Meljac

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Modèle:Infobox Commune de France

Meljac est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Meljac, commune de 954 hectares à une altitude moyenne de Modèle:Unité, est traversé par la route départementale 592.

Modèle:Carte communes limitrophes

Lieux-dits et hameaux

Baraque de Marcillac, Cabrols, Gintou, Grascazes basses, Grascazes hautes, La Bessière, La Pierre blanche, La Tapie, La Tine, La Tourenie, Le cap Fourquet, Le Clot, Le Cluzel, Le Feraldesq, Le Martinesq, Le Pouget, Le Puech Issaly, Le Suc, Le Vergnas, Les Carrals, Mas ricard, Soulages.

Paysages et relief

Meljac domine une boucle de la vallée du Viaur dont il est séparé par la vallée verdoyante du Céor, petit affluent. Meljac est situé sur le Ségala, région naturelle offrant des paysages contrastés entre vallées encaissées, sauvages et boisées et sommets de plateaux. Ce massif granito-gneissique dont les sols sont généralement acides est une région de polyculture (céréales, fourragères) et d'élevage orientée aujourd'hui vers l'élevage bovin viande de qualité. (Veau de l'Aveyron et du Ségala, Label Rouge). Vallonné, le Ségala s'est vu attribuer le nom de « Pays des 100 vallées » tant son réseau hydrographique est dense. Le Lévézou, proche région naturelle à l'est, dont la "déformation" géologique reste encore inexpliquée, partage avec le Ségala schistes et granites gris argenté.

Climat

L'Aveyron est au carrefour d'influences climatiques: Au printemps et en automne, le climat est de type océanique. L’hiver, les rigueurs du climat continental se font sentir mais l’été ouvre ses portes aux influences méditerranéennes. Cependant l’altitude et le relief modifient parfois localement ces données d’ordre général.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Meljac.

La commune est drainée par le Céor, le ruisseau de Connillou, le ruisseau de Gintou, le ravin du Rieu, le ruisseau de Rouffenac, le ruisseau du Saut et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

Le Céor, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Salles-Curan et se jette dans le Viaur à Saint-Just-sur-Viaur, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre Modèle:Unité, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)<ref name="SAGE-Viaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SAGEViaur-Etatlieux">Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur<ref name="EPAGEViaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="EPAGEViaur-actions">Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:12144-Meljac-ZNIEFF2.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Meljac comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « Vallée du Viaur et ses affluents » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Meljac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12144-Meljac-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Meljac.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,7 %), forêts (27,9 %), prairies (9,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre<ref name="SCOT-doc">Modèle:Lien web</ref>.

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref name="Géoport">Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Meljac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:12144-Meljac-Zone inondable.svg
Zones inondables de la commune de Meljac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Céor. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Céor-Giffou<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 9 février 2016<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>, conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Meljac est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Antiquité

On sait que les terres qui correspondent à l'emplacement actuel de Meljac constituaient une ferme gallo-romaine (ou villa), ferme attribuée à un légionnaire dénommé Melius, ainsi qu'il était d'usage dans les armées romaines pour récompenser les plus méritants. Le suffixe "ac" ou "acos" désignant les villas, le lieu fut donc appelé "Meliaco"<ref>Henri d'Arbois de Jubainville, Bibliothèque de l'école des chartes, année 1886, volume 47 Modèle:P.</ref>.

La liste des paroisses de la baillie de Cassagnes-Bégonhès en 1341 citée par Auguste Molinier<ref>Bibliothèque de l'école des chartes, année 1883, volume 44 Modèle:P.</ref> mentionne:

- De Meliaco, 51 feux - Meljac, commune de Saint-Just. (Feu ou Feu fiscal peut désigner un nombre variable d'habitants compris généralement entre 15 et trente personnes.)

Moyen Âge

Modèle:…

Époque moderne

Modèle:…

Époque contemporaine

Meljac devient effectivement commune en 1791 et le restera, selon les sources, jusqu'en 1801 ou 1929. En 1801 (an IX du calendrier révolutionnaire) une loi régit la réduction des cantons et la suppression des districts au profit des arrondissements.

Par ordonnance du Roi Charles du Modèle:Date- les communes de Meljac et de Rouet sont distraites de la mairie de Ledergues, canton de Requista, à laquelle elles avaient été adjointes pour l'administration, par un arrêté du préfet du 5 messidor an 8, et sont réunies avec celles de La Bastide, Saint-Just et Castelpers, en une seule et même commune, dont le chef-lieu est fixé à Saint-Just<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Meljac redevient en 1906 commune à part entière à partir de la "division" de la commune de Saint-Just qui deviendra Saint-Just-sur-Viaur en 1919<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Meljac est membre de la communauté de communes Pays Ségali<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceor-Ségala pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Meljac, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des huit candidats en lice lors du premier tour<ref name="+1">Modèle:Lien web</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 72,22 %. Les trois conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le Modèle:Date- du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 68,09 %<ref name="+1" />. Pierre Bousquet est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

La population est en baisse constante en particulier parmi les agriculteurs. L'installation de nouveaux ménages n'est pas facilitée par le prix des terrains, le relatif isolement géographique de la commune.

Manifestations culturelles et festivités

  • La Saint-Blaise:
    • Le Modèle:Date-, pèlerinage à saint Blaise en l'église de Meljac, saint « guérisseur » invoqué pour protéger ou guérir des maladies aussi bien des hommes que des animaux.
    • Fête votive du village le week-end suivant : le samedi, dès le lever du jour, les jeunes garçons et filles se réunissent et visitent chaque maison de la commune pour offrir l'aubade à tous les habitants, perpétuant la marche des conscrits que les jeunes hommes effectuaient dans leur village avant de partir pour le service militaire obligatoire. Pour les gens de la commune, cela offre l'occasion de voir grandir les jeunes qu'ils n'ont pas tous l'occasion de côtoyer régulièrement. Le bal clôture cette première journée de fête.
    • Le lendemain les habitants iront aider les membres du comité des fêtes à servir le déjeuner aux tripoux.
  • Repas des aînés en juin
  • Feux de la Saint-Jean en juin
  • Réveillon en décembre
  • Excursions nombreuses avec les aînés.

Plus petite ville de la Communauté, Meljac est aussi la plus informatisée en particulier sous l'impulsion de l'association Meljac.net qui compte plus d'adhérents qu'il n'y a d'habitants dans le village.

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs) et 23,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 43 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 47, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 47 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 54,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 27,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

13 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Meljac au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 69,2 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 13 entreprises implantées à Meljac), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Secteurs d'activités

La pluviométrie est favorable à l'herbe, les sols limoneux-sableux et acides faciles à travailler. Les pentes occupent une part importante des surfaces agricoles et sont valorisées grâce aux prairies permanentes. L'activité est donc en essentiellement agricole, avec 22 exploitations, liées à l'élevage bovin viande et lait, ovin viande et lait, caprin, à la culture du blé, quoique le nombre de fermes a diminué de moitié en 30 ans. En viande de bovin, la mise en place de la filière Le Veau d'Aveyron & du Ségala<ref name="IRVA">IRVA</ref> permet la production d'animaux jeunes et finis. Les démarches Label Rouge et IGP assurent la valeur ajoutée sur les produits commercialisés. La majorité des troupeaux est en race pure Limousine, quelques troupeaux sont en Blonde d'Aquitaine<ref name="INST" />.

Agriculture

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 34 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 23 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

Église Saint-Blaise

L'église Saint-Blaise date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle renferme une statue en bois de Saint Blaise, des retables du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et des chandeliers en laiton du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Croix

Quantité de croix, dont une vingtaine d'ouvrages de ferronnerie, sur la commune et aux alentours, dont les origines sont parfois perdues.

Fichier:Meljac croix13.jpg
Croix de Saint-Jean de Castelpers

Modèle:Autres projets

Patrimoine civil

Puits de Meljac

Construction datée de 1786 et de taille imposante particulièrement bien restauré.

Dolmen

  • Hippolyte de Barrau cite un dolmen sur le plateau du Caucar, entre le Viaur et le Séor, près de Meljac, dans les Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron 1843, Tome quatrième, page 679.
  • Située sur la place de l'église, une pierre forme un dolmen. Ancien seuil de maison avec toute la symbolique qui s’attache au seuil de maison, elle fut offerte en 1975 au village par Ernest Émile Molinier, de la Pierre Blanche. Cette pierre fut franchie une dernière fois et sans retour par son fils, Maurice Molinier, mort pour la France à Texenna en Algérie le Modèle:Date- et dont le nom est gravé ainsi que celui de bien d'autres enfants de Meljac sur le Monument aux Morts. Lieu de mémoire, ce Dolmen de Meljac est aujourd’hui aussi lieu de rencontre, lieu de rassemblement et d’échanges des meljacois qui y prennent volontiers le frais, les soirs d’été.

Maisons

Les maisons traditionnelles de Meljac sont grandes, généralement adaptées à l'activité agricole. Elles ont souvent plus de 150 ans et constituent un patrimoine en péril en raison de la baisse de la démographie. Elles sont bâties selon des traditions locales avec de larges murs en pierre de couleur ocre, comblés de terre, des escaliers extérieurs, des puits couverts.

Divers

  • Porche de ferme ancien à la Tapie.
  • Corps de ferme du Clot de Meljac à l'architecture vernaculaire.
  • Château de Meljac. Fief de la famille de Crespon, bâti au près de l'église, il fut pillé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Vendu le Modèle:Date- sur folle enchère comme bien d'émigré, il est mentionné en 1857 comme ayant perdu ses tours. Selon l'association Meljac.net, la bâtisse fut rasée pour faire place à une habitation moderne. Il ne subsiste aucun vestige apparent.

Personnalités liées à la commune

  • André Bousquet, né à Meljac, est le créateur de l'entreprise MELJAC qui conçoit et fabrique des appareillages électriques haut de gamme. Parmi les références de l'entreprise : le Château de Versailles, le Musée du Louvre, le Musée Horta à Bruxelles, l’hôtel Four Season George V, le Meurice, le Royal Monceau..., le Mandarin Oriental à Marrakech, l’Intercontinental de Genève, l’hôtel Danieli à Venise…<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Jean-Paul Massol, né à Meljac en 1943, fils et petit-fils de forgeron, crée une entreprise de réparation de machines agricoles dans son village natal en 1966. Il passe rapidement à la construction des bétaillères puis des bennes en tout genre. Il développe sa marque Bennes JPM et son entreprise à l'échelon national puis international, regroupe ses activités à Naucelle, village voisin. En 2007 il revend Bennes JPM qui continue sa progression. Ce constructeur-carrossier pour véhicules utilitaires légers produit 500 bennes par mois et emploie 120 personnes<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Crespon (de) Seigneurs de Meljac, de Vignes et de la Raffinie. François de Crespon vivait en 1318. Cette famille habitait auparavant la Normandie, et a joué un rôle distingué à la cour du duc Guillaume II le Conquérant, depuis roi d'Angleterre. Elle s'établit en Rouergue vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Cassagnes, puis se divisa en deux branches dont l'une eut le château de Meljac et l'autre La Raffinie. De nombreux descendants sont nés à Meljac dont: Jean-Gervais-Augustin baron de Crespon, né à Meljac en 1768, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il émigra en 1791 et se rangea sous la bannière des Princes, frères de Louis XVI ; il fit dix campagnes dans une compagnie de la Noblesse française commandée par le prince de Condé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Armes: De sinople au lion d'or, le chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.
    Blason de Crespon
    Blason famille de Crespon

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail