Magnières
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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Magnières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Magnières est un village du Sud-Est du département de Meurthe-et-Moselle à la limite du département des Vosges, à 47 km de Nancy, 23 km de Lunéville et à 14 km de Rambervillers. Il est arrosé par une rivière descendue des Vosges, la Mortagne, affluent de la Meurthe. La Belvitte arrive à sa confluence avec la Mortagne à Magnières. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Magnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,5 %), terres arables (32,6 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones urbanisées (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Magnières viendrait du bas latin Mansionaria qui signifie endroit où l'on demeure dérivé du verbe manere, rester, demeurer<ref>Aude Wirth, Les noms de lieux en Meurthe-et-Moselle, 2004 Modèle:ISBN.</ref>.
Évolution du toponyme
Feodum de Maigneriis en 1156, de Mainneres en 1171, de Magneres en 1188 ; Maigneres en 1280 ; Mengnières en 1285 ; Mengnires en 1286 ; Mengniers en 1304 ; Mygnières en 1312 ; Megnières en 1322 ; Meignières en 1324 ; Maingnières en 1352 ; Magniers en 1407<ref>Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, Wiener, 1860 (lire en ligne)</ref>.
Histoire
Moyen Âge
1188 : Une charte de Pierre de Brixey, évêque de Toul, indique qu'un nommé Albert d'Epinal, neveu de Thierry de Romont, est devenu possesseur de la moitié de l'alleu et du ban de « Magneres » (Magnières) par suite de l'acquisition qu'il en avait faite sur les seigneurs de Darney. Il donna à l'abbaye de Beaupré la vaine pâture sur tout ce ban pour tous ses bestiaux.
1266 : au mois de mars, Hoart, fils de dame Agnès de Haboudanges et voué de Deneuvre, vend à Henri de Blamont l'héritage qu'il a à Magnières.
1287 : au mois de janvier, Gérard de Bauch, chevalier, cède au duc Ferry les droits et actions qu'il avait à Magnières, Saint-Pierremont (Vosges) et Saint-Maurice.
1309 : Le dimanche après la Saint-Denis, le duc Ferry donne à Henri de Blamont les fiefs de Magnières et de Martincroix, pour lesquels ledit Henri fait ses reprises du duc.
1312 : le dimanche après la Saint-Epvre, au mois de septembre, les mêmes duc Ferry et Henri de Blamont font un accord par lequel ce dernier reprend légalement du duc « la forte maison, les fossés et pourpris de Magnières, ensemble tous les alleus et héritages qu'il pourra avoir audit lieu ».
1313 : Henri voulant prévenir les différends qui pourraient s'élever après sa mort entre ses enfants, tant à cause de sa succession que de celle de Cunégonde, leur mère, fait le partage de ses biens et assigne à Jeanne sa fille ce qu'il lui avait donné à Magnières.
1314 : Le prieur de Romont, du consentement de l'abbé et du couvent de Beize, ordre de Saint-Benoit au diocèse de Langres, vend à Henri de Blamont,pour la somme de 22 livres de toulois, le four banal de Magnières.
1323 : Burniques de Ristes et Jeanne de Blamont, sa femme qui avait reçu pour héritage la maison forte de Magnières, déclarent que s'ils la rendent à Henri de Blamont ils lui rendront aussi les meubles que ce dernier y avait laissés.
1351 : le Modèle:Date-, Thibaut de Blamont, Henri de Faucogney et Jeanne de Blamont, sa femme, font un accord par lequel ils conviennent que le château de Magnières, aves ses pourpris et dépendances, restera Faucogney, ensemble les fiefs de Maixe et Mortagne.
1352 : le même Thibaut et Jean de Salm, sire de Puttelanges, à cause de Marguerite de Blamont, sa femme font un partage par lequel Thibaut emporte tout ce que Marguerite avait à Magnières et dépendances, et Jean le château et le bourg de Châtillon.
1407 : Eyge comte de Kibourg, seigneur de Magnières, fit foi et hommage au duc de Lorraine de tout ce que sa femme Jeanne comtesse de Kibourg possédait au lieu de Magnières, ainsi que la moitié de la ville de Mazeley et la forteresse de Romont.
Ancien régime
1597 : Jeanne de Ribaupierre, dame de Magnières, déclare qu'au lieu de trois repas qu'elle prétendait lui être dus en qualité de dame dudit lieu, en la maison de Domptail, appartenant à l'abbaye de Senones, elle n'a droit d'en réclamer qu'un.
1692 : un acte paroissial mentionne un régent d'école<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> ce qui signifie qu'une école existait à cette date.
1710 : on lit dans l'Etat du temporel des Paroisses : «Le lieu de Magnières était autrefois considérable ; c'est un bourg où il y avait foires et marchés, mais qui est à présent ruiné, et ne ressemble guère qu'à un village. On a dit que les seigneurs de Magnières se qualifiaient de barons ;». À cette date la communauté n'est plus composée que de 89 habitants y compris 14 veuves.
1712 : Marie-Françoise de Bildstein, veuve de Gaspard de Franc, vivant commandant du régiment de Bourbon pour le service du roi, tant en son nom que comme gardienne noble de Nicolas de Franc son fils, fait ses foi et hommage pour la terre et seigneurie de Magnières, dont elle possédait les trois quarts et son fils l'autre.
1763 : Arrivée en 1763 de Dominique O'Heguerty à Magnières en provenance de Paris. C'est un réfugié jacobite d'origine Irlandaise. Il sera nommé comte le Modèle:Date-. Cet homme illustre en son temps, qui aura tour à tour été armateur, négociant, écrivain, agronome se sera aussi fait connaître pour son soutien sans faille à la famille Stuart d'Angleterre, organisateur des expéditions militaires pour reconquérir les trônes en 1745 et 1759. Il est de surcroît un des membres fondateurs de la première loge maçonnique civile de Dunkerque en 1721 puis de la première loge parisienne Saint Thomas n° 1 en 1725, loge presque essentiellement constituées de réfugiés jacobites et de quelques nobles français. Il décède à Magnières le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
1768 : À cette époque, il y avait plusieurs chapelles dans la commune dont voici l'inventaire :
- Chapelle de Saint-Georges ; collateur (celui qui percevait les taxes et autres dons) famille Noël, de Magnières ;
- Chapelle de Sainte-Croix ; collateur, le seigneur du lieu ;
- Chapelle de Saint- Catherine fondée le Modèle:Date- par Catherine d'Haraucourt, épouse d'Etienne de Tuillières, seigneur de Magnières ;
- Chapelle du Château sous l'invocation de sainte Barbe ;
- Chapelle de l'hôpital de Saint-Antoine, devant la halle ;
- Ermitage de Notre-Dame de Montfort, chef lieu des ermites de la congrégation de Saint-Jean-Baptiste au diocèse de Toul.
1773 : Dominique O'Heguerty fait également ses foi et hommage pour le comté de Magnières "composé de la terre et seigneurie patrimoniale de Magnières, consistant en haute, moyenne et basse justice, sans part d'autrui, château, bâtiments, aisances et droits en dépendant; en la moitié de la terre et seigneurie de Domptail..., en la haute vouerie (voerie) de Rambervillers, le tout ayant été uni par lettres patentes du roi de Pologne, du Modèle:Date- pour ne former qu'un seul et même corps de fief, créé, érigé et décoré du titre de comté, sous la qualification de comté de Magnières. Les armes de ce comté étaient " d'argent à un chêne arraché de sinople au chef de gueules chargé de trois tourterelles d'argent, et pour cimier un dextrochere armé d'un sabre d'argent garni d'or avec cette devise : Nec Flectitur, Nec Mutant."
Révolution française et Empire
1790 : une émeute à Magnières au sujet de la libre circulation des grains
1802 : le village est érigé en succursale avec Saint-Pierremont pour annexe. La population est de 620 habitants, pour 115 feux.
Période moderne
1822 : la population est de 719 habitants pour 183 feux.
1853 : selon le recensement, la population est de 749 habitants dont 97 électeurs censitaires, 12 conseillers municipaux et 212 feux. Le nombre d'enfants scolarisés est de 160 en hiver et 62 en été. La surface territoriale est de Modèle:Unité dont 502 en terres labourables, 244 en prés, 31 en vignes, et 316 en bois<ref>Commune de la Meurthe, journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes. Par Henry Lepage 1853</ref>.
1887 : la commune compte 34 hectares de vignes et 10 de houblon. Le vin de Magnières est réputé "fin et délicat". Les pépinières de Magnières sont réputées et exportent leur production d'arbres fruitiers dans plusieurs pays européens<ref name=":0" />.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maison forte début Modèle:S mini-, démolie en 1865 pour faire place à l'église actuelle
- Château Modèle:S mini-, détruit au Modèle:S mini-, subsistent un pavillon Modèle:S mini-/Modèle:S mini- et des dépendances Modèle:S mini-.
- Vélo-rail du Val de Mortagne (draisines).
- Église Saint-Laurent Modèle:S mini-, remaniée Modèle:S mini-, néo-gothique ; orgue 1990, buffet en chêne massif.
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Église Saint-Laurent.
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L'ancienne gare et les draisines au premier plan.
Personnalités liées à la commune
- Le conventionnel Ignace Brunel, député de Béziers, né à Magnières en 1742, mort à Toulon en 1795.
Héraldique
Sobriquet
Les habitants avaient pour Blason populaire «les filères»<ref>Robert Creusat, Quand Gerbéviller parlait patois, 1979, 72 p.</ref>, qui, traduit du dialecte local, signifie « ceux qui filent la laine ou le chanvre ». Cependant, araignée se dit aussi filère en lorrain roman.
Voir aussi
Bibliographie
Modèle:... Chollet Jack. Les O'Heguerty, francs-maçons, agents secrets à la cour de Stanislas. Editions Gérard Louis, Haroué, 54740, 2015.
Andriot Cédric et Chollet Jack. Les Mystères de la Franc-maçonnerie à Lunéville. Editions Gérard Louis, Haroué, 54740, 2016.
Articles connexes
Liens externes
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