Le village est situé au confluent de la Seine et de l'Aube.
C'est le 1er village navigable au bord de la Seine et c'est à l'aval de l'écluse de Marcilly-sur-Seine que se situe le point kilométrique 0 de la Seine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Marcilly-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,6 %), forêts (31,1 %), mines, décharges et chantiers (8,9 %), zones urbanisées (7,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Autrefois, Marcilly-sur-Seine était un lieu de passage des péniches chargées de bois. Le chemin de halage qui débute à Marcilly et qui se termine à Barberey en est le témoin. D'ailleurs, ces chemins de halage sont très prisés des touristes qui y trouvent un cadre agréable pour s'y promener.
Le recensement de la commune effectué par l'INSEE en 2005 a permis de constater quelques mutations dans la commune. D'abord, pour la première fois depuis 1990, la commune ne perd plus d'habitants et en gagne même une trentaine. Dans cette population, 49,5 % sont des hommes et 50,5 % sont des femmes. Cette relative homogénéité est due au fait que la population est majoritairement composée de ménages mariés (55,8 %). L'augmentation de la population a néanmoins profité aux inactifs.
Une population qui se rajeunit et qui subit moins le chômage
Entre 1999 et 2005, on s'aperçoit que la population se rajeunit avec la classe d'âge des 60 ans et plus qui perd en individus, et une relative augmentation des autres classes. Mais ce rajeunissement doit être considéré avec précaution car la part d'élèves et d'étudiants a baissé tandis que celle des retraités ou préretraités a augmenté. Cette population est également moins touchée par le chômage puisque le taux de demandeurs d'emplois s'élève à 5,2 % de la population active.
De nouvelles familles et de nouveaux logements
31 ménages sont venus s'installer à Marcilly-sur-Seine entre 1999 et 2005. Dans le même temps 18 logements ont été créés ce qui représente une augmentation de 5,4 %. Seuls 15 logements, sur 354, sont vacants en 2005. La commune accueille également beaucoup de touristes et d'habitants occasionnels (16,9 % des logements). 6,5 % des logements ont été construits depuis 1999 ce qui signifie que le parc immobilier de la commune est en développement. Cependant, 37,8 % des logements ont été construits avant 1949.
Économie
Le village compte quelques commerces dont un salon de coiffure, un cabinet médical et de nombreux artisans (maçonnerie, couverture-zinguerie, menuiserie, fabricant de vélos). Ce village tente de rester très actif en organisant de nombreux événements comme la fête patronale, l'une des plus fréquentées du canton.
Culture et patrimoine
Église Saint-Ferréol
Surplombant le confluent de la vallée de l'Aube et de la Seine, l'église Saint-Ferréol est très ancienne puisque ses fondations semblent dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La nef actuelle date en revanche de la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église de Marcilly est placée sous l'invocation de saint Ferréol qui était un centurion romain, patron de Marcilly-sur-Seine. Une des statues de l'église le représente d'ailleurs en tenue de centurion. Le clocher qui abritait autrefois deux cloches n'en possède aujourd'hui plus qu'une : Anne Edmée. Une superbe horloge était autrefois située au-dessus du fronton. Son mécanisme est toujours présent dans la tour du clocher.
De part et d'autre de l'entrée, l'église possède deux grandes toiles réalisées par Crété en 1822. D'autres tableaux, dons de Laura Blot, artiste peintre locale, datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un des points forts de la visite de l'église Saint-Ferréol est la découverte des nombreux vitraux qui l'embellissent. Elle en possède dix-sept en tout.
Le vitrail Saint-Georges, qui se trouve au-dessus de la porte d'entrée, représente une messe en plein air à Marcilly. Si vous observez bien cette rosace, vous reconnaîtrez en toile de fond le village marnais avec le « Pont Noir » qui franchit la Seine au confluent avec l'Aube. Cette œuvre, réalisée à Troyes en 1934, est signée par le célèbre maître verrier Gaston Vinum. Toujours réalisé par Gaston Vinum, il ne faut pas manquer d'admirer également, à droite de l'entrée, le vitrail de Sainte-Marguerite réalisé en mémoire de Marguerite de Cabannes, morte à l'âge de 11 ans. La famille de Cabannes, donatrice de ce vitrail, était à l'époque propriétaire du domaine de Barbenthal.
La principale association du village est l'Association sportive et culturelle de Marcilly-sur-Seine (ASCM), regroupant de nombreuses sections, comme les ateliers féminins, enfants, le théâtre etc.
Christian Taillard, Philippe Béchu, « Les châteaux de Marcilly-sur-Seine au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècle », dans Bulletin Monumental, 2003, tome 161, Modèle:N°, Modèle:P.(lire en ligne)