Machine pneumatique

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin La Machine pneumatique ou Antlia (Modèle:Citation, dérivé du grec ancien Modèle:Lang) est une constellation peu lumineuse de l'hémisphère sud. Elle est établie par Nicolas-Louis de Lacaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Localisée près des étoiles formant l'ancienne constellation du navire Argo, la Machine pneumatique est visible en direction du sud à partir du 49e parallèle nord.

La Machine pneumatique est une constellation peu lumineuse : son étoile la plus brillante est α Antliae, une géante orange possiblement variable, dont la magnitude apparente varie entre 4,22 et 4,29. S Antliae est un système stellaire binaire à éclipses, dont la luminosité change lorsqu'une étoile passe devant l'autre. Partageant une enveloppe commune, ces étoiles sont si proches qu'elles finiront par ne former qu'un seul astre. Deux systèmes planétaires présentant des exoplanètes connues, HD 93083 et WASP-66, se trouvent dans l'aire de la Machine pneumatique, de même que la galaxie spirale NGC 2997 et la galaxie naine de la Machine pneumatique.

Histoire

L'astronome français Nicolas-Louis de Lacaille est le premier à décrire la Machine pneumatique en 1751-1752<ref name=ridpathlac>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il la baptise en hommage à la machine pneumatique inventée par le physicien français Denis Papin<ref name="startales">Modèle:Lien web</ref>. Pendant son séjour de deux ans au cap de Bonne-Espérance, Lacaille observe et catalogue près de 10 000 étoiles australes, élaborant quatorze nouvelles constellations dans des pans sans dénomination du ciel invisibles depuis l'Europe. Il les nomme toutes, sauf une, en hommage à des instruments symbolisant le siècle des LumièresModèle:Efn,Modèle:Sfn. Lacaille décrit la Machine comme une pompe à vide à cylindre unique telle qu'utilisé par Papin dans ses premières expérimentations, alors que l'astronome allemand Johann Bode choisit la version plus moderne à deux cylindres<ref name="startales"/>. Lacaille latinise son nom en Modèle:Lang dans sa carte de 1763. L'astronome anglais John Herschel propose de raccourcir le nom à un seul mot en 1844, notant que Lacaille lui-même abrégeait régulièrement le nom de ses constellations<ref>Modèle:Article</ref>, ce qui sera finalement adopté pour les dénominations officiellesModèle:Sfn. L'Union astronomique internationale adopte finalement la Machine pneumatique comme l'une des 88 constellations modernes en 1922<ref name="pa30_469"/>.

Bien que visibles pour les grecs anciens, les étoiles de la Machine pneumatique sont trop peu lumineuses pour avoir été incluses dans l'une des constellations anciennes<ref name="startales"/>. Les étoiles qui la composent aujourd'hui se trouvent dans une aire qui couvre l'ancienne constellation du Navire Argo, le bateau des Argonautes, qui à cause de sa taille immense est divisée en plusieurs constellations plus petites par Lacaille en 1763<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pour l'écrivain et communicateur scientifique britannique Ian Ridpath les étoiles de la Machine, car peu lumineuses, ne participent pas à la représentation classique du Navire Argo<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les astronomes chinois étaient en mesure de voir ce qui est de nos jours la Machine pneumatique depuis leurs latitudes, et l'incorporèrent dans deux constellations différentes. Certaines étoiles de la section sud de la Machine pneumatique constituaient une portion de Modèle:Citation qui représente une région du sud de la Chine<ref name="startales"/>. D'autres, telles que ε, η, et θ Antliae furent incorporées, avec des étoiles de la Boussole, au Temple céleste<ref name="startales"/>.

Caractéristiques

Fichier:Antlia IAU.svg
Carte de la Machine pneumatique de l'Union astronomique internationale.

La Machine pneumatique couvre Modèle:Unité, soit 0,579 % du ciel, ce qui en fait la 62e des 88 constellations modernes en surface<ref name=tirionconst>Modèle:Lien web</ref>. Sa position dans le ciel austral rend la constellation entièrement visible aux observateurs au sud du 49e parallèle nordModèle:Efn,<ref name=tirionconst/>. La constellation de l'Hydre court le long de sa frontière nord, alors que la Boussole, les Voiles et le Centaure la délimitent respectivement à l'ouest, au sud et à l'est. Les trois lettres de son abréviation adoptées par l'Union astronomique internationale sont Ant, dérivé de son nom latin Modèle:Lang<ref name="pa30_469">Modèle:Article</ref>. Les frontières officielles de la constellation, telles que délimitées par l'astronome belge Eugène Delporte en 1930Modèle:Efn dessinent un polygone à douze segments. Dans le système de coordonnées équatoriales, les coordonnées d'ascension droite de ses frontières se trouvent entre Modèle:Ascension droite et Modèle:Ascension droite, et leurs coordonnées de déclinaison entre Modèle:Déc et Modèle:Déc<ref name=boundary/>.

Étoiles principales

Modèle:Article détaillé

Fichier:Constellation Antlia.jpg
La constellation de la Machine pneumatique (Antlia) telle que vue par l'œil nu.

Lacaille donne à neuf étoiles une désignation de Bayer, les cataloguant de α (Alpha) à θ (Theta) et combinant deux étoiles proches l'une de l'autre comme ζ (Zeta). Benjamin Gould en ajoute une dixième, ι (Iota) Antliae. Une fois les frontières de la constellation délimitées en 1930, β (Beta) et γ (Gamma) Antliae (aujourd'hui HR 4339 et HD 90156) se retrouvent dans la constellation de l'HydreModèle:Sfn. Au sein des frontières de la constellation, on dénombre 42 étoiles dont les magnitudes apparentes sont inférieures ou égales à 6,5Modèle:Efn,<ref name=tirionconst/>.

α et ε Antliae

Les deux étoiles les plus brillantes de la constellation, α et ε (Epsilon) Antliae, brillent d'une teinte rougeâtre<ref name="arnold">Modèle:Ouvrage</ref>. α Antliae est une géante de type spectral K4 III, suspectée d'être une étoile variable dont la magnitude varie entre 4,22 et 4,29<ref name=AAVSOalf>Modèle:Lien web</ref>. Elle se trouve à Modèle:Année-lumière de la Terre<ref name="Gaia-DR2alf">Modèle:Article</ref>. Avec une luminosité entre 480 et 555 fois celle du Soleil, il s'agit probablement d'une étoile âgée dont la luminosité augmente, en voie de devenir une étoile variable de type Mira après avoir transformé l'ensemble du carburant de son cœur en carbone<ref name=kaleralf>Modèle:Lien web</ref>.

Située à Modèle:Année-lumière de la Terre<ref name="Gaia-DR2eps">Modèle:Article</ref>, ε Antliae est une géante rouge évoluée de type spectrale K3 IIIa, ayant enflé jusqu'au diamètre d'environ 69 fois celui du Soleil<ref name=CADARS>Modèle:Article</ref>, dont la luminosité est environ 1 270 celle du Soleil<ref name=Mcdonald>Modèle:Article</ref>. Elle est légèrement variable<ref name=mnras331_1_45>Modèle:Article</ref>. À l'opposée de la constellation, ι Antliae est également une géante orange de type spectral K1 III<ref>Modèle:SIMBAD</ref> située à Modèle:Année-lumière de la Terre<ref>Modèle:Article</ref>.

Étoiles binaires et doubles

Localisée près de α, δ (Delta) Antliae est une étoile binaire située à Modèle:Année-lumière<ref name="Gaia-DR2del">Modèle:Article</ref>. L'étoile primaire est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B9.5V et de magnitude 5,6 ; l'étoile secondaire est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F9Ve et de magnitude 9,6<ref name=aaa359_227>Modèle:Article</ref>. ζ (Zeta) Antliae est une étoile double optique. L'étoile la plus lumineuse, ζ1 Antliae est distante de Modèle:Année-lumière et a une magnitude de 5,74<ref name="van Leeuwen2007">Modèle:Article</ref>. Il s'agit en fait d'un véritable système binaire formé par deux étoiles blanches de la séquence principale de magnitude 6,20 et 7,01 séparées par Modèle:Unité<ref name=mnras389_2_869>Modèle:Article</ref>. L'étoile la moins lumineuse, ζ2 Antliae, est distante de Modèle:Année-lumière<ref name="Gaia-DR2zeta">Modèle:Article</ref> et présente une magnitude de 5,9Modèle:Sfn. η (Eta) Antliae est une autre étoile double formée d'une étoile jaune-blanc de type spectral F1V et de magnitude 5,31, et d'une compagne de magnitude 11,3<ref name=mnras389_2_869 />. θ (Theta) Antliae est également double : elle est composée d'une étoile blanche de la séquence principale et d'une géante jaune<ref name=kalerthet>Modèle:Lien web</ref>.

S Antliae est une étoile binaire à éclipses, dont la magnitude apparente varie entre 6,27 et 6,83 sur une période de Modèle:Unité<ref name=AAVSOS>Modèle:Lien web</ref>. Le système est classé comme une étoile variable de type W Ursae Majoris : l'étoile primaire est plus chaude que la secondaire et la chute de magnitude est due au passage de cette dernière devant la première. Le calcul des propriétés du couple stellaire d'après leur période de révolution indique que la primaire a une masse de 1,94 et un diamètre 2,026 fois celui du Soleil, et la secondaire une masse de 0,76 et un diamètre 1,322 fois celui du Soleil<ref name="gazeas 2008">Modèle:Article</ref>. Parce qu'elles partagent une enveloppe commune, les deux étoiles une luminosité et type spectral similaire<ref name="Csizmadia 2004">Modèle:Article</ref>. L'âge du système est estimé entre 5 et 6 milliards d'années. Les deux étoiles finiront par ne former qu'un seul astre à rotation rapide<ref name="gazeas 2008"/>.

Étoiles variables

T Antliae est une supergéante jaune-blanc de type spectral F6Iab et une Céphéide classique dont la magnitude varie entre 8,88 et 9,82 sur une période de 5,9 jours<ref name=AAVSOT>Modèle:Lien web</ref>. U Antliae est une étoile carbonée rouge de type C et une variable irrégulière, dont la magnitude évolue entre 5,27 et 6,04<ref name=AAVSOU>Modèle:Lien web</ref>. Située à Modèle:Année-lumière<ref name="Gaia-DR2u">Modèle:Article</ref>, elle est 5 819 fois plus lumineuse que le Soleil<ref name=Mcdonald/>. Modèle:Lien est une variable de type Delta Scuti dont la magnitude fluctue de 0,01<ref name=chang>Modèle:Article</ref>.

Modèle:Lien, aussi connue sous le nom AG Antliae, est une étoile vieillissante anormalement chaude de type spectral B9.5Ib-II. Elle subit une importante perte de masse<ref name="Geballe">Modèle:Article</ref> et est une variable atypique qui n'appartient à aucune classe d'étoile variable connue, sa magnitude fluctuant entre 5,29 et 5,83 sur une période de 429 jours<ref name=AAVSO>Modèle:Lien web</ref>. Elle est située à 6 000 a.l. de la Terre<ref name="Gaia-DR2ag">Modèle:Article</ref>.

Modèle:Lien est une étoile variable de type R Coronae Borealis dont la magnitude apparente de base est autour de 11,85 avec des chutes irrégulières d'éclats en dessous de la magnitude 18,0<ref name=aavso>Modèle:Lien web</ref>. Étoile lumineuse et lointaine, c'est une supergéante dont le spectre ressemble à celui d'une de type spectral F mais presque sans hydrogène<ref name=Kilkenny90>Modèle:Article</ref>.

Étoiles avec exoplanètes et naines brunes

HD 93083 est une étoile naine orange de type spectral K3V, plus petite et froide que le Soleil. Elle possède une planète découverte par méthode des vitesses radiales à l'aide du spectrographe HARPS en 2005. À peu près aussi massive que Saturne, la planète orbite autour de son étoile avec une période de 143 jours à une distance moyenne de Modèle:Unité<ref name="Lovis2005">Modèle:Article</ref>. WASP-66 est une étoile de type solaire, de type spectral F4V, possédant une planète de 2,3 fois la taille de Jupiter orbitant autour d'elle en 4 jours, découverte par la méthode de transit en 2012<ref>Modèle:Article</ref>. DENIS J1048-3956 est une naine brune de type spectral M8 située à 13 a.l. de la Terre. Avec une magnitude de 17, elle est bien trop pâle pour être vue à l'œil nu. Elle a une température de surface de 2 500 K. Deux puissantes éruptions de 4-5 minutes chacune ont été détectées en 2002<ref name=Burgasser2005>Modèle:Article</ref>. Modèle:Lien est un système composé de deux naines brunes froides et pâles, dont les températures effectives se situent autour de 500 et 700 K et de masses comprises entre 25 et 40 fois celle de Jupiter<ref name="Leggett2009">Modèle:Article</ref>.

Euclesiaste Juvénile

HD 06052004 ou Euclesiaste Juvénile est une naine blanche de la séquence principale. Elle se situe à 12 UA du milieu de la constellation. Elle abrite une planète gazeuse de type Jupiter froide HD 06052004 b, baptisée Casas en l'honneur de Bartolomé de las Casas, écrivain espagnol par l'Union Astronomique en 2009. Elle est considérée par Al-Khwârizmî, astronome musulman comme l'une des plus belles étoiles du ciel après Altaïr.

Objets du ciel profond

Fichier:A spiral in the Air Pump.jpg
La galaxie IC 2560 est située à environ Modèle:Année-lumière de la Terre et fait partie de l'amas de la Machine pneumatique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fichier:NGC 2997 ESO.jpg
Image composite de la galaxie NGC 2997.

La Machine pneumatique contient de nombreuses galaxies pâles, dont la plus lumineuse est NGC 2997 avec une magnitude de 10,6Modèle:Sfn. C'est une galaxie spirale aux bras lâches se présentant de face, de type Sc. Bien qu'invisible dans la plupart des télescopes amateurs, elle présente sur les photographies de lumineux amas d'étoiles jeunes et de nombreuses traînées de poussière obscuresModèle:Sfn.

La galaxie naine de la Machine pneumatique, découverte en 1997, est une galaxie naine sphéroïdale de magnitude 14,8 appartenant au groupe local<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2018, la découverte d'une autre galaxie de faible brillance de surface est annoncée près de ε Antliae : nommée Antlia 2, c'est une galaxie satellite de la Voie lactée<ref name="torrealba">Modèle:Lien arXiv</ref>.

L'amas de la Machine pneumatique, aussi connu sous le nom Abell S0636, est amas de galaxies localisé dans le superamas de l'Hydre-Centaure. Il compte parmi les plus proches du groupe local, en troisième position après les amas de la Vierge et du Fourneau<ref name="SmithCastelli2008">Modèle:Article</ref>. Il se situe entre Modèle:Parsec et Modèle:Parsec de la Terre<ref name="Dirsch2003">Modèle:Article</ref>. Situé dans le coin sud-est de la constellation, il accueille les galaxies elliptiques géantes NGC 3268 et NGC 3258, toutes deux respectivement membres principaux des sous-groupes sud et nord, et contient en tout environ 234 galaxies<ref name="streicher">Modèle:Article</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail