Marcenat (Cantal)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Marcenat (Marcenac en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Situation
Marcenat se trouve à environ 80 kilomètres de Clermont-Ferrand et d'Aurillac. Ce village est situé au nord du Cantal, dans le massif du Cézallier, et est au cœur du parc des volcans d'Auvergne.
Le Bonjon arrose le territoire communal bordé à l'ouest par la Santoire.
Communes limitrophes
Marcenat est limitrophe de huit autres communes, dont Vèze par un quadripoint.
Urbanisme
Typologie
Marcenat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (0,8 %), zones humides intérieures (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 504, alors qu'il était de 493 en 2013 et de 491 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 47,8 % étaient des résidences principales, 39,9 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marcenat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (39,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Marcenat<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Cantal<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 47,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 39,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,3 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Le lieu est mentionné en l'an 1395 sous la forme Marcenacus correspondant à un nom d'homme latin Marcenus auquel a été ajouté le suffixe -acum<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>, l'ensemble signifiant « domaine de Marcenus ». Le nom occitan de Marcenat est Marcenac.
Histoire
- On trouve dans la région de Marcenat des traces des hommes du Néolithique, dont l'existence a été mise en évidence par des outils, des tombes et des dolmens, qui sont datés d'environ 2000 ans av. J.-C.
- Modèle:Référence nécessaire : les Arvernes, qui peuplent toute l'Auvergne.
- Les Arvernes résistent à l'Empire romain de -51 à -58, sous l'impulsion du célèbre Vercingétorix, pour finalement céder devant César, et être assimilés à la Gaule aquitaine.
- Le christianisme fait ensuite son apparition dans la région grâce à saint Mary et saint Austremoine. Elle subira ensuite la guerre de Cent Ans et les pillages qui lui sont associés, avant d'être réunie à la couronne puis pacifiée par Louis XIV sous l'influence des Jésuites.
- La famille du Grand Arnauld serait originaire des environs du hameau de Serre. Une croix commémorative a été érigée près du hameau de Serre.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 16,0 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (46,9 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,15 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Blaise, du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIX
}}, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1992<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 9 août 2014.</ref>.
- Le monastère orthodoxe de l'icône de la Mère de Dieu Znaménié, au lieu-dit la Traverse, est depuis 1988 l'un des rares monastères orthodoxes en France avec une architecture typiquement russe. Les offices y sont chantés en slavon, et de nombreux produits sont proposés à la vente, comme des icônes, du pain d'épices, ou encore du miel.
- - L’Académie française lui décerne le prix Mottart en 1993 pour son ouvrage Marcenat, des origines à nos jours<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le château d'Aubijoux construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à proximité du vieux château éponyme. Au nombre de ses anciens propriétaires, nous pouvons citer la famille de Castellane, qui compte parmi ses membres les plus connus Boniface de Castellane (1867-1932)<ref>"Mes parents possédaient de nombreux châteaux, entre autres "Aubijoux", dans le Cantal, leur fief électoral, ayant appartenu à Jean II le Bon, passé aux La Tour d'Auvergne, puis aux La Rochefoucauld et aux Rohan-Chabot, pour échoir au maréchal de Castellane, dont la mère était issue de cette dernière famille. Ils dépensaient beaucoup d'argent pour les habitants de la contrée, au détriment des réparations nécessaires". Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l'Amérique, Mémoires, Paris Les éditions g. grès et cie, chapitre V.</ref>, qui épousa Anna Gould et fit construire le Palais Rose de l'avenue Foch à Paris.
- Le château de Castellane, qui est aujourd'hui détruit.
-
L'église Saint-Blaise. -
Détail du retable du maître-autel. -
Chapiteaux de la nef. -
Tour dans le bourg. -
Fontaine dans le bourg.
- Domaine nordique du Cézallier Cantalien dispose de 16 kilomètres de piste de ski de fond.
Autrefois , il y avait une station de ski alpin à Marcenat . Avec deux remontées mécaniques qui se trouvaient sur les pentes du Florac dans les années (1972/1989).
Personnalités liées à la commune
- Raymond de Marcenat
- Le Grand Arnauld
- Famille de Castellane
- Stanislas de Castellane, ancien maire de Marcenat, ancien député du Cantal
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes