Marche nuptiale
Modèle:À sourcer La marche nuptiale est un genre musical utilisé pour accompagner l'entrée dans et/ou la sortie de l'église (ou autre lieu où se déroule la cérémonie), lors des mariages en Occident.
Elle est généralement jouée à l'orgue, à moins de disposer d'un instrumentarium plus développé.
Beaucoup de compositeurs, principalement des organistes, ont écrit des marches nuptiales : on peut ainsi citer celles, pour orgue, de Louis Vierne<ref>N° 6 des Vingt-quatre pièces de fantaisie op. 51. </ref>, Émile Bourdon, Alexandre Guilmant, Jean Langlais, Felix Mendelssohn<ref>Modèle:Lien web</ref>, Camille Saint-Saëns.
« La » Marche nuptiale
Deux marches nuptiales sont les plus couramment utilisées. Elles n'ont pas originellement été écrites pour l'orgue : on en trouve de nombreuses transcriptions. Ce sont :
La Marche nuptiale de Felix Mendelssohn
- Il s'agit du septième numéro du Songe d'une nuit d'été, op. 61 (1843), une musique de scène composée par Mendelssohn pour une reprise, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de la comédie féérique éponyme de William Shakespeare (1594-1595). Cette marche, écrite pour orchestre, a ensuite été utilisée pour le mariage de la princesse Vicky, la fille ainée de la reine Victoria avec le prince Frédéric de Prusse, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son utilisation par Erich Wolfgang Korngold pour la musique du film Le Songe d'une nuit d'été (1935), l'un des premiers films mis en musique, l'a rendue encore plus populaire<ref>Rafik Djoumi, « Un voyage dans les musiques de films - I) Grandeur et décadence de l'empire austro-hongrois », Arrêt sur images, le 6 février 2011</ref>.
La Marche nuptiale de Richard Wagner
- Parfois appelée Marche des fiançailles (ou des fiancés) car il s'agit en fait du Chœur des fiançailles de l'opéra Lohengrin (1850), acte III, scène 1. Richard Wagner s'est inspiré d'un air préexistant pour composer sa marche. Dans le contexte théâtral, le chœur intervient après le mariage à l'église d'Elsa et de Lohengrin, au moment où tous deux entrent dans la chambre nuptiale : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation). Leur mariage s'effondrera avant la fin de l'acte.
On utilise souvent l'une ou l'autre, mais aussi couramment les deux dans la même cérémonie ; en ce cas l'usage qui semble le plus logique (Modèle:Référence nécessaire) est de jouer celle de Wagner à l'entrée, et celle de Mendelssohn en sortie : la première étant d'un caractère plus solennel (et peut-être aussi à cause de son titre), la seconde étant d'un tempo plus vif.
En France, l'usage croissant de ces deux marches nuptiales, ainsi que les « traditions », réelles ou supposées (manière d'entrer dans l'église, etc.), qui y sont souvent rattachées, semblent directement liés à l'influence du cinéma américain. Il est aussi courant que, lors des mariages civils célébrés en mairie, celle de Mendelssohn soit diffusée (en version orchestrale) à la fin de chaque cérémonie.
Aux États-Unis, certaines églises (et notamment l'Église catholique romaine) proscrivent l'usage de ces deux marches nuptiales, jugeant (d'après le contexte théâtral originel de ces œuvres) qu'elles n'ont pas leur place dans leurs cérémonies<ref name="rcc">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web Modèle:Pdf</ref>.
Dans les temps modernes, plusieurs compositeurs américains ont écrit des marches nuptiales pour une utilisation spécifique lors des cérémonies de mariage interconfessionnel, notamment John Serry Sr. (1915-2003). Certains couples de mariés préfèrent des œuvres dévotionnelles comme l'Ave Maria de Bach/Gounod ou d'Offenbach.
Utilisation dans d'autres œuvres
Modèle:... Modèle:Source générique
- 1980 : Le Roi et l'Oiseau de Paul Grimault
- 2004 : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire de Brad Silberling
- 2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre
- 2011 : Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian
- 2019 : Wedding Nightmare de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin