Maronites
Les maronites sont des chrétiens catholiques orientaux, qui sont en pleine communion avec le Saint-Siège, c'est-à-dire avec le pape, évêque de Rome. Ils représentent la plus grande communauté catholique au Proche-Orient et sont en fait, l'Église catholique au Liban, mais il existe aussi des communautés maronites en Syrie, à Chypre et en Turquie. Le nom « maronite » vient de celui de saint Maron (ou Maroun), qui a vécu à Modèle:Lien, en Syrie, où les premières communautés maronites se sont formées au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban, où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales. Ils occupent une place importante dans l'histoire, la politique et l'économie du Liban. Une importante diaspora maronite s'est développée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Histoire
Modèle:Article détaillé La liturgie chrétienne orientale a été créée par saint Maron au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Syrie.
Les maronites se réfugient dans les montagnes libanaises après la chute de Byzance et les conquêtes musulmanes, surtout aux {{#switch: e
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Séparés de l'Église de Rome lors des grandes controverses théologiques, ils sont revenus à la pleine communion avec l'Église catholique en 1182. Durant les premières croisades ils combattent pour la prise de Jérusalem et deviennent ainsi les protégés de tous les rois de France jusqu'à la création par la France du Grand Liban, où ils prennent « les rênes du pouvoir ».
Selon l'abbé Pierre Azaïs<ref>Notice de la BnF</ref>, la population maronite s'élevait en 1858 à Modèle:Nb individus<ref>Pierre Azaïs, Journal d'un voyage en Orient, Avignon : F. Seguin aîné, imprimeur-libraire, 1858, p. 56 (lire en ligne).</ref>.
Les premiers grands mouvements migratoires vers l'Amérique (du Nord et du Sud) ont lieu pendant la famine qui frappe la région à la suite du blocus ottoman durant la Première Guerre mondiale, en 1916.
On compte actuellement plus de dix millions de Brésiliens d'origine maronite, sans compter les diasporas de Chypre, des États-Unis, de France, de l'Argentine, du Venezuela, du MexiqueModèle:Etc. ce qui fait un ensemble beaucoup plus nombreux que le million de maronites vivant au Liban. Mais cette diaspora est très peu liée à sa mère-patrie. Éduqués et très occidentalisés, les maronites de la troisième génération se sont parfaitement intégrés à leur pays d'accueil.
Au Liban, les maronites perdent certains de leurs prérogatives et autres avantages politiques, comme conséquence de la guerre civile de 1975-1990, mais ils gardent la présidence de la République, qui perd certains de ses pouvoirs face aux sunnites par suite de l’Accord de Taëf, (C’est un traité inter-libanais, signé le 22 octobre 1989, par les députés libanais, élus en 1972, réunis à Taëf en Arabie Saoudite, destiné à mettre fin à la guerre civile libanaise). Le poste de président de la République reste néanmoins le plus important poste du pays. Le général en chef de l'armée libanaise doit également être maronite.
En 1832-1833, l'historien Lamartine avançait que les Maronites, avec les Druzes et les Métualis formaient la principale population du Liban<ref>https://www.usek.edu.lb/Content/Assets/20200903Alterite-100353.pdf</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Liban
Politique
Le poste de président de la République libanaise est occupé par un maronite depuis l'indépendance du pays en 1943. Le poste du général en chef de l'Armée libanaise est également occupé par un maronite.
Au parlement libanais, les maronites disposent de Modèle:Nobr Modèle:Nobr, soit plus de la moitié des Modèle:Nobr réservés aux chrétiens. Les maronites sont également la communauté la plus représentée au parlement.
Diaspora
Vers les années 1970, les chrétiens du Liban étaient majoritaires avec environ 57 % de la population. Aujourd'hui, le Liban comporte environ 35 % de chrétiens, dont environ 20 % de maronites, la guerre du Liban, entre 1975 et 1990, ayant eu comme conséquence un très gros exode des chrétiens, en particulier maronites, hors des frontières libanaises. Aujourd'hui, 80 % des Libanais résidant à l’étranger sont des chrétiens (à 70 % maronites), les 20 % restants sont des musulmans, en majorité chiites.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
- Christianisme au Liban
- Église maronite
- Ligue maronite
- Arméniens du Liban
- Massacre de Damas
- Qays le Maronite