Manderen

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Manderen Modèle:API-fr est une ancienne commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Depuis le Modèle:Date-, c'est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing.

Ses habitants, au nombre de 426 en 2015, sont appelés les Manderenois en français et les Mannerer en platt lorrain.

Géographie

Le village de Manderen est situé au nord-ouest du département mosellan, dans le pays de Sierck, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Thionville. Il est frontalier avec la Sarre allemande et situé à quelques kilomètres du Luxembourg.

L'autoroute allemande A8 tangente la limite nord-est du territoire communal.

Fichier:Manderen.jpg
Manderen, vue du chemin qui mène vers le château.

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Écarts et Lieux-dits

Le territoire de la commune déléguée inclut :

  • Stiesling, autrement appelé Stiisléngen
  • Tunting, ancienne commune rattachée à Manderen en 1830

Toponymie

  • Anciennes mentions : Mandera (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Monder (1594), Mondern (1625), Mameren (1741), Manderen (1793)<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>,<ref name="Cassini"/>.
  • En allemand : Mandern (1871-1918 & 1940-44). En francique lorrain : Manern<ref>Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, Modèle:N°, 1983 Modèle:ISSN</ref>, Manneren et Maner.
  • Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Manderen était également connu au niveau postal sous les alias de Mannerrn et Manneren<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.</ref>.

Sobriquets

Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :

  • Di Mannerer Pannelecker (les lécheurs de poêles de Manderen)<ref>Jean-Marc Becker, Spottnimm aus em Siirkerland : sobriquets du pays sierckois, éditions Gewan, 2000.</ref>.

Histoire

La seigneurie relevait d'abord des ducs de Lorraine, puis devint fief luxembourgeois sous Jean l'Aveugle en 1346.

Avant la Révolution française, Manderen était enclavé dans la Lorraine, près de la frontière de l'électorat de Trèves et appartenait aux Pays-Bas autrichiens comme dépendance du Luxembourg. Lorsque la France conquit les provinces autrichiennes et les réunit à son territoire en les divisant en départements, Manderen fut classé dans le département des Forêts. Lorsque ce département fut divisé en arrondissements et en cantons, ce village appartint au canton de Remich, dans l'arrondissement de Luxembourg, en vertu de l'arrêté consulaire du 15 ventôse an X<ref name=CHASTELLUX/>.

Après la séparation des départements des Forêts et de la Sarre, Manderen se trouva enclavé dans le département de la Moselle, à une très faible distance de la ligne frontière établie par les traités de 1814 et de 1815. Le cours de la Moselle, à sa sortie de France, ayant formé la limite entre le nouveau royaume des Pays-Bas et le Grand-Duché du Bas-Rhin attribué à la Prusse, et Manderen se trouvant sur la rive droite du côté des possessions prussiennes, le cabinet de Berlin crut avoir des droits sur ce village et ne l'abandonna définitivement à la France que par la Convention de limites du 23 octobre 1829<ref name=CHASTELLUX/>. En fait, la Prusse avait annexé dès 1814 tous les territoires anciennement luxembourgeois, puis relevant du département des Forêts, situés à l'est (rive droite) de la Moselle. Manderen faisait partie de ces territoires, et Berlin ne croyait pas y avoir des droits, mais en était sûre.

Une ordonnance royale du Modèle:Date- fit de Manderen le chef-lieu d'une commune en lui donnant pour annexes les lieux de Tenting (Tunting) et Mensberg<ref name=CHASTELLUX>Le Territoire du département de la Moselle. Histoire et statistique - Louis Emmanuel de CHASTELLUX (1860)</ref>. Mensberg fut une annexe de Tunting de 1790 à 1830<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>, ce qui explique le nom de Tenting-Mensberg qui fut porté par cette ancienne commune.

À la suite d'un arrêté préfectoral du Modèle:Date-, Manderen devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing à partir du Modèle:Date-. Le village de Manderen est par ailleurs le chef-lieu de ladite commune nouvelle<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Liste des maires successifs

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Liste des maires délégués

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:FR-57-Manderen-Chateau de malbrouk.JPG
Le château de Malbrouck.
Fichier:Chapelle Tunting Manderen.JPG
Chapelle Saint-Nicolas à Tunting.

Édifices religieux

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Lien, Manderen, ancienne enclave luxembourgeoise en Lorraine, et le château de Meinsberg, in récré (revue culturelle de l'APESS / Association des professeurs de l'enseignement secondaire et supérieur, Luxembourg), no 8, 1992, Modèle:Pp. (ill., bibliogr.).

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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