Cassagnes-Bégonhès

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Cassagnes-Bégonhès est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

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La commune de Cassagnes-Bégonhès se trouve au centre-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.</ref> de Rodez<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Villefranche-de-Rouergue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Réquista<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Monts du Réquistanais dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Réquista<ref group=I name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau entre chefs-lieux de communes.</ref> : Salmiech (Modèle:Unité), Auriac-Lagast (Modèle:Unité), Sainte-Juliette-sur-Viaur (Modèle:Unité), Rullac-Saint-Cirq (Modèle:Unité), La Selve (Modèle:Unité), Comps-la-Grand-Ville (Modèle:Unité), Meljac (Modèle:Unité), Calmont (Modèle:Unité), Durenque (Modèle:Unité).

Paysages et relief

La commune atteint son point culminant à la Juliane au Nord-Ouest avec Modèle:Unité, le point le plus bas étant à la Jasse de Rayret avec Modèle:Unité.

Accès

Ce bourg souffre d’un enclavement certain essentiellement dû au relief géographique. L'amélioration du tronçon de route Cassagnes-Begonhès – Pont-de-Grandfuel permettra de faciliter les liaisons avec la Primaube et la préfecture de l'Aveyron, Rodez.

La commune dispose de l'aérodrome de Cassagnes-Bégonhès.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cassagnes-Bégonhès.

La commune est drainée par le Viaur, le Céor, le Glandou, l'Hume, l'Hunargues, le ruisseau de la Fourque, le ruisseau de Violelle, le ravin de la Barthette, le ravin de Ligounet, le ravin des Cazals, le ruisseau de Caucard, le ruisseau de Longue Vernhe et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

Le Viaur prend sa source à Modèle:Unité d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ Modèle:Unité, avec l'Aveyron à Modèle:Nobr d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Céor, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Salles-Curan et se jette dans le Viaur à Saint-Just-sur-Viaur, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Glandou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Auriac-Lagast et se jette dans le Céor à Cassagnes-Bégonhès, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre Modèle:Unité, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)<ref name="SAGE-Viaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SAGEViaur-Etatlieux">Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur<ref name="EPAGEViaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="EPAGEViaur-actions">Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Fichier:12057-Cassagnes-Bégonhès-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendent sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Cassagnes-Bégonhès comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « Rivière du Viaur » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref> , et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « Vallée du Viaur et ses affluents » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cassagnes-Bégonhès est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12057-Cassagnes-Bégonhès-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Cassagnes-Bégonhès.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (68,3 %), forêts (12,1 %), terres arables (10,2 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre<ref name="SCOT-doc">Modèle:Lien web</ref>.

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref name="Géoport">Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Cassagnes-Bégonhès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:12057-Cassagnes-Bégonhès-Zone inondable.svg
Zones inondables de la commune de Cassagnes-Bégonhès.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Céor et de l'Hunargues. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Céor-Giffou<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 9 février 2016<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>, conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-Liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Cassagnes-Bégonhès est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Cassagnes

Ce nom est issu du gaulois cassanos signifiant chêne<ref>Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, Modèle:P.</ref>.

cassagnes : « lieux ou poussent les chênes (cassagnas) ».

Cassagnes est la francisation du toponyme occitan Cassanhas, de « casse », le chêne (mot d’origine celtique).

Begonhès

Lorsqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Charlemagne divisa son empire en comtés puis ces derniers en vigueries ou en districts, le territoire allant du Viaur au Giffou fut attribué à la famille De Bégon (de Begonh en occitan). Cette subdivision s’appela dès lors « le Bégonhés », le suffixe « és » marquant l’appartenance et la prononciation palatalisée du son « nh » réapparaissant en dérivation.

Histoire

Moyen Âge

Cassagnes-Bégonhès fut le siège de l'une des quatre châtellenies du Rouergue. Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vie de Cassagnes s'organise autour du château qui brûlera en 1584.

En 1471, il est décidé de bâtir un beffroi sur l'église. La tourelle dominant le chœur est abattue, les assises du clocher actuel sont construites jusqu'au quart environ de l'étage de l'église. Mais en 1481 les rigueurs de l'hiver, les inondations, la grêle et les orages font périr les récoltes et les bestiaux. La famine survient dans la contrée et la construction est totalement interrompue pendant trois ans. Ce n'est qu'après la venue de Jean d'Estaing, gouverneur du comté de Rodez, au nom de Charles d'Armagnac, que la construction reprend et sera achevée en 1499.

Époque moderne

Époque contemporaine

Dans les années 1810 à 1815, à l'époque de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], la route de Rodez est construite. Dès lors que cette route fut livrée aux diligences, puis aux camions venant de la Primaube et de Rodez, Cassagnes, voué à la misère et à la décrépitude, verra ses maisons s'élever, son commerce et son artisanat se développer. Ce bourg devient ainsi prospère pendant des décennies.

L'orage du 5 juin 2007

Le Modèle:Date, un violent orage a provoqué pendant quelques heures une importante inondation. L'eau a atteint jusqu'à Modèle:Unité sur la place du foirail traversée par le ruisseau l'Hunargues, canalisé jusqu'à sa jonction avec le Céor, de Modèle:Unité de large. L'Hunargues a subitement gonflé du fait d'orages du côté de Salmiech et, ne pouvant s'écouler dans la canalisation, trop petite, a formé un lac de retenue sur le foirail jusqu'à ce que le muret cède. Sur cinq hectares ont été répandus de la boue, des cailloux et des branches d'arbres<ref name="Orages12">Orages sur Cassagnes-Bégonhès (La Dépêche du Midi)</ref>.

Selon Météo France, il est tombé Modèle:Unité entre Modèle:Heure à Modèle:Unité. Le parapet du pont franchissant le Céor s'est effondré, deux bus ainsi qu'une quinzaine de véhicules ont été entraînés sur plus de Modèle:Unité et une quinzaine de maisons, surtout des commerces, ont subi de gros dégâts.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Cassagnes-Bégonhès est membre de la communauté de communes Pays Ségali<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Réquistanais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Cassagnes-Bégonhès, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref>, quinze sont élus dès le premier tour, le Modèle:Date-, correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Michel Costes, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

La liste des maires qui se sont succédé depuis la Révolution est la suivante : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/section

Une perte apparaît entre 1911 et 1921 essentiellement due à la guerre de 1914-1918 (51 poilus morts au champ d'honneur), mais aussi à la grippe espagnole de 1918. Puis est apparu l'exode rural dès 1920 jusqu'en 1950-1960, beaucoup émigrant vers la capitale, mais la population se maintient. C'est vraiment à partir des années 1970-1980 que la démographie ne cesse de diminuer. L'hémorragie est de 24 % de la population entre 1962 et 1999.

Sports

Rugby

Le Rugby Club Régional Cassagnol (RCRC) est né en 1971. Le premier président était M. Trouche et les entraineurs du club étaient dirigés par M. Chambert. D'abord en Modèle:4e pendant 5 saisons jusqu'à l'arrivée de l'ex-ruthénois Cristol dont les conseils à l'entraînement portèrent leurs fruits, le club accède successivement en Modèle:3e, Modèle:2e, Modèle:1re et enfin en honneur en 1979-1980, la plus haute division régionale. L'apogée sera atteinte avec les 3 titres successifs de champion des Pyrénées : 1988-89, 1989-90 et 1990-91.

En 1995, s'opère la fusion avec Réquista et est créé le Rugby Club Réquista Cassagnes (RCRC). En 1996-1997, en promotion, le RCRC fut encore champion des Pyrénées.

L'école de rugby a rejoint le Luc-Primaube XV (LPXV) pendant que les équipes de jeunes(Cadets, Juniors, Séniors) restaient sous la coupelle du RCRC), puis le Lévézou Ségala Aveyron XV (LSA XV) a été créé.

Évoluant tout d'abord en Promotion Honneur, au cours d'une saison remarquable (Entraineurs principaux : Patrick Fuchs, Yves Jourdas), le LSA XV accède au championnat de Fédérale 3. Depuis lors il ne le quittera pas. L'école de rugby fusionne enfin avec celle du Rugby Club Naucellois (RCN) et forme le Lévézou Ségala Ovale (LSO).

Football

Le village de Cassagnes possède un stade de football. À l'origine, un club est créé sur la commune puis avec la commune voisine de Salmiech sous le nom d'Eveil-Sportif du Céor.

À la fin des années 1990, les communes d'Auriac-Lagast, Arvieu, Salmiech, Trémouilles, Comps et Cassagnes se regroupent sous le nom de "Pareloup-Céor Football-Club" issu de plusieurs petits clubs ou de clubs en sommeil.

Au milieu des années 2000, les communes de Trémouilles et Comps se retirent. Trémouilles rejoint le club de football de Flavin et Pont-de-Salars sous le nom de "JSL" (Jeunesse Sportive Lévézou). Comps-la-Grand-Ville recréait son propre club sous le nom de "Racing-Club de Comps".

En 2010, le Football-Club de Centrès-Taurines-Tayac (en sommeil) fusionne avec Pareloup-Céor Football-Club et créait une équipe féminine.

Quilles de huit

Le Sport-Quilles Cassagnol, club de Quilles de huit de la commune, est le club le plus ancien de la commune.

Le premier concours a été organisé en septembre 1921 par Louis Viguié, mais le sport prend vraiment son essor avec l'organisation des premiers championnats de France en 1946. Le titre de champion de l'Aveyron est enlevé le 7 juillet 1974 par la quadrette Serge Loubière, Paul Ferréol, Louis Nespoulous et Michel Mazars. Le 15 juillet 1979, en honneur, cette quadrette décrochera en honneur la place de Modèle:3e.

Le 19 août 1979, en championnat de France par équipes à Rodez en catégorie honneur, l'équipe Loubière (Cassagnes) bat en finale l'équipe Sandral de La Primaube et devient championne de France.

Le 30 août 1981 est inauguré le terrain de quille cassagnol sur le terrain de Malet, endroit où se déroulent depuis les compétitions.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 353 en 2013 et 373 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 392, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 392 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 201 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 73,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

129 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Cassagnes-Bégonhès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 129 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
35 27,1 % (17,7 %)
Construction 14 10,9 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 19,4 % (27,5 %)
Information et communication 1 0,8 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,1 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 1,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 9,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 21,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 8 6,2 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (35 sur les 129 entreprises implantées à Cassagnes-Bégonhès), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • SARL Angles, commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bétail (Modèle:Unité)
  • Auca, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Ft2 Invest, activités des sièges sociaux (Modèle:Unité)

Cassagnes-Begonhès est le centre d'une région relativement riche et prospère, le cœur de l’activité économique étant la production du lait de brebis qui sert à la fabrication du fromage de Roquefort.

Agriculture

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 73 en 2000 puis à 58 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 49 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture et patrimoine

L’église

Fichier:L'église Cassagnes-Bégonhès.jpg
L'église Saint-Julien

L'église Saint-Julien de Cassagnes-Begonhès, située en fond de vallée, n'est pas mise en valeur de manière optimale, même si la hauteur du clocher est de Modèle:Unité.

Vers le sommet de la tourelle qui loge l’escalier, ainsi qu’à mi-hauteur de l’un des contreforts, un écusson portant les armoiries de Monseigneur de Polignac, évêque de Rodez de 1494 à 1501 (trois bandes d’argent surmontées d’une crosse) permettent de dater cet édifice.

Le toit pyramidal fait penser à un chapeau chinois. Il fait regretter la ceinture de créneaux et de mâchicoulis qui, dit-on, formait autrefois un gracieux couronnement.

Le clocher comprend quatre étages : le souterrain, le fond de l’église, la salle de l’horloge et la demeure des cloches. Quatre cloches sont installées dans le clocher. Les deux grandes cloches furent fondues en 1881 et dédiées l’une à la Sainte Vierge, l’autre à saint Julien patron de la paroisse. Les deux autres cloches portent le nom de « Sit nomen domini benedictum » et de saint Martin ». La première, fondue en 1838, fut installée au lendemain de la Révolution. Quant à la cloche de saint Martin Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Palissy</ref>, la plus ancienne, elle sonne depuis 1595. Elle fut dénommée jadis « la cloche de la grêle » car elle aurait empêché plusieurs fois la grêle de tomber aux ports du bourg de Cassagnes.

Différents travaux ont été réalisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des bancs ont été installés en 1957, ce qui perturba les habitudes de nombreux paroissiens car les places étaient auparavant réservées.

Le grand vitrail du chœur date de 1904. Il introduit à flots la lumière du soleil levant et tout à l’opposé la tribune laisse admirer une superbe rosace flamboyante. Symbole des douze tribus d’Israël, ce vitrail est décoré de douze médaillons que le soleil couchant fait resplendir comme une verrière de cathédrale.

Le hameau de Céor

Le hameau de Céor possède une petite église, dont le clocher servait à l'origine de donjon à un ancien château disparu depuis longtemps. Le village possédait une école et un presbytère. La paroisse est annexe de Taurines, commune de Centrès.

Personnalités liées à la commune

  • Adrien Cayla-Legrand (1919-2007), acteur français . Il a été actif au cinéma entre 1958 et 1986, né à Cassagnes-Bégonhès.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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