Manonville
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Modèle:Infobox Commune de France
Manonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Ce village est situé sur la route départementale n° 4 de Nancy à Verdun, à 32 kilomètres environ de Nancy et de Saint-Mihiel. Il s'étend sur les dernières ondulations de cette contrée montagneuse appelée la Haye, qui viennent mourir contre la plaine de Woëvre. Au nord-ouest, dans un vallon très encaissé, coule le ruisseau d'Esch(e) qui reçoit la Réhanne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire est également arrosé par le ruisseau de Naly-fontaine qui n'est pas recensé par le SANDRE.
D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 950 hectares comprend en 2011, plus de 64 % de terres arables et de prairies, 29 % de forêt et seulement près de 3 % de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. (Fig. 1 ban communal).
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Manonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), forêts (25,7 %), prairies (12,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Mannonis villa (977), Monoldi villa (sans date), Menovile (1262), Menonville (1275), Magnonvilla (1402) et Manonville-le-Chastel (1477), sont les différentes formes recensées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Du nom propre germanique Manno, au cas régime, que l'on retrouve dans Manneville-ès-Plains (Seine-Maritime, Manonis villam vers 1023), dans Manonviller, Manoncourt, etc. Le second élément est l'ancien français vil[l]e au sens de « domaine rural », puis « village ». Ce type de toponyme s'est formé au haut Moyen ÂgeModèle:Nom de lieux de M&M.
La micro-toponymie de la commune est riche avec des lieux dits oubliés comme la Justice, au Moulin Bois, au Pressoir , Dieulouard (Dieu le garde) etc. (Fig. 1).
Histoire
Antiquité et préhistoire
Les traces d'occupations humaines anciennes ne sont pas absentes puisqu' E OLRY signale la découverte de substructions non datées au lieu dit le Breuil<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur la commune et que des artéfacts de l'age de pierre ont été trouvés sur la limite avec la commune de Lironville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge et Renaissance
Il est déjà parlé de Manonville dans une charte de l'empereur Othon II, en 977 par lequel il confirme les biens et privilèges de l'abbaye de Saint-Pierre de Metz<ref>Lepage, Communes de la Meurthe, art. Manonville. Cartul. des évêques de Toul</ref> et En 1105, le patronage de la cure fut donné à l'église Saint-Gengoult de Toul, par Pibon, évêque de cette ville<ref>Lepage, Stat. de la Meurthe</ref>.
A partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle des seigneurs de Manonville dont H. Lefevbre a détaillé la généalogie dans son ouvrage<ref name=":0" /> sont nommés dans les chroniques. Depuis cette époque jusqu'à la Révolution, le château et la seigneurie ont été l'apanage de trois familles principalement, d'abord l'ancienne maison de Manonville éteinte depuis longtemps, jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Louis XI roi de France, autorise alors son conseiller au pays d"Anjou à recevoir "les foi et hommage" de Jeanne de Manonville (fille de Jean et de Allarde de Chambley), veuve de Jean de Beauvau (1421 - 1468) pour le château de Rorthey. Puis la maison de Beauvau depuis le milieu du quinzième siècle jusqu'au commencement du dix-septième, et enfin la famille Barrois qui forma la seconde maison de Manonville, jusqu'à la Révolution<ref name=":0">H LEFEBRE MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE ET DU MUSÉE HISTORIQUE LORRAIN. TOME XLI (3e SÉRIE, XIX. VOLUME)</ref>.
Il y avait très anciennement à Manonville un hôpital Il était situé à l'extrémité du village à droite de la route en allant vers Noviant, le pressoir banal existe encore, il appartient au château (cf. rue du Pressoir), il y avait également deux moulins sur l'Esche dont un a laissé son empreinte cadastrale au lieu-dit Moulin au bois<ref>Le 6 octobre 1603, Claude Dayer, admodiateur de la terre de Manonville, amodie à François Gratian les deux tiers des moulins et pilons dudit Manonville avec les appartenances et dépendances,appelés communément les Moulins au Bois moyennant la quantité de cinquante-six quartes de bled.
Arch. du chât. de Manonville</ref>. La présence d'un gibet ou de fourches patibulaires est possible au lieu-dit la Justice
les habitants possédaient un droit d'usage sur un bois appelé la Rappe, de quatre-vingts arpents environ qui explique l'excroissance communale sur la carte (Fig. 1) . L'église renfermait le tombeau d'Alophe de Beauvau, mort en 1548 et de Charles de Beauveau.
La construction du château qui servit de tous temps d'abri aux seigneurs de ce lieu remonterait au siècle des premiers barons, soit vers 1240 au plus tard.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'abbé Grosse indique dans son dictionnaire statistique pour cette commune vers 1836<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
«Territ : 709 hect. , dont 440 en terres labour. , 200 en forêts, 30 en prés et 20 en vignes, dont les qualités ne sont pas vantées.»
Indiquant les traditions agricoles et viticoles du village avant les épidémies qui ont détruit les vignes du Toulois. (cf. vignoble lorrain).
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Manonville était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée<ref group="Note" >Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 434 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 79 à 53 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 4 unités de travail<ref group="Note" >Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château du Moyen Âge Modèle:S mini-, ayant appartenu aux barons de Manonville<ref>Le château de Manonville (Extrait d’un article paru dans les « Mémoires de la Société d’archéologie lorraine » – 1891)</ref> Jean IV de Beauvau et ses descendants, remanié Modèle:S mini-/Modèle:S mini-, puis Modèle:S mini-/Modèle:S mini- (gîte rural) : enceinte fossoyée. Un donjon quadrangulaire existait vers le milieu de la cour, il disparut à la fin du Modèle:S mini-.
- Église Saint-Laurent Modèle:S mini- : gisant Modèle:S mini-.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Charles Louis Tardif d'Hamonville<ref>Jean-Charles Louis Tardif d'Hamonville, biographie en langue anglaise sur l'encyclopédie Wikipedia</ref> (1830-1899) fut propriétaire du château de Manonville et y rassembla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une importante collection ornithologique dont un inventaire a été constitué par le peintre animalier Roger Reboussin.
Héraldique
-
Armoiries des seigneurs et barons de Manonville.
Annexes
Bibliographie
- E. Olry, « Répertoire archéologique de l'arrondissement de Toul, cantons de Domêvre, Toul-Nord et Thiaucourt. Manonville », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1871, Modèle:P. (lire en ligne)
- H. Lefèbvre, « Manonville et ses seigneurs », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du musée lorrain, tome 41, 1891, Modèle:P. (lire en ligne)
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Lien web
- Manonville sur le site de l'Institut géographique national