un rapport sur la situation délicate de l'Église catholique en France. Ferrata raconte dans ses mémoires qu'il avait donné pour solution dans ce rapport, afin de résoudre les problèmes de l'Église catholique en France, que le catholicisme devait cesser d'être associé avec l'opposition au régime républicain. Ferrata, toujours selon ses mémoires, dit avoir a aussi donné dans son rapport les grandes lignes stratégiques de ce qui deviendra plus tard le Ralliement<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.

Modèle:AncreToast d'Alger du cardinal Lavigerie

Fichier:"Cardinal Lavigerie" - article de La Croix, 14 novembre 1890 - toast d'Alger.png
Début d'un article de La Croix du 14 novembre 1890, qui commente et rapporte le discours du toast d'Alger

Le Modèle:Date-, le cardinal Lavigerie, archevêque d'Alger, reçoit à sa table dans sa résidence archiépiscopale de saint-Eugène (commune de la wilaya d'Alger) les officiers supérieurs de l'escadre française de la Méditerranée. Lors de cette réception, le cardinal lève son verre (d'où le nom de « Toast d'Alger » donné à ces propos) devant le vice-amiral Duperré, commandant de la flotte, et tient un discours durant lequel il déclare haut et fort notamment<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : Modèle:Citation blocLa déclaration à Alger du cardinal Lavigerie est une préparation à l'encyclique Au milieu des sollicitudes du pape Léon XIII. En effet, le pape avait chargé le cardinal d'amorcer le mariage de raison entre l'Église catholique avec les républicains modérés, avant lui-même d'officialiser cette politique du dit « Ralliement » dans son encyclique<ref name="Leroux">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Montclos">Modèle:Ouvrage</ref>.

Encyclique Au milieu des sollicitudes

Modèle:Article détaillé Le pape Léon XIII souhaite, dans son encyclique Au milieu des sollicitudes publiée le 16 février 1892, en finir avec le conflit entre l'Église catholique et les dirigeants laïcs de la Troisième République, qui divise la France et empêche les catholiques de participer à la vie politique de leur pays. Il s'agit aussi pour le pape d'un enjeu ecclésiologique majeur : affirmer la monarchie pontificale et son pouvoir spirituel à travers l'instrumentalisation du discours officiel des autorités ecclésiastiques qui encourage le Ralliement des catholiques français à la Troisième République, et ainsi répondre à une logique de conciliation entre nationalisme et ultramontanisme après que le Saint-Siège a perdu en 1870 les États pontificaux et son pouvoir temporel<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Le 20 février 1892, l'encyclique est publiée dans les journaux français<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Dans l'encyclique, Léon XIII affirme clairement que les catholiques français doivent accepter les actuels types de gouvernements, au nom de la paix et du bien commun ; cependant, les catholiques ne doivent pas accepter toute législation<ref name=":1" />. Dans cette encyclique comme dans toutes celles de Léon XIII, ce dernier défend l'opinion, selon Philippe Portier, que Modèle:Citation. Cette position de Léon XIII sera défendue par les papes jusqu'à Vatican II<ref>Modèle:Article</ref>.

Dans une lettre aux cardinaux français, Léon XIII déclara, concernant son encyclique<ref>Modèle:Lien web</ref> :

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Conséquences

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Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie complémentaire

Ouvrages

  • Bruno Dumons, Catholiques en politique. Un siècle de Ralliement, Paris, DDB, 1993.
  • Martin Dumont, Le Saint-Siège et l'organisation politique des catholiques français aux lendemains du Ralliement. 1890-1902, Paris, Honoré Champion, 2012.
  • Édouard Lecanuet, L'Église de France sous la IIIe République, vol. II, III, IV, Paris, 1930.
  • Roberto de Mattei, Le ralliement de Léon XIII : l'échec d'un projet pastoral, Paris, Cerf, 2016.
  • Jean-Marie Mayeur, Des partis catholiques à la démocratie chrétienne ({{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}}s), Paris, Armand Colin, 1980.

  • Jean-Marie Mayeur, Catholicisme social et démocratie chrétienne. Principes romains, expériences françaises, Paris, Éditions du Cerf, 1986.
  • Xavier de Montclos, Le toast d'Alger, documents, 1890-1891, Paris, De Boccard, 1966.
  • Fernand Mourret, Les Directives politiques, intellectuelles et sociales de Léon XIII, Paris, 1920.
  • Philippe Prévost, L'Église et le ralliement. Histoire d'une crise (1892-2000), Paris, Centre d'études contemporaines, 2001.

Articles

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