Mata Utu
Modèle:Infobox Localité de France
Mata Utu (en wallisien : Modèle:Langue) est une localité française qui n'a pas le statut de commune mais le statut de village, située sur l'île Wallis dans l'archipel de Wallis-et-Futuna, dont elle est le chef-lieu.
Toponymie
En wallisien, le nom de la ville est Modèle:Langue (prononcé : Modèle:MSAPI). En français, la transcription « Mata-Utu » est notamment donnée par le code des collectivités d'outre-mer de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)<ref name="insee" />, et par le décret qui en fait le chef-lieu du territoire<ref name="décret" />. L'Institut d'émission d'outre-mer écrit « Mata’Utu »<ref name="ieom" />.
Plusieurs villages des Samoa (à Upolu et à Savai'i) portent également le nom de Modèle:Lien.
Géographie
Modèle:Communes limitrophesMata Utu est située sur la côte est de l'île de Wallis, au bord de la baie de Mata Utu.Administrativement, Mata Utu fait partie du district de Hahake, au centre de l'île, dont elle est également le chef-lieu. Les villages avoisinants sont Aka'aka au nord et Ahoa au sud . Comme le reste de l'île, le climat de Mata Utu est équatorial.
Histoire
L'histoire de la ville de Mata Utu est assez courte par son urbanisation assez tardive. Ce qui est initialement un village s'agrandit avec la christianisation de Wallis dans les années 1840 puis avec l'implantation de l'administration française à partir de 1888 et le protectorat de Wallis-et-Futuna.
Les missionnaires maristes ont beaucoup participé au développement de l'actuel chef-lieu avec la construction de la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Mata Utu en 1857<ref name="Roux">Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne, d'après Modèle:Ouvrage.</ref>. Vingt ans plus tard, en 1876, la construction du Palais royal d'Uvea permettant d'implanter totalement le roi coutumier (Lavelua) dans la ville<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>. À partir de 1888 et le début du protectorat, les résidents de France s'installent à Mata Utu. À cette époque l'urbanisation est encore très faible. Un débarcadère est installé pour permettre aux navires d'accoster.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'armée américaine investit Wallis à partir de mai 1942 et bâtit de nombreuses infrastructures<ref name="Soulé2">Modèle:Chapitre</ref>. On note notamment l'aménagement de routes et surtout la création d'une piste d'aviation pour bombardiers qui se devient en 1957 l'Aéroport de Wallis-Hihifo. Au départ des Américains en 1944 et dans les années qui suivent, le coût financier pour entretenir ces infrastructures est important et ce sujet crée des tensions au sein des rois coutumiers<ref name="Soulé2" />. Le Statut de Wallis-et-Futuna de 1961 acte la fin du protectorat et instaure le territoire d'outre-mer de Wallis-et-Futuna. Plusieurs institutions s'implantent alors à Mata Utu : l'administration supérieure, la Banque de Wallis-et-Futuna à Mata Utu en 1991 et un an plus tard celle de la Maison d'arrêt de Mata-Utu<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. En 1999, Mata Utu est officiellement désigné chef-lieu du territoire, par décret<ref name="décret" />.
Depuis la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècle et le début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:| }} }}, Mata Utu cherche à s'ouvrir à l'Océanie avec l'agrandissement de l'aéroport en 1967. On retrouve également l'envie du territoire d'accueillir avec l'organisation des Mini-Jeux du Pacifique de 2013 mais aussi l'extension du wharf la même année permettant de meilleurs échanges maritimes avec l'extérieur.
Administration
Mata Utu est le chef-lieu du territoire d'outre-mer de Wallis-et-Futuna : outre le palais royal d'Uvea, elle abrite l'administration supérieure de la collectivité ainsi que le tribunal de première instance, le tribunal du travail, le tribunal de commerce<ref name="ca-noumea" />, son unique tribunal administratif ainsi que sa maison d'arrêt. L'Institut d'émission d'outre-mer possède une agence dans la localité<ref name="ieom" />. L'hôpital de Sia est également situé à Mata-Utu<ref name="adswf" />. On y retrouve aussi le vice-rectorat des îles Wallis-et-Futuna ainsi que la gendarmerie et une caserne de pompiers de l'île wallisienne.
Circonscription
Le territoire est représenté à l'Assemblée nationale par le député du groupe Renaissance Mikaele Seo depuis 2022. Au Sénat, le territoire est représenté depuis 2020 par le sénateur apparentée Renaissance Mikaele Kulimoetoke.
Transport
Modèle:Article détaillé Mata-Utu est traversée du nord au sud par la route territoriale 1 (RT1), qui fait le tour de l'île de Wallis. La RT3 relie Mata-Utu à Falemei, à l'ouest de l'île. La RT4 relie Mata-Utu à Liku, plus au nord, par Afala. La passe Honikulu, au sud du lagon de Wallis, mène par un chenal balisé au wharf de Mata-Utu qui permet de ravitailler toute l'île par cargos<ref name="outre-mer" />.
Mata-Utu est reliée par la route à l'Aéroport de Wallis Hihifo, à Modèle:Unité au nord. Il est desservi par la compagnie calédonienne Aircalin, qui possède une agence dans la ville. L'aéroport est le plus grand du territoire et relie Wallis à Futuna et à Nouméa.
Démographie
Modèle:Article détaillé En 2018, Mata Utu compte 1 029 habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit de la localité la plus importante de tout le territoire de Wallis-et-Futuna, rassemblant 9 % de la population du territoire, 12 % de celui de Wallis et 30 % du district de Hahake<ref name="insee_recensement" />. Depuis 1990, comme partout dans le territoire, Mata Utu perd légèrement à chaque recensement des habitants. En 28 ans, le chef-lieu a perdu un total de 193 habitants qui pour une grande partie ont migré pour la Nouvelle-Calédonie.{{#invoke:Démographie|demographie}}<timeline> Colors=
id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:back value:rgb(1,1,1) id:bars value:rgb(0.6,0.7,0.8)
ImageSize = width:500 height:400 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y
Period = from:0 till:1300 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:100 start:0 BackgroundColors = canvas:back
BarData=
bar:1976 text:1976 bar:1983 text:1983 bar:1990 text:1990 bar:1996 text:1996 bar:2003 text:2003 bar:2008 text:2008 bar:2013 text:2013 bar:2018 text:2018
PlotData=
color:bars width:25 align:left bar:1976 from:0 till:558 bar:1983 from:0 till:815 bar:1990 from:0 till:1222 bar:1996 from:0 till:1137 bar:2003 from:0 till:1191 bar:2008 from:0 till:1126 bar:2013 from:0 till:1075 bar:2018 from:0 till:1029
PlotData=
bar:1976 at:558 fontsize:S text:558 shift:(-12,5) bar:1983 at:815 fontsize:S text:815 shift:(-12,5) bar:1990 at:1222 fontsize:S text:1222 shift:(-12,5) bar:1996 at:1137 fontsize:S text:1137 shift:(-12,5) bar:2003 at:1191 fontsize:S text:1191 shift:(-12,5) bar:2008 at:1126 fontsize:S text:1126 shift:(-12,5) bar:2013 at:1075 fontsize:S text:1075 shift:(-12,5) bar:2018 at:1029 fontsize:S text:1029 shift:(-12,5)
TextData=
fontsize:S pos:(19,32) text:Évolution de la population de Mata-Utu depuis 1976 fontsize:S pos:(20,20) text:Source INSEE
</timeline>
Culture et patrimoine
Le centre de Mata-Utu est dominé par la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, proche du palais royal d'Uvea. La ville compte aussi un musée, le Uvea Museum Association qui retrace l'histoire de Wallis-et-Futuna pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de la localité se situent deux sites archéologiques : le fort Talietumu et Tonga Toto. Mata-Utu est le siège du diocèse de Wallis et Futuna de l'Église catholique romaine.
Mata Utu à travers le monde
Le bateau de croisières du Club Méditerranée, appelé Club Med 2, est immatriculé à Mata Utu. Le nom de la province apparaît donc sur la poupe, au-dessous du nom du bateau. Un autre bateau de croisière pouvant sillonner les mers arctiques et antarctiques nommé Le Boréal de la compagnie Ponant est également immatriculé à Mata Utu. Ses trois navires-jumeaux, L'Austral, Le Soléal et Le Lyrial le sont égalementModèle:Référence souhaitée. Les nouveaux yacht de croisière de cette compagnie sont également immatriculés à Mata-Utu ; il s’agit des bateaux nommés Le Laperouse, Le Champlain Le Bougainville et égalementLe Dumont d'Urville.Modèle:Ref nec
Notes et références
<references> <ref name="outre-mer">Modèle:Lien web</ref> <ref name="ca-noumea">Modèle:Lien web</ref> <ref name="ieom">Modèle:Lien web</ref> <ref name="adswf">Modèle:Lien web</ref> <ref name="insee">Modèle:Lien web</ref> <ref name="insee_recensement">Modèle:Lien web</ref> <ref name="décret">Décret du 14 décembre 1999 fixant le chef-lieu du territoire des îles Wallis-et-Futuna, JORF Modèle:N°295 du 21 décembre 1999, Modèle:P.18995, texte Modèle:N°15, NOR INTM9900049D.</ref> </references>
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Bases géographie
- Wallis-et-Futuna (Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales)