Meslay (Loir-et-Cher)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Meslay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Meslaisenes et les Meslaisiens.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 34 en 1988, à 6 en 2000, puis à 4 en 2010.

Le nom de la commune apparaît sous la forme de "Manliacum" au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, "Meslé" au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Meslay. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

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La commune de Meslay se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Vendôme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture,La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Ouen (Modèle:Unité), Areines (Modèle:Unité), Vendôme (Modèle:Unité), Saint-Firmin-des-Prés (Modèle:Unité), Rocé (Modèle:Unité), Coulommiers-la-Tour (Modèle:Unité), Lisle (Modèle:Unité), Villetrun (Modèle:Unité) et Naveil (Modèle:Unité).

Hydrographie

La commune est drainée par le Loir (Modèle:Unité), le Réveillon (Modèle:Unité) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totaleles Noues<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de Modèle:Unité, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Décret1958">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Meslay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="Fiche Siges"/>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Meslay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Meslay en 2016.
Meslay<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 91,5 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 6,7 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Meslay est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:41138-Meslay-Zone inondable.png
Zones inondables de la commune de Meslay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>.

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (Modèle:Unité), 1961 (Modèle:Unité) et 2004 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité et caractérise une crue de retour cinquantennal<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

L'histoire la plus ancienne du village et des familles nobles ayant eu Meslay parmi leurs possessions est retracée dans le remarquable ouvrage de Raoul de Saint Venant (1845-1927): le dictionnaire du vendômois, ouvrage publié de 1912 à 1917 sous les auspices de la société Archéologique dont il était encore président. Pour Meslay, voir tome 2 pages 168 et suivantes (vues en ligne 186 et suivantes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'histoire de la cité actuelle est étroitement liée à celle de la famille de la Porte:

François de la Porte de Féraucourt, achète en Modèle:Date- le domaine de Meslay. Fermier général, il sera l'un des premiers directeurs de la nouvelle Compagnie des Indes, provenant de la fusion en 1719 des diverses compagnies existant précédemment (Indes Orientales, Chine, Afrique, Saint-Domingue…). Il va habiter l'ancien château qui fut «quartier royal» durant 4 jours en Modèle:Date- quand le jeune roi Henri IV y sera logé pendant le siège de Vendôme alors aux mains de la Ligue. À cette époque, Meslay appartient à René de Fromentières dont descend aussi l'actuel propriétaire du château.

Mort d'apoplexie en 1730, François de la Porte lègue Meslay à son frère Jean-François de la Porte, également Fermier Général, fondateur de ce qu'est Meslay aujourd'hui dans le cadre d'un énorme chantier qui va durer 3 ans de 1732 à 1735 : il va en effet démolir l'ancien château, construire le château actuel (sur les plans de Jules Michel Hardouin, contrôleur des Bâtiments du Roi et neveu du grand Hardouin Mansart), reconstruire le village à l'emplacement actuel, autour de l'église, du presbytère et du cimetière, trois éléments qu'il fait édifier à ses frais et installa une manufacture de cotonnades au village.

Il constitua une bibliothèque qu'enrichirent son fils et son petit-fils, tous deux intendants et hommes de justice. En 2014, le contenu de cette bibliothèque contenant plus de 30.000 documents (registres, décrets royaux, documents administratifs, etc.) était mis en vente. L'annonce de la vente avait suscité l'intérêt de grandes institutions comme la bibliothèque de l'université américaine de Stanford ou des investisseurs chinois. L'achat par le Conseil général pour 65.000 € préserve l'unité de ce fonds d'une grande valeur historique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les deux générations suivantes des la Porte, Pierre jean François puis Jean Baptiste François quitteront le monde de la finance, et opteront eux pour la haute magistrature royale, menant deux très brillantes carrières : maître des requêtes, conseiller au Parlement, intendant de province, et conseiller d'état, l'une des plus hautes dignités de l'administration monarchique.

Le dernier des la Porte, Hippolyte, mènera une vie brillante d'intellectuel participant à de nombreuses sociétés savantes. il sera à l'origine de la Société Archéologique du Vendômois. Ami des écrivains (Madame de Staël, Rivarol…), des historiens (Michaud), de peintres de l'époque (Pingret, Ricois, Boilly…) il les accueillera ainsi pendant un demi-siècle à Meslay dans sa campagne qu'il fait évoluer selon les modes de l'époque : parc à l'anglaise, orangerie… À sa mort en 1852, il donne le domaine à sa nièce Anne Louise Charlotte de Salaberry qui avait épousé en 1817 Guy de Lavau, futur préfet de Police sous Charles X<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La manufacture de cotonnades:

Jean Francois Pierre de la PORTE ayant rapporté d'un voyage en Orient la technique de l'élevage du ver à soie ainsi que quelques plants de mûriers et des cocons, il crée une fabrique de cotonnades et de tapisseries, manufacture réputée d'étoffes brochées à la façon d'Angleterre. Dès 1733, la prospérité du village est affirmée.

Son produit phare était la "siamoise de la Porte" ou "siamoise de Meslay"<ref>Modèle:Lien web.</ref> (mélange du fil de coton avec du fil de soie) dont le succès fut manifeste puisqu'on retrouve ces étoffes vendues en 1750 à Paris dans 4 magasins, dont un rue de Buci. Il y en avait également beaucoup à Versailles selon l'un des anciens conservateurs en chef du château. Selon un inventaire de 1742, cette manufacture comptait plus de 60 métiers.

Après plusieurs changements de main au milieu du siècle, cette manufacture est acquise en 1763 par René Josse, qui en était jusqu'alors l'inspecteur. Sa prospérité ne se dément pas jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Dans les années 1770, l'abbé Simon signale qu' « on y teint le coton et [qu'] on en fait des étoffes dans tous les goûts que les marchands peuvent désirer pour assortir leurs boutiques. Les curieux y voient avec plaisir trois grandes halles où il y a plus de cent métiers, sans compter celle où est la calandre ». Tribert de son côté indique en 1789 qu'on « y fait fabriquer de jolies siamoises pour meubles et habillement [et que] ces étoffes sont presque entièrement vendues à Paris, où elles sont connues sous le nom de siamoises de la Porte ». Il observe en outre — ce qui est exceptionnel dans l'industrie textile régionale — que « cette manufacture se soutient et paraît prendre de l'accroissement ». Deux indices confirment à la fois l'importance de cette activité, et sa prospérité : de 1798 à 1804, 70 % des mariés de Meslay sont des cotonnadiers ; et la population de la paroisse, qui avait déjà connu une croissance spectaculaire au moment de la création de la manufacture (26 feux en 1735, et 50 en 1741, +92 % en six ans à une époque où la tendance régionale est à la baisse), manifeste après un léger tassement à la fin du règne de Louis XV (45 feux en 1768) un nouvel essor pendant les dernières décennies de l'Ancien Régime : 61 feux en 1789, soit + 35 % par rapport à 1768, ce qui est beaucoup plus que ce qui s'observe dans le reste de la région (+ 8 % environ)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La manufacture a cependant fermé en 1865.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Meslay est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Vendôme depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Meslay, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec listes ouvertes et panachage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinDepuis le Modèle:Date-, la commune de Meslay est rattachée à la communauté d'agglomération dénommée « Territoires vendômois » qui regroupe 66 communes et plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Meslay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
total % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 25 100,0 (100) 20 5 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 16,0 (11,8) 2 2 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 4 16,0 (10,3) 3 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 15 60,0 (57,9) 15 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 4 16,0 (17,5) 4 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 8,0 (13,5) 0 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (15 entreprises sur 25) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (16 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les Modèle:Nobr implantées à Meslay en 2016, 20 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à Modèle:Nobr.

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 5 en 1988 à 6 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Meslay, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l'agriculture à Meslay (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre d'exploitations (u) 5 6 4
Travail (UTA) 9 7 6
Surface agricole utilisée (ha) 448 482 583
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 419 460 583
Céréales (ha) 303 s 374
dont blé tendre (ha) 138 128 91
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 24 s 40
Tournesol (ha) 61 s
Colza et navette (ha) 32 s 112
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 18 21 29

Produits labellisés

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles de l’Orléanais<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les volailles du Maine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INAO">Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Château de Meslay, bâti entre 1732 et 1735 par Jules Michel Alexandre Hardouin. Au milieu d'un jardin à la française, l'édifice entièrement bâti en pierre de Rochambeau est surmonté d'une toiture à la Mansart. L'intérêt du château tient autant à son site, à son architecture et à son histoire. Implanté en bordure de Loir, le château présente une belle harmonie de proportions, édifice caractéristique du style Régence. Village et château ont été reconstruits simultanément, constituant un ensemble cohérent, y compris sur le plan économique avec la création d'une manufacture textile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • L'ancienne manufacture de tissus «les Siamoises de Meslay» ou «Siamoises de la Porte»: créée vers 1735 par Jean-François de la Porte, elle fut fermée en 1865. Le Conseil Municipal décida d'acheter cette maison en Modèle:Date- afin d‘y transporter l'école devenue trop exiguë<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Eglise Saint Calais : bâtie en 1734 lors de la reconstruction entière du village dans le style de l'époque. Ses peintures murales sont de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il y a dans l'église de Meslay une statuette en bois représentant la Vierge et l'enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (classée) et deux très belles pierres tombales (classées) qui doivent provenir de l'ancien édifice : - La première est ornée de décoration dans le style le plus brillant de la Renaissance et représente un chevalier debout et tout armé, avec une inscription entourant son effigie. - La seconde pierre représente aussi un chevalier, mais il est simplement entouré d'une inscription, sans autres ornements. Les peintures de la voûte de la nef, trop dégradées avaient été blanchies puis replâtrées en 1974. Entre 1988 et 1998, à l'initiative de 2 artistes peintres vendômois, Petot et Ferron, du maire et du curé alors en fonction (Michel Boutaric et l'abbé Valuche), il a été procédé à une nouvelle décoration de cette voûte.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail