Michel Gillibert

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Modèle:Infobox Politicien Michel Gillibert, né le Modèle:Date de naissance à La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire) et mort le Modèle:Date de décès à Droue-sur-Drouette (Eure-et-Loir), est un écrivain et homme politique français.

Biographie

Homme d'affaires, handicapé, dirigeant associatif

Homme d'affaires lyonnais natif de Saône-et-Loire, Michel Gillibert est à la tête d'un groupe immobilier (société BERI). Le Modèle:Date-, un accident d'hélicoptère le rend tétraplégique, à l'âge de Modèle:Nombre.

Après plusieurs mois de coma, il reprend peu à peu le dessus et crée en 1985 le Mouvement de défense des grands accidentés de la vie<ref>À ne pas confondre avec l'Association des accidentés de la vie, la FNATH.</ref>. Cette association est mise en place avec l'aide de quelques amis, dont certains du monde du spectacle tels Jane Birkin, qui en sera la marraine, et José Artur. Il est également à l'origine de la fondation de l'Institut de recherche sur la moelle épinière (IRME). En 1987-1988, il anime une émission sur Europe 1 Vive la vie, aidons-les.

Dès 1984, il est reçu par le président François Mitterrand, qu'il retrouve en avril 1987 dans le cadre de l'opération « Ballons, ciel d'espoir » au profit de la recherche sur la moelle épinière<ref>Vie Publique.fr, interview de M. François Mitterrand, Président de la République, accordée à Antenne 2, le 4 avril 1987, à l'occasion de l'opération « Ballons, ciel d'espoir » en faveur des personnes handicapées.</ref>.

Par décret du Modèle:Date-, il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. La décoration lui est remise en Modèle:Date- par Jean-Luc Lagardère.

Secrétaire d'État aux Personnes handicapées

Le Modèle:Date-, et bien que Michel Gillibert ignore le fonctionnement du monde politique, il est nommé secrétaire d’État (auprès du Ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale), « chargé des Handicapés et des Accidentés de la vie » dans le gouvernement de Michel Rocard (1988-1991).

Ayant refusé les locaux qui lui étaient proposés, il installe le ministère à son propre domicile<ref>Voir sur liberation.fr.</ref>.

Il est reconduit dans les gouvernements d'Édith Cresson (1991-1992) et de Pierre Bérégovoy (1992-1993).

On lui doit notamment la loi d'accessibilité du Modèle:Date-<ref>LOI no 91-663 du 13 juillet 1991 portant diverses mesures destinées à favoriser l'accessibilité aux personnes handicapées des locaux d'habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public, Légifrance, JORF Modèle:N° du 19 juillet 1991.</ref> et un certain nombre d'avancées nationales, parfois reprises à l'étranger.

Quand la gauche socialiste perd les élections législatives de 1993, il quitte le secrétariat d'État, apparemment sans inquiétude pour lui-même : il a reçu plusieurs propositions de pays étrangers pour mettre en œuvre chez eux la politique globale du handicap qu'il a instaurée et qui place la France en position de précurseurModèle:Refnec. Un projet semble aussi vouloir s'amorcer avec l'ONUModèle:Refnec. Plusieurs personnalités politiques françaises l'ont également assuré de leur soutien. En parallèle, il se remet à l'écriture des livres qu'il projette.

Poursuites judiciaires

Dans le cadre d'une enquête ouverte en 1993 à la suite d'une plainte déposée au pénal par deux anciens responsables d'associations, Michel Gillibert est accusé d'avoir subventionné cinq associations présumées fictives à hauteur d'environ 1,3 million d'euros afin de payer certains membres de son cabinet et des dépenses personnelles, ce qu'il nie<ref>L'Express 16/06/1994 L'affaire Gillibert</ref>. Il est mis en examen en Modèle:Date-<ref>L'Humanité 25/11/1994 Mise en examen de Michel Gillibert</ref>.

Un premier procès a lieu en 2003 en correctionnelle, pour la partie des délits présumés ne relevant pas directement de ses fonctions de secrétaire d'État, et un second en 2004 devant la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction compétente pour se prononcer sur des faits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. Bien qu'ayant continué à nier les accusations tout au long des 10 ans d'instruction, Michel Gillibert est condamné à l'issue du premier procès à 10 mois d'emprisonnement avec sursis et Modèle:Unité d'amende et fait appel. La CJR en juillet 2004 le déclare coupable d'escroquerie au préjudice de l'État et le condamne à une peine de trois ans de prison avec sursis, Modèle:Unité d'amende et à cinq ans d'interdiction de vote et d'éligibilité<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Très malade (grabataire), il n'avait pu assister à aucun des deux procès<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, il renonce à se pourvoir en cassation contre la condamnation de la CJR. Le Modèle:Date-, il renonce à son appel de la condamnation du tribunal correctionnel.

Mort

Michel Gillibert meurt le Modèle:Date- à Droue-sur-Drouette<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est inhumé le Modèle:Date- suivant auprès de ses parents à Baudrières en Saône-et-Loire<ref>« Décès de l'ex-secrétaire d'Etat Michel Gillibert », LCI, 19 octobre 2004</ref>.

Famille

Avec Françoise Barquin<ref>Modèle:Article.</ref>, il a trois enfants, Charles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, producteur de cinéma, Violaine<ref>Modèle:Article.</ref> et Emmanuel.

En 2010, sa fille Violaine Gillibert publie L'Écharpe blanche. À cette occasion, plusieurs médias reviennent sur la vie de Michel Gillibert<ref>« Gillibert-père et fille », Jérôme Garcin, Nouvel Obs, 28 janvier 2010.</ref>. Selon Violaine Gillibert, son père « a payé cher [le fait] de ne pas être du sérail »<ref>« Violaine Gillibert : "Mon père méritait d’être défendu" » La Croix, 26 avril 2010.</ref>.

Publications

Journaliste et écrivain, il est l'auteur de deux livres : Rien Passionnément (publié en 1987 aux Éditions Modèle:N°) et À vol d'Oiseau (publié en 1994 aux éditions JC Lattès). Coauteur d'un ouvrage collectif (Le courage, éditions Autrement, 1992) dont il a rédigé le chapitre intitulé Être soi-même ?, il a également signé de nombreuses préfaces et post-faces d'ouvrages.

Décorations

Modèle:Section à sourcer Grand-croix du Mérite de l'ordre souverain de Malte, il a reçu plusieurs distinctions pour son action : le prix international de la Solidarité (Italie), le Special Certificate (distinction des Nations unies pour actions menées en faveur des personnes handicapées sur le plan mondial), l'Étoile d'or du civisme.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Violaine Gillibert, L'Écharpe blanche, éditions Mercure de France, 2010

Liens externes

Modèle:Liens de biographie

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