Manicamp

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Modèle:Infobox Commune de France

Manicamp est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Situation

Manicamp se situe à Modèle:Unité à l'est de la frontière administrative entre les départements de l'Aisne et de l'Oise.

Plus communément, le village de Manicamp est à Modèle:Unité au sud de Chauny et à Modèle:Unité au nord de Blérancourt.

Accès

La route départementale 6 qui passe par le bourg rejoint les communes voisines de Bichancourt au nord-est et Bourguignon-sous-Coucy au sud, puis sans être passée par le bourg, la commune de Besmé. La route départementale 922 quant à elle rejoint Quierzy à l'ouest.

Communes limitrophes

Sa situation par rapport aux communes voisines peut se résumer au tableau ci-dessous :

Relief et géomorphologie

La commune est relativement plate avec un minimum de Modèle:Unité d'altitude sur le nord de la commune et un maximum de Modèle:Unité au sud.

Plaine alluvionnaire au niveau de l'Ailette.

Hydrographie

Le village est traversé par l'Ailette, une petite rivière, dont la confluence avec l'Oise se trouve au nord du territoire communal. Perpendiculairement à ce cours d'eau se déverse le ruisseau du Ponceau, aussi appelé « Le Ru », bien qu'il soit désigné comme ruisseau sur les cartes d'état-major, et non comme ruisselet. Le canal latéral à l'Oise, qui poursuit le canal de Saint-Quentin, passe au nord de Manicamp.

La commune est de plus parsemée de nombreux étangs publics et privés.

Climat

Le climat de Manicamp présente les caractéristiques du climat océanique. Le village est éloigné d'environ Modèle:Unité de la côte la plus proche<ref group=Note>Ault, sur la côte de la Manche, est à 136,6 km à vol d'oiseau</ref>. Les précipitations sont réparties également toute l'année, avec des maxima au printemps et en automne, le mois de février étant le plus sec. Le total annuel des précipitations n'est pas très élevé avec Modèle:Unité à Saint-Quentin ; il est inférieur par exemple à celui de Nice qui est de Modèle:Unité.

L'amplitude thermique moyenne entre l'hiver et l'été ne dépasse pas Modèle:Tmp.

Pour la ville de Saint-Quentin (Modèle:Unité), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Modèle:Climat

Ensoleillement

Pour la ville de Saint-Quentin, les valeurs d'ensoleillement de 1961 à 1990 (en nombre d'heures) sont : Modèle:-

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec Année
Saint-Quentin<ref name="infoclimat.fr"/> 50.4 83.5 119.6 166.8 205 209.7 219.3 205.8 161.6 118.9 69.9 47.5 1658.2

Urbanisme

Typologie

Manicamp est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,4 %), forêts (33,3 %), terres arables (15,7 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Menencamp en 1135 (retrouvé dans un acte de Simon de Vermandois, évêque de Noyon : « apud Menencamp, ortum »), Mainechamp en 1252<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Meninchamp en 1312, Manicamps en 1436 ou encore Magnicamp en 1575.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -champ, sous sa forme picarde -camp (cf. ligne Joret). Les formes anciennes hésitent entre l'adjectif roman maine « grand »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.</ref> (issu du gallo-roman MAGNU) et un anthroponyme, mal identifié *Menen.

Histoire

De la difficulté des recherches documentaires

La Révolution de 1789 et surtout la Première Guerre mondiale ont rendu la recherche documentaire sur l'histoire de Manicamp difficile. Le village a en effet été entièrement rasé en 1917, détruisant ainsi une partie des archives. Les archives départementales de l'Aisne ont également connu de nombreuses disparitions lors du premier conflit mondial.

Des copies et interprétations de vieux documents sur Manicamp ont été réalisées par M. l'abbé Carlet, décédé en 1886. Ses notes ont été rassemblées et ont fait l'objet de nombreuses éditions, notamment par la Société archéologique et historique de Noyon. C'est grâce à ces notes qu'une grande partie de l'histoire de Manicamp est aujourd'hui connue.

Moyen Âge

Le prieuré de Notre-Dame-en-Faves

Au Moyen Âge, il existait, non loin du village de Manicamp, un prieuré de l'Ordre de Cluny dénommé Notre-Dame-en-Faves dont il est fait mention en 1247 dans un acte du sous-prieur du prieuré de Lihons-en-Santerre dont il dépendait. Il était situé dans le bois de Fèves selon toute vraisemblance. En 1410, il est encore fait mention de ce prieuré dans un acte du chapitre général<ref name="P">Modèle:Article.</ref>.

Époque moderne

Le prieuré est recensé dans le pouillé de 1572. Il est identifié avec le lieu-dit la Chapelle-en-Fèves qui figure sur la carte de Cassini. Un bail à ferme confirme son existence en 1789<ref name="P" />.

En 1777, Thomas Blaikie réalise un jardin pour M. de Lauraguais<ref name="noticeHistoriqueManicamp">D'après : Notice historique sur Manicamp, d'après les notes de M. l'abbé Carlet, par Alfred Ponthieux et Jules Bouzard, tous deux membres de la société historique et archéologique de Noyon.</ref>.

Époque contemporaine

Un village de tisserands et de fileuses

Manicamp était un village de tisserands et de fileuses jusqu’à la première moitié du 19ème siècle. Au début du 19ème siècle presque 60% des hommes étaient tisserands et 75% des femmes étaient fileuses. Ils tissaient surtout le chanvre produit localement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'incendie de 1808

Dans la journée du Modèle:Date-, un enfant jette une braise sur un tas de fumier. Le feu saisit le tas et se propage sur les bâtiments du village, recouverts pour la plupart d'un toit de chaume. Le chaume étant un très bon isolant mais aussi un très bon combustible, le feu détruit 486 bâtiments de toutes sortes ainsi que 126 maisons. Les pertes furent à l'époque estimées à 600 000 francs. Les archives départementales de l'Aisne conservaient un dossier sur ce désastre. Malheureusement, il disparut pendant l'occupation allemande de 1914-1918<ref name="noticeHistoriqueManicamp" />.

L'arrivée d'un service postal et du télégraphe

Le premier Modèle:Date-, Manicamp est dotée d'un bureau télégraphique relié à Chauny. Le Modèle:Date-, la commune possède son propre bureau de poste, rattaché à Quierzy.

L'immeuble des postes et du télégraphe est malheureusement détruit pendant la Première Guerre mondiale, comme nous le verrons plus bas. Ce n'est que le Modèle:Date- que ces services de communications rouvrent, dans un immeuble tout neuf.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Manicamp ne dispose plus de centre de télécommunications. Le bâtiment subsiste toujours, mais le bureau de poste le plus proche est à Sinceny<ref name="noticeHistoriqueManicamp" />.

Le chemin de fer

La Première Guerre mondiale

L'Aisne a été le lieu de combats intensifs durant la Première Guerre mondiale. Manicamp était non loin de la ligne de front. La période 1914-1918 a été chaotique pour le village.

Premiers coups de feu

Du 29 au Modèle:Date-, c'est-à-dire à peine un mois après la déclaration des hostilités, a lieu la bataille de Guise. Des coups de canon sont entendus à Manicamp, mais sans plus. Le Modèle:Date-, deux espions allemands circulent dans Manicamp et se renseignent, notamment sur les points stratégiques (Oise, etc.). Les ponts sur l'Oise et sur le canal sont dynamités par les Français pour empêcher l'avancée ennemie. Le lendemain, les Français franchissent l'Ailette et les Allemands entrent dans Manicamp. Après la bataille de la Marne, qui se termine par la victoire française, l'occupant fait mouvement.

Le village occupé

La situation se renverse. Le Modèle:Date-, les Allemands entrent dans Manicamp et s'y installent. Les habitants sont contraints de cacher leurs aliments et de ne plus sortir. Une kommandantur s'installe. Les jeunes Manicampois susceptibles d'être appelés aux côtés de l'armée française sont envoyés à Chauny et faits prisonniers. À partir de Modèle:Date-, les hommes de 18 à 60 ans sont appelés à des corvées : entretien des routes, moissons, etc. Ils doivent répondre à deux appels journaliers. L'année 1916 est celle du pillage de Manicamp par l'occupant. Vin, laine, caoutchouc, etc. Les Allemands emportent également toutes les pièces de métal qu'ils peuvent trouver dans le but de contribuer à l'effort de guerre : poignées de portes en laiton, cuivre, étain, etc. Ils emportent également les cloches de l'église. En Modèle:Date-, un hiver rude s'installe. L'ennemi emporte tous les matelas du village.

Le village évacué et libéré

Le Modèle:Date-, 180 Manicampois de moins de soixante ans sont évacués vers Hirson. Les notables du village sont évacués huit jours plus tard. Le Modèle:Date-, les Manicampois de plus de soixante ans sont évacués dans un moulin à Appilly. L'armée française entre dans Manicamp le Modèle:Date- et assiste à un terrible spectacle. Les militaires découvrent un village pillé et totalement incendié. Aucun bâtiment ne subsiste ; il ne reste que des ruines. Les digues du canal et de l'Oise avaient été également éventrées par les Allemands pour couvrir leur retraite. C'est ainsi que disparaissent de nombreuses pièces d'archive. L'Ailette fut la zone de stationnement de troupes françaises, et plusieurs unités différentes se succédèrent dans la commune, pour relever leurs compagnons.

Toutefois, le Modèle:Date-, lors de la dernière grande attaque allemande du printemps 1918, les Manicampois, revenus moins d'un an plus tôt dans leur village, doivent évacuer d'urgence vers Crèvecœur. Ils ne rentreront qu'en 1919, quelques mois après la signature de l'Armistice.

Le [[246e régiment d'infanterie|Modèle:246e d'infanterie]] (Modèle:55e DI) de Paul Tuffrau tient alors l'Oise et l'Ailette à Manicamp jusqu'à la fin Modèle:Date-. L'homme de lettres mentionne ces combats dans son journal<ref>1914-1918. Quatre années sur le front. Carnets d'un combattant. Imago, 1998.</ref>.

Manicamp est définitivement libérée le Modèle:Date- par le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} bataillon Baudelle du [[166e régiment d'infanterie|Modèle:166e d'infanterie]] : le village est pris vers 7 h avec une trentaine de prisonniers (JMO Modèle:166e RI)<ref name="noticeHistoriqueManicamp" />.

Entre-deux-guerres

1919
Un nouveau départ pour Manicamp

Nous venons de voir que le village a été totalement rasé en 1917 à cause des conflits de la Première Guerre mondiale.

Abris, baraquements provisoires
Fichier:MetroManicamp.jpg
Un « métro » aujourd'hui.
Fichier:Manicamp (Aisne) city limit sign.JPG
Entrée de Manicamp.

Les habitants rentrent en 1919 et doivent occuper des abris provisoires, faits à la sauvette avec les matériaux trouvés sur place. Certains de ces abris subsistent encore aujourd'hui (photo ci-contre). Il s'agit ici d'un « métro », sorte de petit couloir constitué d'une tôle autour de laquelle des pierres et débris des ruines ont été empilés. On ne tient pas debout dans un « métro », mais les Manicampois devaient surtout s'abriter des intempéries le plus rapidement possible.

Peu après, des baraques en bois puis en briques sont construites. À partir de 1920, le village se reconstruit. Le matériau principal est la brique, différente de la pierre de taille (calcaire) utilisée avant les destructions. Beaucoup de maisons du village datent de cette époque et sont encore habitées aujourd'hui<ref name="noticeHistoriqueManicamp" />.

La Seconde Guerre mondiale

En 1940, tandis qu'une nouvelle fois le village est évacué, d'importants combats vont s'y dérouler.

1940
Nouveaux combats sur l'Ailette

En 1940, la commune est un haut lieu de la bataille de l'Ailette.

En mai-Modèle:Date-, Manicamp est sur la « ligne Weygand » et tenue par la Modèle:23e division d'infanterie puis la [[87e division d'infanterie d'Afrique|Modèle:87e d'infanterie d'Afrique]], dont le [[18e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:18e de tirailleurs algériens]] constituait, avec le Modèle:17e RTA et le Modèle:9e zouaves, l'infanterie.

Début juin, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} bataillon (capitaine Vigne) du Modèle:18e RTA prend en charge le secteur Manicamp - pont de Bichancourt, où il sera presque entièrement anéanti le Modèle:Date- au cours de la défense du village, après avoir tenu tête aux Allemands pendant 19 jours sur l'Ailette<ref name="noticeHistoriqueManicamp" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Environnement

Les déchèteries les plus proches sont sur les communes de Chauny et de Noyon.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

La population du village diminue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et après de légères remontées aux recensements de 1962 et 1999 la baisse continue. Le département de l'Aisne dans son ensemble est en recul démographique depuis la fin des années 1970. Même si le Sud du département bénéficie du desserrement urbain de l'agglomération rémoise et de l'influence de la région parisienne<ref> Modèle:Lien web</ref>, Manicamp en est trop éloignée pour en bénéficier. La commune a compté plus de Modèle:Unité avant la Révolution et possédait 17 ponts à cette période.

Enseignement

Manicamp se trouve dans la circonscription scolaire de Chauny, qui dépend de l'inspection académique de l'Aisne et de l'académie d'Amiens. Manicamp assure la scolarité de ses enfants et des enfants des communes voisines en école maternelle et primaire publique<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Le collège et le lycée de rattachement des enfants du village se situent à Chauny. Pour s'y rendre, la région met à disposition, à titre gracieux, des services de transport en commun. Les étudiants prennent un bus scolaire aux alentours de 7 h 20 et sont ramenés de la même manière vers Modèle:Unité.

Sports

On trouve sur la commune l'association MASL (Manicamp Amitiés Sport et Loisirs), déclaration à la préfecture de l'Aisne le Modèle:Date sous le titre Manicamp Amities Sports et Loisirs et avec comme objet de « réunir la population de Manicamp à travers des activités multiples et variées en matière de jeux, culture, sports, sorties, randonnées, repas, etc. ».

Santé

Il n'y a pas de service de santé sur la commune, mais on trouve pharmacies, docteurs, dentistes, etc. à environ Modèle:Unité sur les communes voisines (Ognes, Sinceny, Chauny, Blérancourt, etc.), puis maisons de retraite à environ Modèle:Unité (Cuts, Morlincourt ou Nampcel) et hôpital à Modèle:Unité (Noyon, Chauny ou Tergnier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

La paroisse catholique « Saint Momble en Chaunois » regroupe 23 communes, dont Manicamp. Elle est rattachée à la zone de Chauny dans le diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin<ref> Modèle:Lien web</ref>,<ref name="L'église">Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

L'activité économique de Manicamp a largement baissé depuis le démantèlement de la voie de chemin de fer. Il reste quelques exploitations agricoles, une boucherie, ainsi que quelques prestataires de services (dont un taxi).

Agriculture

Les terres au nord servent principalement pour le fourrage.

Faune et flore

On peut observer une faune et une flore assez riches au niveau du lieu-dit les Carrières, en particulier le râle des genêts, le pulicaire vulgaire, le séneçon aquatique et l'œnanthe à feuilles de silaüs<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Le fromage de Manicamp

Modèle:Article détaillé

Fichier:WikiCheese - Manicamp 02.jpg
Fromage de Manicamp.

Manicamp donne son nom à un petit fromage du style maroilles, cité dans des récits remontant à la Révolution française, qui disparaît dans les années 1950<ref>Larousse des fromages, 1960</ref> avant d'être redécouvert en 1999. Il est aujourd'hui produit par la ferme de la Pâturelle à Quierzy.

Lieux et monuments

Fichier:Manicamp (Aisne) église.JPG
Église Saint-Pierre.

Le pont sur l'Oise

Fichier:PontOiseManicamp.jpg
Le pont sur l'Oise.

Le pont sur l'Oise de la RD 922 vers Abbécourt est bâti avec un élément des voies flottantes (ponton Whale) du port d’Arromanches.

En 1947, l'un de ces éléments est installé à Manicamp pour reconstruire le pont sur l'Oise, à la demande du département<ref> Modèle:Lien web</ref>. Ce pont, en service jusqu'en 2016, est actuellement exposé à quelques dizaines de mètres de son emplacement d'origine.

L'Oise a été la ligne frontière entre la Neustrie et l'Austrasie<ref> Modèle:Lien web</ref>.

L'Ailette

L'Ailette et son canal ont été le théâtre d'importants combats en 1914-1918 et en mai-Modèle:Date- (ligne Weygand).

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Unités militaires liées à la commune

[[246e régiment d'infanterie|Modèle:246e d'infanterie]] de Paul Tuffrau, qui tient l'Oise et l'Ailette en avril - Modèle:Date-.

[[166e régiment d'infanterie|Modèle:166e d'infanterie]], qui libère le village le Modèle:Date-.

[[18e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:18e de tirailleurs algériens]] : combats de la [[87e division d'infanterie d'Afrique|Modèle:87e d'infanterie d'Afrique]] sur l'Ailette en mai-juin 1940.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

<references group="Carte"/>

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail