Marcenay
Modèle:Infobox Commune de France
Marcenay est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Situation
Marcenay est située à proximité de la départementale 965 reliant Auxerre (73 km à l'ouest, dans l'Yonne) à Chaumont. Châtillon-sur-Seine, son chef-lieu de canton, est à 14 km à l'est, Montbard sa sous-préfecture à 35 km au sud<ref name="googlemaps">Marcenay sur la carte de google.fr. Les distances entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral à gauche (voir l'onglet en haut à gauche de la carte - cliquer sur "itinéraires").</ref>.
Transports
La gare la plus proche est celle de Montbard (TGV).
Communes limitrophes
Hydrographie
La plus grande partie de l'étang de Marcenay se trouve sur la commune. Ce plan d'eau artificiel de 92 hectares est l'un des plus grands lacs de Côte-d'Or<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Le ruisseau de Marcenay semble être une résurgence de la Haute-Laigne dont il rejoint le cours inférieur à Griselles<ref>Le ruisseau de Marcenay, sur gralon.net.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Marcenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), forêts (4,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones humides intérieures (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Antiquité
La découverte de sarcophages en partie visibles dans l'église actuelle atteste l'occupation à la période gallo-romaine.
Moyen Âge
Aux environs de l'an 600 un premier village mérovingien a pour curé saint Vorles dont le corps est transféré à Châtillon en 868 pour être mis à l'abri des Normands. Marcenay est ensuite une dépendance de l'abbaye de Molesme dont il subsiste divers vestiges : les quatre murs de la grange dîmière et le grand étang artificiel à finalité piscicole.
Époque moderne
En 1540, les habitants obtiennent leur affranchissement. En 1742, le prince de Condé décide de la création d'un haut-fourneau sur les rives du lac pour transformer le minerai en fonte. Cette activité est à l'origine d'une tradition métallurgique qui se poursuit avec la création en 1850 d'une entreprise de matériel agricole<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La production annuelle moyenne du haut fourneau était de 425 tonnes de fonte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1847, le montage d'une machine à vapeur pour suppléer la roue hydraulique permet de doubler la capacité de production, qui a pris fin en 1866.
Restauré, ce haut-fourneau est un témoin vivant de l'ère industrielle du Châtillonnais.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Marcenay appartient :
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Vorles Modèle:Inscrit MH<ref>Fiche Mérimée</ref>.
- L'étang de Marcenay, qui en grande partie se trouve sur la commune. Ce lac artificiel de 92 hectares a été créé par les moines de l'abbaye de Molesme en 1239 pour la pisciculture. Il a ensuite été utilisé pour la sidérurgie, dont les témoins sont l'ancien haut fourneau de 1742<ref>Côte d’Or 2011, collectif avec Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Modèle:P. sur Google Books, consulté le 28 mai 2015.
</ref> et la halle à charbon qui est actuellement une maison des produits du Châtillonnais.
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L'étang de Marcenay.
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L'église Saint-Vorles.
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Le haut-fourneau.
Personnalités liées à la commune
- Saint Vorles (530 (?) - 591), né à Marcenay, y fut enterré avant que ses reliques soient transportées à Châtillon-sur-Seine en 868.
- Hippolyte Délié (1841-1899), photographe, né à Marcenay.
Héraldique
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Notes sur la démographie